Partager l'article ! le club 49: - Je ne comprends pas. - Je le vois. Réalises-tu les conséquences pour le foyer si jamais on apprenait que nous employ ...
- Je ne comprends pas.
- Je le vois. Réalises-tu les conséquences pour le foyer si jamais on
apprenait que nous employons du personnel drogué? De nombreuses personnes tentent depuis des années de nous faires fermer pour différentes raisons autant parce que des défavorisée aussi prés du
centre-ville gênent les notables que le fait qu'un immeuble aussi bien placé à une forte valeur immobilière. Ils vont se jeter sur cette occasion pour nous réduire en charpie et cette fois la
réputation de mon père ne suffira pas.
Anne-Marie fut accablée par cette nouvelle. Elle comprit qu'elle
venait de décevoir encore plus les espoirs placés en elle et qu'elle allait conduire toutes les personnes qu'elle respectait le plus au désastre.
- Je vais démissionner, décida-t-elle.
- C'est malheureusement inéluctable, approuva Christine, mais cela ne
suffira pas. Le mal est fait car la personne qui m'a contactée possède tout pour nous accabler : le témoignage de la personne qui vous vend ces saloperies, des photos de toi en train de les
acheter et même des tests sanguins réalisés à partir d'échantillons qu'elle s'est procurée à la médecine du travail qui elle ne recherchait pas ce genre de substances mais qui attesteront de ton
identité et des périodes de prise des médicaments.
Anne-Marie s'effondra dans son fauteuil sans comprendre ce qui lui
arrivait.
- Cependant, reprit Christine après avoir laissé sa collègue cogiter
un long moment, nous pouvons peut-être sauver l'essentiel mais le prix à payé sera élevé.
- Je ferais tout ce qu'il faut, assura Anne-Marie trop heureuse qu'on
lui offre une possibilité de rattraper toutes ses erreurs.
Et intérieurement, Christine dut se retenir de ne pas hurler en
constatant que le piège tendu par Angel avait fonctionné à merveille.
Antonin Marius lisait les rapports journaliers dans son bureau quand,
par l'interphone, sa secrétaire l'informa qu'Oleg Ustinov voulait le voir.
- Faîtes le entrer.
Ustinov était l'un des plus fidèles lieutenants de Marius qui
appartenait à son équipe depuis des années et le commissaire principal lui faisait suffisamment confiance pour lui confier les postes les plus sensibles et il en avait fait le second flic le plus
influent de Lilleland.
- J'ai les informations que vous vouliez, indiqua-t-il. Comme vous
m'avez demandé, je suis resté très discret et je n'ai demandé l'intervention d'aucun flic qui n'appartienne pas à notre petit groupe.
- Parfait.
Aucune question, c'était ce que Marius appréciait chez ses hommes.
Ils savaient parfaitement rester à leur place. Il était le chef et eux les subalternes et cela ne devait jamais changer. Tant qu'ils gardaient cela en tête, ils étaient grassement récompensés de
travailler pour lui. Ceux qui oubliaient ce principe de base ne faisaient pas de vieux os.
- Votre gars se nomme Thierry Diomandé, c'est un détective
privé.
- Il est bon?