Mardi 7 juillet
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19:40
commissaire quelques mois seulement avant Anna et c'était lui qui
avait recommandé la jeune femme pour le poste qu'elle occupait. Cependant elle n'arrivait pas à se sentir à l'aise en sa présence. Elle ne pouvait ignorer les regards concupiscents qu'il posait
sur elle quand il pensait qu'elle ne le regardait pas. Il n'avait pourtant jamais rien tenté de désobligeant et elle priait pour que cela n'arrive jamais.
- Quelque chose de particulier sur ces échantillons? demanda-t-il en
préambule.
- Non, répondit-elle, mais la PCR est en train de
tourner.
- Très bien, je vais prendre la relève. Le commissaire Marius veut
vous voir de toute urgence.
Anna retint son souffle. Etre convoquer directement par le chef de la
police n'était pas chose fréquente et c'était rarement une bonne nouvelle.
Stéphane Forci lisait et relisait la lettre recommandée qu'il venait
de recevoir. Il se reposa sur l'appuie-tête du fauteuil de son bureau et s'abima dans la contemplation du golfe de Lilleland en réalisant que c'était sans doute l'une des dernières fois qu'il
pouvait profiter de ce spectacle. Il relut une nouvelle fois cette maudite lettre qui lui annonçait que sa maison allait être saisie par la banque pour cause de non paiement de ses
traites.
Il fallait dire que depuis trois mois, tout allait à vau-l'eau. Il
avait dû faire face à la désaffection soudaine de plusieurs des clients les plus fidèles de sa petite société. Du coup, il s'était retrouvé victime de problèmes importants de trésoreries et
contraint d'affecter la totalité de ses réserves au maintient de son entreprise au détriment du remboursement de son crédit immobilier. Il pensait que sa banque se montrerait patiente comme
auparavant et qu'elle le convoquerait pour tenter de trouver des solutions. Il se fourvoyait. La première lettre de rappel tomba dès le premier mois et il n'avait même pas eu droit à un
entretien. Il comptait bien entendu se battre mais il allait devoir faire un choix entre sa maison et son entreprise en craignant ne pouvoir obtenir qu'un peu de répit pour celle qu'il
choisira. La porte du bureau s'ouvrit et
Sandrine, son épouse, entra. Il se força à lui sourire mais elle ne fut pas dupe. L'air sombre, elle vint se serrer contre lui. Elle avait pris connaissance de l'affreuse nouvelle de leur
expulsion et elle était désespérée en pensant à ce qui pouvait arriver à leurs trois filles. Depuis qu'ils étaient venus s'installer à Lilleland en provenance de la région du centre Ouest, ils
s'étaient fait de nombreux amis mais aucun qui puisse accueillir une aussi grande famille surtout qu'en pensant qu'ils risquaient désormais de se retrouver sans aucun revenu, la situation
risquait de s'éterniser. La haute société de Lilleland n'était connue pour sa solidarité que tant que les choses se passaient bien.
- Si je vends la société, avança Stéphane, je pourrais obtenir
suffisamment de liquidités pour racheter un appartement en ville. Ce ne sera pas le grand luxe mais nous ne serons pas à la rue.
Sandrine sourit faiblement montrant qu'elle ne croyait pas à sa
solution. Son entreprise était au bord du dépôt de bilan ce qui voulait dire qu'elle ne valait plus grand-chose. Les seuls investisseurs qu'il pouvait trouver la rachèteraient pour une mie de
pain et il finirait totalement ratissé. Dans le meilleur des cas, en la vendant un prix potable, il finirait quand même sans emploi et des charges importantes. Quoi qu'il en soit c'en était fini
de leur vie de notable même du bas du panier. C'était une impasse. Elle se serra encore plus contre lui, cherchant du réconfort et ils restèrent ainsi enlacés en silence, un long moment. La
sonnerie du téléphone les fit sursauter tous les deux. Stéphane répondit sans savoir que c'était le diable en personne qui se trouvait au bout du combiné.
La chambre de Sonia paraissait bien petite en ce moment où elle
accueillait les ébats de quatre personnes. La jeune étudiante habituelle victime du directeur Laroquette depuis de longues semaines avait dû ouvrir sa porte à un vieillard encore plus vicieux en
la personne du juge de Saint Servier. Elle ne connaissait ce salopard que par sa réputation pourtant flatteuse auprès de notables comme son père. Maintenant elle devait accepter d'être souillée
par son pénis qui la pénétrait de tout son long alors qu'elle
Par lina
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Lundi 6 juillet
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19:39
Thierry resta bouche bée devant cette nouvelle. Apprendre comme ça
que l'organisation qui les avait soutenu durant les longues années qu'avaient duré la guerre contre l'organisation du Loup de Paul le choqua au plus haut point.
