Le blog de lina
Résumé de l’épisode précédent : Émilie, jeune
fille belle et innocente (si, si !!) trouve une lampe magique qui bouleversera son destin à tout jamais. Son premier vœu, rendre fou de désir n’importe qui d’un simple regard, la plongera
directement dans le pire des cauchemars. Chaque personne qu’elle regardera, deviendra folle de désir, ne pensant plus qu’à une seule chose : lui faire l’amour…
Poursuivie par une meute d’étudiants
incapables de se contrôler et réfugiée dans l’appartement d’une amie, Émilie sortira-t-elle indemne de ce premier vœu ?
Épisode 2
-Émilie ? Mais tu es complètement folle !
Calme-toi !
-Julie, ne me regarde surtout pas
!
-Quoi ? Mais tu délire complètement
!
Émilie balaya le studio du regard. Sur le
buffet, une paire de lunettes noires traînait au milieu de divers objets. Elle s’en empara rapidement pour cacher ses yeux.
-Émilie, reprends-toi, tu me fais peur,
là.
Émilie prit Julie par la main et la fit
assoir près de la table. Reprenant sa respiration, elle raconta à Julie son histoire, la lampe, le génie, le vœu. Elle lui parla de Julien et de la mauvaise tournure qu’avait prise la
situation.
Julie l’écouta, complètement abasourdie par
les paroles de son amie.
-T’es sérieuse, là, Émilie ?
Un brouhaha monstrueux se fit entendre dans
le couloir.
-Regarde dans l’œil de bœuf si tu ne me crois
pas !
Julie se leva et regarda dans la petite
lucarne ronde de sa porte.
Elle découvrit, stupéfaite, une bande
d’étudiants arpentant le couloir, complètement nus.
-Non de d…. C’est complètement dingue
!
Julie se retourna face à Émilie
:
-Tu comptes faire quoi maintenant
?
- Je dois retourner chez mes parents,
invoquer le génie et annuler ce foutu vœu.
-Et comment vas-tu sortir de cet immeuble,
ils sont partout ! Et tes parents habitent à plus d’une heure d’ici !
-Je sais merci ! Laisse-moi réfléchir deux
secondes. Tu as ta voiture ?
-Non, mon mec l’a prise. Et il ne revient que
dans 2 jours. Par contre, je sais ou en trouver une. Il y a un étudiant qui ne me refusera pas ce service.
-Qui ?
- Il habite au 17 à cet étage tout fond du
couloir. Il s’appelle Dyll. Va le voir, dis-lui que tu viens de ma part. Par contre, je te préviens d'avance : il est très... disons... Critique ! Moi, je prépare un petit sac, je pars avec toi
!
-Ok, Dyll, 17, c’est bon j’y
vais.
Émilie jeta un œil par la petite lucarne de
la porte. Le couloir semblait désert. Elle franchit la porte, prudente, regardant des deux côtés du couloir. Personne. Elle se hasarda dans le long corridor, s’arrêtant à chaque bruit
suspect.
Elle frappa à la porte. Un jeune homme de
corpulence moyenne, les cheveux en bataille vint lui ouvrir.
-Oui ?
-Heu salut, désolée de te déranger, c’est
Julie qui m’envoie. Elle souhaiterait t’emprunter ta voiture pour une urgence.
Le jeune homme dévisagea
Émilie.
-C’est quoi ton prénom ?
-Émilie.
-Classique, déjà vu. J’aurai choisi quelque
chose de plus sensuel. Lana, Pamela, Cindy, Allison, plus accrocheur, plus sexy.
-Heu oui... Et pour la voiture
?
-C’est quoi cette urgence ?
-Heu un problème avec son
copain….
-Pas très convaincante comme histoire, un peu
courte, je reste sur ma faim.
-Heu ouais... ok… Tu nous la prêtes cette
voiture ou pas ??
-Pourquoi tu portes des lunettes de soleil
?
-C’est une longue histoire !
-J’adore les histoires !
-Dès notre retour, promis, je te raconte tout
!
-Ah super, hâte de connaitre la suite ! Ne
bouge pas : je vais chercher les clefs !
Émilie se sentait vulnérable dans le studio.
Elle tapotait nerveusement sur son bras observant le jeune homme fouiller ses affaires, priant pour qu’aucun de ces détraqués sexuels ne débarquent.
