Mardi 19 mai 2 19 /05 /Mai 14:52

- Je sais Hugo, répondit Mario. Et je crois que cette petite salope a adoré ça. Elle a dit merci à la fin. Je me trompe, pétasse?

Elle ne dit rien, se contentant de jeter un regard assassin à destination de celui qui l'avait apostrophé.

- Qui ne dit rien, consent, philosopha Hugo. 

- Tu sais, reprit Mario, ce serait bête d'avoir sous la main une si belle marchandise et de ne pas en profiter. 

Mario tourna la tête vers son acolyte et sourit.

- Tu as raison, le chef nous a bien dit de profiter au max de toutes les occasions.

- Ouais.

Il donna un coup de volant et la voiture quitta la route classique pour s'engager sur une route de campagne bien moins fréquentée. Ils roulèrent encore quelques minutes avant de s'arrêter dans un petit terrain à l'écart de la route. Les deux flics descendirent et Mario ouvrit la porte arrière gauche pour attraper Jennifer par le bras. 

- Viens par là, lui lança-t-il alors. 

La jeune femme réalisa alors où les deux types voulaient en venir. Elle se mit à se débattre et il fallut toute la force de ces deux gaillards entraînés pour la sortir du véhicule. Hugo l'attrapa par les bras pour la maîtriser pendant que Mario approcha les mains dans l'intention de lui descendre la fermeture éclair de veste. A ce moment, elle lui envoya un coup de pied entre les jambes qui le plia en deux sous l'effet de la douleur. Galvanisée par cette victoire, elle redoubla d'effort pour échapper à l'emprise d'Hugo et il s'en fallut de quelques secondes pour qu'elle n'y réussisse. Malheureusement, Mario reprit ses esprits bien trop vite. Les yeux exorbités par la colère, il sortit son arme et la frappa en plein ventre avec la crosse. La force du coup conjuguée avec sa précision lui coupa le souffle. Elle s'écroula et il fallut la poigne d'Hugo pour l'empêcher de toucher le sol. 

- Espèce de petite salope, cracha -- t -- il. Tu vas regretter ça.

Il la frappa une seconde fois au ventre et cette fois, Hugo la lâcha. Quand elle toucha terre, elle reçut plusieurs coups de pieds dans le dos et les jambes. Les deux firent visiblement l'effort de ne pas la cogner au niveau du visage. 

Ils finirent par se lasser de ce tabassage contrôlé et Hugo la fit se relever puis l'étendit sur le capot de la voiture. Mario se plaça alors dans son dos pendant qu'Hugo lui maintenait les bras parfaitement tendu de l'autre côté du capot. Il lui releva sa jupe, la déchirant en partie, puis lui arracha son string. Quelques instants plus tard, il la violait sans vergogne profitant de sa faiblesse. Elle sentait le contact froid d'un préservatif contre la paroi de son vagin mais cela ne la rassura pas une seconde. Après de longues minutes d'un coït ravageur, son membre se raidit en elle et elle comprit qu'il venait de jouir. Ils échangèrent alors leurs places et ce fut au tour d'Hugo d'abuser d'elle. Cependant, elle avait retrouvé une partie de ses esprits et elle recommença à se débattre et il fallut toute la force de Mario pour la retenir. Hugo ne connut pas un coït aussi plaisant que son collègue mais il finit quand même par atteindre la jouissance. Il ressortit d'elle alors qu'elle les maudissait tous les deux, retira son préservatif et redescendit la jupe qu'elle portait. En même temps, Mario lui remit les menottes afin de mieux contrôler

Par lina
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Lundi 18 mai 1 18 /05 /Mai 14:51


- Pourquoi m'avez-vous demandé de venir? questionna -- t- il toujours en proie à la frustration de devoir laisser passer tous ces petites croupes appétissantes. 

- Je sais que vous êtes en train de constituer votre liste de chasse, affirma Diaz. 

- Oui et j'ai déjà déterminé l'une de mes cibles, confirma -- t --il. Il est ironique de constater que ce pauvre Franco ait été remplacé par une jeune technicienne tout ce qu'il y a de plus alléchante.

- C'est très bien et il se trouve que je suis celui qui doit vous désigner votre « figure imposée » et je tenais à vous donner son identité au plus vite.

Il fit glisser un petit papier sur la table. Marius le lut et fronça les sourcils.

- C'est une blague?

- Je ne blague jamais quand il s'agit de chasse mon cher. 

- C'est une policière.

