Lundi 2 février 1 02 /02 /Fév 21:38

- Assis -- toi donc, lui ordonna Angel en se redressant. 

Il écarta la fellatrice. Cette dernière émit un râle de douleur et elle comprit que c'était l'instrument qu'elle avait inséré dans son orifice anal qui en était la cause. Angel regarda les fichiers qu'elle avait apportés avec elle puis la dévisagea.

- Tu te moques de moi c'est ça? 

- Pas du tout, Bredouilla -- t -- elle. J'ai tenu ma promesse, ce sont les dossiers des jeunes filles dont nous sommes responsables...

- Je voulais aussi des compte - rendus concernant des collègues de travail, la coupa -- t -- il. Où sont - ils?

- Non! Pas ça!!!

Il secoua la tête comme s'il était lassé de toujours répéter la même chose puis avec une soudaineté qui la laissa sans réaction, il se leva, combla la distance qui les séparait et la gifla à deux reprises avec une violence telle qu'elle en garda une sensation affreuse de chaleur pendant de très longues minutes. Depuis qu'il l'avait violé sur son lieu de travail, elle savait qu'il était un homme brutal mais ce fut comme une piqure de rappel. Il pouvait lui faire très mal autant physiquement que moralement. Il la saisit par le poignet et le tordit au point de la faire crier.

- Je veux ces dossiers, lui cracha -- t -- il au visage en serrant encore plus fort et soudain, il fut la seule chose au monde qu'elle considéra. Je les veux avant deux jours où je te détruis toi et tous les membres de ta famille sans exception! 

- Vous les aurez!!! pleura Christine qui à ce moment --là n'avait qu'une idée en tête lui faire lâcher prise.

Il desserra son emprise mais ne la libéra pas et plongea son regard de prédateur dans le sien et elle comprit alors qu'elle lui donnerait ce qu'il désirait si elle voulait sauver ce qu'elle pouvait encore sauver. Il retrouva alors son sourire, parfaitement conscient d'avoir obtenu le but qu'il recherchait et retourna s'assoir. Il agrippa la femme blonde par les oreilles et l'obligea à reprendre sa fellation. De nouveau, elle poussa un râle de douleur mais elle se plia à sa volonté.

Il ordonna à Laura de lui apporter un verre d'eau. Encore sous le choc, elle but avec plaisir. Il sourit doucement et reprit la parole. 

- Même si je suis un peu déçu de ce que tu m'as apporté, je pourrais m'en contenter et tu mérites une récompense. Laura!

Il se tourna vers la jeune fille et lui fit signe d'aller s'assoir prés d'elle. Elle frissonna d'appréhension en sentant de nouveau la présence de cette jeune fille désirable presque nue à ses côtés. Laura se tourna vers Angel, attendant visiblement les consignes. Il se contenta de hocher la tête et elle s'approcha d'elle, elle voulut se reculer mais sa tête commença à lui tourner et elle comprit qu'il l'avait droguée une nouvelle fois. Elle bascula en arrière et se retrouva de fait désemparée. Laura put s'allonger sur elle, son corps jeune et rond se frottant contre le sien sans qu'elle puisse lui résister à cause de la mollesse du divan sur lequel elles se retrouvaient installées. La jeune fille fit glisser ses lèvres sur les siennes, insinuant sa langue dans sa bouche. Quand sa main gauche commença à lui malaxer le sein droit, elle fut de nouveau envahit par cet infernal trouble qu'elle rejetait pourtant de tout son être et ce fut quand sa main droite envahit son intimité qu'elle commença à lui rendre son baiser contre-nature. Ensuite, elle se perdit dans cette étreinte malsaine, ses mains s'aventurèrent au travers du tablier de Laura, jouant sur ses tétons très développés puis elle voulut les goûter avec sa bouche, ressentir le fumet de sa chatte. Elle se sentait comme une chienne en chaleur et le fait que sa partenaire soit une enfant à peine majeure ne lui importait guère ; seules comptaient ses formes et le plaisir qu'elle lui apportait cet instant. 

Elle fut tirée de cet état second par une sonnerie.

- Voici nos autres invités, annonça simplement Angel visiblement satisfait. Désolé pour toi Christine mais ta partenaire va avoir affaire ailleurs. 

Laura s'arracha à cette lesbienne en furie et réajusta sa tenue. Elle se dirigea vers la porte d'entrée pour y voir apparaître un nouveau visage de femme. Cette fois, elle le reconnut. Il s'agissait d'une amie de sa mère et se demanda si elle allait devoir passer sa soirée à embrasser d'autres femmes. Elle lui ouvrit et attendit à la porte que l'on sonnât. Le temps d'attente ne fut pas aussi long que pour la précédente invitée et elle ouvrit immédiatement. Elle fut soulagée en constatant qu'il s'agissait en fait d'un couple et un peu moins en réalisant l'âge de l'homme qui devait avoir plus de 60 ans. Il devança la femme.

- Laura, dit -- il en la détaillant avec un air concupiscent qui ne cachait rien de ses intentions. Je suis tellement heureux de te rencontrer. Si tu savais depuis quand j'attends.

Elle ne connaissait pas cet homme mais il semblait la connaître. Elle appliqua les consignes imposées par son maître et se montra polie.

- Enchantée, monsieur. Si vous voulez me suivre. 

- Mais avec plaisir, répondit le vieillard.

Elle se retourna pour lui indiquer le chemin et à ce moment-là, il posa sa main sur ses fesses nues. Elle sursauta mais elle savait qu'elle ne pouvait pas réagir. Il avait tout les droits et elle aucun. Ils arrivèrent donc dans le salon et elle fut une seconde fois le témoin de la scène grotesque du gros plan du cul de sa mère défoncé par un gode. Le vieillard éclata de rire pendant que la femme qui l'accompagnait manqua s'étouffer. 

- Mon cher juge, fit le maître. Quel plaisir de votre présence et en plus vous m'amenez un superbe présent : Théodora Lupa. 

Sa mère cessa sa fellation à l'énoncé de ce nom et voulut tourner la tête mais le maître posa ses main sur sa nuque pour bien lui faire comprendre qu'il n'en était pas question et elle rendit les armes pour retourner à son occupation précédente. A ce moment la main du vieillard s'aventura plus en avant dans le sillon de ses fesses et elle se crispa et il se tourna vers elle. Elle trembla en comprenant ce qui l'attendait, elle allait finir au lit avec lui. 

- Je sais que vous êtes impatient, mon ami, déclara le maître. Je vous propose donc de profiter d'une des chambres de l'étage. 

- Excellent, répondit le vieillard que le maître avait seulement nommé le juge. Je vous laisse Théodora en gage comme prévu.

- Laura, ordonna le maître, conduis notre invité! 

Obéissante, elle se tourna et se dirigea vers l'escalier. Elle mena le juge jusqu'à la chambre qui fut naguère la sienne et l'invita à entrer. La juge la détailla avec intérêt et sembla apprécier le décor, particulièrement la caméra. Il se tourna vers elle et l'attira à lui pour l'embrasser. Sentir cette langue de vieillard dans sa bouche lui donna bien plus l'envie de vomir que celle de la femme qu'elle avait dû aller chercher quelques instants auparavant. Déjà sa main avait fait le tour de son corps et défait le nœud de la ceinture de son tablier. Il se frottait contre elle comme un animal et elle sentait la force de son érection. Il lui retira son tablier avant de la faire se coucher sur le dos, jambes écartées. Elle se souvint de l'exploration de son intimité par le maître, une semaine plus tôt mais ne se sentit pas du tout excitée à l'idée de sentir la langue de ce vieillard plonger dans sa fente. Pourtant, il n'en eut cure et il écarta ses grandes lèvres pour plonger sa langue dans son orifice génital puis commença à jouer avec son clitoris. Pour la première fois de sa vie, la langue d'un homme (pas celle d'un adolescent) jouait à lui donner du plaisir. Une vague de plaisir la submergea rapidement contre sa propre volonté et elle se laissa emportée sans aucun remord oubliant la nature de celui qui lui apportait cette extase. Rapidement, le juge retira sa langue de son vagin nimbée d'une mouille abondante, il semblait satisfait.

- Tu es une vraie petite salope comme Angel me l'avait promis, déclara -- t -- il. Rien à voir avec la petite pétasse qui partage ma vie, ajouta -- t -- il. Nous allons pimenter tout cela. 

Il fouilla dans sa poche et sortit une paire de menotte. Elle avait souvent entendu parler de ce genre de jeu mais sans jamais y avoir joué et dans son état d'excitation, elle se sentait prête à céder à tous les caprices de ce vieillard lubrique. Il la fit se tourner et la repoussa vers le montant du lit. Il lui emprisonna les mains entre les cadres de façon à ce qu'elle ne puisse plus bouger et l'obligea à s'avancer. Elle se retrouva alors en position de levrette et il plongea sa main dans sa cavité vaginale qui mouillait toujours aussi abondamment. Elle était si excitée que ce simple geste suffit à la faire réagir. Cependant, il ne s'attarda et, sa grande horreur, il ressortit immédiatement ses doigts trempés pour les plonger dans son anus désormais totalement exposé. Elle comprit alors le but de la manœuvre et elle voulut s'échapper mais elle était prisonnière du montant du lit et il agrippa ses hanches pour la forcer à rester en place. Elle s'était piégée toute seule et elle commença à crier dès qu'elle sentit la pointe de son gland presser sur son orifice anal. Elle n'avait pas réagi lorsqu'elle avait assisté aux deux sodomies subies par sa mère mais à ce moment elle comprit l'enfer qu'elle avait subi et qu'elle subissait toujours. Le juge n'eut aucune pitié, il enfonça son membre dans sa cavité encore vierge avec une fermeté sans faille en profitant de sa position et elle savait qu'il ne cesserait que quand il l'aurait totalement pénétrée. Elle abandonna toute dignité et hurla autant qu'elle le put au fur et à mesure de l'avancée du sexe et elle crut son calvaire terminé quand elle sentit le contact de ses bourses contre ses fesses mais elle se trompait car il commença alors à la pistonner et alors elle atteignit un nouveau degré dans la souffrance. Elle s'accrocha au montant du lit alors qu'il allait et venait (de quelques centimètres seulement mais c'était suffisant pour lui faire vivre un enfer sur terre) en elle. Il s'était affalé dans son dos et lui tripotait ses seins qui allaient et venaient au rythme de la saillie en même temps et elle pouvait sentir son souffle dans son cou. Elle hurla encore plus fort! 

Les cris de Laura se répercutèrent dans le salon et les trois femmes présentes se crispèrent.

- Laura est en train de découvrir de nouveaux plaisirs, ricana Angel en attrapant le visage d'Amandine afin de mieux voir les larmes qui en coulaient. 

Il l'écarta sans ménagement la faisant se relever. Elle cria de nouveau sous l'effet de la douleur qui émanait de son anus envahi. Il la força à s'assoir et sa douleur fut renforcée. Du regard, il ordonna à Christine d'approcher. Désormais docile, l'éducatrice s'approcha et il fourra sa tête dans la l'intimité de la mère de Laura. Toujours sous le coup de l'excitation produite par la fille et de la drogue, elle ne se fit pas prier pour rendre la monnaie de sa pièce à la mère. Pour Amandine ce fut le début d'une horreur nouvelle, entre douleur dans son anus et plaisir contre nature dans sa chatte. Elle était tellement affaiblie qu'elle n'avait plus la force de résister. Angel put alors se concentrer sur la dernière de ses victimes. 

