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Après plusieurs heures de route, la voiture de location
s’arrêta sur la place principale de Francfort-sur-l’Oder. Sylla s’adressa à Toni.
- Toni, trouve-nous un petit hôtel pas trop cher, je vais au
syndicat d’initiative, j’ai une petite idée…
- Si. On se retrouve ici dans une heure ?
Sylla marcha quelques mètres, puis croisant un agent de
police, lui demanda en anglais où se trouvait le syndicat d’initiative de la ville. Dans un anglais hésitant, l’homme lui indiqua le chemin. Sur place, le fonctionnaire présent parlait un anglais
impeccable. N’ayant jamais beaucoup de touriste, il était content de voir sa monotonie brisée… et surtout par une aussi jolie femme.
- Ainsi donc vous voulez organiser un événement dans notre
région ? fit-il en abaissant ses lunettes.
- Exactement ! Mais j’ai besoin de vous, car je ne connais
pas la région, et il me faut un endroit… un peu particulier…
- Rien d’illégal au moins ? fit l’homme d’un air soupçonneux,
enlevant, puis remettant ses lunettes sur son nez.
- Non, non, rassurez-vous ! Il s’agit… d’un concert ! Oui
voilà, un concert de jeunes groupes de rock, mais des groupes gothiques. Vous savez, ces jeunes qui s’habillent tout en noir… enfin, voilà, et ils aimeraient un endroit sinistre.
- Un endroit… sinistre ??? Comme une cave ou une grange
abandonnée ???
- Je ne sais pas… plutôt un endroit historique chargé d’ondes
négatives, où il y a eu des massacres par exemple, ou quelque chose comme ça…
- Ah oui, comme le château ! La réponse fusa très vite. Mais
l’homme se reprit. Hélas c’est impossible. Le vieux comte est complètement gaga, il ne laisse personne approcher de son château.
- Et c’est vraiment un endroit…
- Sinistre ? Oui alors ! Les ancêtres du comte – enfin comte,
ils ne le sont plus depuis longtemps – étaient des gens violents et cruels. Ils ont tenu la région par la peur pendant plusieurs siècles. Et même avant eux, la région, et surtout les collines
autour du château étaient des hauts lieux de chamanisme, et beaucoup de légendes courent encore sur cet endroit. Mais le comte ne veut pas faire visiter son château, il est gaga le vieux. Il fait
même garder son château alors qu’il tombe en ruine ! C’est pas là qu’il y aura quelque chose à voler ! Les paysans superstitieux évitent l’endroit, et comme le vieux n’ouvre pas son château aux
visites, il n’y a pas beaucoup de touristes…
- C’est l’endroit qu’il me faut ! fit Sylla.
- Abandonnez cette idée, il ne voudra jamais ! Par contre
j’ai ici une vieille grange, soit-disant hantée… bon c’est un peu kitsch, mais je pense que cela pourra faire l’affaire, attendez, je dois avoir un dépliant par ici.
L’homme se retourna pour chercher le-dit dépliant sur un
présentoir surchargé. Lorsqu’il se retourna, la chaise de Sylla était vide, et la porte de son office se refermait sur le corps gracieux de la jeune femme…
* *
*
Une bonne douche bien chaude faisait du bien à Sylla. L’eau
ruisselait sur son corps. Cela la détendait. L’affrontement final approchait, elle le sentait. Elle sortit de la douche, et s’essuya en regardant distraitement autour d’elle. L’hôtel était un peu
vieillot, mais charmant. Toni avait bien choisi. Il avait été très bien jusqu’ici. Elle repensait encore à son regard dépité quant elle entra seule dans la salle de bain… il espérait se doucher
avec elle ! Mais, elle devait se préparer mentalement à la lutte finale. Maintenant, elle devait préparer Toni aussi.