- Et alors vous venez de me dire que vous cibliez justement une policière.

- Mais ce n'est pas la même chose. Celle-là appartient à la police interrégionale, je n'ai aucune autorité sur eux et s'ils viennent mettre leur nez dans nos affaires...

- Ils seront en dehors de leur juridiction et notre ami le juge se fera un plaisir de le leur rappeler avec tambours et trompettes. Ce n'est pas négociable, je veux cette femme et puis c'est tout. Je suis même prêt à l'échanger contre l'une de mes deux serveuses à temps plein. 

Antonin Marius réfléchit une seconde, soupesant le pour et le contre. 

- Très bien, accepta-t-il, mais je pose une condition. Je veux avoir une latence pour ma troisième cible. Je veux ne pas être obligé de la choisir tout de suite et pouvoir attendre d'avoir commencé à chasser mes deux autres proies. 

- Ce n'est pas habituel mais je pense que je peux obtenir cela de nos amis mais vous avez tort de prendre cela à la légère. Rien ne vaut la plaisir de prendre dans ses filets un poisson qui nous a tellement fait saliver. La voie de la facilité n'apporte pas autant de satisfaction.

- Côté difficulté vous m'en donnez pour deux avec cette Amanda-Jean Carpenter. 
La voiture de police quitta le commissariat 125 en direction du bord de mer. Menottée à l'arrière, Jennifer rongeait son frein en se demandant où les deux inspecteurs la conduisaient. Les deux types avaient débarqués au commissariat en brandissant un arrêt du juge affirmant qu'elle se retrouvait désormais sous la tutelle d'un certain David Angel. Les inspecteurs s'étaient incliné autant devant l'arrêt que devant l'autorité des deux gars qui semblaient être des pontes dans leur hiérarchie. Durant tout le trajet, ils n'avaient cessé de parler et de plaisanter sur tous les sujets possibles, lui jetant parfois des coups d'œil à la dérobée au travers du rétroviseur.  - Tu sais Mario, fit le conducteur à destination de son camarade. A ce que je sais, le gars chez qui nous allons n'est pas un poète et il s'est déjà bien amusé avec miss gros nibard assise derrière. 

Ils éclatèrent de rire de concert et Jennifer serra les poings.

Par lina
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Dimanche 17 mai 7 17 /05 /Mai 14:50

mais elle ne s'attendait à l'accueil qu'elle reçu.

Quand elle s'approcha de Danielle Ramos pour lui serrer la main, cette dernière la fixa et son visage devint rouge sous le coup de la colère. 

- Je vous connais Anita Fuentes, vous étiez sa pute, lui cracha -- t -- elle au visage. Vous et l'autre salope britannique êtes responsable de sa mort et vous osez venir ici, vous n'avez aucune fierté. 

Anita resta sans voix devant ces accusations. Elle sentit le poids des regards accusateurs des autres personnes autour d'elle et la seule réaction dont elle fut capable fut de fuir avouant ainsi un crime qu'elle n'avait pas commis. 
- Anne-Marie, fit Christine en lui tapant sur la joue. Réveille-toi. 

L'assistante sociale sortit de l'inconscience en se demandant où elle se trouvait puis le visage de la directrice du foyer lui remémora tous les événements de cette horrible journée. Jennifer avait replongé dans ses démons et était désormais promise à la prison. Officiellement, la jeune fille était perdue pour eux. C'était un échec total, un échec personnel. 

Christine l'aida à s'assoir et lui apporta un verre d'eau. 

- C'est ainsi, dit-elle. Ce sont les aléas de notre métier, nos protégés sont avant tout les maîtres de leur propre destin.

Anne-Marie écouta le discours de Christine d'une oreille distraite. La directrice ne semblait pas très en forme, elle l'avait connu bien plus inspirée. Elle revit Jennifer, le regard plein de rage, tentant de se jeter sur elle en vociférant des insultes et des menaces de mort. Elle n'aurait jamais cru que cette enfant dont elle avait été si proche pourrait un jour la haïr à ce point. 

Christine termina son discours sur la nécessité de prendre du recul et de ne pas se laisser dévorer par ce métier puis lui demanda si elle allait mieux. Elle lui mentit en répondant qu'elle se sentait bien et la directrice s'éclipsa pour aller régler des affaires plus urgentes. Dès qu'elle fut certaine qu'elle se fut éloignée, Anne-Marie se jeta sur son sac et en sortit sa boîte d'antidouleur. Elle l'ouvrit et en sortit plusieurs comprimés. D'habitude, elle n'en prenait qu'un seul à la fois mais elle se sentait trop atteinte et elle en avala trois d'un coup, oubliant qu'elle était sur son lieu de travail et que n'importe qui pouvait la surprendre. L'effet fut fulgurant, elle s'envola dans un état second, faisant fi du reste du monde. 