Théodora était restée droite, totalement pétrifiée devant le spectacle obscène auquel on l'obligeait à assister. Peut -- être s'était -- elle convaincue qu'en se faisant la plus discrète possible, on finirait par l'oublier. Pas de chance, avec Angel cela ne risquait pas d'arriver. 

Il s'approcha d'elle et posa ses mains sur le cache cœur qu'elle portait. Il glissa ses mains dans son dos pour défaire les deux pans.

- Vous savez que j'attends ce moment depuis très longtemps Madame Lupa, expliqua -- t --il en dénouant les deux pans. Exactement depuis le jour où j'ai découvert que votre ex-mari avait escroqué mon entreprise. 

Il écarta les pans de son cache cœur dévoilant son soutien gorge en satin blanc choisi par le juge. 

- Vous saviez que votre bel appartement avait été en partie payé avec mon argent et je ne suis certainement pas un bon samaritain. 

Il rabattit le cache cœur en arrière de telle façon que qu'elle se retrouva les bras tirés vers l'arrière et les mains emprisonnées. Il lui retira son soutien gorge et commença à malaxer ses seins en souriant.

- Maintenant, tout va revenir dans l'ordre puisque grâce à vous, je suis devenu un associé incontournable pour monsieur Durant, votre ex-mari, et il va découvrir à quel point je peux être redoutable dans cette position. Quant à vous, vous allez regretter d'avoir profité de cet argent si mal acquis. 

- Je ne savais pas, pleurnicha -- t -- elle peut -- être dans l'espoir d'attendrir son tourmenteur.

Mais bien sûr, Angel n'avait cure de ce genre de considérations. Il la poussa en arrière et la fit basculer sur l'un des divans, jambes relevées. Il retroussa sa jupe et lui arracha sa petite culotte. Il marqua un temps d'arrêt pour profiter un instant encore des cris de Laura qui s'éternisaient puis se jeta sur elle. Il la pénétra sans ménagement et se vautra sur elle. Elle se montra d'une docilité impressionnante ce qui montrait que le juge avait déjà bien entamé son dressage. Excité au maximum par le travail d'Amandine et les petits jeux lesbiens de Christine, il ne réussit cependant pas à profiter pleinement de cette femme superbe et il jouit en elle en profitant avec délectation de l'expression de soumission qu'elle affichait. 

Il se releva pour constater que les cris de Laura avaient cessé. Quelques instants plus tard, le juge descendit, nu, une expression de joie dessinée sur le visage. 

- La petite se repose, déclara -- t -- il. Il faut dire que notre petite séance l'a... surprise. 

Ils éclatèrent de rire de concert et reportèrent leur attention sur Christine et Amandine. Totalement désinhibée, l'éducatrice semblait les avoir oubliés. Elle continuait à lécher la chatte de l'ancienne maîtresse des lieux sans se soucier du fait d'exhiber totalement ses parties les plus intimes. D'un geste, Angel invita le juge à profiter de l'aubaine. Encore vert en dépit de son premier round avec la fille Blenon, ce dernier ne se fit pas prier et se plaça immédiatement dans le dos de Christine qui réalisa sa présence bien trop tard. Il se figea entre ses reins lui arrachant un cri de surprise. Elle s'agrippa alors à Amandine alors qu'il la limait en levrette. Angel s'approcha à son tour. Le juge le vit et tira violement Christine par la queue de cheval. Elle s'écarta d'Amandine presque à contre -- cœur et Angel put alors se figer dans la chatte blonde de la femme. Angel ne se lassait pas d'humilier cette bourgeoise fabuleuse et, tout en profitant de son corps, il imaginait déjà les futures sévices qu'il allait lui faire subir. Amandine se retrouvait donc pénétrée par les deux orifices à la fois et elle se remit à crier de plus belle alors qu'Angel prenait son plaisir en elle. 

La soirée se termina finalement. Les deux hommes étaient repus et abandonnèrent les quatre femmes totalement épuisées pour aller boire un dernier verre dans la cuisine. Le juge admirait les installations de la nouvelle résidence de son ami. Il appréciait notamment le système vidéo.

- Alors dîtes -- moi, lança Angel. Où en êtes -- vous de votre dernière partie du contrat?

- Cela suit son cours, répondit -- il. Elle sera mon chef d'œuvre croyez -- moi. Et nos amis?

- Ils vont bien. Uron a bien pris possession de l'hôtel de Sabato Orso et il compte en profiter.

Ruiner Sabato Orso, la plus grande fortune de la région avait été le coup de maître du club même si le juge avait trouvé que cela avait été prématuré.

- Quant à Diaz, il compte ouvrir un bar très particulier mais je n'en sais pas plus. 

- Je ne doute pas qu'ils nous donnerons de leurs nouvelles quand ils seront prêts. Ils ne voudront pas être en reste pour la grande soirée. 

L'horrible soirée s'était enfin terminée. Allongée sur l'un des divans, Amandine reprenait ses esprits. Son anus continuait à lui faire souffrir un martyr mais elle acceptait cette douleur ; elle avait connu pire désormais. Le juge de Saint Servier, celui-là même qui instruisait l'enquête sur les malversations de son mari, et Théodora, son ancienne amie, avaient été les premiers à repartir. La jeune femme qui, à sa grande honte, lui avait donné du plaisir, avait dû attendre encore un certain temps qu'Angel l'autorisât à se rhabiller. Il ne faisait aucun doute qu'elle était, elle aussi, une victime de leur suborneur en dépit du fait qu'elle s'était finalement abandonnée aux horreurs qu'il lui avait imposées. Elle était partie dans la nuit et Amandine pouvait jurer qu'elle était en pleurs. Elle se retrouva seule avec celui qui désormais décidait de son sort. 

Une énième fois, il la força à se relever et une nouvelle vague de douleur diffusa en elle. Elle cria encore et il sourit. Il lui tendit de petites clés.

- Vas libérer ta fille, ordonna -- t -- il.

Sans un mot, elle se dirigea vers l'escalier. Chaque pas était un supplice et elle retrouva des reliques de sa dignité d'antan pour serrer les dents et cesser de crier. Elle arriva dans la chambre de sa fille et y entra appréhendant ce qu'elle allait y trouver. 

Laura était sur le lit recroquevillée sur -- elle-même, les bras emprisonnés dans les montants par des menottes. Elle pleurait. Dans cette position, on pouvait voir un filet de sperme s'écouler entre ses fesses. 

Amandine s'approcha d'elle et posa sa main sur son épaule la faisant sursauter ; ses pleurs redoublèrent. Elle lui murmura des paroles réconfortantes à l'oreille avant de tendre la main vers les menottes pour les défaire. Une fois ses mains libérée, Laura se recroquevilla encore plus pour adopter une position fœtale. Amandine retrouva alors son instinct maternel et mit les bras autour de sa fille. A ce moment, la porte se referma et Amandine comprit alors qu'elles étaient condamnées à partager cette cellule qui ne possédait qu'un seul lit. Elle chassa cette horrible idée pour l'instant pour ne penser qu'à remonter le moral de la seule enfant qui restait encore prés d'elle.

Par lina
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Lundi 2 février 1 02 /02 /Fév 21:36

Amandine Blenon comprenait désormais la signification du mot solitude. En quelques jours, elle s'était appliquée à faire le vide autour d'elle. Elle avait d'abord dû mettre la famille de sa sœur à la porte sans ménagement, suivant les ordres d'Angel. La rupture avec Laurine, sa cadette, avait été terrible. Elle les chassait alors qu'ils lui avaient accordé un soutien sans faille dans les épreuves qu'elle avait dû subir à cause de l'avidité et de la lâcheté de son époux. Bien entendu, elle n'avait pas pu leur révéler qu'elle faisait tout cela pour les préserver ; Angel avait même menacé de soumettre Laurine au chantage si jamais elle rompait le silence. Elle avait donc dû se résoudre à les voir partir en sachant qu'ils ne lui pardonneraient jamais. Malheureusement, le pire était venu avec le départ de Maria. La plus jeune de ses filles avait pleuré puis hurlé, refusant totalement de se voir séparée de sa mère et de sa sœur si tôt après avoir perdu son père. Le cœur de mère d'Amandine s'était définitivement brisé quand elle avait abandonné sa fille dans la maison de ses parents. Ces derniers ne lui avaient fait aucun reproche mais elle avait senti le poids de leurs regards accusateurs alors qu'elle regagnait vers sa voiture, rassemblant toutes ses forces pour résister à l'envie de revenir serrer sa fille contre elle. 

Durant ces jours affreux, le seul soutien sur lequel elle aurait pu s'appuyer était Laura mais elle ne s'était jamais sentie aussi éloigné de sa fille aînée depuis la soirée dépravante qu'Angel leur avaient fait connaître. Amandine ne pouvait pas accepter la totale soumission de sa fille à leur tourmenteur. 

Deux jours avant l'aménagement officiel d'Angel dans leur demeure, un homme étrange arriva en son nom. Efféminé et tiré à quatre épingle, il dit s'appeler Jasper et être chargé de diriger les changements voulus dans la maison qui n'était déjà plus la leur. Ainsi le premier étage de la villa fut totalement réaménagé en un temps record par plusieurs équipes d'ouvriers. Amandine et Laura durent dormir dans le salon et découvrirent avec horreur comment avaient été changé trois des quatre chambres du haut. Chacune se voyait dotée d'une porte de sécurité qui ne pouvait plus se verrouiller de l'intérieur mais qui possédait un système de fermeture à commande centralisée comme dans les prisons. Et c'était bien ce que cet endroit allait devenir pour elles. Elles entrèrent dans l'une de ces chambres. Contrairement au reste de la maison, on avait retiré toutes les tapisseries pour ne laisser que les murs peint d'une couleur gris terne. On y avait installé un grand lit deux places, des toilettes et, pire encore, une caméra dans le coin haut droit. L'impression d'emprisonnement se renforça encore. 

- Bien sûr toutes les installations ne sont pas terminée, fit Jasper avec sa voix de fausset. Le réseau vidéo demandera des semaines pour être opérationnel mais monsieur Angel est très exigeant et il voulait que ces premiers travaux soient terminés avant ce soir.

Amandine aurait voulu lui arracher le sourire qu'il affichait en prononçant ces paroles mais elle se contenta de serrer les poings en se dirigeant vers la dernière chambre, celle qui avait été la sienne et celle de son époux. Le contraste était flagrant. Leur grand lit avait été remplacé par un autre tout aussi grand mais bien plus somptueux à baldaquin orné de dorures. Sur le mur, on avait placé des tableaux signés de grands maîtres et en face du lit se trouvait une console regroupant plusieurs petits écrans et il ne fallait pas être un génie pour comprendre que c'était vers elle que les images des caméras de la maison convergeraient. Amandine saisit immédiatement qu'elle se trouvait dans la chambre d'Angel. 

Jasper semblait satisfait du travail des ouvriers et leur affirma qu'il reviendrait dans quelques jours pour superviser les travaux complémentaires. Avant de repartir en milieu d'après midi, il leur remit une grande boîte en carton avec pour consigne d'attendre l'arrivée d'Angel pour l'ouvrir. 

