Le blog de lina
Laroquette resta un instant silencieux, profitant de la fabuleuse
transformation de la jeune fille. En un seul mois, elle était déjà devenue un vrai bourreau de travail capable d'aligner jusqu'à 12 heures de travail sans rechigner. Le meilleur était dans son
langage corporel. Il voyait très distinctement qu'il la troublait. Les jeunes filles cachaient difficilement ce genre de choses et il comprit qu'il était temps de boire le
vin.
- Nous avons investi énormément sur vous, annonça-t-il en
préambule.
- Je le sais, répondit-elle toujours aussi empressée. Je ne vous
décevrais pas.
- Justement, il serait peut-être temps de nous verser une sorte de...
paiement.
Elle le regarda sans comprendre. Ses parents payaient son inscription
et même très généreusement et elle le savait alors que voulait-il dire? Il se leva alors et glissa ses mains dans ses cheveux blonds. Elle ne se recula pas ; il s'enhardit et descendit sur ses
épaules jusqu'à la naissance de ses seins. Ils étaient lourds et fermes. Un vrai plaisir que ces jeunes filles en fleur. Elle leva vers lui un regard plein d'hésitation et il sut qu'il devait
faire attention. Le conditionnement n'était pas encore total. Il ne pouvait pas encore goûter à son intimité mais il pouvait profiter de quelques petits plaisirs. Il baissa les bretelles de son
top. Elle ne portait pas de sous-vêtements et il put alors profiter pleinement de sa généreuse poitrine. Il lui malaxa les seins, jouant avec ses tétons. Elle ferma les yeux un instant et il
s'agenouilla pour se diriger vers son intimité mais alors que ses doigts touchaient sa culotte, ses jambes se serrèrent et elle ouvrit les yeux, l'air affolé. Il sut qu'il ne devait pas aller
trop loin. Profitant de son ascendant déjà certain sur elle, il lui sourit pour la rassurer et remonta son top. Il retourna s'assoir.
- Nous nous reverrons dans 15 jours, l'avertit-il. Pour un nouveau
point.
« Et à ce moment-là, pensa-t-il, tu écarteras les jambes tellement
largement que je pourrais y insérer un TGV. »
Elle sortit alors inconsciente des pensées lubriques de celui qui
était en train de lui laver le cerveau.
Lorna arriva au lieu sécurisé presque une semaine après que Thomas
l'ai appelé. Thierry devait penser qu'il s'agissait d'une éternité mais la jeune femme avait des obligations.
- Merci d'accepter de me rendre ce service, fit Thomas en
l'accueillant. Je sais que tu es très occupée.
- C'était le moins que je pouvais
faire.
Thomas savait très bien de quoi elle parlait. Cette ancienne
policière d'élite reconvertie depuis des années dans la sécurité de personnalités se croyait redevable à son encontre depuis qu'il avait éliminé l'assassin de son coéquipier et amant, Wayne.
Pourtant, le couple lui avait sauvé la vie auparavant et c'était pour cela qu'elle était la seule personne en laquelle Thomas pouvait placer sa confiance. Si elle avait voulu sa mort, elle
n'avait qu'à le laisser mourir quand elle l'avait eu son sort entre ses mains. Ils s'installèrent dans le living de cette villa qui était l'exacte réplique de celle des
rocheuses.
- Martina s'installe, expliqua -- t -- il. Ce site de repli est un
lieu très isolé, nous sommes les seuls à en connaître l'adresse exacte. C'est une véritable petite forteresse et une seule personne, si elle est bien préparée, peut y soutenir un siège. J'y ai
aussi fait aménager une « panic room » pour les cas extrême avec une ligne téléphonique directement reliée à mon portable.
- Décidément tu es toujours le roi de la paranoïa, plaisanta
Lorna.
Thomas sourit mais il sentait au fond de lui que ses ennemis
n'étaient pas tous morts et qu'il devait s'assurer que Martina demeurait en sécurité. Il ne commettrait pas deux fois la même erreur. Martina descendit et salua Lorna. Thomas fut frappé par le
contraste entre les deux femmes. Pourtant, elles étaient toutes les deux grandes et rousses mais autant Martina respirait la féminité et une fausse impression de fragilité autant Lorna avec sa
manie de se tenir toujours droite comme la justice et son regard dur revendiquait fermement une certaine forme de masculinité.
Avant de partir, Thomas embrassa longuement Martina, conscient qu'il
ne la reverrait pas avant un certain temps.
« Si jamais je te revois, songea-t-il alors qu'il la serrait contre
lui. La dernière fois où j'ai posé les pieds à Lilleland, j'ai provoqué une guerre et la mort de centaines de personnes. Qui me dit que cette fois sera différentes? »
Alors qu'il s'éloignait de la villa-forteresse, il décrocha son
téléphone.
- Thierry, dit-il. C'est bon, je suis prêt à partir.
»
Et c'est ainsi que le « Frère » se remit en route pour Lilleland et
que la belle histoire sans nuage du Club prit fin.