Non catégorisé

Mercredi 25 mars 3 25 /03 /Mars 10:33

Loin du calvaire vécu par Amandine Blenon, Bella Cathy dormait paisiblement quand elle fut tirée de son sommeil par la sonnerie du téléphone de sa chambre. Habituée aux réveils brutaux, la colonel bondit sur le combiné et décrocha en s'attendant à tomber sur le standard de l'hôtel. A sa grande surprise, elle n'eut d'abord que des grésillements. Elle raccrocha et regarda sa montre pour constater qu'il était 2h du matin. Elle se recoucha sans se soucier plus que ça du phénomène. Une demi -- heure plus tard, le téléphone sonna à nouveau et elle décrocha, enragée, pour entendre encore des grésillements, sauf que quand elle voulut raccrocher une voix d'enfant à peine audible arriva jusqu'à elle.

- Maman, dit l'enfant. Maman, pourquoi? 

La voix se tut alors et la communication s'interrompit laissant Bella sous le choc. 

Le lendemain, elle fit un détour par l'accueil et expliqua la situation.

- C'est étrange madame, lui répondit un jeune homme. Je ne trouve aucune trace d'un coup de fil passé à votre chambre cette nuit. Il est impossible que vous ayez reçu un tel appel sans qu'il apparaisse sur notre listing. 

- Je sais que je l'ai reçu, lui rétorqua Bella qui ne supportait pas la suffisance de ce freluquet qui n'aurait pas tenu deux jours dans son unité.

- Je vais mener mon enquête, la rassura -- t --il mais elle savait très bien qu'il n'en ferait rien. 

Elle avait de toute manière d'autres chats à fouetter que de s'occuper des blagues ridicules d'adolescents attardés. Elle repartit pour la base militaire.

================CHAPITRE 07================

Le soir même Bella était de retour à l'Excelsior à minuit passé. Elle était épuisée par sa journée et avait oublié les désagréments de la nuit précédente. Elle se doucha rapidement et se coucha sans demander son reste. Elle ne dormit pas une heure.

De nouveau, le téléphone sonna et de nouveau, elle eut droit aux mêmes grésillements. Elle raccrocha sans attendre la moindre parole sauf que quand elle posa le combiné, elle se rendit compte qu'elle n'était pas seule dans la chambre. A quelques pas d'elle se tenait un enfant. Il devait avoir dans une dizaine d'années et sa peau était métissée. Il la fixait de son regard bleu comme le sien. Il ouvrit la bouche.

- Maman! dit -- il. Je suis mort! Et c'est ta faute!

Bella resta interdite devant cette apparition. Elle voulut s'en approcher mais en un instant elle avait disparue et elle se persuada qu'elle avait rêvé.

Sauf que le rêve se répéta chaque nuit pendant presque une semaine perturbant tellement le sommeil de Bella qu'il commença à tourmenter aussi sa conscience. Des souvenirs vieux de 10 ans remontèrent à la surface, la ramenant à l'une des époques les plus pénibles de son existence. Elle en vint même à se demander si sa santé mentale n'était pas en péril. 

Ses nuits d'insomnie rejaillissaient bien entendu sur son travail. Elle était moins rigoureuse et moins efficace. Iorta lui en fit la remarque. Elle ne se gêna pas pour le remettre à sa place mais elle devait reconnaître qu'il avait raison. Elle ne pouvait pas continuer comme ça et envisagea de consulter un psy militaire. Ce fut à ce moment qu'elle trouva le miniprojecteur. 

Il était dissimulé sous le lit et Bella ne la trouva que par chance quand, défectueux, il émit une image en pleine journée. Elle fut choquée de découvrir une telle technologie de pointe. Commandé à distance, il était capable de projeter dans la chambre des images en 3D d'une qualité telle que l'on pouvait se laisser berner et croire à la présence d'une personne.

- Surtout dans la pénombre de la nuit et si on est épuisé par plusieurs mauvaises nuits, comprit -- elle. 

Elle réalisa que quelqu'un cherchait à la manipuler mais cette découverte entraîna une foule de nouvelles questions et elle devait trouver les réponses. C'est pour cela qu'elle replaça le miniprojecteur à sa place et décida de laisser le petit jeu continuer. 

La nuit même, le spectacle sordide reprit. Elle avait été incapable de dormir en l'attendant et bien qu'elle savait désormais ne pas être folle, la vision de cet enfant continuait de la troubler bien plus qu'elle ne l'aurait voulu. Mais heureusement, elle savait qu'elle allait y mettre fin. 

Dès le lendemain, elle obtint des techniciens militaires le matériel nécessaire pour identifier celui qui commandait le mécanisme de déclenchement. Elle bénéficiait elle aussi d'une technologie de qualité et elle allait en profiter pour piéger ceux qui voulaient la torturer et elle comptait bien leur faire payer ce sale jeu.

La nuit suivante quand le miniprojecteur se déclencha, elle repéra le signal de la télécommande et s'empressa de le suivre. Elle réussit à conserver sa piste même quand il s'éteignit et elle la conduisit vers une chambre luxueuse se trouvant au même étage que la sienne. Elle rangea son pisteur pour sortir son arme et enfonça la porte. 

La scène qu'elle trouva dans la chambre la décontenança. Un homme, de moins de 30 ans était assis sur un fauteuil de velours faisant face à la porte d'entrée, les coudes posés sur les accoudoirs. Il la fixait de son regard bleu et serein. Elle ne se laissa pas démonter et braqua son arme sur lui.

- Qui êtes -- vous? Que me voulez -- vous?

- Je m'appelle Guillaume Uron, répondit le jeune homme. Je suis le propriétaire de cet hôtel. Quant à ce que je vous veux, c'est assez complexe. 

- Ne vous moquez pas de moi. Je vous ai piégé alors maintenant avouez!

A la grande surprise de Bella, Uron éclata de rire. 

- Vous pensez vraiment que vous m'avez trouvé par votre seule volonté? demanda -- t -- il après avoir cessé de rire. Vous vous trompez, c'est mon seul désir qui fait que vous êtes ici sinon vous seriez encore à courir après le fantôme de votre fils. 

Bella enclencha son arme pour ouvrir le feu sur cet homme qu'elle ne connaissait même pas. Elle hésitait cependant car une voix au fond d'elle lui criait qu'il y avait quelqu'un derrière lui et qu'elle devait connaître son identité. Le pire était qu'Uron ne semblait pas impressionné le moins du monde par le danger mortel qu'elle faisait peser sur lui.

