Dimanche 12 juillet
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- Le poste de procureur principal vient de se libérer et le nom de
votre amie a été citée parmi les candidats alors comme je suis ami avec l'un des juges qui siègent à la commission de nomination, il m'a demandé de me renseigner.
Il reprit le combiné du téléphone et termina sa
conversation.
- Mon officier confirme que ce serait une excellente candidate. Oui,
je le pense aussi. A plus tard, mon cher.
Il raccrocha et reporta son attention vers
Anna.
- Je vous remercie Mademoiselle Belknik. Je pense que vous avez été
très utile.
Anna se leva et se dirigea vers la sortie.
- Attendez une seconde, la retint alors
Marius.
La technicienne se retourna alors dans sa direction. Il avait le
regard penché sur un dossier.
- Vous savez pour les besoins de cette candidature, je me suis
replongé dans le dossier Dorset. Et j'ai eu une petite surprise. Les deux dossiers ne sont pas identiques. Pourriez-vous m'expliquer la différence entre un ADN génomique et un ADN
mitochondrial?
Anna se bloqua, la main posée sur la poignée de la porte du bureau du
chef de la police.
- En fait ma question est pure rhétorique, reprit Marius. J'ai déjà
questionné Leonardo sur ce sujet. L'ADN génomique est celui que l'on trouve dans le noyau de la cellule, il est spécifique de chaque individu et permet d'identifier une personne quasiment à coup
sûr. Par contre l'ADN mitochondrial lui est beaucoup moins efficace car commun à toutes les personnes d'une même famille ou presque et même des personnes n'ayant aucun lien de parenté peuvent
posséder le même ADN mitochondrial. Les risques d'identification positive erronée deviennent alors bien plus conséquents.
Marius marqua un temps d'arrêt pour reprendre son souffle. Anna quand
à elle était demeurée immobile face à la porte, lui faisant dos. Elle redoutait la chute de son monologue.
- C'est pour ça que j'ai été choqué quand j'ai découvert que le
rapport scientifique transmis par le laboratoire de la ville d'Orlasville dans la région Nord disait que vos analyses sur la victime numéro 5 avaient été réalisées sur de l'ADN mitochondrial
alors que le rapport officiel lui parle d'ADN génomique. Quand on sait que William Dorset a été condamné à mort sur la seule foi de la présence de son ADN sur le corps de la victime numéro 5, on
ne peut être que troublé. Revenez vous assoir. Il n'avait pas élevé la voix mais elle savait parfaitement qu'elle n'avait pas le choix. Il avait percé à jour son secret. Elle se retourna et vint se rassoir sans jamais oser
affronter son regard.
- Vous savez que j'étais commissaire dans la région Nord à cette
époque. Je n'étais pas en poste à Orlasville et par conséquent je n'étais pas concerné par cette affaire mais je m'y suis intéressé quand même et quand j'ai appris que vous vouliez être mutée
ici, j'ai appuyé votre demande parce que je voulais en savoir plus. Alors dîtes-moi! Quand avez-vous décidé de piéger William Dorset?
- Jamais, se défendit-elle. Jamais. C'est une faute d'écriture. Un
greffier a mal recopié un rapport oubliant le terme mitochondrial tout simplement. De fait, il est devenu génomique dans l'esprit de l'expert qui m'avait remplacé lors de l'audience préliminaire.
Ensuite ça a été un engrenage horrible. Serena était
Par lina
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Samedi 11 juillet
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19:43
miracles » comme un furoncle disgracieux sur la face d'un visage sans
tenir compte des dizaines de milliers de vies qu'ils gâchaient à cette occasion.
Alors que cette pensée obscurcissait l'esprit de Thomas, une jeune
femme passa à moins d'un mètre de lui et sa vision l'arracha à sa nostalgie.
- Paola! Lui lança-t-il sous l'effet de la surprise.
Paola!