- Tiens, voilà les clefs. C’est la « 206 »
rouge garée devant l’immeuble.
Émilie le remercia d’un léger sourire. Elle
tourna les talons. Son seul souci à présent était de se mettre à l’abri de tout danger. Alors qu’elle avançait dans le couloir, elle sursauta en entendant la porte du jeune homme se refermer
bruyamment.
Elle jeta un œil par-dessus son épaule. Mais
un autre bruit attira son attention. Un grognement qui venait des escaliers. Son sang ne fit qu’un tour. Elle se précipita vers l’appartement de Julie. Mais trop tard : un jeune homme nu, le sexe
toujours aussi dur surgit de la cage d’escalier, bloquant la jeune fille. Elle reconnut le jeune Storm. La bave aux lèvres, les yeux remplis de perversion, l’homme se jeta sur Émilie, tentant de
l’embrasser.
-Storm, non ! Reprends-toi ! Fait une pause
merde, pouce !
Elle joignit le geste à sa parole, d’un
timide pouce de la main.
Mais Storm sembla devenir encore plus fou,
essayant même de lui mordre le pouce. Émilie Tomba à terre.
-Storm pitié, ok t’aimes pas les pouces, j’ai
compris. Je t’en supplie, lâche-moi !
Mais le jeune homme n’écoutait rien, frottant
son sexe contre la cuisse d’Émilie. Elle lui décocha un coup de coude au visage. Storm roula sur le côté, assommé. Elle se releva et courut vers l’appartement de Julie.
Elle entra en trombe dans le studio,
refermant la porte à double tour et tomba à genoux au milieu de la pièce. Tremblante, elle tente de recouvrer son sang-froid. Elle ferme les yeux.
Se ressaisir. Ne pas flancher. Elle touchait
au but. Il ne restait plus qu’à atteindre la voiture et prendre la route. Fuir cet endroit. Reprenant enfin ses esprits, elle entend la voix de Julie :
-Ça va ?
Julie avait ramassé les clefs et s’était
placée entre son amie et la porte comme pour la rassurer.
Mais pour Émilie quelque chose clochait. Elle
sentit la présence d’un inconnu. Elle flaira un regard au-dessus de son épaule. Elle leva les yeux. Devant elle, un homme, la peau d'un noir profond, grand, une carrure athlétique
impressionnante. Les yeux verts, un léger sourire pendait à ses lèvres.
Émilie se releva d’un coup.
-Bordel !
Julie la rassura :
-Pas de panique. Il était tout seul dans le
couloir, avec les détraqués qui rodent, je l’ai invité à rentrer.
- Je te rappelle quand même, Julie, que ces
détraqués, comme tu dis, c’est à moi seule qu’ils en veulent ! Et toi, tu fais rentrer un inconnu comme ça, sans savoir qui c'est !
-On s’en fout de sa présentation ! On ne va
pas en faire tout un topic ! De toute façon, on ne le reverra jamais !
Émilie se tourna vers Julie
:
-Ouais mais il me regarde avec un drôle
d’air…
Julie, horrifié, regarda la jeune fille
:
-Émilie… Où sont…. Où sont les lunettes de
soleil ?
À ces mots, Émilie porta ses mains à son
visage. Plus de lunettes. Elle les avait sûrement perdues dans la bagarre avec le jeune étudiant du couloir.
-Émilie… Je me sens bizarre… Je… Je suis
excitée….
-Julie, contrôle-toi !
Trop tard. Julie était transformée. Elle ne
voyait plus Émilie comme une amie, mais comme une proie. Le désir montait en elle, plus puissant que le plaisir. L’esprit plus fort que les actes. Le grand black empoigna Émilie la serrant de
toutes ses forces contre lui.
-Oh oui tiens-la ! hurla
Julie.
Pour Julie et son nouvel acolyte, il était
temps de se mettre à table pour le festin.
-Julie, non !
Déjà les mains du jeune black caressaient le
corps d’Émilie. Julie s’approchait, laissant sa langue se promener sur ses lèvres pulpeuses.
-Julie ! Tu es mon amie ! Ça devient du hors
charte là !
-Alors laisse-toi faire ! Écrivons notre
histoire. L'histoire d’une belle amitié. Tous les poncifs sont réunis pour faire de cette histoire une belle amitié torride. J’ai envie de toi, je mouille comme une folle et je suis sûre que
notre ami a une énorme bite !