Toni était sur le lit de la petite chambre, en caleçon,
lisant distraitement un magazine. Il entendit la porte de la salle de bain s’ouvrir, puis Sylla en sortit, entièrement nue. « Ce qu’elle est belle ! » pensait Toni. Il était complètement fou
d’elle, ce qui se décelait assez aisément à la bosse qui grossissait à vue d’œil dans son caleçon. Elle s’approcha, s’assit sur le lit à côté de lui. Elle caressa doucement la bosse de son
caleçon, tout en le regardant droit dans les yeux.
- Toni, tu as été très bien jusqu’ici, mais le plus dur nous
attends. Il faut que je te prépare à ce qui nous attend, d’accord ?
- Bien sûr, je comprends… que faut il que je fasse
?
- Laisse-toi faire…
Doucement, Sylla caressa le caleçon de Toni, puis son ventre.
Elle fit redescendre ses mains, il souleva son bassin, et elle fit glisser le caleçon de Toni le long de ses jambes. La verge de Toni était dressée… Sylla baissa la tête vers le gland de Toni et
le huma doucement. Puis elle lui donna quelques coups de langues, avant de l’enfourner complètement dans sa bouche. Elle fit quelques vas et vient le long de la verge, ce qui arracha quelques
soupirs de plaisir à Toni. Il voulut se redresser pour caresser ou embrasser Sylla, mais celle-ci le plaque d’une main sur le lit, avec une force qu’il ne lui connaissait pas.
- Laisse-toi faire Toni… ce n’est que le début de la
préparation. Il faut que tu viennes, que tu te décharges de tout stress, de toute mauvaise pensée… surtout ne retiens rien en toi, laisse-toi faire et ne pense qu’à des choses
agréables…
Toni se coucha, ferma les yeux et se laissa faire… il ne
pensait qu’à des choses agréables, à Sylla, à toutes les fois qu’ils avaient fait l’amour. Sylla caressa son ventre, et recommença à lécher sa verge. Puis elle lécha le gland avant d’enfourner la
verge entière dans sa bouche. Elle repris ses vas et viens, d’abord doucement, puis de plus en plus vite. Au fur et à mesure de la fellation, sa salive coulait de plus en plus le long de la verge
de Toni, et celle-ci glissait de mieux en mieux dans la bouche de Sylla. Elle sentit la verge se cabrer, la gland taper sur son palais, puis un jet de sperme tiède fut envoyé dans sa gorge, puis
un autre, puis un autre… elle avalait tout, tandis que Toni gémissait de plaisir. Il était tout détendu, et même un peu euphorique. Il était prêt pour la suite.
- S’il te plaît, Toni, mets-toi à quatre pattes sur le lit…
oui comme cela…
Toni se mit à quatre pattes sur le lit. Sylla vint derrière
lui, frotta son bas ventre contre les fesses de Toni, lui caressa le dos… puis elle lui caressa les fesses… Toni sursauta lorsque la langue de Sylla passa le long de la raie de ses
fesses…
- Mais… qu’est-ce que tu…
- Chuuuut, laisse-toi faire et ne pense qu’à des choses
agréables…
Toni ferma les yeux. Il sentit la langue de Sylla encore
passer le long de la raie de ses fesses, puis la langue se fit plus insistante, cherchant l’anus de Toni. Elle le trouva, et s’y insinua, tournoyant, salivant, mouillant abondamment l’anus de
Toni. Celui-ci recommença à gémir de plaisir. Puis, Sylla introduisit doucement un doigt dans l’anus de Toni. Celui-ci sursauta, mais ne trouva pas cela désagréable. L’anus mouillé fit que le
doigt rentra assez facilement. Toni ne pouvait voir que les yeux de Sylla étaient devenus entièrement bleus. « Bien, il est prêt » pensa Sylla. Tout en doigtant légèrement l’anus de Toni, Sylla
caressait son clitoris de son autre main. Le clitoris commença à grandir. Étrangement, il devint bleu, le même bleu que les yeux de Sylla. Le clitoris continua à grandir… jusqu’à devenir un pénis
de belle taille ! Sylla retira alors son doigt de l’anus de Toni, et approcha sa bouche de son oreille…
- Cela fera un peu mal au début, mais c’est nécessaire… et ce
sera bon après, je te le promets.
