Lundi 23 février 1 23 /02 /Fév 14:06

Nous sommes dans une ville imaginaire nommée Lilleland, un groupe de 4 hommes riches et puissants a fondé un club très secret avec pour objectifs d'écraser toute la région sous leurs bottes. Afin de sceller leur alliance, ils décident d'asservir des jeunes femmes de différents milieux dont le seul défaut semble être d'avoir croisé leur chemin.

Les membres du club :

David Angel, 35 ans, riche homme d'affaire blasé qui débarque dans la région. Son arrivée semble être l'élément fondateur du club.

Le juge de Saint Servier, 65 ans, juge puissant, il est surtout l'homme politique le plus influent de toute la région. C'est surtout le produit d'une éducation chrétienne stricte qui l'a frustrée pendant toute sa vie et dont il s'est totalement libéré grâce au club.

Guillermo Diaz, 45 ans, c'est un ancien émigré espagnol devenu millionnaire en fondant des sociétés spécialisées dans les services.

Guillaume Uron, 29 ans, c'est un riche héritier aux tendances psychopathes.

Les victimes du club :

Amandine Blenon, 37 ans, c'est la femme d'un notable reconnu qui s'est compromis dans de sales affaires d'escroqueries. Abandonnée par son mari et ses amis, elle est tombée entre les griffes d'Angel qui s'est emparé de tous ses biens et s'est installé chez elle, la transformant en esclave. 

Laura Blenon, 18 ans, c'est la fille d'Amandine et elle est devenue l'esclave d'Angel pour les même raisons que sa mère. 

Christine Veron, 31 ans, éducatrice spécialisée dans un centre d'hébergement pour sans abri, victime d'un chantage de la part d'Angel, elle se retrouve obligée de céder à tous ses désirs.

Madeleine Bonnet, 18 ans, lycéenne, jeune fille manipulée de manière odieuse par son petit ami Jérôme, un voyou à la petite semaine, elle est devenu l'esclave sexuelle du juge de Saint Servier.

Sarah Bonnet, 17 ans et demi, lycéenne, elle est la jeune sœur de Madeleine et la dernière cible du juge. Comme pour sa sœur, elle a été manipulée par Jérôme pour devenir l'esclave du juge mais ce dernier s'est aussi servi d'elle pour éliminer le jeune homme qui devenait trop indépendant.

Théodora Lupa, 40 ans, commerçante et femme politique, elle a dû tout accepter du juge pour éviter de se retrouver condamner à une longue peine de prison au Mexique.

Θ

Delphine avait du mal à réfléchir dans l'ambiance enfumée du club. Elle avait pourtant l'habitude d'évoluer dans ce lieu où se retrouvaient les joueurs invétérés. Mais ce soir tout elle se sentait différente : elle jouait avec des gros parieurs. Pourtant, après avoir perdu une petite fortune au cours des mois précédents, elle s'était juré de ne plus se risquer à ces jeux dangereux mais l'invitation inattendue à la table des joueurs privilégiés était une chose que l'on ne pouvait refuser. La plupart des clients de ce club passeraient toute leur vie à admirer les parties endiablées que se livraient ces flambeurs magnifiques sans jamais pouvoir s'assoir à leurs côtés ne serait que le temps d'une seule manche. Il fallait être soit très connu soit être recommandé par un autre joueur privilégié pour être admis parmi eux. Malheureusement cet honneur avait une contrepartie et non des moindres, il fallait pouvoir s'aligner. Les mises étaient tout simplement astronomique même pour elle qui était pourtant responsable de service à la mairie de Lilleland. 

Ils jouaient au poker fermé mais avec des mises à chaque tour qui équivalaient à son salaire mensuel. Jusqu'à présent elle ne s'en était pas trop mal sortie puisqu'elle avait réussi à remporter plus du double de la somme qu'elle avait amené au départ mais la partie qu'elle était en train de jouer tournait à la folie. Elle avait tiré une paire d'as et en changeant deux cartes, elle s'était tout simplement retrouvée avec un carré. Elle ne comptait bien entendu pas lâcher prise avec un tel jeu. Sauf qu'en face l'un des joueurs ne voulait pas renoncer non plus. Il s'agissait d'un homme d'une quarantaine d'année de type hispanique à la carrure imposante et grand amateur de cigare. Depuis le début de la partie, il n'avait cessé de faire monter les enchères à chaque coup et de cette manière, il avait perdu des sommes considérables mais il semblait bénéficier de fonds inépuisables car personne ne lui faisait de remarques alors qu'il demandait sans cesse de nouveaux jetons. Cette fois, c'était à elle qu'il s'opposait. 

-Dernière enchère, annonça le croupier. 

Moment fatidique. La somme posée était conséquente. L'hispanique suait sous l'effet de la tension mais il sourit et poussa alors tous ses jetons vers le milieu de la table.

-Tapis! Lança -- t -- il comme un défi.

-Impossible! répondit Delphine. C'est beaucoup trop!

-Et alors, c'est une partie sans plafond, lui rétorqua l'hispanique. Si vous n'aviez pas les épaules suffisamment larges pour suivre toutes les enchères, il ne fallait pas vous assoir à cette table. 

Delphine se tourna vers le croupier mais celui-ci resta totalement silencieux, donnant ainsi raison à son adversaire. Elle se sentit prise de nausées. Elle ne pouvait pas le croire ; elle allait perdre alors qu'elle possédait un jeu magnifique presque imbattable.

-Je vous signe une reconnaissance de dette, proposa -- t -- elle. 

L'hispanique hésita. Visiblement, il n'avait pas prévu ça.

-C'est une somme importante et je ne vous connais pas.

-Je suis une haute fonctionnaire et monsieur Paris peut témoigner que j'ai toujours honoré mes dettes.

Le directeur du club qui suivait la partie avec attention comme toujours, s'approcha.

-Je confirme les dires de mademoiselle Rugol et la coutume vous oblige à accepter sa proposition.

L'hispanique s'empourpra de colère mais il fit un geste désinvolte pour signifier qu'il acceptait. On tendit un papier et un stylo à Delphine et elle rédigea à toute vitesse la reconnaissance de dette. La somme concernée lui donna des bouffées de chaleur. Elle se rassura en se disant qu'elle ne risquait rien avec son carré d'as et que son adversaire était un flambeur.

-Montrez vos jeux, ordonna le croupier.

Delphine s'exécuta en première, fière de son carré d'as. La petite foule qui suivait la partie poussa des petits cris d'acclamations et elle se sentit libérée d'un poids. Puis l'hispanique posa son jeu et son monde s'écroula. 

-Quinte flush, annonça le croupier. 

Delphine regardait la suite de Valet - 10 -- 9 -- 8 -- 7 de cœur posée à moins d'un mètre d'elle et qui signifiait qu'elle venait de s'endetter pour plusieurs années de salaire. L'hispanique ramassa les jetons et ne se priva pas de glisser la reconnaissance de dette dans sa poche. Delphine quitta la partie sans un mot, sous le choc. Elle se posa au bar, prostrée. Elle fut tirée de ses noires pensées par l'odeur acre d'un cigare. 

-C'est une somme énorme que vous me devez désormais mademoiselle Rugol, annonça l'hispanique en s'asseyant à côté d'elle.

-Je vous rembourserais jusqu'au dernier centime, promit -- elle tout en savant qu'elle n'en aurait jamais les moyens. 

-Mais je n'en doute pas une seconde mais nous pouvons négocier des modalités. Je vous propose d'en parler tranquillement autour d'un verre, demain. Je suis le propriétaire d'un petit bar que je suis en train de rénover, ce sera l'endroit idéal. Qu'en dîtes -- vous?

-Ce sera très bien, accepta Delphine qui de toute façon savait qu'elle ne devait pas froisser cet homme. J'y serais, monsieur... monsieur?

-Diaz. Guillermo Diaz.

Θ

Le bar de Guillermo Diaz n'était pas facile à trouver. Il se trouvait dans une ruelle étroite du quartier historique. Quand il lui avait donné l'adresse, Delphine l'avait localisé par erreur au cœur des quartiers rénovés. Il s'agissait de ces anciens quartiers mal famés de Lilleland que les habitants appelaient naguère « la cour des miracles » et qu'un vaste projet immobilier avait totalement réhabilité voici une dizaine d'années. Delphine n'avait jamais vraiment connu cette « cour des miracles » ; elle n'avait que 16 ans quand elle avait disparue sans laisser de regrets mais elle s'était dit qu'un homme comme Diaz ne pouvait qu'avoir acheté l'un des bars à la mode qui pullulaient dans les quartiers chics qui l'avaient remplacée et où il lui arrivait de traîner. Elle se trompait. 

Le « Fundo » se trouvait dans une rue adjacente qui avait gardé le caractère insalubre de l'époque précédente. Il était situé dans une impasse et sa porte s'enfonçait dans un sous -- bassement. Vraiment, si elle n'avait pas su que ce bar existait, elle ne l'aurait jamais trouvé. 

Le bar était fermé. Ce qui n'était pas surprenant puisque Diaz lui avait dit qu'il était en rénovation. Elle tapa et une un homme chauve et barbu au visage désagréable lui ouvrit. Elle recula devant cet homme à la mine peu avenante.

-J'ai rendez -- vous avec monsieur Diaz.

-Oui, répondit l'homme en dévoilant un sourire malsain. Il vous attend.

Elle suivit cet homme d'assez petite taille et assez gros portant un tablier de cuisinier. Le bar était assez grand. Il y avait une vingtaine de tables organisées en ovale autour d'une petite scène. Dans le fond se trouvait un comptoir en chêne où une jeune serveuse rangeait des bouteilles. Elle portait une belle tunique mauve mais ce qui surprit Delphine fut son expression qu'elle trouva affreusement triste. 

Diaz était assis à l'une des tables. Il se leva en la voyant et vint l'accueillir en lui serrant la main. Dans cette atmosphère moins enfumée, elle put mieux le détailler. Il avait bien la quarantaine et il lui parut moins gros qu'elle l'aurait cru. En réalité, il était plutôt costaud. Il n'était cependant pas séduisant, sa peau était tannée comme celle des hommes qui avait longtemps dû travailler dans des emplois subalternes ce qui ne cadrait pas avec son mode de vie actuel.

-Asseyons -- nous donc, lui proposa -- t -- il. Vous prendrez quelque chose?

-Un verre de vin?

-Très bien.

Il se tourna vers le comptoir.

-Muriel! Un verre de bordeaux pour la demoiselle et pour moi comme d'habitude.

Delphine eut immédiatement un sentiment étrange dans cet endroit mais elle voulut rester concentrée sur son objectif : obtenir les meilleures conditions possibles pour le remboursement de sa dette colossale. 

-Je sais que je vous dois une somme d'argent importante, reconnut -- elle, mais je peux vous la rembourser. Comme vous le savez je suis responsable de secteur à la mairie et donc je gagne bien ma vie. 

-Mais pas suffisamment, la doucha Diaz. Pas suffisamment. Vous ne gagnez même pas le dixième de ce que vous devriez gagner pour espérer pouvoir me rembourser un jour. En fait, même si je faisais saisir la totalité de vos biens, je pense que ne rentrerais pas dans le quart de mes frais. Certains diraient que j'ai fais une bien mauvaise affaire mais nous savons tous les deux que je ne fais jamais de mauvaises affaires.

Elle serra les dents. Elle s'était renseignée sur lui et il avait la réputation d'être un véritable requin. 

-Alors que proposez -- vous? abandonna -- t -- elle, consciente qu'il devait avoir une idée bien précise de ce qu'il attendait d'elle.

Elle imaginait qu'il comptait peut être sur elle pour faire pression sur le maire afin qu'il soutienne certain de ses projets. Dans ce cas, il faisait fausse route car elle n'était pas assez influente dans la hiérarchie tentaculaire municipale pour cela. Elle dirigeait le secteur comptabilité et commandait une vingtaine de personnes dont la plupart devaient avoir plus de quinze ans de plus qu'elle mais elle restait un rouage bien secondaire de l'immense machine de la mairie de Lilleland. 

-Comme vous le voyez cet endroit est sur le point d'ouvrir, expliqua Diaz. C'est un petit bar sans prétention mais sur lequel je compte énormément. 

-Il est très joli, complimenta Delphine qui tentait de satisfaire cet homme pour se sortir de cette mauvaise passe.

-Cependant je manque encore de personnel. Pour attirer une clientèle très sélect, je veux notamment des serveuses que grande qualité, pas les habituelles idiotes que l'on rencontre dans les autres établissements. Alors voilà ce que je vous propose, vous pourriez travailler ici pour rembourser votre dette. 

-Vous... vous voudriez que j'abandonne mon emploi à la mairie pour devenir une simple serveuse?

-Je ne suis pas aussi déphasé voyons. Je vous propose de travailler ici en plus de votre emploi. La paye serait en conséquence et vous permettrait de rembourser en quelques années.

-Quelques années... C'est une blagues... la paye d'une serveuse n'est pas aussi...