Angel arriva alors que le soleil se couchait. Il n'eut pas besoin de sonner et elles comprirent qu'il avait déjà fait tout ce qu'il fallait pour que tout le monde sache qu'il était le nouveau propriétaire des lieux. Leur déchéance allait rapidement être connue. Il possédait la clé de la porte d'entrée également et ce fut le bruit de la porte qui claqua qui les avertit de son arrivée. En arrivant dans le grand salon en provenance de la cuisine pour l'une et de l'étage pour l'autre, elles le trouvèrent dans le salon prés de la cheminée. Il avait allumé un feu et les attendait, affichant cette arrogance qui le définissait aux yeux d'Amandine. Il s'assit sur l'un des divans une place de la pièce, indiquant, s'il était besoin de le préciser son nouveau statut. De la tête, il leur ordonna de se placer en face de lui. Amandine voulut s'assoir mais le regard noir d'Angel le lui interdit. 

- Je vois que vous avez apporté mon petit cadeau, dit -- il en indiquant la boîte laissée par Jasper que Laura avait déposé sur la table basse. Amandine, ouvre -- le!

Après un instant d'hésitation, elle se baissa pour déchirer le carton et l'ouvrir. Elle découvrit alors deux housses transparentes qui protégeaient des vêtements bien peu communs. Amandine discerna facilement un tablier léger, des chaussures cirées et un petit bonnet ; une tenue de servante on ne peut plus réduite. 

- Voilà vos nouvelles tenues de travail, expliqua Angel. Puisque vous êtes devenues mes esclaves, il est normal que vous en portiez les atours. Allez mettez -- les!

La gorge nouée, Amandine regarda sa fille, toujours aussi soumise à ce monstre, commencer à se déshabiller. Elle finit par en faire de même, elle enleva ses vêtements pour ne conserver que ses dessous mais la voix de son tourmenteur retentit alors.

- Qu'avais -- je dis? Je ne voulais plus de sous -- vêtements.

Elle se sentit étrangement comme une enfant prise en faute en constatant que Laura était, elle, totalement nue mais elle refusait d'accepter l'idée qu'elle allait devoir revêtir cette tenue indécente sans le moindre vêtement pour protéger ses parties intimes. Elle sentait le regard d'Angel peser sur elle et elle se souvenait de la violence dont il était capable quand on lui résistait. Il esquissa le mouvement pour se relever et elle se hâta alors d'enlever son soutien -- gorge. Il se rassit, visiblement satisfait de la peur qu'il avait instillée en elle. Quand elles se retrouvèrent nues toutes les deux, il tourna la tête vers les housses. Laura saisit celle qui portait son nom et en déchira le plastique pour sortir les vêtements. Comme toujours, Amandine marqua un temps d'hésitation mais finit par imiter sa fille. 

Ainsi vêtue, elle se sentit horriblement exposée. L'arrière de son tablier se réduisait à la ceinture nécessaire pour le faire tenir en place, elle se retrouvait donc avec le dos et surtout le cul nus. Sur l'avant ce n'était guère mieux. Très court, il protégeait à peine son entrecuisse et sa poitrine pourtant peu développée était à peine dissimulée. Celle de Laura, par contre, se retrouvait oppressée et ressortait sur les côtés. Angel semblait apprécier ce spectacle. Il se leva alors et ramassa leurs vêtements puis il se dirigea vers la cheminée. Sous leurs regards médusés, il les jeta dans le feu. Il ajouta petit accélérateur afin de s'assurer qu'ils brûlent bien. 

- Vous n'en aurez plus besoin désormais. Ces tenues seront vos seuls vêtements. Comme vous avez dû vous en rendre compte, les ouvriers se sont débarrassés de tous les habits qui se trouvaient dans vos armoires. 

Voilà la réponse à la question que se posait Amandine qui avait passé la moitié de l'après midi à fouiller les armoires de l'étage à rechercher ses vêtements. Désormais, ses robes de marques allaient être portées par les épouses des ouvriers qui avaient pillé les penderies de sa maison. 

Angel retourna à sa place, se rassit et tourna la tête en direction de Laura.

- Viens ici!

Toujours aussi obéissante, la jeune fille s'avança et s'agenouilla devant lui. Comme une semaine auparavant, il tâta son opulente poitrine avec délectation au travers de la dérisoire protection du tablier. 

- Amandine, il y a autre chose dans la boîte, c'est un autre cadeau pour toi. Prends -- le!

Anxieuse, elle fouilla dans la boîte et en sortit un petit gourdin en plastique noire qu'elle reconnut immédiatement. C'était un godemichet. Elle se rassura en constatant que son diamètre n'était pas immense mais elle réalisa également qu'il n'était pas classique car il était agrémenté de lanière. Elle comprit qu'il était destiné à être porté en permanence. 

- Lors de notre première soirée, je suis resté frustré, rappela Angel. Je n'ai pas pu mener à bien une opération qui me tenait à cœur... à cause de toi.

Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre de quoi il parlait : sa sodomie. Elle se crispa alors et lâcha le gode sous l'effet de la terreur. 

- Je pense que tu as compris. Ce gode est prévu pour agrandir ton petit anneau afin que je n'ai aucune problème à t'enculer la prochaine fois. Son fond est plat, tu n'auras qu'à le poser sur la table et t'empaler dessus. 

- JAMAIS! Hurla -- t -- elle. PAS CA.

Angel se tourna alors vers Laura. Il lui sourit et, la seconde d'après, lui expédia un coup de poing dans le ventre qui lui coupa le souffle. La jeune fille se plia en deux, les yeux emplis de larmes. Angel se retourna vers Amandine, son sourire traître toujours sur le visage. 

- A toi de choisir...

Et sans finir sa phrase, il asséna un second coup à la jeune fille qui venait tout juste de se redresser. Elle s'affala sur le sol. Sans pitié, Angel la força à se relever en la tirant par la queue de cheval. Elle haletait sous l'effet de la douleur et son regard encore adolescent n'affichait plus que de la terreur. Il referma le poing.

- STOP! cria sa mère. Arrêtez, je vais le faire... je vais le faire. 

Angel desserra le poing mais ne lâcha pas la queue de cheval de Laura. Lentement, à regret, Amandine se baissa pour ramasser le gode et le posa sur la table basse comme il le lui avait ordonné. En le touchant, elle constata qu'il glissait. Il avait été lubrifié et cela la rassura, un peu. Consciente que ce monstre qui prenait autant de plaisir à les violer qu'à les faire souffrir voudrait assister pleinement à son tourment, elle se tourna vers lui et commença à descendre sur le vit de plastique tendu. Le contact froid du plastique provoqua une réaction réflexe et les muscles de son sphincter anal se contactèrent pour résister à cette pénétration contre nature. Elle était incapable de se détendre mais elle se força à continuer son acte en dépit de tout et les premiers centimètres marquèrent le début de sa souffrance. Elle serra les dents pour ne pas donner à cet homme qu'elle haïssait le plaisir de l'entendre crier mais elle sentit des larmes de sueur perler sur ses tempes au fur et à mesure qu'elle enfonçait ce membre artificiel dans ses entrailles. 

En face d'elle, Angel avait déboutonné son pantalon et conduit la tête de sa fille vers son membre. En dépit des sévices qu'il lui avait subir, Laura continuait à obéir servilement à ce monstre ; elle engloutit son membre dans sa bouche sans sourciller. 

Cependant Amandine était loin de ces considérations tant la douleur que lui procurait l'objet rigide qu'elle était contrainte d'insinuer dans sa cavité anale lui faisait vivre un martyre. Il lui fallait toute sa volonté pour ne pas crier mais elle dut se rendre à l'évidence, elle n'aurait jamais la force de mener l'opération à bout et alors qu'elle l'avait enfoncé presque à moitié, elle ne trouva plus les ressources nécessaire pour aller plus loin. 

A ce moment, elle vit se dessiner sur le visage d'Angel ce sourire sadique qu'elle ne connaissait que trop bien. Il repoussa la tête de Laura sans ménagement et se leva pour s'approcher d'elle. Il passa délicatement sa main dans ses cheveux en gardant ce sourire qui pour d'autres aurait pu paraître rassurant. Puis soudainement, il posa ses mains à plat sur les épaules d'Amandine et appuya violemment de telle façon que le gode s'enfonça totalement en elle d'un coup sec. Le froid contact de la table sur ses fesses fut la moindre des sensations par rapport à la vague de douleur qui l'envahit comme une marée et, en dépit de toutes ses résolutions, elle ne put s'empêcher de hurler. 

Sans sembler se soucier de ses hurlements, Angel serra les lanières du gode autour de son ventre afin de s'assurer qu'il reste parfaitement figé dans son anus même si elle devait bouger. Totalement sous le choc, Amandine se laissait faire comme une poupée. 

A ce moment, une sonnerie retentit et il fallut de longues secondes à l'esprit dominé par la douleur d'Amandine pour reconnaître l'appel de l'interphone. 

- L'un de nos invités vient d'arriver, expliqua simplement Angel. Laura va donc leur ouvrir!

Des invités? Une véritable panique s'empara d'Amandine. Ce monstre n'avait pas seulement prévu de les humilier et de les faire souffrir, il avait fait venir des gens pour assister au pathétique spectacle de sa déchéance. Rien ne lui serait épargné. 

Elle oublia rapidement ses appréhensions car Angel l'attrapa par les cheveux, l'entraînant à sa suite. Une nouvelle vague de douleur émana de ses entrailles et elle abandonna totalement toute dignité pour laisser parler sa souffrance : elle cria à chaque pas. Il se rassit dans le divan qu'il occupait juste avant et l'obligea à s'agenouiller, fesses bien dressées, pour reprendre le rôle abandonné par sa fille.

L'invité était en fait une invitée. Christine s'était rendue au chantage de son violeur et c'était la gorge nouée qu'elle faisait remonter sa voiture le long de l'allée qui conduisait à la villa des Blenon. Elle eut alors une pensée incongrue : elle songea à son père. Elle s'était souvenu qui avait longtemps été en affaire avec Jérôme Blenon et qu'il avait dû se rendre en ce lieu à de nombreuses reprises. Pourtant elle n'avait jamais rencontré cet homme ni sa famille. Tout cela s'expliquait par le fait que l'association entre les deux hommes datait d'une dizaine d'année alors qu'elle n'était qu'une jeune femme. Son père en patriarche autoritaire l'avait éloignée de la région en lui interdisant de suivre ses études à l'université de Fortlud, pourtant voisine. Elle n'avait jamais compris les raisons qui avaient motivée cette décision paternelle si ce n'est qu'il estimait qu'il considérait que Lileland et sa région étaient devenues dangereuses pour elle. Quand finalement, il lui permit de revenir, il s'était contenté de lui dire que « le frère avait enfin fait son devoir » sans jamais entrer dans les détails. Elle avait donc retrouvé sa place dans le petit microcosme régional mais Blenon ne faisait déjà plus partie des relations de son père. Dorénavant son père était mort et elle n'avait plus entendu parler de Blenon avant la sombre affaire dans laquelle il avait englouti toute sa fortune et celle de plusieurs autres notables...avant ce soir.

Elle gara sa voiture dans le petit parking qui se trouvait devant la villa et constata qu'une seule voiture s'y trouvait. Elle descendit et se dirigea vers la porte d'entrée. Elle tendit une main tremblante vers la sonnette mais au dernier moment, ses forces l'abandonnèrent. Elle voulut rebrousser chemin mais la porte s'ouvrit alors devant elle et elle se retrouva devant une jeune fille d'une vingtaine d'année dont la tenue mit fin à toutes ses illusions. Elle ne portait qu'un simple tablier blanc très serré au niveau de la taille qui faisait ressortir son imposante poitrine et laissait ses jambes totalement nues. 