Réalisant qu'il s'adressait à elle, la jeune femme se retourna mais
Thomas se rendit compte qu'elle ne comprenait pas pourquoi il la nommait ainsi. Il la détailla rapidement. Elle portait l'uniforme du personnel de l'hôtel mais avec quelques détails
supplémentaires qui semblaient indiquer qu'elle occupait un poste à responsabilité. Surtout, il remarqua que son badge portait le prénom d'Angelica.
- Excusez-moi monsieur, fit-elle avec une extrême politesse. Que
puis-je pour vous?
Il la dévisagea rapidement, confirmant sa première impression mais
son observation s'ajoutant d'une terrifiante révélation. D'un coup, le récit de Thierry prit une dimension toute nouvelle et il serra les dents.
- Non mademoiselle, réussit-il à lâcher quand sa colère s'apaisa un
peu. Je me suis trompé. Excusez-moi.
- Ce n'est rien, monsieur. Si vous avez besoin de quoi que soit, je
serais toujours disponible. Demandez Angelica Rubicosa.
Thomas la laissa faire demi-tour et repartir. Il se força à garder
une expression la plus impassible possible, conscient que des caméras de sécurité filmaient en permanence. Il ne voulait pas attirer l'attention. Il sortit de l'hôtel, les poings toujours serrés
et se dirigea vers la station des taxis la plus proche. Le temps n'était plus à la nostalgie, il était à l'action.
Anna Belknik entra dans le bureau du commissaire Marius alors que
celui-ci était au téléphone.
- Oui, mon cher de Saint Servier, faisait le commissaire au
téléphone. Je recommande la mutation de ce procureur. Grandes qualités dans tous les domaines, vous verrez. D'ailleurs, une de mes collaboratrices peut en témoigner. Elles ont travaillé ensemble
sur quelques grosses affaires dans la région nord.
Il se pencha alors dans sa direction en posant le combiné contre son
torse afin que son interlocuteur n'entende pas ce qu'il allait lui dire.
- Nous parlons de votre amie Serena Southerlyn. Qu'avez-vous à en
dire?
Anna se demanda alors si le commissaire l'avait vraiment convoqué
uniquement dans l'éventualité d'une recommandation pour Serena. Elle se rendit compte qu'il la fixait avec des yeux gros. Il attendait visiblement qu'elle réponde.
- Serena est une grande professionnelle pour ce que j'en sais. Je
suis une scientifique et elle juriste. Nous ne travaillons pas dans le même domaine.
- Oui mais vous avez travaillé ensemble sur le dossier Dorset. Une
grande réussite à ce que je sais. Vous avez fait condamner à mort un serial killer ensemble.
Anna hocha simplement la tête. C'était l'affaire Dorset qui lui avait
permis d'obtenir le poste qu'elle occupait actuellement.
Par lina
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Vendredi 10 juillet
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19:43
Sans rien dire, il sortit de la voiture de emprunta une petite rue
adjacente et il ne lui fallut que quelques minutes pour se retrouver sur l'avenue Fabrice Triod. Il se figea en plein milieu de cette artère piétonne large de plus de 20 mètres. Il se trouvait
dans l'axe principal de ce que les habitants de Lilleland appelaient les quartiers rénovés et qui n'était qu'une succession d'immeubles anciens aux dimensions bien moins impressionnantes que les
gratte-ciel des centres d'affaire qui s'étendaient alentour. Il fut frappé par l'impression de calme qui y régnait avec toutes les boutiques et bars visiblement destinés à une clientèle aisée qui
s'alignaient devant lui. L'avenue était animé mais rien à voir avec la folie chamarrée dont il se souvenait de l'époque de la « cour des miracles. ». Il prit une grande respiration et ferma les
yeux. Quand il les rouvrit, les souvenirs affluèrent et le monde sembla changer autour de lui au fur et à mesure qu'il avançait. Le sol soigneusement pavé disparut et il vit réapparaître le
caniveau sale et les carreaux saillants sur lesquels les personnes peu attentionnées se coupaient souvent. Les trottoirs se couvrirent d'ordures en tout genre que les gens jetaient directement
des étages des immeubles aux peintures tellement usées par les années que l'on se demandait même si elle avaient jamais existés. La plupart des fenêtres étaient bâchées ou recouvertes de carton
