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Laroquette n'en revenait pas d'en être réduit à de telles extrémités. Caché entre deux voitures, le directeur de la
prestigieuse école Bono traquait Bethany Carter comme le ferait un pathétique maniaque sexuel. Malheureusement, il n'avait pas les moyens financiers des autres membres du club et pour accéder à
cette prestigieuse assemblée, il se devait de remplir le contrat : asservir trois jeunes femmes déterminées dans un temps impartis. Tout semblait bien parti puisqu'il ne lui avait fallu que peu
de temps pour transformer l'orgueilleuse Sonia Ordoz en sa chienne docile mais ensuite les choses s'étaient compliquées et il regrettait d'avoir choisi Bethany Carter comme seconde cible.
Pourtant, cette anglaise de 26 ans était un pur fantasme vivant. Rousse aux yeux bleus, avec son corps parfaitement proportionné et notamment une superbe poitrine qui ressortait en dépit du fait
qu'elle ne portait que rarement des tenues sexy, elle hantait souvent les rêves du vieux directeur. Le problème était qu'elle semblait n'avoir aucun défaut attaquable. Elle était étrangère mais
son visa de travail valait pendant encore plusieurs années. Elle n'avait aucune activité extraprofessionnelle qui puisse la compromettre et ses relations étaient toutes des personnes sans
intérêt. Même son petit ami vivait toujours en Angleterre et ne pouvait pas servir de moyen de pression. Depuis deux semaines qu'il la traquait, Laroquette se sentait un peu désemparé et
commençait même à se demander comment réagiraient les membres du Club si jamais il échouait et toutes les possibilités qu'il avait envisagées ne l'avaient pas rassuré.
Tout cela faisait que, en désespoir de cause, depuis quelques jours, il suivait la jeune femme dans l'espoir de
découvrir un secret inavouable qui lui ouvrirait les portes de ses cuisses. Elle finissait ses cours vers 18h mais n'hésitait pas à donner des cours de soutien, tous parfaitement déclarés et sur
le site de l'école malheureusement. Elle terminait donc souvent de travailler après 20h et comme il se faisait tard mangeait alors à la cantine de l'école. Le soir, il n'y avait que quelques
pensionnaires et surtout d'autres enseignants comme elle qui résidaient sur le site de l'école contrairement à elle. Parfois, elle s'attardait à discuter avec ses amis comme la professeur
d'espagnole Anita Fuentes avant de rejoindre son appartement situé dans un quartier modeste. On était loin des appartements rupins du centre ville ou des quartiers rénovés avec leurs loyers hors
de prix qui auraient pu la mettre en difficultés si ses revenus devenaient plus irréguliers mais ce n'était pas encore les quartiers périphériques qui accueillaient la lie de la société de
Lilleland. Ce soir --là, justement, il était plus de 22h quand elle arpentait les rues désertes de ces quartiers tranquilles où ne vivaient que des familles sans histoires. Elle bifurqua dans une
petite ruelle et Laroquette dut patienter quelques instants de peur qu'elle ne le vit. L'endroit était peu éclairé mais dans un quartier aussi sûr Bethany ne s'en inquiéta pas. Elle avait
tort.
En entrant dans la rue à son tour, Laroquette ne vit que la fin de l'agression. Un homme cagoulé s'était jeté sur la
jeune femme. Ne lui laissant pas le temps de réagir, il l'avait plaquée par terre en lui couvrant la bouche pour qu'elle ne puisse pas crier. En peu de temps, il l'avait neutralisée. Laroquette
eut alors une idée insensée. Il imagina que s'il sauvait la jeune femme de son agresseur, il pourrait ensuite se servir de ce fait pour établir une relation de confiance avec elle dont il
pourrait se servir par la suite. Il bondit alors dans la ruelle sans penser une seconde qu'à 54 ans, il n'avait certainement aucune chance de rivaliser avec un homme dans la fleur de l'âge
surtout qu'il n'avait aucune expérience dans la lutte de rue. Cependant, on ne lui laissa même pas le temps d'atteindre l'agresseur de Bethany. Un second homme cagoulé surgit de la nuit dans son
dos et le saisit avec une poigne tellement puissante qu'il se retrouva totalement immobilisé.
- Lâchez-moi, hurla Laroquette. Je vais appeler la police.
- Calmez-vous monsieur le directeur, fit le premier agresseur.