- Mais comment?
- Je n'ai pas toujours vécu dans cet isolement. Pendant 5 ans, j'ai
travaillé à l'occasion pour le réseau...en tant que nettoyeur. Ils continuaient leur mission de lutte contre les organisations criminelle et autre pervers sexuel contre lesquels les justices
officielles ne pouvaient rien. Durant ces années, j'ai ainsi éliminé de nombreux assassins et violeurs sous la seule autorité de Yearlerman. Je pensais à l'époque qu'il était toujours le chef
incontesté du réseau ; je me trompais. Ma dernière mission fut détestable. Yearlerman m'a demandé d'enquêter sur une affaire qui le touchait tout personnellement. La victime n'était personne
d'autre que sa propre fille. Un salopard l'avait kidnappée, violée et battue avant de l'abandonner presque morte devant chez elle. J'ai traqué cet homme et j'ai fini par le retrouver. Un
millionnaire sorte de self made man qui jouait aux aventuriers sauf que quand j'ai voulu l'éliminer Yearlerman lui-même a dû m'ordonner de revenir sans finir ma mission. C'est là que j'ai appris
que depuis des années, il faisait face à une opposition au sein de sa propre organisation et qu'il avait dû choisir entre ses prérogatives et sa vengeance. Pensant que l'organisation était plus
importante et qu'il pourrait toujours reprendre sa vengeance plus tard, il m'a rappelé, dans l'idée de rassembler le maximum de soutien. Mais je n'avais plus le goût à me lancer dans une nouvelle
guerre et Yearlerman lui -- même n'avait plus la foi. J'ai préféré me désolidariser de la folie qui se préparait et je me suis réfugié dans un lieu isolé. J'ai appris par la suite que c'était bel
et bien une guerre qui avait eu lieu et que des gens étaient morts des deux côtés. En fait personne n'avait gagné mais le réseau en est mort. Je me suis isolé encore plus, conscient que je
m'étais sans doute fait des ennemis dans les deux camps.
- Et Henryk?
- Je ne sais rien. Je sais qu'il a soutenu Yearlerman mais en réalité
nous ne nous sommes plus adressé la parole depuis notre départ conjoint de Lilleland. Je n'ose plus le compter parmi mes amis.
- Alors nous sommes seuls.
- Comme à la fin la dernière fois.
- Oui sauf que je n'ai pas trop aimé la façon dont tout cela a fini
la dernière fois, ni Christophe d'ailleurs et plusieurs centaines d'autres personnes dont pas mal d'innocents qui n'avaient rien demandé.
Le laboratoire de la police de Lilleland était, comme souvent, en
ébullition. Des dizaines de techniciens s'activaient sur leur plan de travail sur des preuves ramenées de différentes scènes de crimes. Parmi toutes ces fourmis, Anna Belknik multipliait les
recherches ADN. Depuis son arrivée à Lilleland, elle ne rechignait pas à la tâche pour prouver sa valeur. Il fallait dire qu'elle avait de bonnes raisons pour ça. A 28 ans, elle avait obtenu le
grade d'ingénieur suite à une affaire particulièrement retentissante qu'elle avait permis d'élucider et elle avait dans la foulée obtenu une affectation à Lilleland qui l'avait conduite à se
retrouver chef d'équipe puisqu'elle était la seule suffisamment gradée pour occuper cette fonction. Depuis cependant, elle savait que beaucoup de ses collègues désormais plus âgés et plus
expérimentés mais placés sous ses ordres, la surveillaient en attendant sans doute l'erreur. Alors elle faisait tout pour ne pas leur donner raison.
Elle glissa ses échantillons dans l'incubateur et le régla. Il ne
restait plus qu'à attendre. Ce fut à ce moment que le responsable du laboratoire, Leonardo Sarrotto, entra. Cet homme d'une quarantaine d'année était en fait à peine plus ancien qu'elle dans
cette juridiction. Il était arrivé avec le nouveau
Par lina
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Dimanche 5 juillet
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19:38
tentait de retrouver des personnes qui connaissaient son père. Elle
voulait renouer avec son héritage en quelque sorte. La première personne qu'elle a tenté de retrouver ce fut toi bien entendu mais tu as bien réussi à cacher des traces. Je pense être le seul
être à Lilleland à pouvoir te contacter et je savais que le numéro que je possédais était à usage unique et je ne voulais pas l'utiliser pour ça. J'ai peut être eu tort car ensuite elle s'est
tourné vers les anciens complices de Paul avec tous les risques de mauvaise influence que cela comporte.