Toni faisait entièrement confiance à Sylla. Il ne comprenait
pas ce qui venait butter contre son anus. Il ne vit pas que c’était le gland bleu de la verge bleue de Sylla ! Celle-ci poussa et le gland rentra doucement dans l’anus de Toni. Il se crispa, mais
se laissa faire. Sylla poussa plus fort, et son gland passa le muscle réticent. Toni cria, mais Sylla commença son vas et vient dans l’anus de Toni. La verge bleue s’engouffrait dans son cul, de
plus en plus vite, et la douleur devint un plaisir qui submergea Toni. Il criait son plaisir de plus en fort. Puis il sentit cette verge battre dans son cul, puis un liquide tiède se répandre en
lui… C’était froid et chaud en même temps, tout le corps de Toni frémit… et ce fut tellement fort qu’il cria de plaisir, éjacula, puis s’évanouit.
Sylla se releva. Le pénis bleu avait disparu, et ses yeux
étaient redevenus normaux. Elle vit Toni, sur le lit, sans connaissance. Elle posa un baiser sur son front, le réveilla, et ils allèrent se préparer pour la bataille
finale.
* *
*
Toni et Sylla s’approchèrent doucement du château. La nuit
venait de tomber. Ils étaient à l’orée du bois, à quelque pas de la route qui menait à la porte du château. Tout semblait désert et tranquille.
- Qu’est ce qu’on fait ?
- Il faudrait faire le tour du château pour voir si il n’y a
pas un moyen d’y pénétrer discrètement.
- Mais tu es sûr qu’ils sont là ?
Sylla mit sa main sur la bouche de Toni.
- Chut ! J’ai entendu un bruit.
Ils se cachèrent dans les fourrés. Des gobelins passèrent
devant eux.
- Qu’ils sont laids, fit Toni !
- Ils sont six, si j’ai bien compté. Détourne leur attention,
je m’occupe du reste.
* *
*
Les quatre petits gobelins marchaient derrière les deux
grands.
- Faire une ronde, tu parles ! Grouiiiiik ! fit le
dernier
- Ouais, c’est toujours les mêmes qui se bouge les miches
pendant que les bosses s’amusent avec les jolies femmes ! C’est pas juste ! En plus y’en a une qui me plaît bien à moi !
- La ferme les p’tits ! Il m’a semblé entendre un bruit
!
Le groupe s’arrêta. A ce moment Toni sortit d’un buisson, à
quelque mètre d’eux.
- Bonjour les sales trognes ! Je vends des savons et du
shampoing… et vu l’odeur, vous êtes surement intéressés ?
Les gobelins le regardaient, bêtement. Après plusieurs
minutes d’intense réflexion, les deux adultes se regardèrent.
- Mais y’ nous insulte ce mec ! On l’éclate
?
A ce moment, deux têtes roulèrent à leurs pieds : celle des
deux gobelins qui fermaient la marche. Sylla, les yeux envahis de cette étrange lueur bleue et l’épée bleue à la main, qui était apparue sans bruit derrière eux, les avait décapités de deux
rapides coups d’épée. Elle tua tout aussi rapidement les deux derniers petits, mais les deux adultes fonçaient maintenant vers elle.
Courageusement, Toni s’élança et sauta sur le dos de celui
qui était le plus près de lui. Il espérait le faire tomber, ou l’étrangler, mais à sa grande surprise, le gobelin était terriblement fort. Il tourna sur lui-même, et d’une main envoya Toni
balader à plusieurs mètres ! Lorsque Toni reprit ses esprits, le monstre était devant lui, prêt à éclater sa tête avec sa massue. « Dit adieu à ta triste vie, gamin ! » dit-il. Toni ferma les
yeux, mais alors que la massue s’abattait, une épée bleue traversa le monstre de part en part, au niveau du cœur. Toni ouvrit les yeux et se releva. Les six monstres gisaient par terre, dans leur
sang.