pour les isoler du froid. Il avança encore et passa devant de grande arcades sombres en dessous desquelles des prostituées satisfaisaient leurs clients et des junkies se cachaient pour s'injecter
leur poison dans les veines. De partout, il voyait sortir les habitants de cet univers unique qui défiait la loi et l'ordre de la mégalopole. Les ouvriers en situation irrégulières, les étudiants
sans le sou, les travailleurs pauvres, les chômeurs et tous les autres marginaux. De toutes les races, de toutes les nationalités et sans distinction de taille, d'âge ou de sexe, tous mêlés dans
la misère. Il entendit alors des cris et vit une troupe d'enfant qui dévalait d'une petite rue en courant. Dans ce lieu dur, les enfants n'arrêtaient jamais de courir. Il se revit alors à 10 ans
courant lui-aussi tantôt pour échapper aux plus grands, tantôt -- et il n'en était pas forcément fier- après les plus petits. Il n'avait jamais eu l'impression d'être un dur dans ce monde sans
pitié ou il fallait toujours jouer des poings pour s'imposer. Non, son arme à lui c'était son cerveau et sa mère avait toujours pensé qu'il s'extirperait de cet enfer mêlant drogue, prostitution
et délinquance grâce à sa tête. Elle avait raison.
Pourtant, grandir dans « la cour des miracles » ne pouvait pas vous
laisser indemne. Après des années passées à courir dans les rues, à se planquer pour étudier, il avait bénéficié du programme de réinsertion. Les notables de la ville faisaient leur B.A. et tous
les ans, 2 ou 3 enfants comme lui obtenaient grâce à leurs notes le droit d'aller étudier dans des écoles de prestige. Son année fut exceptionnelle puisque deux élèves furent admis dans la grande
école Oscar Bono au milieu des enfants des plus grandes familles. Thomas était l'un d'entre eux. Les gosses de riches ne manquèrent pas de lui faire comprendre qu'il n'était pas à sa place et dès
le premier soir, 4 gros bras de l'école l'attendaient à la sortie pour lui casser le nez. A 4 contre un, ils ne prenaient pas de gros risques et la bagarre ne dura pas plus de deux minutes.
Thomas en allongea deux pour le compte, les deux autres ne prenant même pas le risque de croiser le fer. A ce moment, il comprit une réalité simple : « la cour des miracles » l'avait endurci bien
plus qu'il ne l'aurait jamais cru. Il se croyait fragile dans cet univers de brutes, il avait bien tort. Seuls les forts y survivaient, les autres étaient broyés, sans
pitié.
Sans petite balade dans le passé s'interrompit au pied d'un immeuble
plus élevé que les autres. L'Excelsior étendait son ombre malsaine sur lui et il trembla. Il revit le QG des caïds de « la cour des miracles ». Surtout il se revit menant les commandos marins à
l'assaut de cette forteresse dans une Lilleland en flamme. Il n'avait que de la haine dans le cœur. Ce soir-là, il allait perdre encore un compagnon et tuer Ryan, le seul homme que Paul pouvait
nommer son ami.
Presque contre sa volonté, ses jambes le firent passer la porte
rotative pour entrer dans le grand hall de ce qui était désormais un hôtel de luxe. Il se planta dans ce lieu où personnel et clients allaient et venaient sans sembler se soucier de son
existence. Il revit les murs sombres de l'époque de Paul et les impacts de balle de la bataille qui marquèrent la fin du règne de Ryan qui gérait la ville pour lui. Tout avait changé, on avait
effacé tout cela comme tout le reste. Les notables avaient rasé la « cour des
Par lina
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Jeudi 9 juillet
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Laroquette mais malheureusement pour elle ce moment de plaisir fut
bien fugace. Le juge passa rapidement à d'autres réjouissances. Il l'attrapa par la nuque et l'obligea à se cambrer au maximum. Docile, elle se laissa faire jusqu'à ce qu'il s'empara de ses
fesses pour les écarter. A ce moment, elle voulut s'échapper de l'abominable épreuve qu'elle présageait mais il se pencha tout contre son oreille.