- Le maître vous attend, déclara cette jeune fille qui devait être tout juste majeure et elle se retourna pour bien lui signifier d'entrer à sa suite.

Christine constata presque sans surprise que cette tenue indécente lui laissait le cul totalement nu et elle avala sa salive avant de trouver la force d'entrer dans cette maison où elle savait déjà qu'elle allait subir un martyre. 

Elle traversa un petit hall d'entrée pour déboucher dans un grand salon très bien décoré et elle fut de nouveau le témoin d'une scène qui la terrifia. L'homme qui l'avait violée était assis sur un divan et entre ses jambes se trouvait une autre femme en train de lui prodiguer une fellation. Dans cette position, Christine ne pouvait pas voir sa tenue mais elle devinait aisément qu'elle était vêtu de la même façon que la jeune qui l'avait accueillie mais ce n'était pas ça qui la choqua le plus. Dans cette position, les fesses de la fellatrice étaient proéminentes et Christine discerna sans problème le cercle noir qui se dessinait au milieu des deux globes ronds : on l'avait sodomisée avec un gode. Une porte dans l'esprit de Christine s'ouvrit et elle voulut s'enfuir très loin de cet endroit infernal ; elle n'avait rien à faire ici.

- Bienvenue ma chère, fit l'homme et Christine se souvint enfin qu'il s'appelait Angel. Je suis satisfait que tu sois venue. Voyons Laura, débarrasse notre invitée!

La jeune fille sursauta comme si on l'avait giflée et elle s'approcha d'elle.

- Votre veste, s'il vous plait madame...

- Sa veste?!? grogna Angel, mais quelle conne. Tu crois qu'elle est venue pour prendre le thé? Elle est ici pour se faire baiser tout comme toi alors fous -- là à poil!

La jeune fille, Laura, s'était crispée et elle se hâta d'obéir comme si elle voulait se rattraper auprès de cet homme. Christine ne voulait pas s'en laisser compter et elle la repoussa sans violence pour dégrafer son chemisier.

- Je parle tchèque ou quoi, s'énerva alors Angel. J'ai ordonné à Laura de le faire, pas à toi alors laisse la faire!

Sans attendre sa réaction, Laura glissa ses mains sous ses aisselles et commença à défaire les boutons de son chemisier à tâtons. Prise de court, Christine resta sans réaction. Elle sentait la poitrine imposante de la jeune fille se presser contre son dos et son souffle contre son cou alors qu'elle écartait les pans de son chemisier. Leurs deux peaux nues entrèrent alors en contact et, contre sa volonté, sa respiration s'accéléra. Comme à dessein, Laura laissa glisser ses mains sur son corps avant de déclipser les agrafes de son soutien gorge et Christine comprit alors que ce petit jeu était voulu par Angel. Il se jouait d'elle en faisant en la laissant entre les mains de cette enfant à peine plus jeune que Natacha en espérant reproduire le même émoi honteux qui l'avait faite tombée entre ses griffes. Le plus horrible était que cela fonctionnait. Elle se sentait partir alors que les mains de la jeune adulte défaisaient le ceinturon de son pantalon. Elle n'était déjà plus qu'un pantin désarticulé et elle se maudissait pour sa faiblesse en sachant qu'ainsi elle s'enfonçait encore plus profondément. En se plaquant volontairement contre elle, Laura descendit pour lui retirer son pantalon. Presque impatiente, elle souleva une jambe et puis l'autre pour lui faciliter la tâche. Ses mains remontèrent en glissant sur ses jambes provoquant des frissons d'excitations. Les mains de Laura se posèrent les côtés de sa petite culotte mais elles ne la firent pas descendre. Elles plongèrent dans son intimité. Ce fut le coup de grâce, Christine poussa un râle de plaisir comme par anticipation et des souvenirs de ses étreintes avec Natacha remontèrent à sa mémoire. Elle trouva la force de s'écarter de cette maudite enfant et pour mettre fin à ce piège et elle retira elle -- même sa culotte le plus vite qu'elle le put. En se redressant, elle capta le regard d'Angel et son sourire carnassier indiquait qu'il avait eut exactement ce qu'il désirait. 

- Tu as amené ce que je voulais? demanda -- t -- il en posant la main sur la femme qui s'occupait son sexe pour régler son rythme à sa convenance. 

Honteuse, elle tourna la tête vers la mallette qu'elle avait amenée avec elle et qui se trouvait posée à côté de ses vêtements. Laura la lui apporta sans qu'elle n'ait besoin de rien lui dire. Elle la prit et, le cœur serré, l'ouvrit pour en poser le contenu sur la petite table basse en verre qui se trouvait juste devant elle.

Par lina
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Dimanche 1 février 7 01 /02 /Fév 14:20

La baie vitrée s'ouvrait sur un coucher de soleil irradiant sa lumière flamboyante sur une plage de sable fin qui semblait ne pas avoir de fin. Cependant ce spectacle idyllique était le dernier des soucis de la pauvre Madeleine. En ce moment -- même, elle se retrouvait à quatre pattes sur la moquette de cette luxueuse chambre d'hôtel, le poids du juge pesant sur son dos, son sexe figé dans son vagin. Elle haletait sous les coups de boutoirs du vieillard qui, depuis qu'ils étaient arrivés au Mexique, ne cessait de la trousser dans tous les endroits au gré de ses envies en profitant de l'anonymat dont il bénéficiait à l'étranger. Elle hurla quand elle sentit la chaleur du sperme dans son ventre. Depuis une semaine, il lui avait confisqué ses pilules et elle devait désormais vivre avec la hantise de se retrouver enceinte de son tourmenteur. Même rassasié, le vieillard ne la libéra pas. Il resta de longs instants toujours pesant sur son dos avant de se relever avec cette expression d'extase sur le visage qui lui donnait l'envie de vomir. Il la regarda quelques instants. 

- Il fait chaud, dit -- il. Tu es en sueur. Tu as besoin d'une bonne douche.

Elle comprit l'ordre implicite et se dirigea vers la salle de bain en sachant très bien comment tout cela allait se terminer. Bientôt, le juge allait se glisser derrière elle sous la douche et la sodomiserait sans pitié. Elle retint ses larmes en maudissant ce maudit viagra qui permettait à ce vieillard d'être aussi actif qu'un jeune de 20 ans.

Le juge laissa Madeleine partir vers la douche et se dirigea vers le bar pour se servir un verre. Il allait attendre un peu avant de la rejoindre. L'idée qu'elle allait passer de longues minutes sous l'eau chaude terrorisée constituait le début de sa jouissance. Il sortit dégusta son verre en regardant le soleil couchant et en pensant à l'autre raison qui l'avait conduit à choisir le Mexique comme lieu de villégiature. 

Leo Campo, avocat au barreau de Mexico, arriva dans la petite pièce où l'attendait sa cliente, Théodora Lupa. Détenue depuis presque une semaine, elle apparaissait totalement épuisée. Il fallait dire que cette étrangère de 40 ans était bien plus habituée à fréquenter les soirées mondaines que les cellules humides des prisons mexicaines. 

- Alors? demanda -- t -- elle avec une impatience fiévreuse.

- Je suis désolé, s'excusa l'avocat, mais ma demande de libération a été rejetée et votre cas ne sera pas examiné avant au moins 10 jours.

- 10 jours, s'affola -- t -- elle.

Cela tournait au délire. Elle qui était marchand d'art s'était avec les années spécialisée dans la vente de pièces d'origine aztèques à de riches collectionneurs de sa région et elle devait reconnaître qu'elle avait dû souvent accepter de travailler avec des trafiquants. Possédant des origines mexicaines par son grand -- père et même la double nationalité qu'elle avait acquise pour justifier ses voyages fréquents, elle avait ainsi réussi à se former un réseau parallèle aux canaux officiels et totalement illégal mais qui lui permettait d'obtenir des pièces rares et de financer son train de vie depuis son divorce. Sa dernière affaire avait tourné au fiasco le plus total. Elle apparaissait pourtant comme la plus juteuse des opérations qu'elle devait mener. Un riche collectionneur désirait une pièce très rare. Elle était tellement rare et il la désirait tellement ardemment qu'il était prêt à payer une somme qui lui avait donné le tournis. Il avait même versé un acompte qui à lui seul valait autant que la somme qu'elle avait touché pour ses deux affaires précédentes. Cependant, il voulait aussi que cela se fasse vite et elle avait dû se déplacer à Mexico pour récupérer la pièce et c'était là que les choses avaient tourné au vinaigre. Elle avait été arrêtée par la police locale lors de l'achat de cette pièce et se retrouvait désormais emprisonnée pour un vol d'objet rare. 

La prison était horrible. Les femmes qu'elle côtoyait étaient toutes des brutes et elle avait déjà échappé à deux tentatives de meurtre alors que son avocat avait obtenu pour elle un régime de faveur qui faisait qu'elle était isolée des autres la plupart du temps. Visiblement, le fait d'être une européenne faisait d'elle une cible privilégiée. Tant qu'elle conserverait son régime de faveur, elle réussirait à survivre mais qu'arriverait -- il le jour où elle se retrouverait mêlée aux autres détenues?

- Qu'en est -- il du cœur de l'affaire, demanda -- t -- il sitôt le contrecoup de sa déception passé.

- Pas fameux, lui répondit Léo. Les preuves sont lourdes. Ils ont l'enregistrement de la transaction et le témoignage de l'homme qui vous a vendu le talisman. C'est une pièce d'une valeur historique unique selon les experts et notre pays s'est lancé dans une politique de guerre sans pitié contre les pillards de sites archéologiques. Le plus grave est qu'ils vont se servir de votre double nationalité pour affirmer que vous êtes mexicaine et ainsi contrer toute tentative de votre pays d'origine de vous rapatrier.

Théodora noua ses mains sur la table, tout allait de mal en pis.

- Qu'est -- ce que je risque exactement?

- Par votre vendeur, ils pensent prouver que vos trafics durent depuis des années et ils veulent une condamnation exemplaire. Cela pourrait bien aller de 20 à 30 ans.

- 30 ans?!? Mais c'est pire qu'un meurtre!!! C'est de la folie.

- Je vous l'ai dit, une nouvelle loi a été votée pour punir sans pitié les trafiquants de pièces archéologiques et vous risquez d'en être la victime. 

- Mon dieu mais je ne tiendrais même pas 30 jours dans cette prison. 

Leo Campo soupira.

- Je comprends et je ne sais pas combien de temps je pourrais faire durer votre régime de faveur. 

Il réfléchit une seconde puis regarda derrière comme s'il craignait qu'on écoutât leur conversation. Finalement il se pencha vers elle.

- Il y a peut être une solution, murmura -- t -- il, mais normalement je ne devrais pas vous en parler car c'est totalement illégal.

- Une solution, s'emballa Théodora en se penchant vers lui.

- Oui, reprit Leo en lui indiquant de rester discrète. C'est très compliqué et risqué mais ça peut marcher. Il faudrait que vous avouiez un crime commis dans votre pays et qu'un juge demande alors votre extradition. 

Théodora afficha une mine interdite, elle ne comprenait rien du tout.