- Et bé ça alors ! fit Toni. Toi toute seule, tu les
as…
- Oui, mais ça c’était la partie facile, ils sont si bêtes
ces gobelins… Maintenant allons au château.
* *
*
Le garde marchait de long en large, devant la porte, la
crosse de son révolver dépassant de son pantalon. Mais entendant un bruit, il se tendit. « Au secours ! »
Prudemment, il alla vers l’endroit d’où venait le bruit. Il
vit Sylla, évanouie, à terre. « Une nouvelle femme pour le maître ! Le maître sera content ! » Pensa-t-il. Mais au moment où il allait se baisser pour ramasser Sylla, il entendit un bruit,
pourtant très très étouffé, derrière lui. Il se retourna d’un bloc, revolver au poing.
Toni, le gros bâton qu’il avait ramassé pour assommer le
garde par derrière déjà levé, se retrouvait maintenant face au canon froid du revolver. Au moment où le garde allait tirer, le doigt crispé sur la détente, une grimace déforma son visage. Il
baissa les yeux et vit la lame bleue de l’épée qui traversait son ventre de part en part. Sa bouche émit un son inaudible, puis il tomba au sol, mort.
Sylla et Toni entrèrent silencieusement dans le château. Tout
était noir et silencieux. Sylla s’approcha de Toni.
- Il va se passer des choses étranges, que tu ne peux
comprendre et que je ne peux t’expliquer. Surtout, fais-moi confiance, et n’interfère pas avec ce que je vais faire. Lorsque tout deviendra trop intense, sers cela très fort dans ta
main.
Elle dégrafa la chaîne de son cou, et la lui passa. Une
petite chaîne en or, avec une petite pierre bleue en forme de goutte. Toni voulut dire quelque chose, mais elle décida de clore ses lèvres par un baiser, un baiser passionné et amoureux. Puis
elle continua son chemin et il suivit.
Ils pénétrèrent par une porte entrebâillée dans le
corps-de-logis du château. A l’intérieur, les pièces étaient éclairées par quelques bougies éparses, donnant un halo lugubre à tout le château. Après les cuisines, vides, ils montèrent un
escalier et longèrent un couloir. Ils débouchèrent dans une grande salle de banquet. Les plafonds peints et le sol marbré devaient être magnifiques en pleine lumière, mais avec la lueur des
bougies et les meubles réduits en charpie la pièce était lugubre. Dans le fonds de la pièce, totalement sombre, quelque chose bougeait. Quelque chose de grand. Quelque chose qui venait vers
eux.
Précédé d’un bruit de sabot résonnant dans la grande salle
lugubre, un cheval apparut. Très grand, très puissants, Toni vit tout de suite ce qui clochait : il avait un torse d’homme et un visage de vieillard. Un centaure ! L’air menaçant, il venait vers
eux.
- Que faites-vous ici ? Vous avez profané mon château et je
vais vous tuer pour ça !
Les yeux de Sylla devinrent bleus.
- Vas-y, un coup d’épée et plus de tête
!
- Ce ne sera pas si simple, il est devenu immortel. Je n’ai
qu’un moyen de le détruire. Rappelle-toi ce que je t’ai dit. N’interviens pas, laisse-moi faire.
Arrivé près d’eux, le centaure chargea. Ses poings et sa tête
fendirent l’air, cherchant à atteindre Sylla ou Toni. Mais ils sautèrent sur le côté et évitèrent le centaure furieux.
Sylla lui fit face.
- Tu es en rage ! Je te comprends, il t’a bien
eu.
- Que dis-tu femelle inférieure ?