- Alors voilà à quoi tu pense. Tu crois que Sophie s'est mise en tête
de reprendre l'œuvre de son père.
- Pourquoi pas? Je sais que Paul a tout fait pour éliminer cette
enfant quand il a appris son existence mais c'était aussi un homme complexe et retors. Qui te dit que son esprit malade n'avait pas prévu un plan où il lui laisserait les moyens de reprendre les
actes du cercle intérieur? Une sorte de vengeance posthume.
Thomas avait beau trouver cela ridicule, il ne pouvait totalement
exclure cette possibilité. Il y avait une chose qu'il avait apprise de son frère, tout était possible et surtout le pire. Pourtant, il se disait que jamais une jeune étudiante de 24 ans n'aurait
pu ainsi mener à bien autant d'actes complexe, manipulant seul des personnalités mures comme un juge ou des policiers expérimentés, même Paul avait dû avoir recours à des complices comme Ryan ou
Gabriel.
- Il nous manque des pièces, affirma-t-il. Je ne dis pas que Sophie
est étrangère à tout cela mais il doit y avoir d'autres intervenants. Qui pourraient l'avoir conseiller? Les survivants du cercle intérieur. Siméon?
- Peu probable. Il est toujours en prison dans un QHS. Il est devenu
un caïd là bas pas de doute mais son influence ne s'étend pas en dehors et il ne risque pas de sortir ; sa première demande de liberté conditionnelle n'est pas programmée avant 150
ans.
- Danilus?
- Encore moins. Il est mort. Tués lors d'une bagarre de détenus voici
6 ans de cela. Qui aurait cru que le petit génie survivrait moins longtemps que la grosse brute?
- Il reste tous les membres de l'organisation du Loup. Ceux des
cercles périphériques.
- Difficile de faire le compte mais la plupart sont soit morts durant
la guerre soit en prison pour un bail. Les survivants sont en fuite et traqués. Je n'ai pas les moyens de savoir ce qu'ils sont tous devenus.
- Le réseau les a pourchassés pendant des années. Selon leurs
estimations, les plus influents ont été éliminés. En réalité en dehors du cercle intérieur, la plupart n'étaient que du menu fretin, c'était la volonté même de
Paul.
- Alors je sèche un peu.
Thomas aussi devait reconnaître son impuissance et une nouvelle fois,
il repensa à Corentin. Le génie du groupe c'était lui. Il était capable faire le lien entre des éléments qui n'avaient aucune relation apparente, de reconstituer des puzzles dont il manquait des
dizaines de pièces. Eux n'étaient que le bras armé de son intelligence.
- Le réseau pourrait nous aider, proposa alors Thierry. J'avoue que
si j'ai appelé c'était aussi parce que je comptais sur tes contacts en son sein pour les convaincre de revenir à Lilleland.
- Le réseau n'existe plus, expliqua sombrement
Thomas.
Par lina
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Samedi 4 juillet
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/Juil
19:37
- Totalement en quelques semaines, il a transformé une petite conne
inutile en un petit génie totalement à ma botte.
- Voilà qui est intéressant et vous comptez l'utiliser à grande
échelle?
- Pas tant que ça, malheureusement, il attirerait l'attention. Je la
réserve aux élèves de mes sections spéciales. Je vais commencer les sélections dans peu de temps. Vous voulez y participer?
Passer ses journées à trier tout un lot de jeunes femmes destinées à
passer à la casserole du club ; cette seule idée fut suffisante pour le conduire à la jouissance. Totalement soumise, Madeleine avala la semence de son suborneur.
- Faîtes-moi parvenir les dossiers de candidatures, proposa le juge
en reprenant son souffle, que je me fasse une idée. Et joignez-y toutes les photos que vous pourrez.
Thomas écoutait les explications de Thierry depuis déjà une
demi-heure. Il avait donc appris les circonstances dans lesquelles le détective privé avait découvert la mort de sa fille et l'enquête qu'il avait mené par la suite.
- Pas très intelligent, estima-t-il.
- Je sais, reconnut Thierry, mais je dois avouer que je ne me
contrôlais plus et que plus j'en apprenais, plus je voulais en découdre. J'ai été servi.
Thomas hocha la tête, il ne pouvait que comprendre ce genre de
réaction.
- J'aurais été un père exécrable jusqu'au bout, souffla Thierry. Même
si Opale refusait de me parler, je tentais de garder un œil sur elle pour m'assurer qu'elle ne sombrait pas comme l'avait fait sa mère à un moment. Pourtant, je n'étais pas là quand tout a mal
tourné pour elle.
- Tu étais à Fortlud, comprit Thomas avec une pointe de
remord.