- Mon pays ne veut pas se fâcher avec le votre et s'il s'acharne sur vous c'est à cause de votre nationalité mexicaine mais s'il avait la certitude que la juridiction de votre pays vous recherchait pour un crime au moins aussi grave que celui pour lequel il veut vous juger, il ne s'opposerait pas à ce que vous soyez jugée chez vous pour les deux crimes. Ensuite, un excellent avocat pourrait enterrer les deux affaires. 

- Un crime pour lequel je risquerais 30 ans mais je devrais avouer un meurtre au moins.

- Pas forcément une escroquerie serait suffisante si elle est de grande échelle. Ce n'est pas une question de peine mais d'ampleur du crime. Le plus difficile n'est pas tant de trouver un crime que de trouver un juge suffisamment naïf et motivé pour demander votre extradition... A moins qu'il vous connaisse. 

- Je ne comprends pas.

- Comme vous devez l'avoir compris j'ai étudié ce cas car je pressentais que vous seriez en grande difficulté. J'ai découvert que par une chance immense un juge très puissant de votre région d'origine était en vacances dans notre pays, il se nomme de Saint Servier. Le connaissez -- vous?

- De Saint Servier? répéta Théodora.

Oui elle connaissait ce gros coincé et pour tout dire, elle le méprisait. Il était l'un des grands pontes du parti conservateur alors qu'elle-même militait depuis longtemps pour le parti de centre gauche, son principal opposant. Elle avait même été élue alors que lui -- même se retrouvait nommé comme le pire président que la région avait connu, selon son avis personnel. Elle s'était ouvertement opposée à lui à l'époque et ne manquait jamais de lui faire ressentir son mépris à chaque fois qu'ils se croisaient. Sachant cela, pourquoi est -- ce qu'il accepterait de l'aider? 

- Je le connais mais il ne m'aidera jamais, avoua -- t --elle. 

- Pourtant, il a accepté de venir vous rendre visite dans deux jours, affirma Leo.

Elle lui jeta un regard accusateur. Il avait pris la décision de contacter de Saint Servier sans son autorisation. 

- Si vous ne voulez pas de son aide, vous n'aurez qu'à lui dire, décréta Léo qui n'avait cure de ses atermoiements. 

Ce fut en rentrant dans sa cellule que Théodora apprit que son régime de faveur prendrait fin dès le lendemain et elle fut forcée de rejoindre une cellule déjà occupée par 5 autres femmes qui la dévisagèrent dès qu'elles la virent. Une d'entre elle, une grosse matrone à moitié édentée s'approcha d'elle sitôt les gardes éloignés. 

- T'as une belle peau toute claire, la complimenta -- t -- elle en passant sa main sur sa joue.

Par réflexe, Théodora repoussa cette main crasseuse et le visage de la femme devint sombre.

- La blanche s'prend pour une reine, grogna -- t -- elle. Elle croit qu'on va lui servir le thé. 

Les autres femmes éclatèrent de rire et Théodora ne sut pas quoi répondre. Soudain la femme sortit un objet et la brandit vers elle. Théodora ne dut qu'à un nouveau réflexe de ne pas avoir la gorge tranchée par un couteau de fortune mais il se planta dans son poignet qu'elle avait placé en protection. Elle hurla de douleur alors que la matrone se jetait sur elle en tentant d'arracher son arme de sa blessure. Les gardes arrivèrent en courant et ouvrirent la cellule. Elle fut conduite à l'infirmerie immédiatement et elle y passa la journée qui précéda sa rencontre avec de Saint Servier. 

Le juge de Saint Servier lui apparut étrangement différent. Ce vieillard presque sénile semblait presque plus jeune et plus alerte mais Théodora mit cela sur le compte de sa captivité. Fréquenter trop longtemps la lie de la société devait faire apparaître toute personne normalement constituée meilleur qu'il n'était en réalité. 

Immédiatement, il remarqua son large bandage au bras et sourit. 

- Ma pauvre Théodora, je suis navré de votre situation. Les malotrues qui pourrissent dans ces prisons ne doivent pas être tendre.

Décidemment, il n'avait pas perdu son sens des euphémismes.

- Maître Campo vous a expliqué la situation? demanda -- t -- elle pressée d'en finir.

- Oui et il a été très précis. C'est un avocat très intelligent pour inventer une telle idée mais il doit être un peu fou aussi ; proposer une telle chose à un homme comme moi surtout en pensant à nos relations jusqu'à présent.

- Vous n'allez pas m'aider. 

- Je n'ai jamais dit ça. Je pourrais le faire, il se trouve même que j'ai une bien meilleure solution encore, j'instruis actuellement l'affaire Blenon. Vous la connaissez, je crois. Vous étiez naguère une grande amie d'Amandine Blenon mais vous ne lui parlez plus depuis que son mari s'est ruiné dans cette affaire.

Ce n'était pas aussi simple. Se compromettre avec une femme liée avec un escroc aurait ruiné sa carrière politique et c'était sur les conseils de son président de parti qu'elle avait pris ses distances avec Amandine. 

- Bref, il reste que c'est une affaire très obscure et je suis toujours à la recherche de témoins me permettant de l'éclairer un peu. Il me suffirait de justifier que soyez une pour obtenir votre extradition. Vous seriez même protégée de toute poursuite le temps de l'instruction et elle risque de durer des années voire même nous conduire jusqu'au délai de prescription de cette sombre affaire de trafic. 

Le cœur de Théodora cessa de battre tant tout cela lui semblait trop beau. Elle pouvait retrouver sa liberté.

- Cependant, reprit le juge, si je fais cela pour vous, il faudra bien sûr en payer le prix. 

- Tout ce que vous voulez, s'emporta -- t -- elle bien trop heureuse d'échapper à la mort que lui promettait cette maudite prison mexicaine. Je vous donnerais toutes les informations sur mon parti, je serais un transfuge, je pourrais même rester dans le parti et vous renseigner sur leurs stratégies. 

Elle était prête à trahir ses meilleurs amis pour sauver sa vie mais le juge se contenta d'un sourire ironique.

- Comme si cela m'intéressait, ma chère. Cela fait des années que je manipule votre parti pour lui faire croire qu'il constitue une opposition réelle contre nous alors qu'ils ne sont que des fantoches sans consistance qui ne m'ont jamais fait peur. 

- Mais alors que voulez vous? Je ne suis pas assez riche pour vous acheter, je le sais. 

- Mais vous, tout simplement ma chère. C'est vous que je veux. Je vous veux à ma botte, totalement docile à mes moindres désirs. 

Pendant une seconde, elle crut qu'il plaisantait ou pire qu'il ne faisait cela que pour la torturer mais il restait parfaitement calme et elle comprit qu'il était totalement sérieux.

- Vous ne pouvez pas croire que je vais accepter cela. Je suis tout de même Théodora Lupa et ...

- Et tes jours sont comptés, ma belle, la coupa de Saint Servier. Avec tes habitudes de la haute, tu vas faire un malheur dans cette prison. J'ai vu que tu avais déjà goûté aux plaisirs de la vie en communauté et crois -- moi cela ne va pas s'arranger. Je sais par mon métier comment cela se passe dans les prisons de notre pays alors je n'imagine même pas comment cela se passe dans celle -- ci. Pauvre folle, si cela ne tenait qu'à moi, tu pourrais bien y pourrir d'ailleurs mais il se trouve que j'ai promis à un ami de t'asservir pour lui. Il possède déjà ton ancienne amie Amandine et il aimerait reconstituer la paire mais si tu refuses, je réussirais bien à trouver une autre bourgeoise prétentieuse pour le contenter. 

Il se leva alors et se dirigea vers la porte de sortie d'un pas décidé. Il tapa pour qu'on lui ouvrît et elle vit tous ses espoirs de survie disparaître avec lui. Le désespoir s'empara d'elle et ce fut lui qui lui dicta les paroles qui sortirent de sa bouche.

- Ne partez pas! Je vous donnerez tout ce vous voulez mais ne partez pas!

De Saint Servier se retourna en souriant. Il fit signe au garde qu'il n'en avait pas fini et il revint vers elle. 

- Alors nous allons enfin pouvoir nous entendre. 

Elle lui céda sur tout. Il lui fit signer de nombreux documents. Dans certains, elle reconnaissait une fausse participation dans les escroqueries de Blenon et acceptait d'être extradée dans son pays. Dans d'autres par contre, elle vendait pour une bouchée de pain la totalité de ses biens à un certain David Angel qu'elle ne connaissait même pas. Le pire fut celui où elle renonçait à sa nationalité d'origine pour ne garder que la mexicaine. Elle allait se retrouver immigrée dans son propre pays et il lui fallut un certain temps pour comprendre le but de la manœuvre. Ainsi de Saint Servier devenait son seul rempart contre un retour express au Mexique. En tant que mexicaine, elle n'avait plus les mêmes droits et s'il lui retirait son statut de témoin dans l'affaire Blenon, elle ne resterait que quelques jours chez elle avant de se retrouver exactement à l'endroit où elle se trouvait en ce moment. Elle se retrouvait prisonnière de son ancien ennemi politique. 

Cependant, sur le coup, elle ne vit que le fait qu'il tint sa promesse. Elle retrouva son régime de faveur et surtout ne resta dans sa prison que quelques jours. De Saint Servier était un homme bien plus efficace qu'elle l'aurait cru et la justice mexicaine se plia à sa volonté en un temps record et elle fut mise dans un avion sous escorte policière. Le plus horrible fut qu'elle croisa de Saint Servier qui empruntait le même vol qu'elle. Il était accompagné par une jeune fille blonde d'une vingtaine d'année à l'air absent et elle comprit qu'elle n'était pas la première à tomber en ses griffes.

Le vol lui parut affreusement long tant son esprit fut hanté par l'image de cette fille qui suivait docilement de Saint Servier. Quand l'avion se posa, les policiers mexicains la remirent entre les mains de leurs homologues locaux et elle fut conduite au palais de justice où elle fut détenue pendant une journée. Le lendemain, elle revit de Saint Servier qui avait réendossé son rôle de juge.

- Comme je vous l'ai précisé lors de notre rencontre précédente, madame Lupa, mentit -- il, vous êtes désormais témoin protégé et je vous interrogerais en temps voulu. Je lève votre mandat de dépôt, vous êtes libre. 

Son avocat, un commis d'office puisque désormais, elle n'avait plus les moyens de se payer un ténor du barreau, la raccompagna jusqu'à son appartement qui appartenait désormais à un inconnu. Elle rentra et, épuisée, s'endormit toute habillée. 

Elle fut réveillée des heures plus tard par quelqu'un qui tambourinait à sa porte. Elle regarda par la porte et vit la masse imposante d'un géant noir. Elle reconnut le chauffeur africain de de Saint Servier. Son sang se glaça dans ses veines et verrouilla la porte. L'homme continua à s'acharner sur la porte puis soudainement il commença à s'énerver et frappa violement. La porte sauta. Un second coup encore plus violent et la serrure céda. Propulsée en arrière, Théodora cria, elle n'aurait jamais cru que cet homme fut aussi fort. 

- Partez ou j'appelle la police, hurla -- t -- elle.

Mais l'homme ne dit rien et ne partit pas. Il s'approcha d'elle et entoura ses puissantes mains autour de son cou. Elle lutta pour résister et voulut hurler encore pour appeler à l'aide mais déjà l'air lui manquer et elle sombra dans l'inconscience persuadée de vivre ses derniers instants.