Il avait lâché Bethany. La jeune femme gisait inconsciente derrière lui, certainement droguée. Laroquette fixa
l'homme, choqué par le fait qu'il le connaissait. Il n'abandonna pas sa lutte pour autant.
- Vous devriez réfléchir une seconde, reprit l'homme toujours aussi calme. Si jamais la police intervient, vous
devriez aussi avoir à expliquer votre présence en ce lieu si loin de l'endroit où vous vivez à une heure aussi tardive.
- Mais ..., commença Laroquette qui cependant arrêta de crier.
- Nous en connaissons la raison, affirma l'homme. Pour la simple et bonne raison que c'est pour elle qui nous sommes
là nous aussi.
Il se retourna pour jeter un regard narquois vers Bethany toujours totalement immobile.
- Je suis désolé, monsieur le directeur mais elle est à nous désormais, assura -- t -- il. Nous sommes commandités par
un homme très riche qui veut cette jeune femme pour son seul désir et il ne tolère aucun échec.
Laroquette recommença à se débattre en entendant ces paroles mais il ne cria plus pour ne pas alerter le
voisinage.
- Cela ne sert à rien, vous n'êtes pas de force à lutter contre nous. Je sais que vous avez des obligations envers
certains de vos amis et qu'ils n'apprécieront pas que vous perdiez une si belle marchandise.
Laroquette n'en revenait pas, ces deux hommes en savaient tellement qu'il commençait à se demander s'ils ne
travaillaient pas en réalité pour l'un des membres du club qui tentait de doubler ses complices. Dans ce cas, il était fait car le commanditaire de ces hommes ne pouvait le laisser vivre sous
peine qu'il ne révèle aux autres l'existence de cette trahison.
- Nous sommes dans une situation délicate, reconnut l'homme cagoulé qui était le seul à parler. Vous risquez gros à
laisser mademoiselle Carter entre nos mains et de plus, il est dangereux pour nous de laisser un témoin comme vous en vie. Cependant, nous ne souhaitons pas vous tuer. Plus exactement, c'est la
volonté de notre commanditaire. C'est pour ça que j'ai autorité pour vous faire une proposition.
Il sortit alors un disque de sa poche et le fit tourner dans sa main. Le cercle argenté brilla dans la
pénombre.
- Voici, monsieur Laroquette votre saint graal, lança -- t -- il devant la mine incrédule du directeur. Ce DVD -- rom
contient un logiciel unique en ce genre qui a été mis au point par un authentique génie. Il permet tout simplement de reprogrammer des esprits afin d'en prendre le contrôle. Ce n'est pas un
processus simple et il demande du temps mais il fonctionne, je peux vous l'assurer. Il a cependant ses limites, il ne fonctionne que sur les jeunes femmes de moins de 20 ans mais compte tenu de
votre profession, je pense que vous n'aurez aucun problème pour trouver des sujets pour le tester. Je veux vous l'échanger contre cette jeune femme.
Laroquette fixait le DVD en se demandant si l'homme se moquait de lui. Il savait qu'ils le tenaient en leur pouvoir et
qu'il leur suffisait d'un geste pour l'achever. Alors pourquoi mentiraient -- ils? Il pensa alors que de toute façon, il n'avait pas le choix et que l'essentiel était de sauver sa vie. Puis une
autre pensée le traversa : perdre Bethany pouvait avoir des conséquences à long terme. L'homme sembla saisir le fil de ses pensées.
- Je comprends vos réticences, reprit -- il en rangeant le DVD dans son étui, vos amis ne vous pardonneront jamais la
perte de cette jolie pouliche... sauf si cette perte était inéluctable. Imaginons que cette mademoiselle venait à mourir malencontreusement alors vous pourriez peut -- être négocier avec eux.
Bien -- sûr, vous serez tenté de leur révéler notre existence mais dans ce cas, ce serait aussi leur avouer votre échec et ils ne sont pas du genre à apprécier la faiblesse. Pensez -- y si vous
acceptez notre accord, vous y gagnerez énormément.
Laroquette hocha finalement la tête et l'homme qui le retenait le libéra. Celui qui avait toujours parlé lui tendit
alors l'étui du DVD et le directeur s'enfuit sans demander son reste. L'homme à la cagoule sortit son téléphone.
- Oui, fit -- il, tout s'est passé exactement comme vous l'aviez prévu. Nous commençons la préparation de la fille dès
demain.
Il raccrocha pendant que son acolyte ramassait le corps inanimé de Bethany pour l'emmener vers une nouvelle
existence.