-C'est qu'il ne s'agit pas d'un bar comme les autres. Muriel!

A ce moment, il claqua des doigts et la jeune fille qui se trouvait au bar accourut à son appel. A sa grande horreur, Delphine put détailler sa tenue alors que jusqu'alors elle n'avait vu que le veston de sa tunique. En réalité, elle ne portait que ça et des petits escarpins noirs. Elle était totalement nue en dessous de la taille. Elle portait un plateau avec leur commande qu'elle déposa sur la table en se cambrant en avant dévoilant à Diaz ses parties intimes. Ce dernier en profita alors pour plonger ses doigts dans son entrejambe et commencer à lui triturer le clitoris. Delphine vit la jeune fille se mordre les lèvres. Le plateau trembla et la moitié de son verre de vin se renversa. Elle posa rapidement le verre sur la table et se redressa, la main de Diaz toujours figée dans son intimité. 

-Vous voyez, il y avait des bars topless, expliqua Diaz, moi j'ai inventé le bar cul nu. Mes serveuses se baladeront entre les tables vêtues de cette façon, les clients pourront y mettre les mains... mais rien de plus. 

Delphine restait terrassée devant ce spectacle affligeant. 

-Vous voudriez que je... Que moi, je me laisse tripoter de cette façon?

-Pourquoi pas. Vous croyez que Muriel était volontaire pour faire cela? En réalité, elle aussi rembourse une dette. Le plus ironique est que ce n'est pas la sienne mais celle de sa famille. Son père est un homme d'affaire qui n'est malheureusement pas aussi doué que moi. Il me devait des sommes énormes. Je lui ai mis le marché entre les mains, soit je lui prenais tout et j'envoyais toute sa famille à la soupe populaire soit il me donnait sa fille aînée. Devinez l'option qu'il a choisie.

Delphine regarda la jeune fille, elle devait avoir dans les 20 ans. Elle n'était pas très grande et avait des cheveux châtains foncé mi longs. Avec cette tenue dont le haut évoquait les majorettes et toutes ses parties intimes exposées à la vue de tous, elle faisait affreusement obscène. Delphine eut envie de vomir. Diaz retira sa main du vagin de la jeune fille qui prit cela comme un signal pour s'échapper. Alors qu'elle s'éloignait, il se pencha vers Delphine.

-Le meilleur est que le père de notre jeune ami a recommencé ses bêtises et qu'il me doit à nouveau une belle somme d'argent. Heureusement pour lui, il possède une seconde fille à peine plus jeune.

Ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase pour Delphine.

-Vous n'imaginez pas une seconde que je m'abaisserais à cela, hurla -- t -- elle en se levant. Si vous voulez me ruiner, vous n'avez qu'à le faire mais je ne deviendrais jamais votre pute dans cet endroit sordide.

Alors qu'elle voulait quitter sa place, il la rattrapa par le poignet.

-Je le ferais si vous y tenez mais dans ce cas, je serais aussi à parler de la manière dont tu as remboursé ta dette précédente.

Le cœur de Delphine s'arrêta de battre et elle se figea. Diaz sourit en voyant sa réaction, il savait qu'il avait visé juste.

-Comme tu dois le savoir, je suis spécialisé dans tous les services. Je possède notamment un cabinet d'audit comptable et l'un de mes clients importants est la mairie de Lilleland. Il y a quelques mois, ce sont eux qui ont réalisé l'expertise des comptes de la mairie à la demande express du maire qui voulait savoir si sa gestion ne risquait pas d'être trop critiquée à quelques mois des élections. Ils ont relevé des irrégularités mais l'une d'entre elles m'a tout particulièrement intéressé puisqu'il ne s'agissait pas d'une erreur mais bel et bien de détournements de fonds. Ils avaient tellement habilement dissimulé que cela nous a facilité le travail pour retrouver le coupable : la responsable du secteur de comptabilité, la seule à avoir entre les mains tous les documents nécessaires en dehors du maire lui-même bien -- sûr mais lui il n'a pas un gros problème de jeu et des mouvements de fonds suspects sur ses comptes. J'ai ordonné le silence sur cette malencontreuse découverte ; tu comprends pourquoi. 

Ce fut comme un déclic. Delphine comprit alors qu'il l'avait piégée. L'invitation à la table des privilégiés venait de lui et il avait tout fait pour l'inciter à parier plus qu'elle ne le devait pour l'amener en ce lieu. Elle était comme une souris dans une cage et il était le chat. 

-Je pense que tu as compris maintenant, rajouta -- t -- il devant son silence persistant. Ce n'est pas à la rue que je vais t'envoyer si tu refuses ma proposition mais en prison. Crois -- moi notre ami le maire Andretti est en grande difficulté dans les sondages et il aurait bien besoin d'un bouc émissaire pour justifier sa gestion calamiteuse. Je suis sûr que tu vas aimer vivre entre quatre murs et puis ce ne sera pas longs seulement 5 ans, 6 maxi. Et bien sûr, la réputation de ta mère risque d'en pâtir grandement. Si je ne m'abuse, c'est une haute responsable au ministère et c'est en grande partie grâce à elle que tu as obtenu ce poste.

Il savait tout sur elle. Elle se rassit, consciente qu'elle n'avait plus le choix que de se plier à la volonté de cet homme. Le bruit d'une claque la tira de ses pensées et elle porta son regard vers le comptoir. L'homme gras qui lui avait ouvert était en train de tancer vertement la serveuse.

-Mais c'est pas vrai! criait -- il sans se soucier du fait qu'on pouvait s'offusquer de son ton. Tu as encore renversé la commande!!! Quand vas -- tu arriver à remplir correctement ton rôle? Nettoie!!

Sans essayer de se défendre, la jeune fille baissait les yeux. Elle prit alors une petite éponge et entreprit de nettoyer son plateau qu'elle avait posé sur le comptoir. Pour se faire, elle se pencha en avant. En même temps, Delphine, effarée, vit l'homme gras défaire le nœud de son pantalon pour en sortir sa queue en pleine érection. Sans autre forme de procès, il embrocha la pauvre fille jusqu'à la garde. Elle s'agrippa des deux mains aux rebords du comptoir pour résister au remous que l'homme lui imposait. Delphine la vit se mordre les lèvres et retenir des larmes alors que cet homme obscène qui devait avoir au moins 20 ans de plus qu'elle était en train de la prendre sans vergogne.

-Je vais t'apprendre à servir les consommations, moi! répétait -- il au rythme de ses coups de boutoir. 

Delphine détourna les yeux de ce spectacle qui l'horrifiait mais ce fut pour tomber sur la mine réjouie de Diaz.

-Ah! Il est de plus en plus difficile de trouver du petit personnel de qualité, lança -- t -- il. Heureusement Humberto est un excellent professeur et Muriel est entre de bonnes mains. 

Delphine avait l'impression de se retrouver plongée en plein cauchemar. Elle voulait se persuader qu'elle allait se réveiller rapidement en se disant qu'elle avait imaginé tout cela.

-J'ouvre le bar dans une semaine, je veux que tu sois prête pour cette soirée! 

Ce n'était pas un rêve mais bel et bien la réalité et elle allait devoir l'affronter. 

Θ

Une semaine plus tard, ce fut à reculons que Delphine reprit le chemin du « Fundo ». Quand elle arriva, elle trouva la porte entrouverte et décida d'entrer. La salle était vide : aucune trace du maître des lieux ni de client. Il fallait dire qu'il était à peine 17h et qu'il restait encore trois heures avant l'ouverture de l'établissement. Cependant, se retrouver ainsi seule dans cet endroit renforça encore le malaise ressenti par la jeune femme. 

Finalement, Humberto, le gros cuisinier apparut, ouvrant une porte latérale qu'elle n'avait pas remarquée. Il referma la porte en réarrangeant sa chemise dans son pantalon. Delphine détesta l'expression extatique qu'elle lut sur son visage. Il la dévisagea une seconde comme s'il ne comprenait pas ce qu'elle faisait là.

Par lina
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Dimanche 22 février 7 22 /02 /Fév 14:04

Le juge se pencha vers elle et elle crut qu'il allait lui susurrer quelque chose à l'oreille mais il ne dit rien à défit la lanière qui emprisonnait son cou. Elle put enfin respirer normalement pour la première fois depuis des heures. Il détacha également ses mains et elle se retrouva libre mais, brisée, elle ne trouva pas la force de se redresser. 

Le juge ne commenta pas son manque de réaction et s'assit en face d'elle. Il patienta quelques minutes, la laissant reprendre son souffle.

- Rentre dans ta chambre! finit -- il par ordonner. Prends une bonne douche, nettoies -- moi toutes ces saletés, tu es plus sale qu'une pute de trottoir. 

Elle savait qu'elle ne devait pas lui désobéir et rassembla ses dernières forces pour se relever. Chancelante, la démarche arquée, elle se dirigea vers sa chambre qu'elle traversa comme une zombie pour rejoindre la douche. Pour seulement la seconde fois depuis qu'elle avait été emprisonnée dans ce lieu, elle put profiter de l'effet apaisant du jet d'eau chaude. Elle se nettoya totalement, lavant son corps des liquides qui le souillait mais elle savait que rien ne pourrait jamais réparer les dégâts causés à son esprit. 

Quand elle sortit de la douche, elle était propre mais elle souffrait toujours affreusement. Elle trouva le juge assis sur son lit. Il portait son éternelle robe de nuit et tenait un pot de pommade dans la main droite. Il tapa de la main gauche sur le lit.

- Allonge toi sur le ventre, lui intima -- t -- il.

Docile, elle s'exécuta sans un mot, tremblant à l'idée de subir une nouvelle sodomie. Ce ne fut pas le cas. Elle sentit bien ses mains s'insinuer entre ses fesses et triturer son œillet anal mais elle comprit qu'il était en train de lui appliquer la pommade. Une étrange sensation de chaleur inonda ces zones de son corps et sa douleur s'apaisa doucement. Une telle attention de la part du juge étonna Madeleine même si elle se doutait que ce n'était qu'un leurre. Il se pencha alors sur elle.

- J'espère que maintenant tu as compris ce que tu risquais en me trahissant, lui expliqua --t -- il. Et je peux te faire bien plus encore si tu me déçois encore. Tu ne me décevras plus, n'est -- ce pas?

- Non, monsieur, plus jamais, pleurnicha -- t -- elle.

- Parfait, alors écoute -- moi bien et ne m'interrompt surtout pas. Dans quelques temps, tu vas accueillir une nouvelle camarade de chambre et ce n'est pas n'importe qui, c'est Sarah, ta chère sœur. 

Madeleine tressaillit à l'énoncé de ce nom mais elle sentit les mains du juge se crisper sur les bords de son œillet. Elle comprit le message et garda le silence.

- Quand elle arrivera, elle aura certaines certitudes que tu sauras erronées mais je t'interdis de la détromper. Je vais au contraire te donner un scénario à apprendre afin d'entretenir les fausses vérités qui l'auront conduites à nous. Si tu es une bonne fille, tu ne rencontreras plus jamais Kono ni plus aucun calvaire de ce genre. Tu seras une bonne fille, n'est -- ce pas?

- Oui, monsieur. 

Le juge glissa alors dans son dos et elle le sentit qu'il se plaçait de façon à la prendre une nouvelle fois. Désormais totalement consciente de l'inutilité de tout résistance, elle souleva son bassin afin de l'inciter à investir sa chatte de préférence à son anus. Elle ne sut jamais si cette nouvelle obéissance eut un effet mais le juge décida d'accepter cette invitation et commença à la baiser, préservant son anus endolori. A ce moment, elle ne se soucia même pas du fait qu'elle n'était plus sous l'effet d'aucune pilule et qu'il risquait de la mettre enceinte. Tout valait mieux que ce qu'elle avait subi durant les heures qui avaient précédé... même trahir sa jeune sœur. 

Contrairement à ce qu'elle avait cru de prime abord, la mort de ses parents n'avait pas marqué une véritable libération. Encore mineure, pour quelques mois, elle s'était retrouvée placée sous la garde de sa tante, une éternelle célibataire qui menait une vie dissolue et refusait d'assumer ses responsabilités. Entre la tante et la nièce, les relations se détériorèrent rapidement et Sarah ne désirait qu'une chose : obtenir le droit de partir vivre dans l'appartement de ses parents qui demeurait inoccupé. 

Au bout d'un mois, elle profita d'une visite de l'assistante sociale chargée de son suivi pour lui en parler et cette dernière lui expliqua qu'elle ne pouvait obtenir ce droit que par décision du juge qui suivait son dossier et qu'elle allait en faire la demande.

Elle patienta encore une semaine et reçut la convocation pour le lendemain. L e soir même, elle eut un nouveau clash avec le petit ami du moment de sa tante et dut passer une partie de la nuit dans le couloir de l'immeuble où elles vivaient toutes les deux. 

La réunion chez le juge commença étrangement. Un homme en robe l'accueillit.