Elle se réveilla cependant mais elle n'était plus chez elle mais dans le living d'un immense appartement qu'elle ne connaissait pas. Il lui fallut quelques instants pour retrouver totalement ses esprits et ce fut à ce moment qu'elle la vit. Il s'agissait sans conteste de la jeune fille qu'elle avait vu en présence de de Saint Servier. Elle était agenouillée en face d'elle totalement nue, les yeux baissés. Cette vision la terrassa tellement qu'elle ne remarqua même pas l'homme qui était assis à côté de la pauvre jeune femme. 

- Notre invitée est enfin réveillée, Madeleine, fit de Saint Servier.

Entendre la voix du juge la tira définitivement de son état de semi -- conscience. Il était assis sur un sofa rouge juste à côté de la jeune fille, sa main passant entre ses cheveux. Théodora eut immédiatement l'image d'un maître caressant son chien et elle fut prise d'un haut le cœur. 

- Mon chauffeur m'a expliqué votre comportement ma chère et j'en suis déçu. Surtout que votre nouveau propriétaire va devoir appeler un serrurier pour réparer votre porte. C'est impardonnable. 

- Qu'attendiez -- vous? Que je vous obéisse?

- Mais vous n'avez pas le choix. Avez -- vous déjà oublié vos amies de la prison de Mexico? 

Il se leva alors et la jeune femme qu'il avait appelé Madeleine trembla de tout son corps. Il s'approcha d'elle, encore faiblarde, elle n'eut pas la force de se relever et il l'agrippa par le bras. 

- Si c'est le cas, je peux vous offrir un stage dans une de nos prisons les plus sélects, histoire de vous donner une petite piqure de rappel et si ça ne suffit pas, je vous offrirais un voyage gratuit pour Mexico land. J'ai parié avec des amis que vous n'y survivriez pas plus de deux jours et je déteste perdre un pari.

Son bras devint bleu sous l'effet de sa poigne et elle ne put réprimer un sanglot. Elle n'avait jamais réalisé la dureté de cet homme qu'elle avait toujours considéré comme un second couteau de la politique.

Il défit le pan de la robe de chambre qu'il portait et lui présenta son membre puissant.

- Suce, paquita! ordonna -- t -- il.

Vaincue, elle enfourna ce sexe de vieillard dans sa bouche.

Le juge avait enfin vaincu la résistance de salope orgueilleuse. Il lui en avait fallu du temps et des efforts pour ça mais au moins c'était fait et désormais Angel aurait ce qu'il désirait et il pourrait profiter de la petite Blenon comme prévu. A ce moment cependant, il ne pensait qu'à la bouche de cette bourgeoise qui était en train de s'activer sur son sexe. Et il devait avouer qu'elle avait du talent. Bien que son excitation n'avait pas été extrême au début, il se sentait désormais totalement envahi par la désir. Théodora savait se servir de sa langue et usait aussi de sa main dans l'espoir de le conduire rapidement à l'orgasme mais il était bien trop rodé à ce petit jeu pour se laisser prendre. Une fois bien échauffé, il la repoussa violemment contre le sofa, elle cria sous le coup de la surprise mais ne montra aucun signe de résistance. Il sourit, satisfait de sa docilité nouvelle. Visiblement, elle avait compris qu'il n'était pas dans son intérêt de le défier. Il se baissa pour se mettre à sa hauteur et plongea son regard dans le sien pour y lire les signes de sa soumission. En même temps, ses mains se posèrent sur son chemisier et, sans ménagement, il le déchira, dévoilant sa poitrine. Par réflexe, elle voulut cacher ses seins désormais dévoilés mais il écarta ses bras. Il se plaqua alors contre elle. Frottant sa poitrine contre la sienne. Leurs visages entrèrent en contact et elle voulut s'écarter de nouveau mais il la força à lui faire face et à l'embrasser. Il insinua sa langue dans sa bouche, recherchant avidement une langue qui tentait de fuir la sienne. Petit à petit il l'obligea à s'allonger sur le dos et ses mains descendirent vers son pantalon et commencèrent à dézipper sa braguette. Quand il entreprit de lui retirer son pantalon, elle souleva son fessier presque par réflexe pour lui faciliter la tâche. Une fois débarrassé de ce pantalon, il se retrouva installé entre ses cuisse et observa un instant son entrejambe que seule une petite culotte de soie blanche protégeait encore de ses assauts. D'un geste rapide, il l'arracha et plongea sa tête vers son clitoris qu'il commença à titiller. Il voulait faire la faire jouir et avec son talent habituel combiné au corps réactif de cette femme, il y arriva à une vitesse qui le surprit presque. En relevant la tête, la, bouche nimbée de son fluide, il lit sur son visage la honte qu'elle ressentait suite à l'orgasme qu'il venait de lui offrir. Elle était prête pour l'estocade. 

Il se figea en elle brutalement et elle se plia presque en deux sous le choc de cette pénétration. Il s'allongea alors sur elle et commença alors son va et vient tout en l'embrassant goulument. Désormais totalement concentré sur son plaisir, il accélérait sans cesse le rythme sans se soucier des cris de la femme qui se trouvait prisonnière entre ses mains. Le calvaire de Théodora dura de longues minutes puis soudainement, il jouit en elle et ses cris redoublèrent quand elle comprit cette horrible réalité. 

Il se releva alors, la laissant à ses larmes. Il attrapa Madeleine qui était restée docilement agenouillée à l'endroit où il l'avait laissée, par les cheveux et la força à lui nettoyer la queue sale de son sperme et de la mouille de Théodora. Désormais conditionnée par de longues semaines passées avec lui, la jeune fille était d'une obéissance sans faille dans ces tâches avilissantes. 

Le juge se retourna alors vers Théodora qui restait recroquevillée sur le sofa.

- Pour une première fois, c'était plus que satisfaisant, estima -- t -- il. Vous allez rentrez chez vous maintenant mais bien sûr vous resterez à ma totale disposition. N'oubliez jamais que vous m'appartenez. 

Théodora ne répondit pas. Elle se contenta de se redresser en tentant de retrouver une illusion de dignité. Elle remit son pantalon et referma son chemisier en lambeau sur sa poitrine nue. Elle savait qu'elle offrait un spectacle pitoyable mais elle n'avait qu'une idée s'enfuir loin de cet endroit. Elle se leva et se dirigea vers la porte. Alors qu'elle l'avait presque atteinte, la voix de de Saint Servier l'interpella.

- J'oubliais ma chère. Réservez votre soirée de vendredi, un ami organise une petite fête et il tient absolument à ce que nous y participions... tous les deux. 

De nouveaux, elle resta silencieuse mais elle dut faire un énorme effort pour retenir de nouveaux sanglots ; cette soirée n'était qu'un début.

Par lina
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Jeudi 29 janvier 4 29 /01 /Jan 11:15

- Je ferais ce que vous voulez, renonça -- t -- elle entre deux sanglots. 

- Magnifique, tonna le juge.

Il approcha son visage du sien et elle crut qu'il allait l'embrasser comme la dernière fois mais il renifla.

- Tu pues, dit -- il. Tu vas prendre une douche et te changer. Ensuite, nous parlerons de ta vie future. Derrière cette porte se trouve une chambre et attenante, il y a une salle de bain avec douche. Utilise -- la!

Elle se leva comme un zombie et se dirigea vers la porte qu'il lui avait indiquée et se retrouva dans une chambre de grande taille avec deux lits. Sur le mur d'en face, une ouverture sans porte donnait sur une autre pièce et elle discerna très distinctement la douche. Elle fit couler l'eau et enleva ses vêtements tous très sales puis se glissa sous le jet d'eau chaude. Dans d'autres circonstances, le flot puissant aurait été un réconfort mais elle n'arrivait vraiment à trouver quelque chose de positif dans son malheur. Elle saisit le gel douche pour se nettoyer quand elle sentit une présence derrière elle. Elle voulut se retourner mais il était trop tard, le juge lui saisit le bras et la plaque violement contre le mur. De son autre main, il la força à soulever la jambe gauche le plus haut possible, libérant ainsi l'accès de son entrejambe. Il s'insinua en elle sans précaution et commença à la limer. Collée contre la paroi froide et sous le coup de la surprise, elle ne pouvait qu'haleter sous les coups de boutoirs du vieillard qui s'acharnait dans son dos. Plein de fougue pour un homme de son âge, il la besogna ainsi sous le jet d'eau pendant de longues minutes puis soudainement se retira sans avoir joui et elle comprit immédiatement ce que cela signifiait. Il la fit s'écarter de la paroi et la força à se pencher en avant. 

- Lève le cul, petite pute, ordonna -- t -- il.

Soumise par la brutalité de cet homme qui tenait désormais sa vie entre ses mains, elle se cambra au maximum, l'eau chaude tombait sur ses reins coulant dans son dos jusque dans son cou. Le juge lui insinua les mains entre les fesses pour s'assurer du bon écartement et elle serra les dents dans l'attente de la douleur qui ne tarderait pas à venir. Elle ne put cependant pas retenir ses cris quand la colonne de chair lui perfora les entrailles pour la seconde fois. N'ayant cure de ses cris, le juge ressortit immédiatement pour replonger immédiatement lui arrachant de nouveaux hurlements. Il reproduit cet acte à quatre reprises puis entreprit ensuite de la limer à un rythme de plus en plus rapide et elle hurla d'une intensité dont elle ne se crut jamais capable. Les yeux emplis de larmes, elle n'attendait plus qu'une chose, l'humiliante sensation produite par l'épanchement du liquide séminal du juge qui signifierait la fin de son calvaire. Mais le juge, cette fois n'avait pas décidé de jouir entre ses fesses, il ressortit alors et la tira par les cheveux pour amener sa bouche au niveau de sa queue. Elle renifla mais elle ouvrit la bouche pour l'avaler ; elle avait bien trop peur que le juge ne décide de recommencer sa sodomie. Elle accéléra sa fellation afin de le mener au plus vite à l'orgasme- voilà bien un acte qu'elle maîtrisait avant de connaître ce monstre. Il lui juta alors sur tout le visage, maculant ses cheveux et le haut de son buste. Il lui lâcha alors la chevelure. 

- Termine ta douche, fit -- il essoufflé. 

Vaincue, détruite, elle obéit docilement. 

Quand elle sortit enfin de la douche, elle ne trouva plus aucune trace de ses vêtements. 

- Je les ai fais jeter, déclara le juge depuis la chambre. Viens!

Nue, elle traversa la chambre et à son ordre, vint s'assoir sur un des deux lit à côté de lui. 

- Ce sera ton lit. L'autre est réservé pour une future résidente qui nous rejoindra très bientôt. 

Il lui indiqua alors l'armoire qui se trouvait aux pieds de son lit. Elle vit qu'elle était cadenassée. 

- Tes nouveaux vêtements se trouvent là. Je suis le seul à posséder la clé de cette armoire car tu n'auras besoin de vêtements que lorsque nous sortirons. Ici, tu resteras nue en permanence. N'essaies jamais de sortir sans mon autorisation ni de joindre une autre personne que moi ou alors je m'arrangerais pour que ton petit ami paye sa dette avec son sang, est -- ce clair?

- Oui.

- Très bien, tu vas voir nous allons être très heureux ensemble. Maintenant couche -- toi. Je te veux reposée quand je reviendrais du tribunal demain. 