Au même moment, Christine revint discrètement et ferma la porte à clé. Il était probable que sans ce geste quelqu'un aurait trouvé la jeune assistante sociale en plein trip mettant définitivement fin à sa carrière. Cependant, ce geste n'avait rien de bienveillant ; il préparait juste une déchéance encore plus profonde. 
Antonin Marius n'avait jamais mis les pieds au « Fundo » mais il devait avouer que cette ambiance glauque de dépravation le comblait totalement. Ce soir-là pas moins de quatre jeunes femmes déambulaient, culs nus, entre les tables et les clients s'en donnaient à cœur joies, fouillant leurs parties intimes dès qu'elles passaient à leur portée. Marius remarqua aussi que l'on était en train d'installer une estrade, signe que Diaz prévoyait d'organiser des spectacles pour combler encore un peu plus ses clients. Une jeune femme brune qu'il ne connaissait pas vint lui déposer son verre et il en profita pour glisser deux doigts dans la fente de ses lèvres vaginales. Il remonta rapidement vers le clitoris et le tritura avec gourmandise. Docile, la jeune femme resta en place, les jambes flageolantes en attendant qu'il se lasse de la tourmenter. Ce fut Diaz qui mit fin à son petit jeu. Il vint s'assoir en face de Marius et d'un regard froid, il congédia Angelica Rubicosa. Marius la laissa partir à regret, fantasmant sur le jour où il serait intégré comme membre à part entière du club. 

Par lina
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Samedi 16 mai 6 16 /05 /Mai 14:49

parlé de son expérience avec cet homme malsain et la seule idée de devoir le rencontrer la terrorisait.

- Pas ça! Se rebella-t-elle. Jamais! 

A peine avait-elle terminé cette phrase qu'Yvon bondissait du lit pour l'attraper par le cou. Il la souleva du sol et commença à l'étouffer.

- Où tu as vu que j'allais demander l'avis d'une pute comme toi? 

Il resserra encore son emprise et l'air commença à lui manquer. 

- Je vais être très clair, reprit-il en articulant très distinctement. Dès demain tu vas quitter ton appartement minable pour rejoindre l'adresse que je vais te donner pour y retrouver ton nouveau maître. Je veux que tu sois parfaite car si jamais ce n'est pas le cas, c'est ma réputation qui en pâtira et je ne le tolérerais jamais. 

Il serra encore plus et elle crut qu'il allait la tuer.

- Si jamais tu nuis à ma réputation, je te tues, lui promit-il avant de la lâcher.
Le carré hispanique du cimetière Saint Paul était le lieu d'une grande procession. Ce jour, on enterrait une figure de la société hondurienne de Lilleland. Jorge Ramos, député et élu municipal, passait pour la principale raison de la si importante présence des honduriens dans cette région du monde. Fervent opposant au régime en place, il n'avait eu de cesse de faire reconnaître tout ses compatriotes en fuite comme des réfugiés politiques ou de leur obtenir des papiers en règle en un minimum de temps. Sa mort pouvait signifier la fin des espoirs pour des dizaines de honduriens venus chercher une nouvelle patrie si loin de chez eux. 

Perdue au milieu des centaines d'anonymes venus pleurer la mort de ce héros populaire, Anita Fuentes, professeur d'espagnol à l'école Bono, faisait partie de ces réfugiés dans l'expectative. Ramos lui avait personnellement promis de lui obtenir un permis de séjour après avoir entendu son histoire. Il fallait dire qu'il avait personnellement connu son père quand celui-ci ambassadeur du Honduras à Lilleland s'était dressé contre la dictature qui s'était installée dans leur pays 15 ans auparavant. Anita était encore une jeune fille de seulement 10 ans à ce moment alors que Jorge, jeune militant devait fuir le pays pour se réfugier à Lilleland et vivre dans les quartiers que l'on appelait naguère « la cour des miracles ». Il s'en était extrait à la force du poignet durant une période trouble dont peu de gens parlaient en ville pour devenir une figure politique de haut rang et le député des quartiers rénovés. 