- Enchanté, mademoiselle. Je me nomme maître Juriê, j'ai été nommé par le juge pour vous représenter. La réunion est formelle alors restez très calme. 

- Je ne comprends pas, répondit -- elle. Je ne demande pas la lune. Je serais bientôt majeure alors pourquoi me refuser une émancipation pour quelques mois.

- Ce n'est pas aussi simple. Votre émancipation est contestée et surtout il y a la propriété de votre appartement qui n'est pas claire. Vous n'êtes pas la seule héritière officielle, il y a votre sœur aînée aussi qui en possède les droits même si elle a disparue.

- Ma sœur n'a pas disparue, elle est retenue contre sa volonté dans un asile. 

- Si vous pouvez le prouver ce serait bien car dans le cas contraire, vous auriez tous les droits sur l'appartement et le juge vous laissera y vivre sinon il devra vous trouver un logement pour les trois mois qu'il reste avant votre majorité. 

- Mais ce n'est pas ce que je veux dire...

Elle fut interrompue par l'entrée de sa tante qui était elle aussi accompagnée par un avocat. Leur intrusion fut suivit de celle du juge. Ils s'installèrent rapidement et la réunion commença et Sarah eut l'impression de se retrouver sur Mars. D'abord sa tante affirma qu'elle ne pouvait plus assumer la responsabilité de son éducation, l'accusant d'être une adolescente difficile et violente. Devant ces mensonges, Sarah s'emporta et il fallut l'intervention de son avocat pour la calmer. Une fois calmée, Sarah comprit qu'elle avait joué le jeu de sa tante mais il était trop tard, le mal était fait. Ensuite, le juge lut le rapport de l'assistante sociale qui soulignait les difficultés de Sarah à vivre avec sa tante mais aussi le fait qu'elle n'avait aucun revenu fixe et qu'elle manquait encore de maturité pour vivre seule. 

- Bref, c'est une impasse, estima le juge. La cohabitation est impossible mais il semblerait que mademoiselle Bonnet ne soit pas encore prête à vivre seule.

- Mais je le suis, réagit Sarah qui avait l'impression qu'on la menait à l'échafaud sans qu'elle put se défendre. 

- Je n'en suis pas convaincu, la coupa le juge en lui jetant un regard réprobateur. L'une des solutions serait de vous placer en foyer éducatif d'autant plus que ces structures ont l'avantage de pouvoir vous garder jusqu'à vos 21 ans. 

- 21 ans!?! faillit s'étouffer Sarah qui semblait croire qu'il risquait de lui arriver la même chose qu'a Madeleine. 

- C'est un peu excessif, votre honneur, intervint enfin son avocat. Il pourrait y avoir une autre solution. 

- J'aimerais bien mais c'est assez compliqué. Il y a la situation délicate de cette jeune fille qui est certes bientôt majeure mais qui en peu de temps a été liée indirectement à deux affaires criminelles. Et de plus, je ne vous parle de ses accusations répétées envers notre administration qui selon elle retiendrait sa sœur aînée dans un asile psychiatrique de manière totalement arbitraire. 

- Mais est -- ce que cette hypothèse..., commença faiblement l'avocat ;

- Soyez sérieux, maître, vous savez comme moi que les placements psychiatriques ne sont pas aussi faciles à obtenir et qu'ils passent devant des commissions paritaires, juristes et médecins. Le nom de Madeleine Bonnet n'apparaît au registres d'aucunes d'entre elles.

L'avocat n'ajouta rien sur cette piste, défait. Il ne s'avoua cependant pas vaincu.

- Cependant monsieur le juge, j'aimerais vous présenter une autre possibilité. Un ami de la famille s'est proposé pour devenir le tuteur de mademoiselle Bonnet.

- Une tutelle? s'étonna le juge. C'est une étrange solution. 

- Je comprends votre réticence mais sachez que la personne qui s'est portée candidate est une amie de la famille et c'est une personne tout à fait respectable. D'ailleurs, elle a déjà l'expérience de la tutelle puisqu'elle est déjà responsable d'une jeune délinquante du même âge depuis quelques mois.

- La tutelle est un système très complexe et extrême. Je comprends quand on l'applique à de jeunes délinquants ou des personnes souffrant de certains déficits mais dans ce cas...

- Vous l'avez dit vous-même, la situation de mademoiselle Bonnet est difficile est elle a besoin d'un soutien et ce serait plus adéquat qu'un foyer fermé, elle y aurait plus de libertés. 

- Mais vous venez de dire que cette personne s'occupait déjà d'une autre jeune fille, cela risque de faire beaucoup.

- Regardez donc de qui il s'agit et vous ne douterez plus que cette personne et vous ne douterez ni de ses qualités ni de ses capacités financières. 

L'avocat tendit un porte document au juge qui le saisit pour le détailler. Une expression ravie apparut sur son visage à la fin de sa lecture.

- Il s'agit d'un de mes plus illustres homologues, expliqua -- t -- il, mais comment vous connaissez -- vous le juge de Saint Servier, mademoiselle Bonnet?

- En réalité, le juge de Saint Servier a surtout connu la mère de mademoiselle Bonnet. Celle -- ci a travaillé pour lui il y a bien des années.

- Une tutelle complète pour les quelques mois qui la séparent de sa majorité puis on l'allègerait totalement ou partiellement suivant l'évolution du comportement de mademoiselle Bonnet, pensa le juge à haute voix.

- Mais je refuse!!! hurla Sarah qui en avait assez que l'on parle ainsi d'elle comme si elle n'était pas présente. Je ne connais pas cet homme et je ne veux pas me retrouver sous sa dépendance surtout que je le soupçonne d'être lié à l'emprisonnement de ma sœur.

- Mais vous n'aurez pas le choix, la tança le juge. C'est ça ou le foyer éducatif fermé pendant plusieurs années. 

- Attendez monsieur le juge, je vous propose une médiation. Mademoiselle Bonnet ne connais pas le juge de Saint Servier mais ce dernier m'a assuré qu'il était prêt à la recevoir immédiatement pour calmer toutes ses inquiétudes. Laissons-lui une chance. 

- Bien sûr! Le bureau du juge de Saint Servier se trouve à l'étage supérieur et je peux m'assurer qu'il est disponible pour une telle entrevue.

Alors que le juge prenait son téléphone, l'avocat prit le bras de Sarah qui s'apprêtait à reprendre la parole.

- Acceptez cette rencontre, lui intima -- t --il. Croyez -- moi, c'est votre seule chance pour l'instant. Les foyers éducatifs ne sont pas les meilleurs endroits pour les jeunes filles comme vous. Cela me laissera au moins un peu de temps pour essayer de trouver une autre solution.

Sarah se plia à la proposition de l'avocat en se disant qu'elle ne resterait pas longtemps dans le bureau de ce juge. Grossière erreur.

Un accesseur conduisit Sarah à l'étage supérieur jusqu'à un petit bureau où une secrétaire d'une cinquantaine d'années tapait des données sur un ordinateur. Quand ils entrèrent, elle baissa ses lunettes pour mieux les voir. 

- Je vous amène cette jeune fille, déclara l'assesseur. Elle est attendue par le juge de Saint Servier. 

- Oui, répondit la secrétaire. Allez --y, ajouta -- t -- elle en indiquant une grande porte qui se trouvait dans le fond de son bureau. 

L'assesseur resta immobile et Sarah comprit qu'elle devait désormais se débrouiller toute seule. Avec un manque d'assurance certain, elle avança vers la grande porte en bois qu'elle poussa pour entrer dans le bureau du juge.

Ce bureau était totalement différent de celui où elle avait rencontré l'autre juge. Il était immensément plus grand. Une bibliothèque était installée contre mur Ouest et un ensemble multimédia sur le mur Est. Un grand bureau en bois brun était posé au fond de la grande pièce. Une grande chaise pivotante faisait dos à Sarah qui comprit que ce juge devait s'y trouver installé. Elle toussa volontairement fort autant pour indiquer sa présence que pour choquer ce personnage qui voulait lui attacher une nouvelle laisse. La chaise tourna alors sur elle -- même et le visage de ce juge apparut. Sarah en eut le souffle coupé. 

Il s'agissait de l'homme auquel elle avait parlé dans l'appartement de Jérôme, l'homme qui avait fait tuer ses parents. Elle en resta terrassée. 

- Viens donc t'assoir, lui ordonna -- t -- il. Tout de suite, ajouta t -- Il en voyant qu'elle restait indécise. 

Sarah trembla mais comprit qu'elle devait jouer le jeu de cet homme car elle savait de quoi il était capable. Elle vint s'assoir sur le siège qui se trouvait de l'autre côté du bureau en face de lui. 

- Heureux de te revoir, déclara -- t -- il en affichant un sourire qui ne la rassura pas.

- Je... commença -- t -- elle hésitante. Je sais que je ne vous ai pas payé, mais quand vous devez attendre que je sois majeure et alors je pourrais vendre l'appartement de mes parents.

- Tu crois que c'est aussi simple. Tu m'as demandé de faire tuer deux personnes et cela coûte très cher et ton appartement ne t'appartient pas en totalité. 

- Mais je vous assure que je pourrais le faire, je pourrais obtenir le soutien de Madeleine si je réussis à la libérer.

- J'ai réussi à libérer Madeleine. Suite à la demande de Jérôme et grâce à la mort de tes parents, j'ai pu le faire mais j'ai eu de très mauvaises surprises en le faisant et il s'est trouvé que tes parents ne payaient plus les factures de l'hôpital depuis plusieurs semaines et la somme était importante sans compter les amendes conséquentes à ses délits. J'ai dû prendre toutes ces sommes à mon compte et comme plus personne ne pouvait les prendre, c'est Madeleine qui va devoir me les rembourser avec sa part du prix de l'appartement... et en nature. Et tu vas devoir en faire autant.

Sarah manqua s'étouffer.

- Vous n'êtes pas sérieux.

- Tu vas découvrir que je n'ai aucun humour dans ce genre d'affaire. 

Elle se leva alors et hurla.

- Vous êtes fou!!! Je refuse!!!! Je...

Sa phrase s'éteignit dans sa gorge quand elle entendit le bruit d'une conversation et qu'elle reconnut le son de sa propre voix. Elle se tourna alors sur sa droite pour voir que la télévision qui s'y trouvait s'était allumée et qu'elle y apparaissait. Elle reconnut immédiatement le décor de l'appartement de Jérôme, le lieu où elle avait rencontré ce juge pour la première fois et où elle lui avait demandé de tuer ses parents. C'était précisément cette conversation à laquelle elle était en train d'assister à la précision prés qu'elle était la seule à être visible sur la vidéo.

- Je suis sûr que cela intéressera énormément le juge chargé de l'enquête sur le meurtre de tes parents. 

Il se leva et s'approcha d'elle jusqu'à presque coller son visage au sien. 

- Meurtre avec préméditation, tu seras jugée comme une majeure, c'est la peine de mort assurée. 

- Vous ne pouvez pas, je dirais à tous quelle a été votre participation à tout cela.

- Bonne chance pour le prouver. Ta parole contre celle d'un juge reconnu surtout qu'à l'heure où cette vidéo a été tournée j'aurais trois amis au dessus de tout soupçon qui témoigneront que j'étais en leur compagnie à l'autre bout de la ville. Au pire, j'ai déjà un lampiste qui assumera le crime : Freddy, un « ami » de ta sœur.

Sarah éclata en sanglot mais cela n'eut aucun effet sur le juge qui se rapprocha encore plus et, la prenant par surprise, il l'embrassa. Sa langue envahit sa bouche à la recherche de la sienne. Complètement désemparée par l'audace de ce vieillard, Sarah fut incapable de résister. Cet odieux baiser dura presque une minute. Quand enfin, le juge la libéra, elle s'écroula sur sa chaise pour reprendre son souffle. Visiblement satisfait, il retourna s'assoir. 

- Tu va accepter la tutelle, affirma -- t- il, et quand tu arriveras à ta majorité dans trois mois, c'est toi-même qui demanderas son maintien intégral jusqu'à tes 21 ans. Désormais, je suis le dernier rempart entre toi et la chaise électrique. 

L'influence du juge semblait immense. Par sa seule volonté, les démarches administratives furent accélérées et au bout de deux jours, un immense noir vint la chercher à l'appartement de sa tante pour le conduire chez lui. Sarah avait envisagé s'enfuir mais le juge tenait sa sœur et avait menacé de se venger sur elle. 

Le chauffeur ne prononça pas un mot ce qui ne contribua pas à rassurer Sarah. Elle le suivit jusqu'à sa voiture, une grande mercedes noire. Il la fit monter à l'arrière, rangea sa valise dans le coffre et monta l'avant.

La voiture roulait depuis une demi-heure quand il stoppa dans une petite ruelle discrète. Il descendit, ouvrit le coffre, prit sa valise et la jeta dans une poubelle. Sarah le regarda faire sans un mot comme si elle était étrangère à tout cela. 

Ils repartirent et roulèrent pendant encore de longues minutes, les derniers instants de libertés de Sarah. 