Le juge sortit de la chambre de Madeleine qu'il ferma à clé. Il ne voulait qu'elle puisse entendre la conversation qu'il allait avoir. Il prit son téléphone et composa un numéro.

- Allô? Jérôme?

- Monsieur le juge, fit la voix du jeune homme. Comment cela s'est -- il passé?

- Idéalement. Tu recevras l'acompte prévu demain dans la journée. Comme ça tu pourras te payer cette voiture qui te fait tant rêver. Tu n'auras qu'à l'appeler Madeleine.

Le jeune homme éclata de rire.

- Mais n'oublie pas, le coupa le juge. Si tu veux la totalité de la somme, tu dois me fournir l'autre paquet.

- Ce sera fait.

Le juge raccrocha et reporta son attention sur la porte close. Enfin, il tenait le rêve qui l'avait poursuivi toute sa vie sans jamais avoir le courage de l'assouvir : une jeune esclave qui assouvirait tous ses fantasmes dès qu'il rentrerait chez lui. Il enrageait de n'avoir rencontré les autres membres du club qu'au soir de sa vie et d'avoir laisser les carcans de la morale chrétienne brider sa vie pendant tellement de temps mais heureusement c'était désormais fini, il comptait bien rattraper le temps perdu. Il avala alors une petite pilule bleue et se dirigea vers la chambre de Madeleine. Elle aurait toute la journée de demain pour se reposer, ce soir elle allait avoir encore du boulot...

Par lina
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Jeudi 29 janvier 4 29 /01 /Jan 11:14

Madeleine réapparut à l'appartement de Jérôme dans un état lamentable et le jeune voyou comprit immédiatement que ce vieux pervers de juge s'était bien amusé avec cette petite grue. Elle avait les traits tirés et les yeux cernés indiquant qu'elle avait pleuré à chaudes larmes. Pire, il remarqua immédiatement sa démarche arquée tout à fait inhabituelle qui montrait bien que le vieillard était passé par l'issue de secours. Il se retint de sourire en réalisant ce que cette sainte nitouche avait été prête à accepter alors qu'avant elle était tant réticente aux caresses les plus basiques. Décidément, il avait énormément à apprendre du juge et de ses méthodes de manipulations. 

- Assied -- toi, fit -- il faussement compatissant. C'est fini maintenant. 

Elle eut toutes les peines du monde à trouver une position assise qui ne lui faisait pas vivre le martyre mais Jérôme ne put pas trop profiter de ce spectacle, le seul plaisir qu'il pouvait encore tirer de Madeleine. Il se retourna vers le chauffeur du juge qui lui tendit un paquet qui était censé être le paiement pour la « prestation » de Madeleine. Tout cela était bidon bien sûr mais il fallait jouer le jeu jusqu'au bout. Il se demanda soudainement si cette montagne de muscle avait participé à la petite fête. Le géant resta silencieux comme d'habitude et repartit sitôt son paquet remis. 

Jérôme reporta alors son attention sur Madeleine qu'il sentait au bord de la crise de nerf. Il fallait lui remonter un peu le moral. Si elle s'effondrait maintenant et que ses parents s'en rendaient compte, leur plan pouvait tomber à l'eau. Il s'approcha d'elle et la prit dans ses bras. Elle se serra contre lui et se mit à pleurer. Il trouva ce comportement ridiculement faible mais savait qu'il le servait. Il resta ainsi aussi longtemps qu'il fut nécessaire. Elle sécha enfin ses larmes et il se sépara d'elle. 

- Je sais que ce fut terrible, mentit -- il, mais tu ne le reverras plus. Je vais acheter la marchandise et nous seront bientôt libres. Je vais devoir m'absenter quelques jours.

Il lut immédiatement la panique dans son regard. Le juge avait raison.

« Fais -- toi désirer, lui avait -- il expliqué. Rends -- toi rare et tu verras que tu deviendras indispensable ». Il appliquait ses préceptes et il devait reconnaître que sa rencontre avec ce vieillard pervers avait vraiment changé sa vie. De simple petit loubard sans avenir, il était devenu quelqu'un dans le quartier grâce à ses conseils et à l'argent qu'il lui avait déjà donné juste parce qu'il avait eu la chance de séduire une fille dont personne ne voulait tant elle était rasoir. Même une des reines du quartier comme Félicia qui naguère ne faisait même pas attention à lui, préférant se faire baiser par des caïds qui la baladait dans des grosses voitures, accourait désormais dès qu'il sifflait. D'ailleurs, ce soir pendant que l'autre conne se faisait casser le cul par le juge, lui en profitait pour s'envoyer en l'air avec elle. Il devait bien faire passer sa frustration puisque le juge lui avait interdit de toucher à Madeleine qui pourtant ne demandait que ça. 

- Combien de temps, demanda Madeleine anxieuse. Combien de temps vais -- je rester sans te voir? 

- Je ne sais pas, répondit -- il. Une semaine, peut -- être deux.

Il devait être suffisamment vague pour augmenter son trouble. 

- Rassure -- toi, je te recontacte dès que je le peux.

Il la sentait perdu et il était temps de porter l'estocade. Il reprit la pipe qu'il lui avait fait fumer auparavant et lui tendit.

- Tiens fume, cela te calmera un peu.

Complètement anxieuse, elle s'empara de la pipe et aspira rapidement une goulée de fumée. Il comprit immédiatement à son regard révulsé que la drogue faisait effet. Ce n'était pas une dose puissante bien au contraire ; le juge lui avait aussi interdit d'en faire une junkie.

« Si tu la rends suffisamment dépendante pour lui faire perdre un peu le sens des réalités, ce sera l'idéal, lui avait -- il expliqué, mais pas plus. Je ne veux pas que tu en fasses une épave ni que tu la rendes trop dépendante. Le moment venu, je veux être capable de la sevrer. »

La semaine qui suivit fut un véritable calvaire pour Madeleine. Jérôme ne donna à nouveau aucune nouvelle et il ne se passa pas une seconde sans qu'elle pensa à lui ou à l'horrible acte qu'elle avait dû subir. Elle faisait des cauchemars toutes les nuits, réveillant sa sœur qui dormait dans la chambre voisine. Jérôme lui avait laissé une pipe et des doses afin de calmer ses angoisses mais elle avait rapidement consommés ses réserves et désormais, elle n'avait plus rien pour la protéger contre les horreurs qu'elle avait vécu. Elle avait plus que jamais besoin de Jérôme.

Il réapparut 10 jours après leur rencontre précédente et elle descendit le rejoindre. De nouveau, elle se jeta sur lui pour l'embrasser. De nouveau, il se montra distant, ce qui la rendit folle. 

- Je suis heureux de te revoir, déclara -- t -- il alors que ses actes démentaient ses paroles. J'ai réussi à récupérer la marchandise mais ce ne fut pas facile. Je crois que je suis surveillé par la police. 

- La police? s'affola -- t -- elle.

- Rien de grave. C'est à cause de Joël, mon coloc. Ils surveillent l'appart et je ne peux pas me ramener avec autant de came, ce serait de la folie. J'ai besoin d'un endroit pour la cacher. C'est pour ça que je suis ici, il faut que tu la gardes chez toi. 

- Chez moi? Mais je ne peux pas. 

- Je n'ai pas d'autre endroit où la cacher et il me faut du temps pour la monnayer. Si tu m'aimes, tu dois le faire.

Il la serra contre lui et de nouveau, elle se sentit incapable de lui résister. 

- Ne me laisse plus seule, lui dit -- elle, désespérée, j'ai besoin de toi. 

- Nous ne serons plus séparés. Promis. La preuve... 

Il lui tendit alors un petit téléphone portable. 

- C'est un téléphone à carte, expliqua -- t - il. Je viens de l'acheter. Je suis le seul à avoir le numéro, ne le donne à personne. Je t'appellerais tous les soirs, promis. 

Elle se sentit soudainement rassurée à la simple idée de l'entendre tous les soirs et il lui tendit alors un autre petit paquet.

- Tiens! Ce sont quelques doses pour ta pipe... pour t'aider à tenir. 

Elle prit les deux paquets et elle remonta chez elle. En rentrant dans sa chambre, elle eut la surprise de tomber sur Sarah qui l'attendait. 

- Bon sang Madeleine, fit -- elle. A quoi tu joues? 

- A rien, je suis juste allé rejoindre Jérôme comme d'habitude. 

- Ne me mens pas. Je sens bien que tu ne vas pas bien. 

Elle dévisagea alors sa jeune sœur. Elle avait seulement un an de moins qu'elle et, jusqu'à un mois auparavant, elle était la personne dont elle se sentait la plus proche. Pourtant, elle était aussi celle dont elle était la plus différente. Sarah lui ressemblait physiquement, châtain comme elle, elle portait toujours ses cheveux en queue de cheval et si leurs visages se ressemblaient, leurs corps étaient différents. Bien que plus jeune, Sarah faisait étrangement plus femme et pourtant elle était toujours à fleur de peau ; immature pensait leur mère. En fait, Madeleine apparaissait comme la tête et Sarah comme le cœur. 

Elle voulut lui dire la vérité, elle était sa sœur puis elle pensa à ce qu'elle avait promis à Jérôme et décida de se taire.

- Tu te trompes, mentit -- elle. Je vais très bien. Et maintenant laisse -- moi seule!!!

Sarah ouvrit la bouche mais elle ne lui en laissa pas le temps et la mit à la porte sans ménagement. C'était la première fois qu'elle se montrait violente envers elle depuis qu'elles étaient adolescentes et elle se sentit coupable. 

De nouveau, elle resta de longs jours sans revoir Jérôme. Cependant, il tint sa parole en l'appelant tous les soirs sur le téléphone qu'il lui avait laissé mais leurs conversations demeuraient courtes et frustrantes ; elle voulait le voir et il refusait de peur de compromettre leur plan. Elle devenait de plus en plus nerveuse, n'arrivait plus à étudier et consommait de plus en plus de la substance à fumer. Puis un jour, ce qui devait arriver arriva. Sa mère la coinça dans la cuisine pour « une conversation importante ».

- Madeleine, fit -- elle affreusement sérieuse. Je suis inquiète. Je viens de recevoir un coup de téléphone d'un de tes professeurs. Il était très malheureux en m'avouant que tes résultats étaient en chutes libres. Il m'a affirmé que ton prochain bulletin serait catastrophique. 

Elle se demanda qui pouvait bien l'avoir dénoncé ainsi. Elle ne pensait pas qu'en un mois ses notes avaient pu devenir aussi mauvaises pour pousser un de ses enseignants à contacter directement sa mère. Elle devait tout faire pour conserver son calme et ne pas se trahir. 

Sa mère s'approcha d'elle et tenta de lui prendre la main. Elle ne refusa pas ce contact pour ne pas l'alarmer. Dans la passé, elle s'était toujours bien entendu avec elle, contrairement à Sarah qui avait souvent été à couteau tiré avec elle. 

- Tu sais que tu peux tout me dire. Si tu as un problème, je peux t'aider.

Elle marqua un temps d'hésitation avant d'ajouter :

- Si c'est ce petit voyou.

- Ce n'est pas un voyou, s'emporta -- t -- elle et elle comprit que tout ses efforts pour cacher sa nervosité avaient été vains. 

- Je sais très bien ce qu'il est. C'est un petit trafiquant. Un sale vendeur de drogue.