- Tu as parlé de ton château. Donc tu dois être le vieux
châtelain. Or je te vois transformé… mais pas en démon supérieur, en centaure… les créatures les plus faible parmi les démons ! Il t’a vraiment bien roulé !
Furieux, le centaure chargea une nouvelle fois. Mais de
nouveau il ne trouva que le vide sous ses coups.
- En plus il ne t’a même pas donné d’arme ! Il n’a donc pas
confiance en toi… Moi je peux te donner une arme, contre lui.
Le silence du centaure fut éloquent de son trouble
intérieur.
- Tue-le pour moi. Si tu le fais, tu deviendras alors la
créature la plus puissante.
- Je pensais que tu voulais défendre le bien
!
- Seule je ne peux rien contre lui. Seul tu ne peux que lui
obéir. Si je te donne ma puissance, en plus de la force que lui t’a donnée, tu pourras le tuer. Et moi je t’obéirai, car alors tu auras plus de puissance que moi. Et la
puissance…
Tout en disant ces mots, Sylla se rapprochait du centaure,
qui s’était calmé et réfléchissait. Et tout en s’approchant de lui, elle se déshabillait. Elle fut nue en même temps qu’elle arriva contre lui.
- … et la puissance, ça m’excite !
Elle frotta son corps nu contre le pelage tiède du cheval. Le
centaure réfléchissait. « Bonne idée, je n’ai de toute façon rien à perdre. Elle est naïve, je la tuerai lorsque je n’aurai plus besoin d’elle… je prends la puissance qu’elle m’offre, et je serai
alors le maître. A moi les esclaves, à moi la soumission, à moi le monde ! »
- D’accord femelle, faisons comme tu proposes. Comment vas-tu
me donner ta puissance ?
- Pour que je te donne ma puissance, il faut que nos
secrétions intimes se mélangent, il faut que tu me pénètres, il faut que tu me prennes !
En disant cela, la main de Sylla passa sous le ventre du
cheval, et rencontra son pénis, qui sortait de plus en plus. Elle le caressa avec douceur, de ses deux mains, pour qu’il soit tendu au maximum. Le pré-sperme du centaure coulait déjà sur ses
mains. Elle avait réussi à l’exciter. La première partie de son plan se passait à merveille.
- Non Sylla, ne fait pas ça !
Toni voulut intervenir, mais le centaure l’attrapa et le
poussa rudement au sol.
- Ne te mêle pas de ça, nabot ! Toi, viens ma belle… goûte à
ma puissance d’étalon !
Voyant une large colonne de marbre gisant au sol, Sylla se
coucha dessus, son dos contre le marbre froid, et écarta ses jambes, offrant ainsi impudiquement son sexe au centaure. Celui-ci approcha et enjamba la colonne et Sylla. Elle vit le ventre de
l’animal au-dessus d’elle, ses pattes à sa gauche et à sa droite. Et son pénis de cheval, tout tendu, battait contre son ventre. Elle le prit doucement et l’amena vers son sexe. Elle le frotta
contre son bas-ventre, son clitoris, ses lèvres intimes, que le pré-sperme du centaure mouilla abondement. Puis, d’une main elle écarta ses petites lèvres, et de l’autre elle mit le bout du pénis
du cheval à l’entrée de son sexe béant. « Avance ! » Le centaure avança, son pénis immense entrant pouce par pouce dans le sexe de la jeune femme. Lorsqu’elle fut remplie par le pieu de l’étalon,
elle fit des mouvements de bassin d’avant en arrière, glissant sur le marbre mouillé par le pré-sperme qui avait coulé sur elle, allant et venant sur ce pieux chevalin, dur, tendu, massant de ces
deux mains la partie qui n’entrait pas en elle, ou s’en aidant pour se faire coulisser. La chaleur de sa grotte intime, ses mouvements de plus en plus rapides, firent s’accélérer sa respiration,
et celle du centaure. Elle atteint l’orgasme la première, et son sexe se contractant autour du sexe chevalin, il le happa plus fort, ce qui fit éjaculer l’animal en elle. Le sperme remplit le
vagin de Sylla et déborda, coulant sur la colonne de marbre et le long de celle-ci, faisant deux petites flaques laiteuses, à gauche et à droite de la colonne.