Quand elle se retrouva droite devant le juge qui la détaillait assis dans un sofa vêtu d'une robe de nuit, elle eut l'impression de n'être plus qu'un simple morceau de viande. 

- Déshabille -- toi, lui ordonna -- t -- il. 

Inconsciente du fait que sa sœur avait vécu exactement la même situation quelques mois auparavant, elle hésita ; elle ne s'était jamais exhibée devant un homme même de son âge. L'idée de le faire devant ce vieillard la dégoutait.

- Tu te dépêche, petite idiote! grogna -- t -- il.

Sarah tressaillit devant la colère du juge mais elle resta toujours bloquée. Le juge quitta alors son siège pour se jeter sur elle. Avec une vivacité qu'elle n'aurait jamais crue possible compte tenu de son âge, il déchira son chemisier arrachant les boutons. Il la força à se retourner pour terminer de le lui retirer. Par reflexe, elle pivota pour lui faire face comme par défi. Elle regretta immédiatement ce geste car elle fut accueillie par un aller retour qui la fit reculer de plusieurs pas. C'était la première fois de sa vie qu'on la frappait. Même sa mère qui l'avait méprisée durant des années n'avait jamais osé. Ce fut comme un électrochoc, elle comprit qu'elle n'avait pas d'autre choix que d'obéir à cet homme.

- Déshabille -- toi, répéta -- t -- il alors.

Comme une automate. Elle dégrafa son soutien gorge en tissu noir, libérant ses seins sous le regard appréciateur du juge. 

- Au moins aussi beau que ce qu'ils laissaient présager au travers de tes vêtements, complimenta -- t -- il. A peine plus petits que ceux de Madeleine mais tellement plus fiers. Continue!

Résignée, elle retira ses chaussures, son jeans et sa petite culotte pour se retrouver totalement nue devant lui. Elle voulut cacher son intimité avec ses mains mais le juge grogna et elle écarta les bras, démasquant une chatte non rasée châtain comme sa chevelure. 

- Ah la jeunesse, souffla le juge. Aucun entretien. 

Il l'attrapa alors par le bras et l'entraîna au travers du salon jusqu'à une porte blanche. Il sortit une clé d'une des poches de sa robe et ouvrit la porte. Ils entrèrent dans une chambre et Sarah retrouva enfin sa sœur Madeleine.

Elle était assise sur un des lits de la chambre, totalement nue elle aussi. Elle lui lança un sourire sans joie et elle voulut la rejoindre mais le juge la retint et la projeta sur le lit voisin. Madeleine réagit à peine devant la violence du juge. Il la força à écarter les jambes et toucha sa toison intime du doigt. 

- Décidément, déclara -- t -- il, c'est un défaut familial de ne pas s'entretenir. Madeleine était exactement comme toi quand elle est arrivée. Heureusement, je t'ai appris les bonnes manières, n'est -- ce pas ma chérie?

A ce moment, comme répondant à un signal, Madeleine écarta les jambes à son tour dévoilant un entrecuisse totalement imberbe.

- Je déteste les femmes poilues, affirma le juge, et nous allons régler ce gros défaut. Madeleine!

Madeleine quitta son lit pour se rendre dans la salle de bain. Elle revint quelques secondes plus tard en tenant une bombe de mousse de rasage et un rasoir. Elle s'agenouilla pour remettre la bombe au juge qui, immédiatement versa de la mousse entre les cuisses de Sarah. Le contact froid de la mousse lui fit refermer les jambes par réflexe et elle fut punie par une claque violente.

- Garde les jambes écartées, lui intima le vieillard lubrique. 

Sarah se tourna vers sa sœur mais elle ne trouva aucun soutien dans son regard et, résignée, elle reprit son humiliante position. Le juge put alors abondamment étaler la mousse sur sa jeune toison. Il posa la bombe sur le côté et tendit la main pour saisir le rasoir. Il commença alors à tailler dans la petite forêt intime de Sarah qui serra les dents quand la lame lui irrita la peau. Cette dégradante opération durant de longues minutes puis Madeleine tendit cette fois une petite serviette au juge afin qu'il put essuyer le ventre de sa sœur. Enfin le vieillard passa son doigt sur la zone qu'il venait de raser et il apprécia la qualité de son travail.

- Aussi douce que celle d'un bébé, remarqua -- t -- il. Et désormais, je veux que ce sois toujours comme ça. Tu te raseras tous les jours afin de me satisfaire comme ta sœur. 

Il se pencha alors plus en avant dans son intimité et elle plongea sa tête directement entre ses jambes. Elle sentit sa langue qui explorait son entrecuisse. De ses mains, elle tenta de le repousser. Il se laissa faire, à sa grande surprise. 

- Un territoire inexplorée, annonça -- t -- il avec un immense sourire, comme je l'espérais. Plus pour longtemps cependant. Mais avant ça, j'ai besoin d'un petit échauffement. Madeleine! Tu as besoin d'une petite douche!

Madeleine ferma les yeux et Sarah crut qu'elle allait pleurer mais elle se leva et retourna dans la salle de bain et ouvrit la baie vitrée de la douche. Alors que le bruit du jet de la douche se faisait entendre, le juge se mit à jouer avec le bouton clitoridien de Sarah et cette dernière sentit soudainement monter dans son bas ventre des sensations qu'elle ne connaissait pas bien. Il lui était déjà arrivé de se masturber mais ce vieillard semblait bien plus doué qu'elle à ce petit jeu. Elle se tordit sous l'effet du plaisir qu'il lui procurait rien qu'avec sa main et elle se maudit de sa laisser aller ainsi. Mais ce moment ne dura pas car le juge se leva.

- Reste -- là et profite du spectacle, ordonna -- t -- il. 

A son tour, il se dirigea vers la salle de bain en retirant sa robe de nuit et entra sous la douche déjà occupée par Madeleine. Quelques secondes plus tard, les cris de sa sœur dépassèrent le bruit du jet d'eau puis elle la vit apparaître le visage plaqué contre la baie vitrée, les mains du juge jouant avidement avec ses seins lourds. Puis Madeleine se cambra encore plus posant ses mains à plat sur la surface vitrée et Sarah la vit aller et venir au rythme du pistonnage que lui imposait le vieillard. Elle criait toujours mais cela ne semblait pas gêner son tourmenteur, bien au contraire. 

Sur son lit, Sarah avait resserré les jambes contre son ventre et porté ses mains sur ses oreilles pour ne plus entendre les cris de sa sœur. Puis les cris se calmèrent. Sarah regarda vers la salle de bain et elle fut horrifiée. 

Le juge s'avançait vers elle bite tendue. 

- A ton tour, ma petite, déclara -- t --il, une lueur mauvaise dans les yeux.

Pétrifiée par cette vision, Sarah ne pouvait réagir alors que son esprit lui disait de fuir si elle voulait se préserver puis il fut trop tard ; il était sur elle. 

Il lui écarta les jambes sans ménagement en la forçant à s'allonger de tout son long. Il pesait désormais de tout son poids sur elle. Elle tentait de se débattre mais, en dépit de son âge, il était bien plus fort qu'elle. Il lui plaqua les mains au dessus de la tête et dirigea son pénis à l'entrée de sa cavité vaginale encore vierge. Elle hurla quand elle sentit son gland peser sur son hymen mais il n'en fit aucun cas et d'un coup de rein mit définitivement un terme à son innocence. 

La douleur fut inimaginable. Elle qui avait rêvé sa première fois comme un moment romantique vivait un cauchemar éveillé sous le joug de ce monstre aussi âgé que son grand-père. Il la ravageait avec son sexe. Elle sentait un liquide chaud qui s'écoulait entre ses cuisses et savait qu'il s'agissait de son propre sang. 

Loin de s'apitoyer devant ses pleurs et sa douleur, le juge accéléra le rythme de ses va et vient dans son ventre qu'aucun pénis n'avait jamais visité. En même temps, il lui léchait alternativement les seins et remontait pour lui arracher des baisers. Terrassée, Sarah avait renoncée à résister et se laissait faire comme une poupée. Puis soudain, il se figea soudainement en poussant un râle et elle le sentit qui se crispait en elle. Elle sentit à nouveau un liquide chaud couler mais cette fois au cœur même de son ventre ; il venait de jouir en elle. C'en fut trop, elle s'évanouit. 

Le juge était au septième ciel. Un dépucelage, il n'avait plus connu ce plaisir depuis des décennies et l'ironie du sort voulait que ce fût avec la mère des deux petites putes qu'il baisait en ce moment. Alors que les souvenirs de cette époque remontaient à sa mémoire, il attrapa la tête de Madeleine et l'obligea à sucer sa queue maculée du mélange de son sperme et du sang de sa sœur. Tout dans cette soirée était extatique : le plaisir de baiser deux gamines de 18 ans, le fait d'en déflorer une et surtout celui de désormais posséder en son pouvoir les deux filles de Yolanda, celle -- là même qui 20 ans auparavant avait rejeté leur amour tout simplement parce qu'elle lui reprochait de ne pas oser s'opposer à l'autorité de son père qui refusait de le voir épouser une servante. 

Madeleine terminait son labeur et il tourna la tête vers Sarah toujours inconsciente. Très bien, qu'elle se repose. Il se baissa vers sa chienne favorite.

- Je compte sur toi pour bien lui faire comprendre toutes les règles de cette maison, lui dit -- il sur le ton de la menace. Si elle me déçoit, c'est sur toi que je ferais peser le poids de ma colère.

- Elle sera une esclave aussi idéale que moi, monsieur, répondit Madeleine en tremblant.

- Très bien, rapporte-moi ma robe.

A quatre pattes, Madeleine s'élança vers la salle de bain. Le sourire du juge s'élargit encore autant par la grâce de la servilité toujours plus grande de l'aînée des filles Bonnet qu'à la pensée de la journée du lendemain où il enverrait Sarah prendre sa première douche.

Par lina
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Samedi 21 février 6 21 /02 /Fév 14:02

Résumé rapide des épisodes précédents

Nous sommes dans une ville imaginaire nommée Lilleland, un groupe de 4 hommes riches et puissants a fondé un club très secret avec pour objectifs d'écraser toute la région sous leurs bottes. Afin de sceller leur alliance, ils décident d'asservir des jeunes femmes de différents milieux dont le seul défaut semble être d'avoir croisé leur chemin.

Les membres du club :

David Angel, 35 ans, riche homme d'affaire blasé qui débarque dans la région. Son arrivée semble être l'élément fondateur du club.

Le juge de Saint Servier, 65 ans, juge puissant, il est surtout l'homme politique le plus influent de toute la région. C'est surtout le produit d'une éducation chrétienne stricte qui l'a frustrée pendant toute sa vie et dont il s'est totalement libéré grâce au club.

Guillermo Diaz, 45 ans, c'est un ancien émigré espagnol devenu millionnaire en fondant des sociétés spécialisées dans les services.

Guillaume Uron, 29 ans, c'est un riche héritier aux tendances psychopathes.

Les victimes du club :

Amandine Blenon, 37 ans, c'est la femme d'un notable reconnu qui s'est compromis dans de sales affaires d'escroqueries. Abandonnée par son mari et ses amis, elle est tombée entre les griffes d'Angel qui s'est emparé de tous ses biens et s'est installé chez elle, la transformant en esclave. 

Laura Blenon, 18 ans, c'est la fille d'Amandine et elle est devenue l'esclave d'Angel pour les même raisons que sa mère. 

Christine Veron, 31 ans, éducatrice spécialisée dans un centre d'hébergement pour sans abri, victime d'un chantage de la part d'Angel, elle se retrouve obligée de céder à tous ses désirs.

Madeleine Bonnet, 18 ans, lycéenne, jeune fille manipulée de manière odieuse par son petit ami Jérôme, un voyou à la petite semaine, elle est devenu l'esclave sexuelle du juge de Saint Servier. Dans l'épisode précédent, Madeleine réussit à s'échapper de l'appartement du juge. 

Théodora Lupa, 40 ans, commerçante et femme politique, elle a dû tout accepter du juge pour éviter de se retrouver condamner à une longue peine de prison au Mexique. 

Sarah Bonnet, 17 ans et demi, lycéenne, elle est la jeune sœur de Madeleine et la dernière cible du juge. Comme pour sa sœur, Jérôme est censée la livrer au vieux pervers mais il a décidé de doubler son sponsor pour profiter lui-même de la jeune fille qui le fascine. 

*

Jérôme préparait sa petite soirée méticuleusement. Il avait viré la petite qu'il baisait depuis deux jours et qui ne l'intéressait désormais plus du tout ; une seule fille l'obnubilait désormais : Sarah Bonnet. Il voulait la posséder même au risque de mécontenter le juge. Il l'avait convaincu de venir chez lui ce qui constituait déjà une grande victoire la connaissant. Le plus dur restait à faire. Il espérait la faire boire et parier sur l'ambiance romantique pour faire tomber ses dernières réticences, il était devenu un expert à ce petit jeu. En dernier recours, il pourrait toujours la droguer. Le juge lui avait appris à oublier tout scrupule pour obtenir ce qu'il désirait.