Elle se plaça en face d'elle et elle comprit alors qu'elle tentait de voir si ses pupilles étaient rouges. Elle détourna le regard de peur de peur de révéler la vérité.

- Mon dieu Madeleine..., s'affola sa mère. Ton professeur avait raison.

- Raison de quoi?!? hurla -- t -- elle, autant de rage que pour enfin mettre fin à cette conversation. De quoi m'accuse -- t -- il donc?!? De vendre de la drogue? Comme tu l'as fait pour Jérôme? 

Sa mère resta sans voix devant ces accusations et elle comprit qu'elle venait de viser juste. Elle avait vraiment dénoncé son petit ami à la police. Elle s'enfuit en pleurant en direction de sa chambre. Sa mère lui cria de revenir, en pleurs elle aussi. Elle savait qu'elle allait la poursuivre mais la sonnerie de la porte d'entrée la préserva de la poursuite de cette horrible conversation. Elle se crut sauvée... elle ne savait pas qu'elle tombait de charybde en scylla. 

- Police, madame, fit une voix forte. Nous répondons à votre appel! 

- Mon appel... bafouilla sa mère. 

Madeleine comprit que la police allait arriver, qu'elle allait fouiller sa chambre et trouver le paquet de drogue. Elle paniquait totalement. Soudain, une sonnerie lui indiqua qu'elle venait de recevoir un SMS sur le portable de Jérôme.

- Fuis! Fuis! répétait ce message.

Comme envahie par ce message, elle bondit par la fenêtre et emprunta l'escalier de secours pour s'échapper en laissant tout derrière elle. Elle courut dans les rues sans avoir aucune destination, persuadée que les flics se lanceraient à sa poursuite. Elle galopa ainsi pendant presque 10 minutes puis, à bout de force, elle s'arrêta pour reprendre son souffle. Toujours en proie à l'affolement, elle reprit sa route, voulant se rendre à l'appartement de Jérôme puis se rendit compte que ce serait le premier endroit que sa mère indiquerait aux policiers. Elle était perdue. Elle erra alors dans les rues pendant des heures quand enfin le téléphone sonna. Elle décrocha comme une folle.

- Bon sang, fit la voix de Jérôme. Je suis passé prés de chez toi, ça grouille de flics. 

- Mon Dieu, Jérôme, ils étaient au courant de tout. J'ai dû fuir.

- Fuir? Mais comment? Et la cargaison? 

- Jérôme, pleura -- t -- elle, j'ai besoin de toi.

- Très bien! Très bien! Retrouvons nous sur les quais sud. 

Elle repartit en courant en direction des quais. Il lui fallut une demi -- heure mais quand elle arriva Jérôme était déjà là. Il semblait affreusement nerveux. Elle se jeta sur lui pour rechercher du réconfort dans son contact. Il la serra mais rapidement s'écarta car il voulait des explications. Elle lui dit tout et au fur et à mesure de son explication, elle voyait son visage qui se décomposait. 

- Et la marchandise? demanda -- t -- il enfin. Qu'en as-tu fait? 

- J'ai dû la laisser. J'ai suivi ton conseil et je me suis enfui.

- Mon conseil?

- Oui? Ton SMS.

- Je ne t'ai envoyé aucun SMS. Tu t'es affolée, oui. Tu aurais dû emporter la dope, Madeleine. 

- Ils allaient m'arrêter.

- Mais tu ne me comprends pas. Je devais en vendre une partie cet après-midi et payer mes fournisseurs dès ce soir, j'ai déjà deux jours de retard. Maintenant que tu as perdu la came, je n'ai plus rien. Ce ne sont pas des rigolos.

- Il faut partir...

A ce moment là, une grosse voiture surgit dans la nuit et s'arrêta à quelques mètres d'eux. Deux hommes de deux mètres de haut en sortirent. Immédiatement, Madeleine comprit à l'expression de Jérôme qu'ils les connaissaient et que ce n'étaient pas des amis.

- Monsieur Freddy veut son argent Jérôme, fit l'un des gorilles en s'approchant. 

- Je vais vous expliquer, fit Jérôme.

Mais avant qu'il ne puisse ajouter le moindre mot, il reçut un coup de poing en pleine figure et s'écroula. Le gorille qui l'avait frappé se jeta sur lui et lui expédia un coup de pied qui le fit saigner du nez. Madeleine courut en hurlant pour s'interposer mais le second gorille l'agrippa alors et en dépit de tous ses efforts, elle ne réussit pas à s'échapper de sa poigne de fer.

- Tu nous dois beaucoup d'argent et nous ne tolérons aucun retard, fit le gorille qui avait frappé Jérôme. Tu dois nous payé ou alors...

Il le frappa de nouveau et un nouveau flot de sang coula. Madeleine hurla. Le gorille se tourna vers elle en sortant une arme. 

- Ta gueule, pétasse ou je te fais taire! 

Elle se tut alors et le gorille se retourna vers Jérôme.

- Comment s'appelle cette pute? demanda -- t -- il.

- C'est ma petite amie.

- Ce n'est pas ce que je t'ai demandé.

- Madeleine Bonnet. 

- Tu as deux jours. Sinon, nous reviendrons vous voir tous les deux.

Le second gorille lâcha Madeleine et elle s'agenouilla à côté de Jérôme dont le visage était barbouillé de sang. La voiture repartit dans la nuit, les laissant seul.

- Bon sang, renifla Jérôme en s'essuyant le visage. Ils vont nous tuer tous les deux. 

- Il faut nous enfuir, proposa Madeleine.

- Tu crois que c'est aussi facile. On n'a pas un sou et on n'échappe pas à des gens comme ça. J'ai besoin de ce fric. 

Madeleine perdait la tête. Tout devenait fou. Elle avait vu ces deux gorilles et à leurs menaces. Elle savait qu'ils ne plaisantaient pas. Elle n'aurait jamais dû se laisser entraîner là dedans.

- Personne ne peut nous aider? demanda -- t -- elle désespérée

- La seule personne suffisamment riche pour nous sortir de toutes nos emmerdes, c'est le juge.

Un affreux frisson la parcourut en repensant au monstre qui l'avait profanée. 

- Jamais il ne m'aidera pour rien. Ce n'est pas un bon samaritain comme tu as pu t'en rendre compte. La seule qui pourrait le convaincre, ce serait toi. 

Son cœur s'arrêta de battre et elle ne put articuler la moindre parole. 

- Il a adoré votre rencontre et serait peut -- être prêt à payer encore. 

- NON!!! JAMAIS!!!! 

Il la prit par les épaules et la regarda droit dans les yeux. Elle put discerner parfaitement les dégâts causés par les deux gorilles sur ce beau visage qu'elle vénérait. 

- Madeleine, ce sont nos vies qui sont en jeu. Ils vont nous tuer ou pire. Crois -- moi ce sont des brutes et en plus il y a les flics. S'ils nous attrapent c'est perpet. 

Madeleine perdait pied. Elle aurait voulu tirer sur sa pipe qu'elle avait laissée dans sa chambre. Elle aurait préféré mourir que de laisser ce vieillard pourri poser encore une fois les mains sur elle mais il y avait Jérôme, elle ne voulait pas sa mort. 

- D'accord, accepta prise et elle fut immédiatement prise de nausée. 

Jérôme avait appelé je juge en pleine nuit mais celui -- ci avait fini par répondre. Il lui avait expliqué la situation et ce dernier avait accepté de recevoir Madeleine, seule. Il fut convenu que son chauffeur vienne la chercher sur les quais au plus vite. Ils durent attendre pendant près de deux heures et finalement la grande voiture blanche arriva. Il fallut des efforts de volonté immense à Madeleine pour monter dans cette voiture qui la conduisait vers le diable. La voiture démarra sans aucune autre forme de procès et ce fut dans un état second qu'elle traversa la moitié de la ville. 

Elle retrouva le même lieu, le même ascenseur et le même couloir, véritable antichambre de l'enfer. Durant tout le trajet qui menait vers la porte de l'appartement, elle s'était appuyée sur le bras puissant du chauffeur qui était resté parfaitement stoïque devant ses faiblesses. 

Quand ils arrivèrent dans le living room où elle avait subi les pires outrages, ils y retrouvèrent le juge assis sur l'un des sofas en train de téléphoner. Il leur jeta un regard mais ne cessa pas sa conversation. Elle comprit alors avec horreur qu'il était en train de parler de son affaire.

- J'ai jugé une affaire du jeune homme, voici quelques temps et je connais la jeune femme par d'autres relations. C'est vraiment triste, elle était promise à un bel avenir. Tenez -- moi au courant, mon ami. 

Il raccrocha alors et reporta toute son attention sur elle. D'un regard, il congédia le chauffeur et de nouveau, elle se retrouva seule avec ce monstre, parfaitement consciente de la façon dont cela allait se terminer. 

- Je viens de parler avec l'officier judiciaire chargé de l'enquête sur votre lamentable trafic, déclara -- t --il comme s'il ignorait tout de la finalité de l'argent qu'il avait versé pour abuser de son corps. Les preuves sont accablantes autant pour toi que pour lui et la quantité saisie effrayante. De plus, vous apparaissez comme des revendeurs et non pas comme des petits dealers. Si je ne fais rien, la condamnation pourra être très lourde. Et bien sûr, il y a l'argent que vous devez à ce cher Freddy, une belle somme.

- Je..., bredouilla -- t -- elle, j'en ai conscience et je suis prête à payer... comme la dernière fois.

Ces derniers mots lui avait arrachés la langue mais elle les avait prononcé, plus question de faire marche arrière. Cependant, le juge eut un sourire ironique et se leva.

- Non, tu n'as conscience de rien, petite idiote. La somme d'argent que vous me demandez pour sauver vos têtes est 10 fois plus importante que celle que j'ai payée la dernière fois. De plus, je serais obligé de me compromettre en intervenant dans votre affaire. Je risque ma situation si cela se remarque. Si tu crois qu'une seule nuit de baise sera suffisante pour me rembourser, tu es loin du compte. 

Madeleine se retrouvait comme prise dans un piège. Il s'était approché d'elle et la fixait de son regard bleu si brutal. 

- Que voulez -- vous, se rendit -- elle comprenant qu'elle devrait céder à ses exigences.

- Que tu restes ici à demeure.

Cette fois, c'en fut trop. Elle se mit à hurler et s'écroula sur le sofa le plus proche. Les yeux pleins de larmes, elle se retourna vers lui.

- JAMAIS! VOUS ETES FOU!

A peine avait -- elle terminé sa phrase qu'il était arrivé sur elle et qu'il lui avait envoyé une gifle magistrale. 

- Décidément tu ne comprends rien, petite conne, fit -- il en la secouant. Un mot de moi et la police débarque ici et tu te retrouveras condamnée dans la semaine. Tu crois avoir connu l'enfer avec moi, attends de voir la prison où je te ferais envoyée, rien que des longues peines, des brutes qui te transformeront en leur petite poupée si elles te laissent en vie. Quant à ton petit ami, je laisserais Freddy s'occuper de lui et ensuite je m'occuperais de Freddy, depuis le temps que j'attends une occasion. 

Secouée comme un prunier, Madeleine comprenait la violence de cet homme et son pouvoir réel. Il pouvait les sauver comme les précipiter dans le vide. Elle s'était condamnée dès le moment où elle avait accepté de monter dans la voiture pour le rejoindre mais elle pouvait encore sauver Jérôme. 

Par lina
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