- Avant de mettre fin à mon existence vous devriez songer aux conséquences, la menaça -- t -- il. Après tout, vous savez que je sais. 

- Je ne vois pas ce que vous voulez dire. 

- Menteuse! Mais je veux bien jouer votre jeu et vous rafraichir la mémoire. Il s'appelait Eugène.

- Pardon? fit Bella étonnée de laisser cet homme parler autant.

- Eugène était le nom de baptême de l'enfant que vous avez eu voici dix ans et que vous avez abandonné sitôt né. Le pauvre enfant n'a pas survécu plus de 6 mois si vous voulez le savoir. 

- Balivernes!

- Ah bon? Alors l'extrait de naissance et le document d'abandon signé de votre main que j'ai en ma possession sont des faux. Je me suis fait arnaquer, c'est bien dommage. Aussi dommage que l'identité du père de cet enfant, Marcel Diop. Vous l'avez rencontré quand vous avez été mutée dans l'unité chargée de la protection du consul du Congo. Il était lui -- même officiellement le secrétaire de ce consul. Le Congo, un pays que vous connaissez bien puisque quelques années plus tard, vous y avez été détachée. A ce que je sais vous n'y avez pas que de bons souvenirs d'ailleurs. Je crois que vous avez été mise en cause dans une étrange opération qui a coûté la vie à une demi -- douzaine de vos hommes. Je crois que la mission consistait à mettre hors d'état de nuire le leader d'un mouvement de guérilla qui menaçait les activités d'entreprises de notre cher pays. Comment s'appelait cet homme déjà? Je sais, Marcel Diop. Comme le monde est petit. 

Uron énumérait les faits de son passé avec un calme effrayant. Ne se rendait -- il pas compte qu'à tout moment elle pouvait décider de le tuer juste pour le faire taire?

- Je sais que vous avez été blanchie des accusations portée contre vous mais personne n'était au courant de votre passé avec Diop. Sous cette nouvelle lumière, certaines de vos décisions pourraient être réexaminées. Vous appartenez à une grande famille. Votre père est un héros multi-médaillé mais vous avez aussi deux frères eux aussi officiers. Une telle affaire ne manquerait pas de rejaillir sur eux. 

Bella avait du mal à réfléchir. La lassitude la gagnait mais elle comprenait qu'elle ne pouvait pas permettre à cet homme de salir l'honneur de sa famille. A ce moment, elle comprit qu'elle n'avait qu'une seule échappatoire, éliminer cette menace. Elle ouvrit le feu. 

La balle de son arme transperça le velours du siège où se trouvait Uron ratant ce dernier. Il avait parfaitement anticipé le moment où elle appuierait sur la gâchette et plongé en avant. Aussi improbable que cela puisse apparaître pour un homme d'affaire même de son âge, il roula sur lui-même et combla la distance qui les séparait. Bella n'eut pas le temps de tourner son arme vers sa nouvelle position qu'il était déjà sur elle. Il la désarma avec une efficacité qui la prit au dépourvu. Elle tenta de le frapper mais il para bien mieux que n'en était capable aucun de ses hommes. Il avança encore d'un demi-pas et la frappa. Elle encaissa le coup mais il répéta l'opération. Il était rapide et savait toucher les points qui procuraient le plus de douleur. L'affrontement ne dura pas plus de deux minutes alors que jamais personne n'avait réussi à la vaincre dans un combat de corps à corps auparavant. Elle dut poser un genou à terre pour reprendre son souffle et Uron en profita pour l'immobiliser en lui en emprisonnant le bras droit. Il l'étira au maximum.

- Tu croyais sans doute être une experte en combat, lui lança -- t --il à peine essoufflé. J'ai passé trois dans les unités spéciales russes, à côté d'eux tes commandos sont de gentilles petites poupées de porcelaines. Ils m'ont appris pas mal de choses dans l'art du combat et aussi dans celui de faire très mal.

Comme pour illustrer ses dires, il lui brisa l'auriculaire d'un seule geste. La douleur lui vrilla le bras avant de diffuser dans tous son corps. Elle résista à l'envie de hurler.

- Voilà ce qui va se passer à l'avenir, reprit -- il. Pour commencer tu vas déposer une demande de congé maladie et je sais qu'elle sera acceptée. Ainsi tu resteras quelques jours ici afin que nous fassions plus ample connaissance. Ensuite, une fois que tu auras repris ton activité, tu acquerras un appartement en ville comme ton grade t'y autorise afin que je puisse te visiter quand bon me sembleras. 

- Vous êtes fous...

Comme réponse à son refus, il lui brisa l'annulaire. Une nouvelle de douleur envahit son corps et cette fois elle hurla. Elle tenta de se dégager mais il raffermit sa prise et elle fut incapable du moindre mouvement. 

- Tu m'appartiens désormais, si tu me déçois, tu seras punie sans pitié. 

Et avant qu'elle n'ait pu rien dire de plus, ce fut au tour de son majeur d'être cassé en plusieurs parties. Elle cria encore et ne comprit pas que personne ne réagit à autant de vacarme. Elle réalisa alors que la porte qu'elle avait défoncée s'était refermée derrière elle et saisit que les murs devaient être insonorisés. Elle était bel et bien tombée dans un piège. 

- Bien sûr tu pourrais quand même décider de t'opposer à moi ou même choisir la voie que vous les militaires empruntez quand vous pensez que tout est perdu : le suicide. Dans ces deux cas, je révèle tout ce que je sais, trainant ainsi le nom des Cathy dans la boue. Je ne pense pas que ton honorable famille se remette jamais d'un tel scandale. Alors qu'en dis -- tu?

Epuisée autant par ce qu'elle avait vécu les jours auparavant que par la douleur qui ravageait son corps, Bella avait parfaitement compris l'épée de Damoclès qui pesait désormais sur sa tête et celles de tous les membres de sa famille. Elle risquait une condamnation pour haute trahison et dans un milieu comme le sien, cela voulait dire que ses frères traîneraient ce fardeau durant toutes leurs carrières. Elle baissa la tête. 

- C'est parfait, triompha Uron comprenant sa reddition. Demain, j'enverrais quelqu'un pour t'expliquer les détails de ta nouvelle vie.

Puis sans ajouter un mot, il lui brisa les deux derniers doigts de sa main droite. Elle hurla de nouveau. Dans ce cri se mêlait la douleur à la surprise : elle avait accepté ses conditions, il n'avait donc aucune raison de la faire souffrir encore. 