Julie s’approcha d’Émilie tout en se
déshabillant. Laissant tomber ses fringues, les unes derrières les autres, sur son passage.
-Julie… J’avoue… La situation est plutôt
existante. Tu me laisseras partir ensuite ?
-Bien sûr, ma petite
cochonne.
Le jeune homme au teint hâlé avait pris
l’initiative de déshabiller Émilie. Elle se laissait maintenant faire, soupirant sous les mains chaudes de l’homme. Sa jupe au sol, elle sentait des doigts glisser sous son string et caresser sa
petite chatte. Julie lui mangeait les seins. Sensation nouvelle pour Émilie de sentir quatre mains lui parcourir le corps. Elle frottait ses fesses contre l’ouverture du jean du jeune homme,
sentant une bosse se former contre sa belle petite lune.
-Oh oui, ma cochonne, je suis tout dur
!
Émilie respirait fortement, basculant la tête
en arrière tant le plaisir lui était fort.
Les deux prédateurs déposèrent la jeune fille
sur le lit.
Maintenant nue, Émilie était offerte à Julie,
qui se jeta sur elle, glissant peu à peu vers sa chatte brûlante de désir. Le grand Black s’était déshabillé complètement. Émilie tourna la tête vers lui et découvrit son sexe démesuré. Une bite
énorme, large et fièrement dressée.
-Tu vois, Émilie ! Les blacks ont de gros
chibres ! Les clichés, c’est bien aussi !
- Allez, suce-moi !! ordonna le jeune
homme.
Émilie avait posé le bout de sa langue sur la
base de ce sexe et remontait lentement jusqu’au gland.
Elle masturba, d'abord doucement, cette
énorme bite, puis de plus en plus vite, tout en dégustant de sa langue le bout de cette queue.
-Oh oui, t’es trop bonne ! Tu suces comme une
vraie salope !
Julie s’activait sur la chatte d’Émilie.
Encouragée pas les gémissements d’Émilie, elle la doigta, continuant de sucer son clitoris au rythme des va-et-vient de ses doigts.
-Vas-y, bouffe-moi la queue
!
Le jeune homme avait posé ses mains sur la
tête d’Émilie, l’enfonçant sur son membre, lui fourrant son imposante bite au fond de la bouche.
À ce moment, Julie se leva et demanda à
Émilie de se mettre à quatre pattes au-dessus d’elle.
Émilie se mit en position. Elle avait une vue
magnifique sur la belle chatte rasée de Julie. Et, tout naturellement, comme si elles avaient l’habitude de ce genre de plan coquin, les deux filles commencèrent à se lécher
mutuellement.
Le grand black vint se placer au-dessus du
visage de Julie, dirigeant sa grosse queue contre la chatte d’Émilie.
-Tiens, cochonne. Ta première bite noire
!
Et, d'une seule poussée, il lui planta sa
bite sans aucun autre préambule.
Il la pénétrait sauvagement. Émilie était
secouée brutalement, ses fesses tapant sur les cuisses musclées du jeune homme et sa bouche, de plus en plus excitée, dégustait la chatte de Julie.
Elle sentit cette queue en elle la défoncer,
immense, remplissant son antre, et criait sous l'excitation et la force des coups de butoir.
Chacun alternait caresses douces et brutales,
chacun cherchant le plaisir de l’autre, que ce soit avec la langue, les doigts, la bouche ou cette bite. Tous les trois gémissaient, hurlaient, se laissant envahir par ce moment
torride.
Les deux amantes partirent dans un orgasme
simultané, intense, toute deux secouées par de violents soubresauts. L'effet fut immédiat pour le jeune homme. Entendre les filles jouir à l’unisson lui procura une décharge le long du corps. Il
eut tout juste le temps de retirer sa bite de la chatte d’Émilie avant d'exploser contre celle-ci et sur le visage de Julie.
-Prends mon sperme !
Il leur fallut de longues minutes pour se
remettre de cet orgasme intense.
C’est Julie qui brisa le
silence.
-Je crois que le quota de poncifs est
bon…
Émile se glissa hors du lit. Elle jeta un œil
à ses deux amants. Ils semblaient doucement tomber dans les bras de Morphée. Discrètement, elle s’essuya et se rhabilla.
