Partager l'article ! le club 40: - Je te maltraite Caroline? demanda l'homme et son sourire s'élargit. - Pas du tout Guillermo, lui répondit la jeune f ...
- Je te maltraite Caroline? demanda l'homme et son sourire
s'élargit.
- Pas du tout Guillermo, lui répondit la jeune femme sans relever le
regard. Nous discutions seulement.
L'homme se retourna vers elle, un air triomphant sur le visage. Elle
ne se laissa pas abattre et elle voulut rajouter autre chose mais le retour d'Emily la coupa dans son élan.
- Que se passe -- t -- il? Demanda sa
collègue.
- Rien du tout, assura l'homme. Nous
partons.
Il sortit un billet de 50 de son portefeuille et le posa sur la table
avant de leur tourner le dos. La jeune femme se leva sans un mot et lui emboîta le pas. Amanda-Jean les regarda partir en se demandant ce qui pouvait expliquer une telle soumission chez cette
femme.
- Mais tu vas m'expliquer, s'énerva Emily.
- Je vais le faire, lui répondit Amanda-Jean en retournant
s'assoir.
Elle se remit à siroter son verre et commença à oublier ce personnage
désagréable. Ce qu'elle ne savait pas c'était qu'en s'éloignant du bar, Guillermo Diaz sortait son calepin électronique pour y inscrire : Amanda -- Jean Carpenter, numéro de badge
1433228.
Pliée en deux, Mathilde serrait les dents pour ne pas pleurer alors
que le pénis d'Yvon lui transperçait les entrailles. L'époque de la virginité anale de la jeune étudiante était bien révolue cependant, elle continuait à ne ressentir que du dégoût dans ces
étreintes qui semblaient procurer un plaisir immense au parrain de la mafia de Portlud. Depuis qu'elle était contrainte de se prostituer pour rembourser les dettes qu'elle avait accumulées, le
mépris qu'elle avait d'elle-même augmentait avec le nombre de partenaires que son maquereau lui imposait.
Yvon accentua le rythme de ses va et vient et elle dut se mordre les
lèvres. Un filet de sang coula sur son menton quand le caïd jouit dans ses intestins avant de s'effondrer sur son dos. Elle s'écroula sous l'effet de son poids.
Ils restèrent quelques instants dans cette position puis il
l'autorisa à quitter le lit pour aller prendre une douche et à se rhabiller.
- J'ai une bonne nouvelle pour toi, lui annonça-t-il alors qu'elle
tentait de masquer les cernes que ses nuits de débauches avaient creusées sur son visage avec son maquillage. A partir de ce soir, tu ne seras plus obligée de te prostituer pour
moi.
Elle s'arrêta dans son mouvement et le regarda au travers du miroir.
Elle se demanda si c'était là un jeu pour la torturer. Elle vit alors un sourire se dessiner sur son visage.
- Je t'ai vendue, rajouta-t-il. A un prix plus qu'avantageux
d'ailleurs.
- Vendue? répéta-t-elle en essayant de
comprendre.
- Un homme extrêmement riche est visiblement tombé amoureux de toi et
te veux pour lui tout seul. C'est comme ça. Tu le connais sans doute, tout le monde l'appelle l'homme au masque.
Elle manqua défaillir. Elle ne connaissait pas l'homme au masque
personnellement mais Sylvia lui avait