Au moment de l’orgasme les yeux de Sylla devinrent bleus. Une
lueur bleue parcourut de l’intérieur le pénis du centaure, et monta vers son cœur. Son pénis se rétractant, il se dégagea de Sylla et de la colonne. Ses yeux devinrent bleus, son pénis ressortit,
encore plus gros et tendu qu’avant, et il galopa en rond, au milieu de la grande pièce.
- Ah oui, je sens cette puissance en moi ! Je me sens
puissant, tellement puissant… argh…
Ses mots s’étouffèrent dans sa gorge. De grosses pustules
apparurent partout sur son corps, puis éclatèrent, toutes sanglantes. Du sang coulait de son nez, de ses oreilles de sa bouche, de son pénis. Bien vite ses jambes ne le portèrent plus, il
s’affala au sol, perdant tout son sang.
Sylla et Toni s’approchèrent de lui. Elle le regardait
mourir, sans aucune trace de pitié dans ses yeux.
- Tu étais tellement avide et ambitieux que tu ne t’es posé
aucune question. Pourtant il est évident que le bien et le mal ne peuvent cohabiter ensemble sans s’affronter. La puissance maléfique que t’a donné Odin et ma puissance bénéfique, lorsqu’ils se
sont retrouvés en toi, se sont combattus, dégageant une force incroyable, au point de dissoudre ton corps, cellule par cellule, tissu par tissu. C’est la seule façon de détruire un
démon.
Ce qui fut le centaure n’était plus qu’une bouille informe et
sanglante, qui devenait de plus en plus petite, puis finit par disparaître.
- Et les énergies, positive et maléfique, qui étaient
retenues dans ce corps qui n’est plus, retournent se fondre dans l’immensité du cosmos…
- Et moi, tu comptes me détruire de la même façon ? Car je
connais ton unique arme…
A ces mots, cette voix glaciale, Sylla et Toni se
retournèrent d’un bloc. Odin était face à eux, l’air plus maléfique que jamais.
- Je me suis servi de lui comme appât. Je sentais que tu
venais, et maintenant que tu lui as donné ton énergie, tu es sans défense… C’est, ou plutôt c’était, votre seule arme pour me détruire. Je suis et reste le maître ! Ah ah ah ! Maintenant, il faut
que je vous détruise avant que tu ne reprennes des forces.
Toni se tourna vers Sylla, qui semblait effectivement
épuisée. Se yeux ne devenaient plus bleus, elle était exténuée. Elle soutint le regard de Toni.
- Fais-moi… confiance…
Et elle tomba sur ses genoux, exténuée. Odin partit d’un rire
glacial, qui mit Toni hors de lui. Puis une de ses tentacules claqua comme un fouet, atteignant Sylla et la faisant rouler sur le sol, inconsciente. En rage, Toni courut vers Odin, pour le
frapper. Mais il n’eut pas fait deux pas que les tentacules l’attrapèrent. Ses bras et ses jambes furent immobilisés en X. Les tentacules d’Odin s’insinuaient partout, sous ses vêtements. Puis,
exerçant une pression, elles lacérèrent et déchirèrent tous les vêtements de Toni, qui se retrouva nu face à Odin. Deux tentacules plus grosses que les autres arrivèrent vers lui. La première
monta le long de sa jambe gauche, et monta vers sa bouche, tandis que l’autre montait le long de sa jambe droite vers ses fesses.
- Tu va devenir mon esclave petit homme, comme les autres. Et
c’est toi qui tueras ton amie ! Ah ah ah ! Ce sera merveilleux !