- Juste pour soigner les apparences, dit -- il. Il te faut justifier d'une incapacité physique pour ton arrêt maladie.

Mais elle savait que c'était là une excuse bien faiblarde. Il l'avait fait uniquement par pur plaisir sadique. 

================CHAPITRE 08================

Bella se tenait assise sur son lit, la main droite prise dans une attelle afin de retenir ses doigts brisée. Le médecin lui avait affirmé qu'elle ne garderait pas de séquelle de sa blessure mais elle en doutait tant la douleur qu'elle ressentait restait vive. Elle avait fait constater son incapacité à l'un des médecins militaires de la base qui lui avait immédiatement octroyé un arrêt maladie d'un mois. Elle était passée par son bureau pour s'assurer que son unité soit bien gérée durant son absence puis, comme on partait à l'échafaud, elle était rentrée à l'Excelsior. Uron avait fixé les règles de son asservissement et bien précisé qu'il ne tolérerait pas qu'elle y déroge une seule fois. Elle aurait voulu tuer ce monstre ou seulement lui désobéir mais elle savait quand dans les deux cas, elle ne pourrait pas empêcher la boue soulevée par cette affaire d'éclabousser le reste de sa famille. Elle n'avait pas d'autre choix que d'obéir... jusqu'à ce qu'elle trouve une autre solution. Une fois réintégrée dans son unité, tout serait différent. Uron ne pourrait pas la surveiller et surtout elle aurait le soutien de ses hommes. Elle pourrait alors échafauder des plans pour éliminer ce maître chanteur sans que personne ne connaisse jamais la sombre histoire de Marcel Diop. Toujours était -- il qu'elle en était réduite à attendre lamentablement l'arrivée du messager d'Uron, l'homme à la volonté duquel elle devrait se plier sans discuter. 

On tapa à la porte et elle comprit qu'il était arrivé. Elle quitta son lit pour aller lui ouvrir. Elle eut la surprise de découvrir le visage d'Iorta, son assistant. Elle se dit alors qu'il devait venir prendre de ses nouvelles. Il tombait on ne peut plus mal. 

- Lieutenant, dit -- elle avant qu'il n'ait plus prononcé la moindre parole. Je suis flattée que vous soyez passé me voir mais je vais bien et j'ai des affaires urgentes à régler. 

Elle ne rajouta rien et voulut lui fermer la porte au nez. A sa grande surprise, il la bloqua dans son mouvement et força le passage. Elle dut reculer et il s'installa au milieu de la chambre avec une étrange expression sur le visage. Elle ne comprenait comment il pouvait se permettre une telle outrecuidance.

- Je sais tout, lui lança -- t --il avant qu'elle ne puisse le remettre à sa place. Comment crois -- tu que Uron a pu avoir autant d'informations sur toi aussi vite? Parce que je l'ai aidé.

Il éclata de rire devant l'air ahuri qu'elle afficha. 

- Maintenant, fini de jouer au commandant, reprit -- il. Ton petit papa n'est plus là pour te permettre d'obtenir ce que tu veux. 

Elle ne pouvait pas croire qu'il pouvait lui reprocher le nom de son père alors qu'il avait été avec elle en Afrique et qu'il connaissait parfaitement ses qualités de militaire. Elle n'avait jamais soupçonné qu'il nourrissait une telle rancœur envers elle. 

- Maintenant, les règles du jeu vont changer. Je vais prendre les commandes de l'unité et tu vas me laisser faire, ça et bien d'autres choses.

Il s'approcha d'elle et déchira le haut de ses vêtements. Elle le repoussa violement et le frappa au visage. Il se redressa le regard plein de haine.

- Attention ma jolie, je suis le messager d'Uron ; tu sais ce que ça veut dire.

Elle comprit en une fraction de seconde ce que ça signifiait. Uron lui avait envoyé son propre subalterne pour augmenter encore son humiliation. Elle desserra les poings mais pas les dents. 

- C'est mieux, dit -- il en essuyant le sang qui coulait de son nez. 

Il s'approcha d'elle et elle dut se forcer pour ne pas le corriger de nouveau. Elle savait qu'elle était plus forte que lui et pourtant elle allait devoir se soumettre à sa volonté. Tout cela à cause de cet homme maudit dont elle ignorait les motivations. Iorta lui n'avait aucune réserve. Il acheva de déchirer le haut de sa tenue dénudant sa poitrine. Il recula comme intimidé devant ce spectacle. Mais il se reprit rapidement et comme pour la punir de sa propre faiblesse la frappa au ventre. Elle se plia en deux sous le coup de la douleur et de la surprise. Revigoré par ce qu'il croyait être une preuve de sa virilité, Iorta l'agrippa par les cheveux. Elle se retrouva le visage au niveau de son entrejambe. 

- Sucez -- moi mon colonel, ricana -- t -- il en lui collant le visage contre son pantalon. 

Elle détourna le visage mais il la maintint contre lui et elle comprit qu'il n'abandonnerait pas. Il tenait enfin sa revanche après des années passées à entretenir sa rancœur. La haine chevillée au ventre, elle défit la ceinture de son treillis et abaissa son pantalon puis son caleçon. Son sexe, libéré de sa prison de tissu se tendit vers elle. Dégoutée par ce qu'elle était obligée de faire, elle le prit dans sa bouche et commença sa fellation. Ce n'était pas une technique qu'elle maîtrisait, loin de là. Mais tout à son excitation, Iorta ne semblait pas s'en rendre compte, il gémissait de plaisir en lui tirant sur les cheveux pour lui imposer le rythme qui lui convenait et la traitant de tous les noms. Des petits jets de spermes coulaient dans sa bouche et elle avait l'impression de s'étouffer mais son second n'avait pas l'intention de lui laisser de répit et elle dut les avaler pour la première fois de sa vie. 