- N'oublie pas ce que le directeur t'as dit, lui murmura-t-il. Tu
dois faire exactement ce que je désire.
Elle réprima un hoquet mais reprit sa position de départ et posa ses
mains bien à plat contre les carreaux du mur. Elle ferma les yeux quand il lui écarta à nouveau les fesses et serra les dents quand elle sentit son membre s'insinuer entre elles. Malheureusement,
elle ne put pas retenir ses cris quand il lui perfora l'anus et ce furent des hurlements que Laroquette et Sonia entendirent quand le juge entama de la pistonner avec l'énergie dont il était
désormais réputé parmi les membres du club.
Le directeur vit son ardeur accentuée par les pleurs de Morgane et il
accéléra le rythme de son pilonnage à l'intérieur de Sonia qui ferma les yeux autant pour oublier son calvaire que celui de sa pauvre compagne d'infortune.
Poser à nouveau les pieds à Lilleland fut une expérience difficile
pour Thomas. Dès que leur avion se posa sur le tarmac de l'aéroport international Jean Aortis, il sentit son cœur se serrer. Le plus étrange pour lui fut de ne pas avoir besoin de se cacher outre
mesure. Certes, il voyageait avec de faux papiers mais c'était tout.
- Tu vas découvrir que bien peu de personne à Lilleland se
souviennent de ton visage, lui avait précisé Thierry qui lui portait un déguisement qui le vieillissait ostensiblement afin de ne pas révéler le fait qu'il était toujours vivant. Après la fin de
la lutte contre Paul et l'organisation du Loup, les notables ont repris les choses en main avec une seule volonté : s'en servir à leur seul bénéfice. Paul et toi n'avez donc plus jamais été
appelés que par les termes du « frère » et du « caïd » afin de devenir des sortes de légendes urbaines justifiant la destruction de « la cour des miracles » et la reprise en main de la ville
suivant les anciennes méthodes. Comme à l'époque nous devions sans cesse nous cacher de nos ennemis et que tu es parti immédiatement après le dénouement de cette triste affaire, les photos de toi
sont très rares. Cela fait que tu peux te promener en ville quasiment sans risque.
Pour un homme comme lui c'était une étrange idée. Ils louèrent une
voiture comme de simples touristes et prirent la route de la ville. Thierry lui expliqua qu'il possédait une maison de repli discrète en dehors de la ville qu'il avait acheté sous une fausse
identité d'où ils pourraient organiser leur enquête en toute tranquillité. Cependant Thomas insista pour faire un détour et par passer par le centre ville.
Lilleland n'avait pas changé. Elle était toujours la mégalopole
hyperactive aux grands immeubles qui pointaient vers le ciel. Pourtant, il savait qu'au cœur de cet univers de centres d'affaire se trouvait une zone qui échappait à cette logique bien
ordonnée.
- Arrête la voiture, dit-il à Thierry alors que la voiture sillonnait
dans une artère de la ville. Je dois aller quelque part.
- Mais où? s'étonna le détective privé.
- Tu le sais bien.
- La « cour des miracles »! Mais je te préviens, tu ne vas rien
reconnaître.
- Je sais mais c'est quelque chose que je dois
faire.