Toni sentit ces tentacules qui parcourait son corps, il
sentit le gland tiède vert-gris qu’il avait aperçu frotter la raie de ses fesses, allant de bas en haut, jusqu’au moment ou elle s’enfonça, buttant sur son anus. Il sera les fesses, serrant son
muscle anal pour ne pas qu’elle rentre. Mais la tentacule fut plus forte, et Toni sentit ce gland qui s’insinuait en lui, puis en un coup le gland fut en lui, forçant le passage anal. La douleur
le fit crier, et l’autre tentacule en profita pour entrer dans sa bouche. Il ne s’appartenait plus, il ne sentait que ces tentacules tièdes qui allaient et venaient, dans son cul et dans sa
bouche. Le pire, c’est que tout humilié et violé qu’il fut, des sensations plaisantes ce mélangeaient à la douleur, et son sexe finit par se dresser, tout bandé.
- Tu vas être à moi, prépares-toi à boire mon nectar ! Ah ah
ah ! J’ai gagné, je suis le plus fort !
Toni sentit la première tentacule se cabrer dans son
derrière. Au moment où il allait s’abandonner, vaincu, il entendit la voix de Sylla, dans sa tête. Elle gisait toujours au sol, inanimée, mais Toni entendait sa voix dans sa
tête.
- Libère ton énergie Toni. Je t’ai donné une part de ma
puissance hier soir. Je t’ai pénétré pour te donner la moitié de mon fluide de lumière. Projette-le en lui, comme j’ai fait pour le centaure ! Vas-y, libère ton énergie !
Aidé en pensée par Sylla, il libéra son énergie. Au moment où
la tentacule éjacula au plus profond de lui son foutre démoniaque, les yeux du jeune homme devinrent bleus lumineux. Le foutre chaud le remplissait, débordait, et coulait le long de ses fesses,
ce qui le fit venir aussi. Il sentit son propre sperme projeté sur son ventre, et sur les tentacules qui le maintenaient immobilisé. Puis l’autre tentacule éjacula dans sa bouche… mais il ne
sentit pas le sperme couler dans sa gorge. Une force qui venait de lui repoussait le sperme dans la tentacule, en même temps qu’autre chose, un fluide qui venait de lui… Il sentit la même chose
dans son derrière, un fluide qui venait de lui et qui entrait dans la tentacule d’Odin.
- Ah, ah, ah ! J’ai vaincu, je suis le meilleur, j’ai… je
suis…
Les mots se figèrent dans la bouche d’Odin. Il voyait la
lueur bleue, à l’intérieur de ses deux grosses tentacules, qui venait à toute allure vers son corps.
- Mais ce n’est pas possible… ce n’est pas lui la créature de
lumière, c’est l’autre… je l’ai vu, c’est l’autre !
Ses tentacules semblèrent comme folles, puis s’amincirent et
disparurent… En même temps, des pustules commencèrent à recouvrir son corps. Il cria toute sa rage et sa colère, puis mis genou à terre. Tout son corps le brulait, il ne pouvait plus respirer.
Ces deux humains avaient réussi ce que les créatures de lumière n’avaient pu faire il y avait trois ou quatre millénaires : lui faire ingérer la puissance bénéfique, le fluide de vie, qui le
détruisait à jamais. Il avait pourtant été si près du but…
Toni, qui était tombé au sol, se releva. Ses jambes
flageolaient et il avait un peu mal à ses fesses, qui restaient poisseuse. Mais il entendit distinctivement la voix de Sylla, dans sa tête, qui lui disait « Bravo Toni ! Maintenant sors du
château vite. Je dois terminer mon œuvre, je te rejoindrai après ! » Docile, il obéit.
Sylla dut s’y reprendre à plusieurs fois avant de se lever.