- Exactement, j'ai passé presque trois semaines à chercher la trace
de Sophie.
- Elle a 24 ans maintenant, c'est ça?
- Oui. Denise m'a contacté après être resté plusieurs jours sans
nouvelles. Son expérience personnelle l'amenant à ne pas faire confiance à la police de Fortlud, elle m'a demandé d'enquêter.
- Et tu es arrivé à quelle conclusion? Le kidnapping est toujours de
mode à Fortlud?
- Le nouveau patron de la mafia se nomme Yvon Parini. Il se fait
parfois appeler « caïd » mais il est loin d'avoir la carrure de Paul ni même de son grand-oncle Léon. Il a repris les anciennes pratiques à savoir crédit d'usure sur de jeunes étudiantes dans le
besoin qu'il transforme ensuite en prostituées et trafic de drogue à petite échelle. Rien à voir avec les affaires démentes de ton frère. Cependant, je n'ai pas exclu la possibilité du
kidnapping. Il reste quelques cercles d'initiés qui organisent des soirées de débauches comme au temps de Paul mais les filles qui y participent y sont normalement consentantes, principalement
des professionnelles.
- Je sens que tu as une explication qui ne va pas me
plaire.
- La disparition de Sophie n'est pas survenue n'importe quand. Cela
faisait déjà presque un an qu'elle
Par lina
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Vendredi 3 juillet
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/Juil
00:00
- Très bon travail, nota le directeur Laroquette. Je te mets 19/20.
Avec de telles performances, tu auras ton bac avec mention.
Le directeur éclata de rire tout en accélérant de rythme du
pistonnage qu'il faisait subir à Sarah Bonnet. La jeune fille, à quatre pattes, subissait les assauts du vieillard, en moyenne trois fois par semaine quand il venait officiellement pour lui
dispenser ses leçons mais ce n'était pas le plus affreux car désormais le salaud qui diligentait son existence avait trouvé un meilleur moyen de l'humilier. Laroquette possédant aussi son petit
harem d'esclaves, il lui avait également déniché une professeure de langue, une sud-américaine nommée Anita qui venait deux fois par semaine et qui pour toutes leçons se contentait de la gouiner
pendant des heures en alternance avec Madeleine. Bien sûr il n'était jamais question de lui apprendre quoi que ce soit d'autre que l'art de se faire baiser dans tous les sens. Elle se consolait
en se disant qu'au moins ce vieillard là ne lui éjaculait pas en permanence dans le vagin dans l'espoir de l'engrosser. En fait, il n'en avait pas le droit, le juge le lui interdisant
formellement. Il la violait donc avec un préservatif et lui éjaculait souvent au visage ou au fond de la gorge. Cette fois, il lui macula le bas du dos de sa semence. Il s'essuya le gland sur la
peau de ses fesses et se pencha en avant.
- Tu es toute sale maintenant, lui murmura-t-il à l'oreille. Tu as
besoin d'une bonne douche.
Il éclata de rire en la voyant se contracter au seul énoncé de ce
mot. Il savait parfaitement le calvaire que de Saint Servier faisait subir à ses deux putes personnelles sous le jet de la douche et aussi que la plus jeune de deux avait toujours été incapable
de s'habituer à ce traitement de choc. Il se releva et quitta la chambre, tout heureux de ce traumatisme supplémentaire infligé.
Dans le salon, il retrouva de Saint Servier assis dans un de ses
sofas en train de se faire dispenser une fellation par Madeleine. Laroquette admira un instant le fessier de la jeune femme qui allait et venait au rythme de son acte. Il avait déjà baisé
celle-là aussi même s'il en avait moins profité que la plus jeune qui était censée être son élève.
- Mon ami, fit le juge. Alors notre élève fait-elle des
progrès?
- Constamment, répondit-il sans réprimer un
sourire.
- Au fait où en sont nos affaires?
- Elles vont très bien. Je viens de passer ma première nuit avec
Morgane Bastier. Parfaite comme vos filles.
Le juge se redressa, montrant l'intérêt qu'il prêtait à la
discussion.
- Alors elle est prête?
- Pas tout à fait mais bientôt et alors je vous inviterais à l'école
pour que vous jugiez par vous-même à quel point c'est une fille très propre.
Morgane était en fait, la figure imposée de Laroquette et c'était le
juge qui l'avait choisie. Il attendait donc avec impatience qu'elle devienne officiellement une esclave du club pour en profiter comme il en rêvait.
- Donc votre célèbre programme fonctionne, estima le juge en se
réinstallant dans son fauteuil pour permettre à Madeleine de terminer son humiliant travail.
Par lina
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