Elle devait maintenant fuir ce studio avant
que l’envie et le désir ne reprennent leurs droits.
Elle prit les clefs et guetta le moindre
bruit ou mouvement suspect à l’extérieur de l’appartement.
Elle finit par sortir dans le couloir de la
cité. Des grognements lui parvenaient du studio. Ils se réveillaient, cherchant encore le plaisir auprès d’Émilie. Il fallait faire vite. Storm, toujours allongé dans le couloir semblait, lui
aussi, revenir à lui.
Elle emprunta les escaliers et sortit du
bâtiment. Elle trouva rapidement la voiture. La 206 rouge.
Dehors, le ciel s'assombrissait peu à peu, le
vent faisant virevolter des feuilles d’arbres. La pénombre s’installait, les oiseaux étaient étrangement silencieux. Elle grimpa dans la voiture. Elle jeta un coup d’œil dans le rétroviseur et
découvrit avec horreur toute une meute d’étudiants surexcités se dirigeant vers elle, Julie en tête.
Émilie tourna la clef, mais la voiture toussa
sans démarrer.
-Bordel de merde !
Elle enclencha la fermeture centralisée. Elle
tenta à nouveau de démarrer la voiture mais rien. Le moteur semblait s’étouffer à chaque fois.
Le groupe encercla la voiture la secouant de
tous les côtés et essayant d’ouvrir les portes. Émilie frappa comme une furie sur le volant.
-Tu vas démarrer, bordel ?!
À l’extérieur, des cris, des plaintes. Les
étudiants étaient agglutinés autour de la voiture, frottant queue, seins, contre les vitres du véhicule.
La jeune fille tenta désespérément de
démarrer une nouvelle fois la 206. Miracle ! Celle-ci fit rugir le moteur et Émilie enclencha la marche arrière, obligeant les étudiants à s’éloigner de la voiture.
Libre, enfin libre. Émilie fouilla le
véhicule, tout en conduisant. Elle mit la main sur une nouvelle paire de lunettes.
La ville s’éloignait peu à peu. Le calme
enfin.
****
Elle rentra en trombe dans la maison de ses
parents.
-Génie, où es-tu ?!!
Elle trouva Liou, le génie, vautré sur le
canapé du salon, devant la télé allumée, entouré de deux filles aux allures de danseuses orientales.
-Ah tiens ma belle, déjà de retour
?
-Il ne faut surtout pas te gêner, hein ! Tu
veux du Popcorn aussi ?!!
- Je te présente Jasmine, la sœur d’Ali Baba
et Azmiya, la fille de Sinbad le marin. Elles sont majeures, pas de panique !
-Fais-les partir !
Le génie soupira et claqua des doigts. Les
deux filles disparurent dans un nuage de fumée rose.
-Émilie, je te sens contrariée
!
-Contrariée ?? Je suis furieuse, oui ! Annule
tout de suite mon vœu ! C’est un ordre !
Le génie claqua une seconde fois des
doigts.
-Qu’il en soit ainsi. Bon, du coup, il te
reste deux vœux.
-C’est fini, les vœux, je veux que tu
retournes dans ta lampe et que tu n’en sortes plus jamais !
-Impossible, Bella ! Tant que tu ne seras pas
allée au bout de tes trois vœux, je serai condamné à vivre sous ce toit. Ah... La tête de tes parents quand ils vont me voir !
Émilie enfouit sa tête dans ses
mains.
-C’est un cauchemar…
-Ton vœu était si terrible que ça
?
Julie fusilla du regard le
génie.
-Il me semble que tu as pris beaucoup de
plaisir avec Julien. Et ne parlons pas du moment avec cette petite Julie ! Tu as son numéro ? J’adorerais lui faire visiter Berlin…
-Laisse- la en dehors de tout ça ! Moi, je
vais manger puis dormir. Et, crois-moi, on va reparler de tout ça demain ! En attendant, tu fais profil bas, pas de sexe, pas de bordel et, s'il te plaît, enfile un pantalon !
Émilie quitta le salon,
furieuse.
La nuit tomba comme un voile sur cette
journée cauchemardesque.
Émilie s’enfonça dans un sommeil profond,
épuisée par cette folle journée. Demain, elle devra se prononcer sur ses deux derniers vœux. Que pouvait bien lui réserver ce pervers de génie ? Pas sûr que cette histoire se transforme en un
merveilleux conte…