Elle s’approcha d’Odin, l’épée bleue étant réapparue dans sa main, mais plus petite, plus faible qu’avant. Odin était sur ses genoux, du sang coulant de sa bouche, de son nez. Il avait de plus en
plus de mal à respirer. Son cours était couvert de pustules et commençait à fumer. Mais pour qu’il soit définitivement détruit, sans qu’aucun chamane ne puisse le rappeler à la vie, elle devait
faire encore une chose. Odin la vit, et éructa, entre deux gargouillis :
- Va le rejoindre, il t’aime ! Tu as gagné, tu m’as vaincu !
Prends du bon temps, ne te sacrifie pas, ça n’en vaut pas la peine !
- Non Odin, je sais ma mission. Tu ne dois plus jamais
revenir. Plus jamais.
Les yeux d’Odin s’agrandirent d’effroi, mais sans hésiter
Sylla leva l’épée bleue, qui n’était plus qu’une dague, sa force déclinant, et frappa en un coup, transperçant le cœur démoniaque d’Odin. Des lueurs bleues apparurent au travers de son corps,
tandis que Sylla s’écroula au sol. Odin cria d’effroi, un cri terrible qui fit s’envoler tous les oiseaux de la forêt aux alentours, la chaleur tout autour devint terrible, intenable… la matière
commença à se distendre, à se dissoudre et tout le château et la colline explosa dans un déluge de feu, de terre et de pierres projetées.
* *
*
Epilogue
Toni reprit conscience à l’hôpital. Il venait de sortir du
château, à l’endroit où le garde avait été tué par Sylla, lorsque l’explosion l’avait soufflé, projeté, puis le noir total.
Heureusement ses blessures étaient superficielles. Il apprit
qu’il était le seul survivant de l’étrange catastrophe qui avait frappée le château. L’enquête de police ne répondait à aucune question que les gens se posaient, le mystère resta entier. Toni
joua le touriste perdu près du château, surpris par l’explosion. Personne ne semblait se souvenir de Sylla. Après les devoirs d’enquête, il fut renvoyé en Italie, où sa famille prit soin de
lui.
Après sa convalescence, en fait dés qu’il put marcher, il
allait tous les jours se promener dans le vieux temple, où il pensait à Sylla et la pleurait amèrement. Elle lui manquait tant ! Alors qu’il approcha de l’autel où il l’avait vu nue pour la
première fois, il entendit un bruit indistinct. Il posa sa main contre l’autel, et la voix de Sylla résonna en lui, emplissant sa tête… « Reviens cette nuit… »
Et il retourna au milieu de la nuit au temple, se faufila à
l’intérieur à l’insu du vieux gardien, et marcha jusqu'à l’autel, où elle l’attendait. Elle était là, pareille à la dernière fois qu’il l’avait vue. Elle était nue, et n’avait plus un corps de
chaire, mais ce corps bleu lumineux. Il s’approcha d’elle, la toucha. C’était la même sensation qu’avant, lorsqu’elle avait son corps de chaire. Ils s’enlacèrent, puis s’embrassèrent. Sylla luis
souffla à l’oreille « Et à l’intérieur de moi c’est toujours la même sensation aussi. Je suis ta récompense pour nous avoir aidés à vaincre Odin et ses sbires. Toutes les nuits où la lune sera
pleine, je serai à toi… »
* *
*
Toni fit de brillantes études d’archéologie, et alors que
toutes les meilleures universités d’Europe le voulaient comme professeur, il préféra devenir le responsable du site du vieux temple de sa ville natale. Il en devint aussi le gardien. Il ne se
maria jamais, au plus grand désespoir de sa mère, et passa sa vie à défendre la cause et la restauration du temple et des nombreuses autres ruines se trouvant dans son
pays.
Il n’est pas rare que le voisinage ou les touristes parlent
d’étranges lueurs bleues venant du temple les nuits de pleine lune. Ce phénomène continua même après la mort de Toni. Mais peut être n’est-ce que du folklore local ???