Iorta finit par la libérer. Elle prit de grandes aspirations, crachant par la même occasion les quelques gouttes de sperme qui se trouvaient encore dans sa bouche. Il la tira de nouveau par les cheveux et la força à s'allonger sur le ventre sur le lit. Il troussa sa jupe et lui retira sa culotte. Elle sentit ses mains qui s'insinuaient entre ses jambes et commençaient à jouer avec son clitoris. Il cherchait visiblement à lui donner une sorte de plaisir mais il n'était pas l'expert en caresse qu'il pensait et elle restait totalement insensible. En réalité, les seules sensations qu'il arrivait à lui procurer n'étaient que de la douleur. Il se lassa rapidement de ce jeu inutile, il la contraignit à écarter les cuisses et la pénétra avec une telle force qu'elle fut soulevée du sol. Elle retomba sur le satin du lit et elle se retrouva accroupie en levrette pendant qu'il la prenait sans vergogne. Il éructait, lui tirant les cheveux pour l'obliger à ses redresser et lui tripotant les seins qui balançaient au rythme de la saillie. Elle n'avait jamais été prise dans une position aussi humiliante, aussi soumise. Il hurla et se retira d'elle pour éjaculer sur son dos. Des jets de spermes maculèrent son dos jusqu'à atteindre ses cheveux qui protégeaient sa nuque. Il s'écroula sur son dos pour reprendre son dos et en profitant pour lui mordre le cou lui laissant un suçon affreux. Tu as compris, assura -- t -- il. Tu as compris que je suis le nouveau maître. 

Elle n'écoutait même plus ses déblatérations, se contentant de fermer les yeux, envahie par le dégoût de la déchéance qu'elle avait accepté pour préserver l'illusion de son honneur. 

================CHAPITRE 09================

Depuis le siège de son bureau, Uron appréciait le spectacle. Les caméras installées dans la chambre de Bella fonctionnaient à merveille et il avait assisté au viol de la colonel par son aide de camp en direct live. C'était un vrai régal. Iorta avait été parfait et il allait continuer à lui être utile pendant encore quelques semaines, le temps de briser la volonté de cette femme si solide. Cependant, il se fourvoyait totalement en pensant qu'il avait obtenu ce qu'il désirait tant : le pouvoir. Sa trahison n'allait en réalité que le conduire qu'à la mort. Iorta n'était qu'un médiocre et Uron n'allait certainement pas le laisser s'opposer à ses projets pour Bella et ils étaient ambitieux. S'il était une chose que l'histoire récente de Lilleland et de la triste « guerre des deux frères » lui avait appris, c'était bien que pour contrôler cette ville et cette région il fallait tenir les rênes de la police mais aussi de l'armée. Dans quelques mois, quand elle serait devenue parfaitement docile, Bella serait la candidate idéale à la succession au poste de commandant de la base militaire de la ville. Avec un nom et un bilan comme le sien personne ne pourrait s'y opposer. Elle commencerait alors à installer des hommes choisis par le club à des postes clés et ainsi sans que personne ne s'en rende compte, Uron et ses amis commenceront à prendre la ville en otage.

Par lina
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Mardi 24 mars 2 24 /03 /Mars 10:32

Belle Cathy continua son inspection, elle sanctionna encore trois de ses hommes avec la même dureté que l'ancien sergent Lonel puis les libéra pour retourner à son bureau avec son aide de camp, le lieutenant Iorta. 

Quand elle y arriva, elle s'installa sur sa chaise et Iorta commença à énumérer les affaires du jour. Pour la plupart des banalités et elle commençait à regretter son affectation précédente en Afrique, bien plus intéressante. Lilleland était après tout une ville tranquille de la métropole. Pourtant, elle savait qu'elle était capable d'excès improbables. Elle avait elle -- même participé à l'un des pires de son histoire quand son père, le général Cathy, avait répondu à l'appel d'un juge local pour mettre fin à celui que les locaux appelaient « la guerre des deux frères ». Pendant quelques jours, Lilleland avait été un champ de bataille aussi sanglant que ceux qu'elle avait connus durant les dix années qui suivirent.

Finalement, elle fit taire Iorta.

- Avez -- vous réglé le problème concernant mon logement?

- Pas tout fait, reconnut le lieutenant un peu gêné. L'appartement de fonction qui devait vous être alloué a bien été ravagé par un dégât des eaux et il n'y en a aucun autre de disponible sur la base. 

Bella fronça les sourcils en attendant la suite. Iorta était un officier efficace et elle savait qu'il allait lui proposer une solution.

- La seule possibilité restante serait de vous loger dans un hôtel en attendant que les réparations dans votre logement soient terminées. Le nouvel Excelsior s'est proposé.

- L'Excelsior? C'est un hôtel de luxe, hors de question.

Elle omit d'ajouter que naguère il avait été le QG du « caïd » et de sa bande et qu'elle trouvait incroyable de devoir habiter dans un endroit qu'elle avait dû prendre littéralement d'assaut.

- C'est malheureusement la seule solution acceptable. En cette période, tous les autres hôtels de qualité proches de la caserne sont complets et vous devez rester à proximité si jamais un ordre de mission arrive en urgence. 

Elle ne pouvait que reconnaître la justesse de son propos. 

- Très bien, ce sera l'Excelsior alors. 

================CHAPITRE 04================

Bella Cathy arriva à l'Excelsior en fin d'après midi. Elle était accompagnée du seul Iorta et elle fut accueillie par une jeune femme brune qui lui dit s'appeler Angelica Rubicosa et être la superviseuse chargé de l'encadrer. Elle eut une étrange impression de malaise en présence de cette jeune femme tant elle respirait la soumission et le désespoir en dépit des sourires qu'elle affichait en permanence. Elle se demanda si c'était là le lot commun de tous les employés de ce genre d'établissement mais elle en doutait. 

- L'Excelsior est flatté d'accueillir un officier aussi glorieux que le colonel Cathy, lui déclara Angelica en lui serrant la main. 

- Pas de simagrées de ce genre, l'interrompit Cathy qui réalisa en lui rendant son bonjour qu'elle tremblait, je n'aime pas ce genre de démonstration que ce soit de la part de mes subalternes ou d'autres personnes.

- Très bien, répondit Angelica. Je vais vous montrer votre chambre. Comme vous le vouliez, nous vous avons réservé une chambre peu luxueuse.

Ils prirent un ascenseur qui les mena dans un grand couloir. Cathy tenta de se souvenir si elle avait emprunté ce couloir lors de son passage précédent 10 ans plus tôt mais elle devait reconnaître que l'Excelsior ne ressemblait en rien à ce qu'il avait été. Angelica s'arrêta devant une grande porte en chêne et l'ouvrit grâce à une clé magnétique. La chambre était spacieuse mais finalement assez classique. Il y avait une télévision mais elle n'était pas immense, le lit était sans chichis. Les autres éléments comme le mini bar ou un coffre personnel n'étaient pas ostentatoires. Bella visita la salle de bain et fut satisfaite. Il y avait une baignoire suffisamment grande pour elle mais qui n'était aucunement ornée et elle pouvait également se servir d'un pommeau de douche. Aucune fantaisie, genre télévision incrustée dans le mur. Elle était satisfaite par ce lieu.