Dans ce terrible accident, Anita avait non seulement perdu un soutien de poids mais aussi une grande amie en la personne de Bethany Carter. La jeune anglaise dont le corps avait été rapatriée dans son pays avait pris fait et cause pour elle et passait des heures à l'aider pour remplir les formalités administratives nécessaires à l'obtention des papiers dont elle avait tellement besoin. Elle savait que si Bethany était dans la voiture de Jorge ce soir là c'était à cause d'elle. On avait retrouvé des documents à son nom dans la voiture et Bethany avait laissé un message sur son répondeur lui donnant rendez-vous à l'école ; un rendez-vous auquel elle n'avait jamais pu se rendre. C'était un terrible fardeau à porter que celui de la responsabilité même indirecte de la mort des deux personnes qui comptaient le plus dans sa vie à Lilleland. 

La cérémonie funéraire fut émouvante. L'épouse de Jorge et ses enfants restèrent parfaitement dignes durant l'éloge fait par le cardinal de la cathédrale de San Marco, la plus importante de la ville. Puis vint le moment des hommages. De nouveau, Danielle Ramos se montra d'un grand courage acceptant les condoléances de dizaines de personnes qu'elle n'avait jamais vu pour la plupart. Anita se joignit à la file

Par lina
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Vendredi 15 mai 5 15 /05 /Mai 14:48

- Je te maltraite Caroline? demanda l'homme et son sourire s'élargit.

- Pas du tout Guillermo, lui répondit la jeune femme sans relever le regard. Nous discutions seulement.

L'homme se retourna vers elle, un air triomphant sur le visage. Elle ne se laissa pas abattre et elle voulut rajouter autre chose mais le retour d'Emily la coupa dans son élan.

- Que se passe -- t -- il? Demanda sa collègue.

- Rien du tout, assura l'homme. Nous partons. 

Il sortit un billet de 50 de son portefeuille et le posa sur la table avant de leur tourner le dos. La jeune femme se leva sans un mot et lui emboîta le pas. Amanda-Jean les regarda partir en se demandant ce qui pouvait expliquer une telle soumission chez cette femme.

- Mais tu vas m'expliquer, s'énerva Emily.

- Je vais le faire, lui répondit Amanda-Jean en retournant s'assoir.

Elle se remit à siroter son verre et commença à oublier ce personnage désagréable. Ce qu'elle ne savait pas c'était qu'en s'éloignant du bar, Guillermo Diaz sortait son calepin électronique pour y inscrire : Amanda -- Jean Carpenter, numéro de badge 1433228. 
Pliée en deux, Mathilde serrait les dents pour ne pas pleurer alors que le pénis d'Yvon lui transperçait les entrailles. L'époque de la virginité anale de la jeune étudiante était bien révolue cependant, elle continuait à ne ressentir que du dégoût dans ces étreintes qui semblaient procurer un plaisir immense au parrain de la mafia de Portlud. Depuis qu'elle était contrainte de se prostituer pour rembourser les dettes qu'elle avait accumulées, le mépris qu'elle avait d'elle-même augmentait avec le nombre de partenaires que son maquereau lui imposait. 

Yvon accentua le rythme de ses va et vient et elle dut se mordre les lèvres. Un filet de sang coula sur son menton quand le caïd jouit dans ses intestins avant de s'effondrer sur son dos. Elle s'écroula sous l'effet de son poids. 

Ils restèrent quelques instants dans cette position puis il l'autorisa à quitter le lit pour aller prendre une douche et à se rhabiller. 

- J'ai une bonne nouvelle pour toi, lui annonça-t-il alors qu'elle tentait de masquer les cernes que ses nuits de débauches avaient creusées sur son visage avec son maquillage. A partir de ce soir, tu ne seras plus obligée de te prostituer pour moi.

Elle s'arrêta dans son mouvement et le regarda au travers du miroir. Elle se demanda si c'était là un jeu pour la torturer. Elle vit alors un sourire se dessiner sur son visage.

- Je t'ai vendue, rajouta-t-il. A un prix plus qu'avantageux d'ailleurs. 

- Vendue? répéta-t-elle en essayant de comprendre. 

- Un homme extrêmement riche est visiblement tombé amoureux de toi et te veux pour lui tout seul. C'est comme ça. Tu le connais sans doute, tout le monde l'appelle l'homme au masque. 

Elle manqua défaillir. Elle ne connaissait pas l'homme au masque personnellement mais Sylvia lui avait

Par lina
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