On tapa à sa porte et il sursauta sous Le coup de la surprise. Ce ne pouvait pas être Sarah, il était bien trop tôt et il n'attendait personne d'autre. Il ouvrit la porte et Madeleine pénétra dans l'appartement telle une furie. Elle avait les yeux rougis et l'air hagard. Elle portait des vêtements visiblement trop grands pour elle. Sitôt entrée, elle se lova contre lui, le prenant au dépourvu. Qu'est-ce que cette conne pouvait bien faire là? Juste ce soir alors qu'il attendait justement sa sœur. Comment le juge pouvait -- il l'avoir laissé s'enfuir? Il devait rattraper le coup.

- Mon amour, fit -- il, en l'embrassant pour ne pas la braquer. Mais que se passe -- t -- il?

- Je me suis enfuie, répondit -- il. Je n'en pouvais plus.

- Mais te rends -- tu compte que notre situation n'as pas changé, mentit -- il. Je dois toujours autant d'argent. Le juge ne les paye que par mensualités. Un mot de lui et nous sommes morts tous les deux.

- Je m'en fous, affirma -- t -- elle. Tu n'as pas idée de ce que j'ai vécu avec ce monstre. C'est un démon, j'étais sa chose. Je n'y retournerais jamais.

Jérôme souffla intérieurement. Il la sentait totalement décidée à fuir le juge et cela se comprenait. Elle devait avoir subi bien des sévices. Bien entendu, il s'en fichait mais il ne voyait pas du tout comment faire pour se dépêtrer d'elle. Si jamais Sarah la trouvait ici, il pouvait dire adieu à ses espoirs. Il fallait au moins qu'elle s'en aille et tant pis pour le juge qu'il assume les conséquences de ses erreurs. 

- Bon sang, tu es trop conne, tonna -- t -- il. Qu'est -- ce que tu crois? Que je vais te reprendre maintenant que tu as servi de pute à ce vieillard? Je ne fais pas le fond des poubelles.

Elle s'écarta de lui l'air totalement ahuri. Elle ne semblait pas comprendre le sens de ses paroles. Etait -- ce le choc ou avait -- elle toujours été aussi bouchée? Jérôme n'en avait cure, il allait faire passer le message.

- Tu crois vraiment que je t'aime, pauvre idiote? En réalité, tu ne m'as jamais servi qu'à obtenir une belle somme d'argent. Qui aurait cru que ton gros cul aurait valu autant.

- Alors il avait raison, tu m'as trompée...

- Parfaitement, confirma Jérôme qui ne savait pas de qui elle parlait, et si tu savais avec combien de femmes, des vraies qui savaient me faire jouir. 

- Salaud!

Elle voulut bondir sur lui pour le frapper mais entre la différence de force physique et sa fatigue, il la repoussa sans difficulté et sans ménagement. Elle s'effondra lamentablement. Elle était en larme mais il n'eut aucune pitié.

- Regarde -- toi, espèce d'épave! Epargne -- moi la peine de te mettre dehors à coup de pied, casse -- toi! J'attends quelqu'un qui en vaut la peine.

Elle tourna les yeux dans toute la pièce et comprit les raisons de cette ambiance mais soudainement son regard s'attarda sur un endroit particulier et Jérôme comprit trop tard ce qu'elle avait vu. Le révolver de son père qu'il avait volé la veille. Il ne sut pas si elle l'avait reconnu mais elle s'en empara et immédiatement le braqua dans sa direction. Pour son malheur, il l'avait chargé dans l'après midi, juste pour voir. Grossière erreur. 

- Madeleine, fit -- il penaud. Ne fais pas de bêtises. Mon amour, voyons.

Elle posa son doigt sur la détente de l'arme et à ce moment la vie de Jérôme ne tint plus qu'à un fil. Mais la main de Madeleine trembla et elle fut incapable de tirer. La seconde d'après une main s'abattit sur elle.

Aucun des deux protagonistes n'avait vu le serviteur noir du juge pénétrer dans l'appartement par la porte laissée ouverte par l'intrusion de Madeleine. Il assomma Madeleine d'un coup sûr. Derrière lui, le juge entra à son tour.

- Nom de nom, souffla Jérôme à l'intention du vieillard, mais qu'est-ce que vous faisiez? Elle a bien failli me tuer.

- Failli, répondit le juge d'un ton calme, c'est bien le problème. 

Jérôme pâlit alors que le regard froid du juge se posait sur lui. 

- Qu'est -- ce qui se passe, monsieur, fit -- il. Nous sommes ...

- Assez de simagrées, le coupa le juge. Je sais.

- Pardon.

- Je sais.

Il se tourna vers son serviteur qui s'était dirigé vers son écran de télé et l'avait fait pivoter en lui indiquant un reflet qu'autrement il n'aurait jamais remarqué. 

- Une caméra, lui expliqua le juge. Une autre est installée dans ta chambre. Je sais tout de tes projets de ce soir. Tu n'aurais pas dû essayer de me doubler. 

Jérôme réalisa alors que le juge avait tout préparé, qu'il le tenait sous surveillance depuis le début et que l'apparition surprise de Madeleine n'était pas un hasard. 

- Belle arme, estima le juge qui avait récupéré le révolver, je n'en espérais pas tant, tu me facilite la tâche pour la suite.

- Attendez, on peut discuter. La sœur va bientôt arriver, je ne l'ai pas encore touché et je peux toujours vous l'offrir comme promis.

- Mais tu vas me l'offrir crois -- moi.

A ce mot, il s'empara d'un coussin et ouvrit le feu au travers. Jérôme fut touché en pleine poitrine et s'écroula. Le juge s'approcha de lui, il n'était pas encore mort. Il appuya le coussin contre son visage implorant et tira une seconde fois. 

Une fois la page Jérôme refermée, un peu à regret, le juge posa l'arme entre les mains de Madeleine et de plusieurs claques la réveilla. Il vit immédiatement la terreur se dessiner sur le visage de la jeune fille et il comptait bien lui donner des raisons d'être terrorisée. 

- Mon enfant? Mais qu'as -- tu fait? 

Elle le regarda, incrédule. D'un coup d'œil, il l'incita à porter son regarder vers le corps sans vie de son ex-petit ami. Elle comprit alors et se mit à crier. Heureusement, Kono avait fermé la porte mais il ne pouvait se permettre de trop attirer l'attention. Il la gifla pour la calmer.

- Ce n'est pas moi! assura -- t -- elle Ce n'est pas moi!

- Et qui d'autre? Qui donc a l'arme du crime entre les mains? Qui avait un mobile?

- Un mobile?

- Et oui, c'est lui qui t'a dénoncé à la police, tu ne le savais pas? La police a un bel enregistrement de sa voix en train de te vendre. Comment crois -- tu qu'il a payé sa belle voiture neuve, sa belle télévision et tout le reste du beau matériel que tu vois ici? Tout simplement en vendant l'essentiel de la drogue qu'il avait acheté et en ne te donnant pas ta part.

- Ce n'est pas vrai! Il n'a rien vendu.

- Peut -- être que oui. Peut -- être que non. Mais cela suffira à la police pour retenir le meurtre avec préméditation avec tes antécédents, tu es faite. Avec un mauvais juge, tu auras droit à la nouvelle sanction : la peine de mort.

Elle le regardait, les yeux nimbés de larmes. Chacun de ses arguments portaient pour la simple qu'ils étaient tous vrais. S'il la laissait là, il ne lui laissait pas deux mois pour se retrouver dans le couloir de la mort. Crier partout qu'on préférait la mort était une chose, l'affronter en était une autre. Elle s'effondra en pleurs à ses pieds et il sut qu'il avait gagné. Il n'avait désormais plus besoin de Jérôme pour la tenir, il lui était aussi utile mort que vif. 

- Heureusement pour toi, je suis suffisamment influent pour obtenir l'instruction de cette affaire et faire en sorte que tu ne sois pas inquiétée...tant que tu seras obéissante. 

Il posa ses mains sur ses seins qu'il avait déjà tellement palpés et de nouveau, elle ne montra aucune résistance et il sut qu'elle lui appartenait totalement. 

- Kono va te ramener à la maison, maintenant.

Le chauffeur s'approcha d'elle pour lui tendre son bras et elle l'accepta pour se relever et le suivre. Juste avant qu'ils ne quittent l'appartement, le juge les rappela.

- Ah j'oubliais, Kono en rentrant, je veux que tu encules notre jeune amie, juste histoire de lui enlever l'envie de me frapper. 

- NON!!!! hurla à nouveau Madeleine. 

Mais Kono mit immédiatement sa main sur sa bouche pour la faire taire et elle finit par se calmer et ce fut en larmes qu'elle suivit le géant africain dans les couloirs de l'immeuble sombre. Le juge regrettait de ne pas pouvoir assister à la scène de la sodomie de Madeleine qui promettait d'être au moins aussi savoureuse que celle de Théodora mais il avait encore affaire à ce lieu. Et puis, Kono allait bien entendu filmer ses ébats pour lui permettre d'en profiter en différé. 

Sarah arriva aux pieds de l'immeuble de Jérôme en début de soirée. Elle se sentait incroyablement troublée. Pourtant, elle savait parfaitement qu'elles étaient les raisons qui la conduisaient en ce lieu : elle venait pour sauver sa sœur du piège dans lequel leurs parents l'avaient jeté. Le baiser qu'il lui avait donné la veille ni le fait qu'il était incroyablement séduisant et qu'il la comprenait si bien n'expliquaient pas sa présence. Pourtant, pour la première fois, elle s'était maquillé, bien maladroitement et avait volé une des robes de sa mère pour l'occasion. Elle avait senti quelques regards concupiscents sur son passage qui indiquaient qu'elle était désirable dans cette tenue et elle ne pouvait s'empêcher d'en être heureuse. Elle grimpa plusieurs étages pour arriver au numéro de l'appartement de Jérôme. Son cœur battait la chamade, quand elle tapa à la porte. A sa grande surprise, elle s'ouvrit doucement. Elle entra sans attendre et le spectacle qui s'offrit à elle la rendit malade. 

Jérôme était mort. On l'avait assassiné. Elle resta totalement abasourdie devant son corps sanguinolent. Elle aurait voulu hurler mais quelque chose chez elle semblait s'y opposer. Elle restait immobile à un mètre du corps, les yeux dans le vague puis un bruit la tira de sa catatonie. 

Un homme venait d'entrer dans l'appartement. Il s'agissait d'un vieil homme qu'elle ne connaissait pas. Il observa la scène et apparut surpris.

- Ce n'est pas moi, affirma -- t -- elle. 

- Je sais, la rassura -- t - il. Calmez -- vous, jeune fille. Je suis un ami, j'étais venu voir Jérôme à sa demande, il voulait que je rencontre une certaine personne. 

- Qui êtes-vous? 

- Je préfère ne pas donner mon nom, disons que je suis un homme influent.

- C'est vous l'ami juge de Jérôme, celui qui devait sauver Madeleine.

- Ce n'est pas aussi simple. Je devais rencontrer son père ce soir avec Jérôme pour négocier avec lui mais il semble que je sois arrivé trop tard.

- Trop tard?

Pour toute réponse le vieil homme lui indiqua un objet posé par terre et Sarah le reconnut immédiatement. Il s'agissait du révolver de son père. Elle se pencha pour le prendre mais d'un mot le juge la stoppa.

- Ne le touchez pas, c'est une preuve. Vous ne voyez pas que c'est l'arme du crime. 

L'arme du crime. L'esprit de Sarah fonctionnait à cent à l'heure. Son père avait rendez -- vous avec Jérôme pour sauver Madeleine mais au lieu de discuter il avait préféré tuer cet homme si fabuleux comme il avait préféré enfermer sa sœur au fond d'un hôpital plutôt que de l'aider. Cette fois, elle se lâcha et hurla.

- Calmez -- vous, jeune fille, dit le vieillard en restant prés de l'entrée. Nous allons appeler la police et les coupables...

- Ce ne sera pas suffisant, ils s'en sortiront. Ils connaissent la justice. Ma mère s'est toujours vantée d'avoir travaillé pour un juge influent il y a des années. Je suis sûr que c'est grâce à lui qu'elle a obtenu le placement de Madeleine. Ils s'en sortiront. Depuis des années, ils s'acharnent à détruire ma vie. Je veux qu'ils meurent. 

- C'est grave ce que vous dites, là.

Elle s'approcha alors de lui et le fixa dans les yeux.

- Je veux qu'ils meurent.

- Alors cela peut s'arranger, assura -- t --il, mais ce ne sera pas gratuit. 

- Mes parents possèdent leur appartement. Dans 6 mois je serais majeure et j'en hériterais. Je pourrais le vendre alors et vous payer le prix que vous voulez.

- Le prix pour deux meurtres? 

- Oui.

- Le meurtre de tes parents?