- C'est parfait, dit -- elle. 

- Pour les repas, commença Angelica.

- Je les prendrais tous à la caserne, la coupa Bella. Je ne serais ici que pour me reposer. 

- Il n'y a aucun horaire bien entendu, ajouta Angelica qui n'avait même pas sursauté quand elle l'avait interrompu.

Décidément, Bella détestait la servilité de cette femme. 

================CHAPITRE 05================

Assis dans le fauteuil en cuir de son bureau, Uron observait Bella Cathy qui prenait possession de sa chambre. Le lieutenant -- colonel ignorait bien entendu que le propriétaire de Excelsior avait fait installer des caméras en de multiples endroits du lieu où elle devait habiter ni que c'était lui qui avait organisé son arrivée dans cet hôtel. Si elle avait su que son aide de camp dans lequel elle avait si confiance était son complice, elle aurait certainement hésité avant d'entrer dans cet hôtel qui bientôt deviendrait sa prison. 

Satisfait de ce qu'il voyait, il décrocha son téléphone et composa un numéro qu'il connaissait par cœur. 

- Diaz, mon cher, fit -- il quand il entendit la voix de son interlocuteur. Tout va bien!

L'enfer qu'avait connu Amandine lors de la soirée d'aménagement d'Angel n'avait été qu'un prélude. Désormais Laura et elle n'étaient plus que des poupées sexuelles totalement dévouées au plaisir sexuel de ce monstre. 

Pendant la semaine qui avait suivi la soirée, le gode qu'elle avait dû elle -- même s'introduire n'avait jamais quitté son anus. Il lui produisait une douleur atroce à chaque fois qu'elle devait bouger ce qui lui arrivait en permanence puisqu'Angel l'avait également réduite au rôle de soubrette et qu'elle devait sans cesse remplir des tâches ménagères. Le pire n'était pas cela ni même encore les multiples viols qu'elle devait subir de celui qu'elle devait appeler le maître. Le pire était que ce gode qui lui procurait autant de souffrance lui obstruait totalement l'anus ce qui l'empêchait de se rendre à la selle quand le besoin se faisait sentir. Le gode étant retenu par un ceinture fermée à clé, elle devait donc supplier Angel pour qu'il la libère. Cette humiliation supplémentaire quotidienne lui était insupportable surtout que ce dernier profitait de chaque occasion pour lui asséner des commentaires graveleux. 

Laura n'était pas en reste. Angel n'hésitait pas à la prendre elle -- aussi plusieurs fois par jour et comble de l'horreur, comme Saint Servier avait déjà mis fin à sa virginité anale, il ne se dispensait pas de la sodomiser quasiment à chaque fois. La jeune fille, pourtant toujours aussi soumise au nouveau maître des lieux, continuait à souffrir mille morts à chaque fois qu'il passait par la porte de derrière. Amandine avait déjà assisté à plusieurs de ces viols affreux et elle savait qu'Angel tirait autant de jouissance dans le coït lui-même que dans la douleur qu'il infligeait autant à la fille qu'à la mère par procuration. D'ailleurs, il ne ratait jamais une occasion de les humilier comme le prouvait le fait qu'il continuait à les obliger à dormir dans la même chambre en dépit du fait que deux autres restaient vides. Ainsi les deux femmes étaient contraintes de partager le même lit, nues (il les forçait à enlever leurs vêtements chaque soir) et Amandine savait qu'il profitait du spectacle de leurs contacts involontaires dans cet espace étroit. Puis vint le soir où Angel décida qu'elle était prête pour une nouvelle sodomie. 

Elle se retrouva dans la « chambre du maître » celle qui avait la sienne et celle de son mari et elle découvrit que le grand lit qui y avait été installé était équipé de tout un attirail d'objet de torture qu'elle n'avait pas remarqué lors de sa première visite. Il y avait notamment deux menottes accrochées au cadre du lit. Amandine se souvint immédiatement de la soirée avec de Saint Servier et du viol qu'il avait fait subir à Laura en l'emprisonnant avec des menottes de ce genre. Elle comprit tout de suite qu'elle allait connaître le même sort. Il lui emprisonna les poignets dans les menottes, elles étaient tellement courtes qu'elle dut se plier en deux sur le lit. Bien entendu, Angel la força à se cambrer au maximum afin d'offrir ses fesses de la plus belle des façons. Il retira le gode qui fit un flop obscène et il lui écarta les fesses pour insinuer un doigt dans son œillet anal. Avec son anus endolori par le gode, Amandine réagi immédiatement à cette nouvelle sollicitation en se contractant de douleur. 

- Je te conseille de te relâcher, ricana Angel, car ce soir je ne m'arrêterais en bon chemin.

Il introduit deux doigts supplémentaires et elle sentit son anus s'écarter. Le gode l'avait incontestablement rendu plus élastique. Visiblement satisfait, retira ses doigts et s'avança. Amandine sentit alors une pression sur son œillet anal, elle savait qu'il s'agissait du gland de son pénis. Elle voulut s'avancer pour s'échapper mais il l'agrippa par les hanches pour empêcher sa fuite. Il la força à faire machine arrière de telle façon à ce qu'elle s'empala sur son pénis qui s'enfonça à moitié dans ses intestins. La douleur l'envahit immédiatement. Cela faisait longtemps qu'elle avait abandonné toute once de fierté et elle se mit à hurler sans retenue. Angel, comblé par la situation, continua sa pénétration. Il pesait de tout son poids sur elle et elle dut s'allonger. Cette nouvelle position ne découragea pas Angel qui finit par l'empaler totalement. Elle sentit le contact de ses bourses contre son fessier et elle savait que ce n'était que le début de son calvaire car il allait commencer à la baiser réellement. Quand il débuta son va et vient dans ses intestins, ce fut comme si du papier de verre lui arrachait l'intérieur de ses intestins et ses hurlements redoublèrent. Comme lors de ses première sodomie pourtant imparfaite, elle se remit à le supplier mais cette fois, Angel ne montra aucune pitié. Il la contraignit à se redresser et elle se retrouva à quatre pattes pour lui permettre de la pistonner de manière plus active. Il accéléra son rythme la portant au bord de l'évanouissement. Enfin, la libération arriva, il jouit entre ses fesses et son grognement de satisfaction couvrit un instant ses cris de douleur. Ils s'effondrèrent tous les deux sur le lit. Angel se retira et s'allongea sur le dos pendant qu'Amandine restait sur le ventre, tentant désespérément de reprendre son souffle. Angel se retourna et lui expédia une tape sur les fesses la faisant sursauter.