Par lina
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Mercredi 8 juillet
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19:41
se trouvait à quatre pattes sur le sol de sa chambre. Une nouvelle
humiliation dans ce lieu où elle avait déjà connu tant. Témoin de cette scène, Laroquette n'était pas en reste. Confortablement installé dans le lit, il profitait de l'incroyable docilité de
Morgane tout en se délectant des gémissements de Sonia. La jeune blonde chevauchait le directeur du lycée Oscar Bono avec toute la fougue dont sa jeune expérience l'en rendait capable. Le vieux
vicelard en profitait pour jouer avec ses seins. Laroquette était tellement comblé de posséder enfin une esclave richement dotée sur ce point puisque ni Sonia ni Anita ne possédaient de poitrine
aussi généreuse que la jeune lycéenne. Les cris de Sonia furent surpassés par ceux plus rauques du juge annonçant son éjaculation imminente. La jeune femme se contracta de dégoût en sentant le
sperme se répandre en elle et elle vieillard s'écroula sur son dos en profitant pour lui masser la poitrine et lui lécher le cou. Sonia ne put retenir des sanglots qui, elle le savait,
augmentèrent encore le plaisir de son violeur.
Sur le lit, le plaisir de Laroquette vint à son tour et Morgane jouit
de concert avec lui bien qu'elle avait parfois du mal à saisir les raisons qui lui faisait constamment vouloir satisfaire tous les désirs du directeur de son école. Elle quitta sa position pour
prendre le pénis du vieillard en bouche et le nettoyer consciencieusement du mélange de cyprine et de sperme dont il était imbibé. Elle avala la totalité de ce liquide obscène sans rechigner sous
le regard satisfait de son seigneur.
- C'est très bien mon enfant, la complimenta le vieillard.
Maintenant, il va falloir que tu prennes une douche et ne sois pas surprise si notre invité te rejoint. Dans ce cas, il faudra être aussi gentille avec lui que tu l'es avec moi sinon je serais
extrêmement déçu.
Elle lui jeta un regard désespéré. Il pouvait y lire la tempête qui
se déroulait sous son crâne. D'une part tout son esprit lui hurlait de ne pas accepter de se donner à ce vieillard lubrique qui venait d'humilier la pauvre Sonia mais de l'autre le
conditionnement qu'elle subissait depuis bientôt deux mois lui imposait d'obéir à toutes les directives de celui qu'elle pensait être l'amour de sa vie. Ce fut ce dernier qui l'emporta, une
nouvelle fois, et elle se leva pour se diriger vers la salle de bain attenante à la chambre.
Le juge regarda cette jeune fille qui le faisait rêver depuis
plusieurs mois lui passer devant avec un sourire de prédateur mais avant il se tourna vers Laroquette.
- Je vois que vous avez réussi pleinement votre contrat, estima-t-il
en envoyant une tape sur les fesses de Sonia qui sursauta. Nous pourrons bientôt officialiser votre entrée au club.
- Quand? demanda Laroquette impatient d'intégrer cette association
qu'il savait si influente.
- Encore un peu de patience. Nous avons décidé d'attendre que notre
ami Antonin Marius ait lui aussi rempli son contrat. Rassurez-vous! A ce que je sais, ce n'est plus qu'une question de quelques jours.
Laroquette sourit alors que le juge entrait dans la salle de bain. Il
claqua dans ses doigts pour inciter Sonia à la rejoindre sur le lit. Matée, la jeune fille grimpa à ses cotée. Il la fit pivoter afin qu'elle lui tourne le dos. Il la savait encore souillée du
sperme de son protecteur et cela l'excita. Il la força à lever la jambe gauche au maximum et il la pénétra. Lubrifiée comme elle l'était, il n'eut aucun mal surtout que désormais la jeune femme
n'opposait plus aucune résistance, se contentant de compter les jours qui la séparait de la fin de son cursus comme un prisonnier le ferait avec sa peine de prison.
Dans la salle de bain, le juge venait de rejoindre le jeune Morgane
qui ne savait pas encore ce qui l'attendait. Le vieillard arriva par derrière et se plaqua contre elle. Il glissa ses mains sous ses aisselles pour s'emparer de ses seins. Il commença à jouer
avec ses tétons avec la dextérité dont il était coutumier et la jeune femme ne put réprimer des soupirs alors que ses mamelons durcissaient. Elle se maudit de prendre du plaisir avec quelqu'un
d'autre que l'homme de sa vie, le fabuleux professeur
Par lina
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