- Oui. 

- Très bien, alors rentre chez toi et ne change rien de tes habitudes. Ils ne leur reste plus que deux jours à vivre au plus. 

Sarah obéit au vieil homme. Elle rentra chez elle. Ses parents n'étaient pas encore officiellement rentrés mais elle savait que c'était un leurre. Elle se coucha mais ne réussit pas à trouver le sommeil ; son esprit était envahi par le souvenir du corps de Jérôme baignant dans son sang. Ce fut une longue et horrible nuit d'insomnie et de cauchemars. A 6h du matin, elle quitta son lit, totalement épuisée, prit une douche rapide et partit pour le lycée. Elle fut surprise de la normalité de cette journée. Personne ne la questionna sur les raisons de son absence de deux jours ni ne lui parla de la mort de Jérôme qui était totalement étranger à ce monde. Durant la matinée, les cours s'enchainèrent si tant est qu'elle se laissa prendre par cette routine et se persuada que finalement rien de grave ne s'était produit, qu'elle n'avait pas désiré la mort de ses parents. Malheureusement, ses remords arrivaient bien trop tard. 

Ce fut en milieu d'après midi qu'un surveillant vint la chercher en plein cours de biologie. Elle fut conduite dans le bureau du principal. Deux personnes en plus du principal l'attendaient. L'une d'entre elles était la CPE mais Sarah ne connaissait l'homme à l'air sombre qui se leva à son entrée. 

- Mademoiselle Bonnet, entrez, lui demanda le principal. Voici l'inspecteur de police Pripi. Il a une terrible nouvelle à vous annoncer. 

L'homme s'approcha d'elle et lui tendit la main. Surprise, Sarah la serra.

- Mademoiselle. Ce matin à 11 heures, vos parents alors qu'ils rentraient chez vous d'un voyage visiblement ont été victime d'une agression violente. Je suis navré, ils sont morts.

Sarah resta immobile devant cet inconnu qui lui annonçait cette nouvelle et dans son esprit elle ne cessait de se demander comment réagir. Elle se répétait sans cesse : il l'a fait, il les a tués. Elle ne se rendit pas compte du silence gêné qui s'était installé dans la pièce. Puis soudain, elle éclata en sanglot dans les bras de cet inspecteur qui l'accueillit avec compassion. Il devait s'imaginer apporter du réconfort à une fille dans le désarroi ; il se trompait et de loin. Les pleurs de Sarah traduisaient le sentiment de libération qu'elle ressentait à ce moment. Jérôme était vengé et Madeleine pouvait enfin être sauvée. Elle pensait que sa vie allait enfin prendre un tournant positif ; elle n'avait pas idée de l'immensité de son erreur.

Depuis presque trois mois qu'elle était devenue l'esclave du juge, Madeleine croyait tout savoir du mot douleur ; elle se trompait. Entravée sur la table en bois installée peu de temps auparavant pour la malheureuse Théodora, elle tentait de reprendre ses esprits après l'horreur de la nuit qu'elle venait de connaître. 

Sitôt arrivés dans l'appartement du juge, Kono l'avait forcée à retirer les vêtements qu'elle avait volés pour s'enfuir et l'avait emprisonnée dans ce piège odieux. Ventre plaqué contre la surface froide de la table, elle n'avait pas vu le géant noir se déshabiller à son tour mais elle avait parfaitement senti son sexe s'insinuer dans son anus. Contrairement à Théodora, elle était une habituée de la sodomie mais même dans son cas, les dimensions exceptionnelles du pénis de Kono étaient trop pour elle. Il avait forcé la résistance de son petit anneau avec une dureté sans faille. Quand il avait envahi ses entrailles et entamé un mouvement de va et vient, elle s'était mise à hurler. Imperturbable, il avait accéléré le rythme jusqu'à arriver à son éjaculation. Il s'était retiré alors et l'avait abandonnée en sueur, attachée au milieu du salon, l'anus dégoulinant de sang et de sperme. 

Complètement engourdie, les entrailles en feu, elle tentait de reprendre ses esprits quand le bruit de la porte d'entre qui s'ouvrait lui indiqua que le juge venait de rentrer. 

Le monstre qui la dominait s'approcha d'elle et frôla son dos avant de s'éloigner sans la libérer. Elle entendit le bruit mécanique d'une cassette qu'on sortait d'une caméra. De sa position, elle put le voir glisser la cassette dans son magnéto et s'assoir dans le divan en face d'une télévision. Elle comprit alors qu'il s'agissait de l'enregistrement de son viol anal par Kono et eut l'effroyable expérience de réentendre ses hurlements de douleurs et ainsi de revivre son supplice par procuration moins de deux heures après l'avoir subi. 

Le juge ne paraissait pas se préoccuper d'elle pour l'instant. Concentré sur le film, il s'était déshabillé et avait commencé à se branler. Visiblement, il appréciait vraiment le spectacle auquel il assistait. Madeleine ferma les yeux pour ne plus le voir.

Elle réouvrit les yeux quand elle sentit une nouvelle pression sur son œillet anal. Elle porta le regard vers le divan où le juge était assis pour constater qu'il avait disparu. Elle comprit que c'était lui qui en ce moment entreprenait de la sodomiser. Si peu de temps après le passage de Kono, le pénis du juge pourtant de taille plus raisonnable irradia en elle une nouvelle vague de douleur. Elle se remit à crier et ses hurlements vinrent se joindre à ceux de l'enregistrement que le juge n'avait pas éteint. Dans un canal désormais élargi, le juge s'en donnait à cœur joie, la labourant à pleine vitesse. Finalement, il jouit dans ses intestins dans un râle de plaisir mêlant son sperme à celui de son serviteur. Cette nouvelle salve de liquide chaud entre ses reins fit éclater Madeleine en larmes. Elle plaqua sa tête contre la surface de la table.

Par lina
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Jeudi 5 février 4 05 /02 /Fév 12:20

- Regarde cela! dit -- elle à Jérôme en sortant une petite chemise grise. 

- Qu'est -- ce que c'est? Demanda Jérôme faussement curieux.

- C'est facture d'un établissement psychiatrique. Il s'agit d'une chambre pour Madeleine. Ils l'ont faite internée. 

Jérôme lui prit les documents et fit mine de les lire. Il adopta son expression la plus horrifiée.

- Tu as raison. Visiblement, elle est internée depuis qu'elle a été libérée. Regarde, il y a la décision de placement en HP signé du juge. Et ce n'est pas tout.

Il lui tendit la dernière page, l'estocade programmée. Il s'agissait d'une lettre manuscrite signée du soi -- disant directeur de cet établissement psychiatrique qui relatait un événement tragique.

- Elle a tenté de se suicider et elle est désormais dans un état grave.

Elle hurla et, de rage, fit tomber tout ce qui se trouvait sur le bureau placé au centre de la pièce. Jérôme se jeta sur elle pour la retenir.

- Arrête -- toi! fit -- il pour la calmer. Tu vas nous faire repérer.

- Elle est presque morte par leur faute! lui cracha -- t -- elle au visage. Ils l'ont faite enfermée au lieu de l'aider...

- Je sais mais si on se retrouve en prison, on ne pourra rien pour elle.

- Pour elle?

Elle le regarda incrédule. Il prit son expression de « chevalier blanc » qui avait si bien fonctionné avec sa sœur.

- Tout n'est pas perdu, affirma -- t -- il.

Il lut immédiatement dans son regard qu'il avait fait un pas vers son cœur mais il n'avait pas le temps de pousser plus loin son avantage. Il l'entraîna en dehors du bureau, refermant derrière lui. Ils quittèrent le bâtiment en très peu de temps. 

Ils se retrouvèrent à leur point de départ. Jérôme sentait Sarah fébrile après toutes ces révélations. Tous ces documents déposés là par un agent d'entretien payé par le juge avaient vraiment joué leur rôle à la perfection. Il était hors de question d'en rester là. 

- Tu as dit qu'il restait un espoir, lança -- t -- elle avec suspicion. 

- Je t'ai déjà dit que j'ai un ami juge. S'il est au courant du danger que court Madeleine, il acceptera de m'aider et je pourrais me servir de lui pour faire pression sur tes parents.

Il la vit reprendre espoir et, presque à sa surprise, elle se jeta dans ses bras. Etonné par ce geste, Jérôme décida de profiter de l'aubaine. Il l'embrassa alors et au début il sentit qu'elle lui rendait son baiser mais rapidement, elle le repoussa.

- Non, fit -- elle. Ce n'est pas bien.

- Oui, reconnut -- il tout à sa frustration. Je suis désolé. C'est l'émotion.

Il la sentit hésitante et il craignit de perdre tout l'avantage de cette soirée et il ne le voulait surtout pas.

- Je vais tout faire pour sortir Madeleine de sa prison, mentit -- il avec ferveur, et je vais faire vite. Promets -- moi de venir me voir demain soir chez moi, je te jure que j'aurais des nouvelles.

Elle le considéra un instants, indécise.

- D'accord, concéda -- t -- elle. J'y serais.

Et sur cet engagement, elle disparut dans la nuit. Jérôme n'insista pas mais il avait pris une décision. Il avait comprit pourquoi le juge désirait tant cette jeunette. Elle était vive, intelligente et surtout inexpérimentée. Bien que court, leur baiser lui avait appris qu'elle n'avait sans pas embrassé beaucoup de garçon et il acquit la certitude qu'elle était encore vierge. Voilà ce que voulait ce vieux vicelard, une pucelle. 

Malheureusement pour lui, il n'aurait pas ce qu'il désirerait. Jérôme avait goûté au fruit défendu et il comptait bien aller jusqu'au bout. Demain soir, il ferait de Sarah Bonnet une femme qu'elle le veuille ou non. Il s'arrangerait avec le juge ensuite, ce vieillard saurait bien se contenter des restes comme il l'avait fait avec Madeleine. 

Théodora Lupa vivait un véritable calvaire. Allongée sur le ventre sur une table en bois installée au centre du salon du juge pour l'occasion, elle était en train de se faire sodomiser brutalement par le chauffeur africain de ce dernier. Le juge avait exigé qu'elle se présentât chez lui en début de soirée et elle savait que cela signifiait une nouvelle séance infernale mais elle ne s'était jamais attendue à ce qu'elle allait subir. 

Dès qu'elle entra, elle trouva le juge assis dans son divan, vêtu de son habituelle robe de chambre. La malheureuse Madeleine qui devait subir ce monstre quotidiennement se trouvait à ses côtés, nue comme toujours. 

- Déshabillez - vous! lui ordonna le juge

Ayant depuis longtemps renoncé à toute velléité de résistance, Théodora obéit sans un mot et se retrouva donc elle aussi totalement nue devant ce vieillard. Ce dernier tourna la tête vers la petite table en bois et elle vit qu'il y avait fait installer des sangles. Elle frissonna mais se dirigea vers elle. 

- Allongez -- vous sur le ventre!

Le juge continuait à la vouvoyer tout en utilisant ce ton impérieux qu'il utilisait désormais en permanence en sa présence. Il aimait jouer ainsi sur les paradoxes avec elle. Elle s'installa sur la table et vit que les sangles étaient destinées à ceindre son cou et ses mains à condition qu'elle mette ses bras le long du corps. Sans un mot Madeleine se dirigea vers elle à quatre pattes et l'emprisonna. Théodora se retrouva donc totalement dépourvue, prête à subir les assauts de vieux lubrique sans pouvoir résister. Mais pourtant, il ne bougea pas et au contraire ce fut Madeleine qui retourna vers lui et, écartant les pan de sa robe de chambre, commença de lui faire une fellation. Théodora commença à croire qu'elle était destinée à servir d'objet d'ornementation quand elle sentit une présence derrière elle, une immense ombre se posa sur elle. Elle força contre la sangle qui l'emprisonnait pour tenter de voir derrière elle et elle réussit à discerner le géant noir qui se tenait droit derrière elle, nu. Elle hurla quand elle comprit ce qui allait arriver.

Le juge profitait du spectacle de Kono ravageant les entrailles de Théodora. Doté d'un sexe plus que conséquent, le géant congolais avait commencé par travailler l'anneau de cette bourgeoise hautaine qui s'était immédiatement mise à hurler et à supplier ; en vain bien entendu. Quand le sexe noir commença à se frayer un chemin dans son intestin, ses cris devinrent stridents et l'érection du juge, encouragée par le travail d'une Madeleine qui devenait de plus en plus experte, se renforça. Le juge n'avait jamais sodomisée Théodora et il pensait que cette dernière était vierge de cette orifice ce qui devait rendre cette première expérience encore plus traumatisante pour elle. Le visage impassible, Kono s'enfonçait en elle lentement mais surement sans se soucier une seconde des cris de sa victime. Le juge voyait l'immense bout de chair disparaître progressivement entre les fesses de Théodora et s'il n'avait pas déjà assisté à un tel spectacle, il aurait douté qu'il pusse totalement la pénétrer. Malheureusement pour Théodora, Kono ne s'arrêterait qu'une fois la sodomie totalement consommée. Cette dernière hurlait de plus en plus fort, tirait sur les sangles qui l'emprisonnaient mais elles étaient fait d'un cuir particulièrement solide et elle ne pourrait s'en libérer. Le pire fut que Kono arriva finalement à enculer totalement la pauvre femme. Il se tourna vers le juge qui se contenta d'un hochement de tête. Kono entama alors son mouvement de va et vient et Théodora qui croyait avoir connu l'enfer lors de son enculage, explosa littéralement. Son anus saignant, les yeux emplis de larmes, elle subissait cette horreur en hurlant toujours plus fort et en maudissant le nom du juge qui en riait. 