- Tu vois que l'on a fini par transformer ton cul en un trou à bite, déclara -- t --il en éclatant de rire. 

Elle enfouit sa tête dans les coussins en sentant le contact froid du gode qu'il réinsérait dans son anus, indiquant qu'il ne comptait pas mettre fin à son humiliante sodomie perpétuelle. 

Ce jeu pervers dura encore des semaines, Angel semblait insatiable et s'amusaient d'elles comme de jouets. Un jour en plein après midi, une sonnerie annonça l'arrivée d'un invité. Amandine lui ouvrit la porte et tomba sur un géant au style hispanique et il lui fallut un certain temps pour reconnaître Guillermo Diaz. 

Diaz était, contrairement à Angel, un homme d'affaire local qu'elle avait déjà rencontré mais elle savait qu'il n'était pas très considéré par les notables de la région en dépit de sa fortune à cause de ses origines modestes. Elle se rappelait que Jérôme son époux parlait toujours de lui avec condescendance. Il la dévisagea avec un sourire qui en disait long sur ses intentions et elle comprit immédiatement qu'il était, comme de Saint Servier, un complice d'Angel. Elle fit demi -- tour pour le conduire vers le salon où Angel l'attendait et elle sentit le contact de la main de Diaz sur ses fesses. Elle se figea mais se souvint, amère, de la phrase qu'Angel leur avait fait apprendre au moment de la soirée avec de Saint Servier : « il a tous les droits et toi aucun » et elle reprit sa route en serrant les dents. Les quelques mètres qui séparaient la porte d'entrée du salon furent un supplice tant la main de Diaz se fit aventureuse. Il la lâcha quand ils entrèrent dans le salon. Angel était assis sur le divan une place et se leva pour accueillir son invité.

- Mon cher Guillermo, quelle joie de vous voir. Asseyez -- vous donc. Vous boirez comme d'habitude?

Diaz hocha la tête et Angel se retourna vers Amandine.

- Sers nous deux bières et vite, lui intima -- t -- il sur ce ton sans pitié qui affectionnait tant.

Amandine fit volte face et partit vers la cuisine mais ralentit rapidement le pas. La dernière chose qu'elle voulait c'était se retrouver à nouveau en présence de ces deux salauds. Elle s'attarda donc dans le hall d'entrée et entendit donc la conversation entre les deux hommes.

- J'adore vos idées vestimentaire, félicita Diaz. Surtout que cette garce de Blenon à un cul qui ne demande qu'à être montré. 

- Merci et vous devriez voir les seins de la fille qui ressortent de tous les côtés de son tablier, répondit Angel, une véritable invitation au viol. Mais à ce que je sais vos uniformes du « Fundo » sont inventifs eux -- aussi. 

- J'en suis content effectivement et c'est une des raisons de ma présence en ce lieu. Je manque de main d'œuvre pour mon établissement. Je n'ai pour l'instant que deux de mes esclaves personnelles puisque la troisième est trop connue pour être exposée en un tel lieu. J'aimerais vous demander si vos petites soubrettes seraient disponibles pour faire quelques soirées au « Fundo ». 

Amandine ne connaissait pas cet endroit mais elle se doutait que ce ne pouvait être qu'un lieu de perdition où elle ne connaîtrait de nouvelles humiliations.

- Bien entendu, répondit Angel. Vous verrez ce sont de très bonnes serveuses, je les ai bien formées. 

- Ce sera excellent, je dois encore demander à nos amis de Saint Servier et Uron s'ils veulent en faire de même car ma clientèle risque de se lasser rapidement de tâter toujours les mêmes fesses. 

- Et quelle est l'autre raison de votre venue? 

- Ce cher Guillaume m'a appelé. Il m'a affirmé que Bella Cathy serait en son pouvoir avant une semaine. Vous comprenez ce que ça veut dire?

- Oui que nous devons mettre en route les préparatifs pour la grande soirée et surtout moi puisqu'elle se déroulera ici. Rassurez -- vous l'essentiel est déjà prêt. Comme vous avez pu le voir, la sécurité est déjà bien avancée. 

- Oui j'ai pu compter le nombre de gardes que vous aviez enrôlé, la guérite à l'entrée et les caméras dans les arbres.

- Et encore, je n'ai pas encore pu lancer la construction du mur d'enceinte à cause de l'opposition du voisin qui prétend que ce serait un danger pour la faune locale mais ce n'est qu'un retard.

- Ce n'est pas un peu excessif tout cela quand même?

Angel marqua un temps de silence et Amandine comprit qu'il pesait les mots de sa réponse, dénotant ainsi sa gravité. 

- Voyez -- vous, il y a quelques années, j'ai frôlé la mort. Un assassin a tenu ma tête dans son viseur et je n'ai dû ma vie qu'à sa seule volonté de ne pas appuyer sur la gâchette de son arme. J'ai juré que cela ne se reproduirait plus jamais.

- Je comprends, reconnut Diaz visiblement ému par cette révélation, mais vous saviez qui était cet homme et ses motivations?

- Mon enquête m'a conduit à découvrir que j'avais croisé cet homme peu de temps auparavant mais il a ensuite disparu de la circulation sans laisser de trace et toutes mes tentatives pour le retrouver se sont avérées vaines, c'est un fantôme. 

- Un fantôme dangereux, termina Diaz qui avait parfaitement saisi le sens des pensées d'Angel.

Amandine aussi l'avait saisi. Il existait sur terre au moins un homme qui terrorisait ce monstre d'Angel, au point de le faire se terrer au fond d'une citadelle perdue dans le maquis. Elle serra les poings à cette idée. 

- Mais que fais cette conne, tonna Angel qui venait de réaliser le temps qu'elle mettait pour apporter leurs bières.

Elle quitta ses pensées et se dirigea en courant vers la cuisine. Elle savait qu'elle encourait désormais les foudres de la colère du propriétaire des lieux. Elle ouvrit deux bouteilles et les versa dans les verres avant de les amener aux deux hommes.

- C'est pas trop tôt, remarqua Angel en se levant. Vous voyez mon cher Diaz, l'intelligence n'est pas un don familial. Autant cette chère Laura est la plus docile des chiennes dont un maître puisse rêver autant celle -- là conserve toujours une sorte de sauvagerie que je n'arrive pas à extirper en dépit du fait que je lui ai déjà arraché la moindre parcelle de dignité qu'elle n'ai jamais eu. 

