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- Je comprends vos réticences mais j'avais espéré bénéficier d'une
certaine latence. Sachez que je suis expérimentée et que je ne compte pas faire de vagues.
- Malheureusement, je ne peux pas me permettre ce genre de liberté.
Je ne suis pas que le garant du respect de la loi, je suis aussi celui de la sécurité des habitants de Lilleland. Si vous lancez une vendetta contre Freddy des vies seront mise en périls et je ne
peux le permettre.
- Je n'ai aucune rancune envers cet homme...
- Alors expliquez-moi bon sang!
Elle se leva alors, consciente qu'elle ne pouvait pas trop en révéler
au risque de trop s'impliquer.
- Je suis désolée de vous avoir déranger, commissaire. Je ne
viendrais plus vous déranger.
Elle sortit dans la foulée laissant un Marius encore plus intrigué.
Il pianota de nouveau sur son ordinateur et fit défiler les informations qu'il avait obtenues sur elle. Il les coupla avec celles qu'il possédait sur Freddy et une évidence lui apparut alors. Il
éclata de rire.
Angel préparait une vidéoconférence dans sa chambre quand il reçut
une communication sur son interphone. Il décrocha.
- Oui Sanders? fit en s'adressant au chef de la sécurité qui avait
succédé à Gonzalo suite à l'incident Opale.
- Monsieur, nous avons un problème au niveau de la
clôture.
- Une intrusion? s'inquiéta l'homme
d'affaire.
- Pas tout à fait. Il s'agirait plutôt d'une manifestation. Vous
devriez venir voir.
Intrigué, Angel sortit de sa chambre. En descendant l'escalier, il
croisa Anne-Marie sa nouvelle esclave en train d'astiquer les dorures. Elle portait l'uniforme de soubrette réglementaire et en profita pour passer sa main entre ses fesses. Elle frémit mais ne
fit rien pour le repousser. Elle était déjà bien dressée et faisait tout pour le contenter depuis qu'il l'avait changée de chambre. Elle préférait tout que de devoir repasser une nouvelle nuit
avec la harpie vengeresse qu'était devenue Jennifer.
Angel sortit de la villa et retrouva Sanders, accompagné de deux
autres hommes, sur le parking. Ils le conduisirent dans la forêt aux abords du chantier de construction de la muraille censée assurer définitivement la sécurité de son domaine. Un groupe d'une
dizaine de personne s'étaient massé au niveau où les ouvriers œuvraient empêchant l'avancée des travaux. Une cohue s'était formée mêlant manifestants, ouvriers ainsi qu'hommes de main. Angel
devança son escorte pour aller son mêler à cet attroupement.
- Mais bon sang qu'est-ce qui se passe ici?
tonna-t-il.
- Vous n'avez pas le droit de construire cette horreur, lui répondit
la femme qui semblait mener cette troupe.
Il s'agissait d'une femme brune, la quarantaine triomphante,
parfaitement conservée et le défiait de son regard bleu et dépit de sa taille modeste. Angel releva ce défi avec plaisir.