Pris par son plaisir, il se baissa vers la petite chienne qui se trouvait entre ses cuisses.

- J'espère que tu es bien chaude ma petite Madeleine, fit -- il, parce que tu es la prochaine.

Il sentit les dents de Madeleine se crisper sur son sexe témoignant de la terreur qui venait de s'emparer de la jeune fille et il éclata de rire.

Kono ne sodomisa pas Madeleine ce soir-là. Il laissa Théodora totalement ravagée, toujours attachée sur la table de bois. Sitôt l'immense sexe retiré de son anus en sang, la malheureuse avait sombré dans l'inconscience et le juge avait ordonné à Madeleine d'aller prendre une douche. Après la terreur qu'elle avait subie, l'idée de ne se faire sodomiser que par le sexe normalement constitué du vieillard fut presque un soulagement. Elle fit couler l'eau et attendit de plus en plus anxieuse, l'intrusion du juge ; une intrusion qui ne vint jamais. Pour la première fois depuis qu'elle était devenue le jouet du juge, Madeleine termina une douche sans se retrouver pliée en deux, une queue figée dans son anus. Elle prit cela comme un cadeau et sortit de la douche avec le sourire. Son sourire s'effaça quand elle entendit le juge l'appeler dans le salon et elle imagina alors se retrouver face au chauffeur noir. Elle hésita, voulut se recroqueviller au pied de son lit mais elle savait que ce serait une protection bien inutile. 

Tremblante, elle passa le pas de la porte de sa chambre et elle constata, soulagée, que Kono n'était pas revenue. Théodora était toujours sanglée et inconsciente. Le juge était tourné vers son écran de télévision et regardait une vidéo qui semblait le passionner.

- Viens donc, mon enfant, lui dit -- il. Cela va t'intéresser.

Elle s'approcha et ne fut pas surprise de constater qu'il s'agissait d'un film porno. Un couple de jeunes gens faisait l'amour dans une petite chambre discrète, rien de bien particulier en réalité. Pourtant elle le trouva étrange, cette chambre lui paraissait familière et l'homme lui rappelait quelqu'un. Son cœur s'arrêta quand elle comprit qu'il s'agissait de Jérôme, son Jérôme, en train de s'envoyer en l'air dans son appartement. Le juge vit qu'elle avait comprit.

- Ton petit ami ne s'ennuie pas lui non plus et ce n'est pas tout.

Il appuya sur la télécommande et l'image changea. C'était la même chambre mais le couple était différent. Jérôme était toujours là avec une autre fille. Le juge appuya une nouvelle fois et ce fut une troisième fille. Madeleine cria.

- Ton copain t'as vite remplacé et pas qu'une fois, reprit le juge. Et il compte bien continuer. Je peux même te dire le nom de sa prochaine conquête, tu la connais très bien : Sarah, ta petite sœur. 

C'en fut trop pour Madeleine, elle craqua. S'empara du téléphone qui se trouvait juste à côté d'elle et elle frappa violement le juge à la tête. Ce dernier qui ne s'y attendait visiblement pas, s'écroula. Madeleine récupéra alors les vêtements de Théodora, posés par terre et courut en direction de la porte. Elle voulait fuir loin de ce lieu infernal, loin de ce monstre. Elle traversa le corridor persuadée qu'avant d'atteindre la porte, elle serait agrippée par le géant noir qui la ramènerait vers la chambre où elle serait sévèrement punie mais elle voulait tenter sa chance. La porte n'était plus qu'à deux mètres...un mètre... elle posa la main sur la poignée et l'ouvrit pour déboucher dans le couloir, libre. Elle courut vers l'ascenseur et l'appela. Il s'ouvrit quasiment immédiatement et elle y entra. Alors qu'il descendait, elle s'habilla sans se soucier que les vêtements n'étaient pas tout à fait à sa taille. Puis les portes de l'ascenseur s'ouvrirent et elle put rejoindre la rue et disparaître dans la nuit.

Par lina
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Jeudi 5 février 4 05 /02 /Fév 12:19

Petit rappel rapide sur la série (à la demande de certains lecteurs) :

Nous sommes dans une ville imaginaire nommée Lilleland, un groupe de 4 hommes riches et puissants a fondé un club très secret avec pour objectifs d'écraser toute la région sous leurs bottes. Afin de sceller leur alliance, ils décident d'asservir des jeunes femmes de différents milieux dont le seul défaut semble être d'avoir croisé leur chemin.

Les membres du club :

David Angel, 35 ans, riche homme d'affaire blasé qui débarque dans la région. Son arrivée semble être l'élément fondateur du club.

Le juge de Saint Servier, 65 ans, juge puissant, il est surtout l'homme politique le plus influent de toute la région. C'est surtout le produit d'une éducation chrétienne stricte qui l'a frustrée pendant toute sa vie et dont il s'est totalement libéré grâce au club.

Guillermo Diaz, 45 ans, c'est un ancien émigré espagnol devenu millionnaire en fondant des sociétés spécialisées dans les services.

Guillaume Uron, 29 ans, c'est un riche héritier aux tendances psychopathes.

Les victimes du club :

Amandine Blenon, 37 ans, c'est la femme d'un notable reconnu qui s'est compromis dans de sales affaires d'escroqueries. Abandonnée par son mari et ses amis, elle est tombée entre les griffes d'Angel qui s'est emparé de tous ses biens et s'est installé chez elle, la transformant en esclave. 

Laura Blenon, 18 ans, c'est la fille d'Amandine et elle est devenue l'esclave d'Angel pour les même raisons que sa mère. 

Christine Veron, 31 ans, éducatrice spécialisée dans un centre d'hébergement pour sans abri, victime d'un chantage de la part d'Angel, elle se retrouve obligée de céder à tous ses désirs.

Madeleine Bonnet, 18 ans, lycéenne, jeune fille manipulée de manière odieuse par son petit ami Jérôme, un voyou à la petite semaine, elle est devenu l'esclave sexuelle du juge de Saint Servier.

Théodora Lupa, 40 ans, commerçante et femme politique, elle a dû tout accepter du juge pour éviter de se retrouver condamner à une longue peine de prison au Mexique. 

*

Début du chapitre 07

- Comment cela se présente -- t -- il? fit la voix du juge dans le combiné du téléphone. 

- Pour l'instant, elle reste sagement chez elle, répondit Jérôme un peu penaud. 

- Ce n'est pas acceptable, s'énerva son interlocuteur. J'ai des impératifs et surtout Madeleine commence à se sentir seule. 

- Mais...

- Je ne veux pas de mais. J'ai compris, je vais intervenir pour t'aider mais c'est la seule fois. N'oublie pas que si tu ne m'es d'aucune utilité, je ne te verserais pas la seconde partie de la somme prévue.

Il coupa la communication sans attendre et Jérôme pesta intérieurement. Il avait déjà dépensé tout l'argent qu'il avait gagné en livrant Madeleine à ce vieux vicelard et savait qu'il n'allait pas supporter de devoir se passer de cette manne providentielle. Il enragea contre cette maudite garce qui risquait de tout lui faire perdre. Décidément Sarah Bonnet n'était pas aussi facile que sa sœur aînée. 

Les semaines qui avaient suivie la disparition de Madeleine avaient été incroyablement pénibles pour Sarah. La jeune fille ne s'était jamais entendue avec ses parents et notamment sa mère qui la considérait presque comme une ratée depuis qu'elle avait été contrainte à redoubler son année de seconde. Souvent, leurs échanges tournaient à l'orage et il ne devait qu'au talent de diplomate de son ainée pour éviter le pire. Désormais, elle ne possédait plus ce tampon salvateur et pire, la fuite de sa sœur avait encore accentuée le comportement inquisiteur de sa mère. Elle se sentait encore plus épiée et n'avait plus de liberté. Quand elle n'était pas au lycée, elle se retrouvait consignée dans l'appartement de ses parents et elle n'arrivait à échapper à cet univers oppressant qu'au prix de mensonges dangereux. 

Ce jour --là cependant elle n'avait pas pris de risque et se retrouvait dans sa chambre, seule. On était en début de soirée et ses parents n'étaient pas encore rentrés de leur travail. Tous les jours, elle avait ainsi environ une heure de tranquillité avant le retour de son père qui immanquablement allait se livrer à un vrai interrogatoire afin de s'assurer qu'elle n'avait pas séché les cours pour « aller fricoter avec des voyous ». Elle ne voulait pas y penser et profitait de ces instants de répit dans cette vie devenue affreusement pénible. 

Elle fut tirée de ses pensées par un tapotement à la porte d'entrée. Etonnée, elle se leva de son lit, traversa le living du petit appartement et regarda par le judas pour y voir un homme d'une cinquantaine d'années portant une fine moustache et un crane dégarni. Elle le reconnut immédiatement, il s'agissait du policier qui avait débarqué chez eux voici plus deux mois et qui les avaient tous interrogés. Elle ouvrit très inquiète. 

L'homme la gratifia d'un sourire qui se voulait rassurant mais inconsciemment, elle recula d'un pas devant cet homme qui la dépassait de plus d'une tête.

- Bonjour, jeune fille, dit -- il. Je ne sais pas si tu te rappelle de moi. Je suis le commissaire Giroud, nous nous sommes rencontrés...

- Je me souviens, le coupa -- t -- elle. Mes parents ne sont pas là.

- Ah c'est dommage. Je venais pour leur parler de ta sœur.

- Vous l'avez retrouvée? 

- Retrouvée? répéta Giroud, comme si la question ne se posait même pas. 

Il marqua un temps d'hésitation comme s'il réfléchissait à sa réponse.

- Non pas encore, finit -- il par lâcher mais Sarah eut l'impression qu'il n'était pas sincère. Si je suis venu c'est pour vous ramener quelques affaires dont nous n'avons plus besoin. 

Il lui tendit alors un petit paquet. Elle se souvint qu'il avait fouillé sa chambre à la recherche de preuve mais elle n'avait aucune idée de ce qu'il avait emporté en dehors de la drogue. Elle prit le paquet. Giroud la salua alors et repartit. Elle ferma la porte et retourna vers le living. Elle voulut poser le paquet sur la table mais au dernier moment, elle ne put résister à la tentation de l'ouvrir. Elle y trouva le téléphone de Madeleine et surtout un étrange petit cahier qu'elle ne connaissait pas. Elle l'ouvrit et le parcourut rapidement pour comprendre qu'il s'agissait d'une sorte de journal intime. Elle ignorait totalement que sa sœur en tenait un. Elle saisit immédiatement son importance et qu'il pouvait l'aider à comprendre ce qui avait poussé sa sœur à plonger dans la délinquance. Elle décida alors de cacher le passage du policier à ses parents et de garder le cahier pour elle.

La lecture du journal de Madeleine atterra Sarah. Madeleine l'avait écrit avec précision, une page pour un jour. Certaine fois, la page était quasiment vide et parfois elle était totalement noircie de ses écrits. Elle n'avait commencé à le rédiger que très récemment en réalité, comme si un événement particulier l'avait incitée à coucher sur le papier ses pensées les plus intimes. Dès les premières pages, Madeleine accusait ouvertement sa mère d'avoir dénoncé Jérôme, son petit ami, et de tout faire pour les empêcher d'être ensemble. Ensuite, elle expliquait à quel point, il la réconfortait et la soutenait dans les moments difficiles. Sarah ne connaissait pas Jérôme qu'elle évitait comme la plupart des jeunes gars du quartier bien trop superficiels pour elle. Elle fréquentait certains garçons mais c'étaient juste des copains de bahut sans plus. Cela l'arrangeait bien car elle ne voulait pas d'un petit ami collant qui chercherait à la fliquer comme le faisait déjà ses parents. Elle passa plusieurs heures à découvrir les états d'âmes de sa sœurs et jusqu'à l'horrible révélation, cette dernière avouait l'achat de la drogue dans le but de s'échapper de la maison familiale pour partir vivre avec Jérôme. Elle referma le cahier sous le choc. 