Il la gifla alors violemment, la faisant tomber à la renverse. Elle se cogna contre la table basse qui se trouvait juste derrière elle et eut son champ de vision envahit par des étoiles. Il l'attrapa par la queue de cheval et l'obligea à s'agenouiller sur table en écartant les cuisses. 

- Mais je ne me désespère pas d'en faire une bonne esclave désobéissante, assura -- t --il. Ce n'est qu'une question de temps avant qu'elle ne comprenne où est sa place : au niveau du sol avec les ordures. 

Il avait défait le ceinturon de son pantalon et le leva. A ce moment, Diaz retint sa main.

- S'il vous plaît, mon cher, fit -- il. Je sais que vous êtes chez vous mais laissez moi ce plaisir.

Angel sourit et lui tendit sa ceinture. Diaz souleva le bras et cingla les fesses d'Amandine. Le cuir de la ceinture, d'une très grande qualité, était très dur et coupant ; il entailla la peau fine du fessier d'Amandine qui se redressa en hurlant mais Angel lui attrapa les bras, la contraignant à se plaquer contre la table.

- A combien s'élève sa punition? demanda Diaz.

- Pour un tel manque de respect? Au moins 20 coups de ceintures.

- Excellent!

Un sourire sadique sur le visage, Diaz releva le bras et quelques secondes plus tard, Amandine poussa un nouveau hurlement de douleur. A la moitié de la punition fixée par Angel, ses fesses baignant dans le sang lui procuraient un tel martyre qu'elle demandait grâce à ses bourreaux. Angel qui la tenait toujours par les bras mis son visage en face d'elle. 

- Tu demande pitié?

- OUI, répondit -- elle envahit par la honte de sa reddition.

- Oui qui?

- Oui, maître.

- Et que serais -- tu prête à offrir pour que nous arrêtions?

- TOUT! Tout ce que vous voulez!!!

Angel sourit et se retourna. Laura, attirée par les hurlements de sa mère, se trouvait dans son dos. 

- Laura, ordonna -- t --il. Assis -- toi sur le canapé et écarte bien les jambes. 

Obéissante comme à son habitude, la jeune fille s'exécuta sans un mot. Ainsi, elle dévoila sans aucune pudeur son intimité à la vue de Diaz. Angel reporta son attention vers Amandine.

- Tu vas la sucer, lui dit -- il.

- NON, PAS CA, refusa -- t -- elle horrifiée.

En réponse à son refus, elle reçut un nouveau coup de ceinturon qui lui arracha un nouveau cri strident. Deux nouveaux coups suivirent celui -- ci et ses yeux commencèrent à tourner mais elle savait qu'ils n'arrêteraient qu'une fois qu'ils auraient obtenu ce qu'ils souhaitaient.

- Je le ferais, sanglota -- t -- elle totalement vaincue. 

Angel la fit se lever et la poussa en direction de Laura qui restait immobile. Flageolante, elle s'effondra entre les jambes de sa fille, exactement à l'endroit où ses tourmenteurs voulaient la voir. Elle hésita et un nouveau coup de ceinturon lui cingla le bas du dos cette fois. Elle se redressa un peu et plongea sa tête dans l'intimité de sa fille. 

- Titille -- lui le clito, ordonna Angel.

- Sers toi de tes mains pour lui exciter le vagin, rajouta Diaz.

Comme dans le pire de ses cauchemars, Amandine obéit aux consignes de ces salauds et sa langue vint jouer avec le clitoris de sa fille. Elle n'avait jamais eu de relation lesbienne et voilà qu'elle se retrouvait réduite à l'horreur d'une relation incestueuse avec sa propre fille. Les deux hommes l'encourageaient pendant qu'au dessus Laura commençait à pousser de petits halètements de plaisir prouvant que son massage portait ses fruits. Les deux hommes se déchaînèrent et ce fut sous un torrent d'insulte qu'elle termina ce qu'ils lui avaient imposés. Elle ne trouva la force de surmonter cette nouvelle humiliation qu'en concentrant son esprit vers une pensée et une seule : un homme sur terre pouvait éliminer Angel et elle se persuada que cet homme n'allait pas tarder à poser lui aussi les pieds à Lilleland. 

Par lina
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Lundi 23 mars 1 23 /03 /Mars 10:32

Nous sommes dans une ville imaginaire nommée Lilleland, un groupe de 4 hommes riches et puissants a fondé un club très secret avec pour objectifs d'écraser toute la région sous leurs bottes. Afin de sceller leur alliance, ils décident d'asservir des jeunes femmes de différents milieux dont le seul défaut semble être d'avoir croisé leur chemin.

Les membres du club :

David Angel, 35 ans, riche homme d'affaire blasé qui débarque dans la région. Son arrivée semble être l'élément fondateur du club.

Le juge de Saint Servier, 65 ans, juge puissant, il est surtout l'homme politique le plus influent de toute la région. C'est surtout le produit d'une éducation chrétienne stricte qui l'a frustrée pendant toute sa vie et dont il s'est totalement libéré grâce au club.

Guillermo Diaz, 45 ans, c'est un ancien émigré espagnol devenu millionnaire en fondant des sociétés spécialisées dans les services. Il a décidé de diversifier ses affaires en achetant un bar plus que particulier où il fait travailler ses victimes. 

Guillaume Uron, 29 ans, c'est un riche héritier aux tendances psychopathes. Il est devenu le propriétaire du plus grand hôtel de la ville l'Excelsior et en profite pour y piéger ses victime. Par ailleurs, il est aussi le patron obscur d'un bordel où il y humilie ses esclaves.

Les victimes du club :

Amandine Blenon, 37 ans, c'est la femme d'un notable reconnu qui s'est compromis dans de sales affaires d'escroqueries. Abandonnée par son mari et ses amis, elle est tombée entre les griffes d'Angel qui s'est emparé de tous ses biens et s'est installé chez elle, la transformant en esclave entraînant sa fille Laura, 18 ans, avec elle. 

Christine Veron, 31 ans, éducatrice spécialisée dans un centre d'hébergement pour sans abri, victime d'un chantage de la part d'Angel, elle se retrouve obligée de céder à tous ses désirs.

Madeleine et Sarah Bonnet, 18 ans, lycéennes, manipulées toutes les deux par le juge avec l'aide d'un voyou nommé Jérôme (par la suite assassiné par le juge), elles sont désormais les esclaves sexuelles du vieillard lubrique.