Elle s'était persuadée de l'innocence de sa sœur, d'une manipulation de ce Jérôme qui ne pouvait être qu'un bon à rien. Désormais, elle devait faire face à la réalité, Madeleine était bel et bien une criminelle. Il lui fallut de longues minutes pour retrouver le courage de rouvrir le cahier et recommencer à lire les écrits de sa sœur dans l'espoir de trouver une justification. Elle lisait rapidement, anxieuse et finit par arriver à la période fatidique où ce commissaire allait débarquer chez elles. Durant cette période, Madeleine écrivait sa peur, elle insistait sur le fait qu'elle était persuadée que si sa mère découvrait qu'elle quoi que ce soit, elle avertirait la police. Sarah repensa alors à ce que le policier avait déclaré en arrivant : « vous m'avez appelé madame ». Sa mère avait nié l'avoir fait mais pourtant Sarah ne pouvait s'empêcher de penser que ses dénégations manquaient de conviction. 

Le journal n'avait cependant pas livré toutes ses surprises, la dernière était la plus énorme. Il ne s'arrêtait pas au jour où Madeleine s'était enfuie. Il reprenait presque un mois plus tard. Madeleine parlait alors d'un endroit où elle était enfermée, une sorte d'asile où la police l'avait conduite après son arrestation. Elle ne précisait jamais où se trouvait cet endroit mais elle ne cessait de déverser sa haine envers ses parents qu'elle tenait pour responsable de son enfermement. 

La dernière page écrite était datée de trois jours et Sarah comprit qu'on lui avait menti en lui affirmant ne pas savoir où se trouvait sa sœur. Elle s'allongea sur son lit et se mit à pleurer de rage. Elle resta quelques instants ainsi puis elle comprit qu'elle devait réagir. Retrouver sa sœur était le meilleur des moyens de contrecarrer les desseins de ses parents qui semblaient toujours vouloir diriger leurs vies mais elle avait besoin d'aide pour cela et ce n'était pas ses amis qui pouvaient l'aider. Elle prit alors le portable de Madeleine et fouilla dans son répertoire pour y trouver le numéro qu'elle désirait. 

Jérôme eut un hoquet de surprise en voyant le numéro de téléphone de Madeleine s'afficher. Il savait pertinemment que son ancienne meuf était désormais la petite poupée gonflable du juge et qu'elle n'avait plus accès à son téléphone. Il hésita une seconde mais décida de décrocher. 

- Allô? fit -- il hésitant.

- Jérôme? demanda une voix qu'il reconnut immédiatement avec soulagement. Je suis Sarah la sœur de Madeleine. J'aimerais te rencontrer assez rapidement.

- Que se passe -- t -- il? répondit -- il en mimant à la perfection l'affolement. C'est Madeleine? Vous avez des nouvelles? Il lui est arrivé quelque chose?

- Je veux te voir, insista -- t -- elle.

- Très bien. Si tu veux, je peux passer à ton lycée demain matin, si ...

- Devant la porte sud à 11 heures.

Elle raccrocha. Elle s'était montrée d'un autoritarisme qui ne surprit pas Jérôme. Depuis qu'il avait tenté de s'approcher de cette jeunette de 17 ans, il avait put cerner un peu son caractère pour se rendre compte qu'elle était bien différente de sa sœur. Plus dure, elle était surnommée la princesse de manière péjorative. Pendant deux mois toutes ses tentatives pour l'approcher s'étaient avérées des échecs cuisants et il avait suffit d'une seule journée au juge pour débloquer la situation. Satisfait de cette nouvelle, Jérôme se retourna vers la fille qui partageait son lit. 

Le lendemain, Jérôme était présent au rendez -- vous. Il avait garé sa voiture à distance raisonnable. Il tenait à entretenir son image. Sarah arriva avec une dizaine de minutes de retard. Il prit une expression inquiète et vint à sa rencontre. 

- Ne restons pas ici, dit -- elle.

Il comprit qu'elle séchait les cours pour le voir et il s'en félicita, elle commençait à prendre des risques. 

- Allons prendre un verre, proposa -- t -- il, ne supportant pas qu'elle prenne toutes les initiatives. 

Ils s'installèrent dans la salle d'un petit café assez éloigné du lycée. Sarah ne voulait pas risquer d'être vue en sa présence. Jérôme comprenait sa réticence, il devait être considéré comme le diable personnifié par sa famille depuis la déchéance de sainte Madeleine. Il comptait bien tout faire pour changer cela. Discrètement, il la détailla. Elle ressemblait indéniablement à Madeleine mais elle faisait étrangement plus mature. Physiquement, elle apparaissait mieux proportionnée avec une poitrine à peine moins développée mais un bassin bien plus fin. Elle nouait ses cheveux en une queue de cheval bien plus maîtrisée que Madeleine et Jérôme se dit qu'elle dégageait un sex-appeal bien plus impressionnant que sa sœur. Pourtant, son enquête sur elle ne lui avait découvert aucun petit ami actuel ni ancien. Il comprit que c'était là ce qui avait attiré ce vieux vicieux de juge. 

- Alors? commença -- t -- il. Que se passe -- t -- il qui justifie cette rencontre alors que tu as toujours refusé de me parler ces derniers mois.

- Je veux te parler de Madeleine.

- Comme moi, mentit -- il, Madeleine était bien entendu la dernière de ses préoccupations. Je suis inquiet depuis qu'elle a disparu. 

Elle le fixa et il comprit qu'elle cherchait sur son visage des preuves de sa duplicité. Il s'appliqua à conserver son masque d'honnêteté suivant l'enseignement du juge en espérant qu'il réussirait à la leurrer. Elle ne semblait pas aussi crédule que sa sœur aînée. 

- Je crois qu'elle a été arrêtée, annonça -- t -- elle.

- Oui et alors?

Il avait été mis au courant du plan du juge et de ce qu'il devait faire par la suite. Elle resta sans voix devant son manque de surprise. 

- Tu savais?

- Bien sûr. Madeleine a été arrêtée dans la journée qui a suivi la découverte de la drogue, tu ne le savais pas?

Elle hocha la tête et il se dit qu'elle avait du répondant puisque c'était un mensonge éhonté. 

- Elle est en prison alors?

- Pas du tout, continua -- t -- il. Si c'était le cas, je ne te dirais pas qu'elle a disparu. Elle n'est restée en prison que quelques heures. J'ai un ami, un juge qui m'a aidé à la sortir de là, du moins en partie. Ensuite ses parents ont pris le relais et c'est là que tout a déraillé. 

- Déraillé? Comment?

- Je n'en sais rien. Mon ami ne peut plus rien pour moi, trop risqué pour sa position. Il a simplement pu me dire qu'elle avait été placée mais je ne sais rien de plus. 

- Placée?

Elle se contentait de répéter ses paroles mais il savait que dans sa tête, les pensées se bousculaient. Elle était en train d'envisager tous les scénarii possibles et il allait l'aider à choisir le pire possible.

- Je suis affreusement inquiet. J'aime Madeleine et je sais qu'elle m'aime aussi. Nous voulions nous installer ensemble et jamais elle ne m'aurait laissé ainsi sans aucune nouvelle. Elle doit être enfermée quelque part et si ce n'est pas en prison, ce doit être un endroit tout aussi affreux.

- Un asile, dit -- elle.

Intérieurement, Jérôme sourit. Il réussissait à l'amener exactement où il voulait. 

- Pardon? fit -- il faussement étonné.

- J'ai entendu parler de la possibilité d'un asile.

- Un asile? Ce n'est pas possible. Alors, elle a dû être reconnue comme aliénée. Cela veut dire qu'elle risque de ne jamais sortir.

Ses yeux s'agrandirent encore, il devait enfoncer son avantage.

- Il faut savoir où elle se trouve. Si ce sont tes parents qui l'ont placé, ils doivent avoir des documents indiquant où elle se trouve.

- Pas à la maison, ils auraient trop peur que je les trouve.

La confiance règne se dit Jérôme tout en se félicitant de cette suspicion. 

- Où alors?

- Au bureau de mon père. Il est sécurisé. 

- Je sais. Il faut un code et une clé pour y entrer. Je ne pourrais jamais y arriver seul.

- Je connais le code.

- Et la clé?

- Je te la donnerais aussi mais il faudra que mes parents ne s'en rendent pas compte.

- Je ferais ce qu'il faut pour qu'ils te laissent seule un jour ou deux.

- Alors là, tu réaliserais un vrai miracle. 

- Pour Madeleine, je peux faire des miracles.

Il faillit éclater de rire en voyant l'expression qui se dessina sur son visage à l'énoncé de cette dernière phrase. 

Sa mère faisait une tête d'enterrement. Apprendre que sa mère avait été victime d'une agression était une affreuse nouvelle en elle -- même mais cela tombait juste au moment de la période des examens ce qui l'empêchait d'emmener Sarah. 

- Nous ne serons absents que deux jours, affirma son père. Juste le temps de veiller que tout se passe bien pour ta grand-mère. Nous nous sommes arrangés avec ta tante pour que tu ailles dormir chez elle.

- Oui, papa, dit -- elle mais elle savait pertinemment qu'elle ne mettrait jamais les pieds chez sa tante qui n'irait pas avertir ses parents de son absence avant leur retour.

Elle risquait une nouvelle punition mais au moins elle avait les coudées franches pendant deux jours ce qui était énorme. Elle ne pensa pas une seconde au mal que Jérôme avait fait pour arriver à ce résultat, seul comptait sa détermination. 

Une fois ses parents partis, elle fouilla dans les papiers de son père pour trouver la clé de son bureau. Elle n'eut aucun mal à la dénicher. Elle prit le portable de Madeleine et appela immédiatement Jérôme. 

- Je l'ai, dit -- elle sans préambule. 

- Sarah? fit la voix de Jérôme. C'est toi?

- Oui.

- Tu as la clé?

- Oui. 

- Alors retrouvons nous...

- Ce soir. Devant l'immeuble où travaille mon père. Dans la journée, il y a trop de monde. 

- Parfait. 

Elle voulait à tout prix conserver le contrôle de la situation. Elle ne savait pas qu'en ralentissant le pas, elle accordait du temps à Jérôme et son allié pour préparer leur piège. 

Jérôme attendait, assis sur une pierre devant le grand bâtiment de bureaux. Comme lors de leur précédente rencontre, il avait pris la précaution de ne pas afficher sa nouvelle fortune pour ne pas éveiller la méfiance de Sarah, bien plus intelligente qu'elle-même ne semblait le penser. 

La jeune fille arriva alors que la nuit était tombée depuis deux heures déjà. 

- Il était temps, souffla le jeune homme. Il est déjà tard.

- Je sais, répondit -- elle. Mais de toute manière, pour l'instant nous ne pouvons rien faire. Le surveillant est encore réveillé. Il va falloir attendre minuit qu'il s'assoupisse.

Jérôme s'étonna. Il était au courant des habitudes du veilleur de nuit qui s'endormait tous les soirs à partit de minuit mais uniquement parce que le juge l'en avait averti sinon il n'aurait même pas pensé à ce détail. Cette gamine de 17 ans y avait non seulement songé mais savait exactement quelles étaient les habitudes du lieu. Il fut impressionné bien plus qu'il ne l'aurait voulu. 

Ils restèrent ainsi presque deux heures à attendre la bonne heure et il joua le rôle fixé par le juge. Ils commencèrent par parler de Madeleine et bien sûr il apparut inquiet et fervent d'amour puis il fit glisser habilement la discussion vers Sarah. Il l'incita à parler d'elle et de ses problèmes. Cet étrange cocktail fonctionna et il réussit à obtenir des confessions qu'il n'aurait jamais espérées. Profitant des révélations arrachées par le juge à Madeleine, il put jouer sur la corde sensible et paraître constamment devancer ses pensées. Quand minuit sonna, il vit dans son regard qu'il avait réussi à la troubler bien plus qu'aucune personne ne l'avait jamais réussi. La première partie du plan était une réussite totale. 

Entrer dans le bâtiment fut une véritable formalité et Jérôme se dit qu'un seul veilleur pour surveiller un tel endroit était une véritable aberration. Il imagina alors revenir faire une razzia dans ces bureaux puis se ravisa. Les petits larcins n'étaient plus pour lui, ses affaires étaient désormais d'un autre acabit. 

Ils arrivèrent au bureau de son père et Sarah sortit les clés qu'elle avait volées. Elle ouvrit la porte. Ils entrèrent. Il s'agissait d'un bureau classique sans fioriture. Le père de Sarah et Madeleine était un fonctionnaire sans grande envergure. Jérôme imagina sa vie et eut envie de vomir, jamais il n'accepterait de se retrouver dans une existence aussi minable. 

Ils fouillèrent dans les étagères, dans les tiroirs. Durant ces fouilles, Jérôme trouva un objet qui le fascina, une arme. La possession d'arme était rigoureusement réglementée dans la région seuls les policiers, les gros truands et quelques privilégiés en possédaient de manière légale ou non. Il se demanda comment le père de Sarah avait réussi à obtenir ce droit et voulut poser la question à Sarah mais il sut que ce n'était pas à propos. Pourtant, il ne put résister à la tentation et glissa l'arme dans sa poche. A peine son forfait fut --il accompli que Sarah fit ce qu'elle crut être une découverte capitale.

Par lina
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