Théodora Lupa, 40 ans, commerçante et femme politique, elle a dû tout accepter du juge pour éviter de se retrouver condamner à une longue peine de prison au Mexique.

Muriel Guri, 20 ans, serveuse. Fille aînée d'un homme d'affaire, elle doit désormais se plier totalement à la volonté de Diaz et de son âme damnée Humberto pour rembourser les dettes de son père. 

Delphine Rugol, 27 ans, fonctionnaire. Elle a perdu une énorme somme d'argent en jouant avec Diaz qui désormais l'oblige à travailler dans son bar en extra et en profite pour abuser d'elle quand il le désire.

Caroline Georges, 32 ans, ingénieure et responsable de projet au conseil régional. Diaz a découvert qu'elle est en réalité un imposteur et il se sert de ce secret pour la faire chanter.

Harmony Vega, 22 ans, ancienne responsable d'accueil d'hôtel, Uron l'a jetée à la rue et contrainte à finir par travailler comme prostituée pour survivre. 

Angelica Rubicosa, 23 ans, superviseuse à l'hôtel Excelsior. Pour sauver sa situation, cette jeune feme a d'abord dû se vendre à Diaz avant de devenir l'esclave d'Uron. 

================CHAPITRE 01================

- Ne te maquille pas trop, conseilla Sylvia. Les clients ne veulent pas que nous ressemblions trop à des putes.

- C'est pourtant ce que nous sommes, répondit Mathilde, sombrement. 

Sylvia ne répondit pas au défaitisme de son amie. Il fallait dire que contrairement à elle, Mathilde n'avait pas choisi. Se retrouver obligée de vendre son corps parce qu'on devait payer les dettes accumulées devait être horrible surtout quand on était une jeune femme comme elle qui n'avait jamais eu que très peu de petits amis. Mais elle n'avait pas le choix car ses créanciers n'étaient pas du genre à accepter qu'on leur dise non.

- Tu ne feras pas ça toute ta vie, la rassura -- t --elle tout en savant que compte tenu des circonstances ce n'était qu'un vœu pieux. Tu es prête? Nous pouvons y aller?

Mathilde se contenta de hocher la tête et elle se leva. Sylvia la regarda en se demandant si elle réussirait à attirer du monde lors de la soirée. Elle était belle avec son mètre 65, ses cheveux châtains mi longs et ses yeux noisette. Vêtue de cette robe noire courte qui mettait en évidence son décolleté, elle était suffisamment excitante pour plaire aux participants de la soirée. Sylvia jeta un dernier regard dans le miroir pour s'assurer qu'elle-même restait plaisante. Elle savait qu'avec son 1,63, sa coupe brune plus courte et ses yeux bruns, elle pouvait paraître un peu plus commune que Mathilde mais elle était bien plus sexy physiquement. Ses fesses étaient sculptées et sa poitrine sans être imposante, savait attirer le regard au travers de son body. Elle enfila sa veste et entraîna Mathilde dans les rues de Fortlud. 

Fortlud était la petite sœur de Lilleland, la capitale régionale. Pour le nouveau venu, elle paraissait perdue dans les montagnes en dépit d'un accès à la mer à quelques kilomètres. Son seul réel intérêt était d'accueillir pour une raison inconnue, l'université régionale et ainsi de représenter une concentration impressionnante de jeune gens dont certains constituaient des proies idéales pour les parrains locaux. C'était le cas de Mathilde, étudiante en droit, en provenance d'un petit village du nord, qui après un échec en première année avait dû trouver des financements non officiels pour pouvoir continuer à étudier et sans le savoir s'était retrouvée débitrice d'Yvon Parini, le caïd local qui désormais exigeait le remboursement de sa dette. Sylvia, elle, était plus cynique. Elle avait compris que se vendre rapporterait bien plus que de servir des hamburgers 5 heures par jour et elle en profitait pour mener la belle vie.

Elles traversèrent les rues de cette ville aussi baptisée « la citée forteresse » à cause de l'étroitesse de ses rues. Elles devaient marcher car l'itinéraire qu'on leur avait donné était très sinueux afin qu'on ne puisse pas les suivre. Les personnes qui organisaient la soirée à laquelle elles devaient participer étaient un peu paranoïaques sur les bords. 

Elles arrivèrent finalement sur une petite place ronde située sur les contreforts de la ville. Elles se dirigèrent vers un vieil immeuble bourgeois avec un grand hall d'entrée placé sur la droite. Un homme de forte stature leur coupa la route. Sylvia sortit alors l'invitation qu'elle avait reçut le matin même. L'homme ne sembla pas satisfait. 

- Ici les putes ne portent pas de culottes, déclara -- t -- il. 

C'était une phrase rituelle que Sylvia ne connaissait que trop bien et dont elle connaissait l'origine par l'un de ses clients qui lui avait expliqué que ceux qui avait créé ses soirées, les anciens maîtres de Fortlud dirigés par un homme que tous appelaient le « caïd », avaient fixés des règles très précises. Elle souleva sa jupe suffisamment pour faire constater qu'effectivement, elle ne portait pas de culotte. A ses côtés, Mathilde hésita quelques secondes à se dévoiler ainsi en pleine rue mais un coup d'épaule de son ami la convainquit. Il fallait qu'elle entre, si jamais Yvon apprenait qu'elle s'était faite refoulée, les conséquences pour elle seraient terribles. La soirée était bien payée mais surtout elles allaient rencontrer de nombreux clients potentiels pour l'avenir. Pour Mathilde qui débutait dans le métier d'Escort c'était essentiel. 

Elles entrèrent pour se retrouver dans une immense pièce qui semblait avoir naguère été celle d'un restaurant. Un grand comptoir se trouvait dans le fond et des box de canapés étaient placés un peu de partout autour d'une sorte de piste de danse. La piste était bien entendu vide ; les gens n'étaient pas venus pour ça. Sur le côté une petite ouverture donnait sur une autre pièce plus petite. Dès qu'elles arrivèrent deux hommes s'approchèrent d'elles et Sylvia pensa que les affaires commençaient mais elle se ravisa en les identifiant. Il s'agissait des frères Kyle et Lyle Smith. Elle savait pour les avoir pratiqué qu'ils ne s'attaquaient jamais qu'à une seule fille à la fois. Ils entourèrent immédiatement Mathilde, attirés par l'odeur de la chair fraîche. Cette dernière parut affolée par les attentions rudes des deux hommes mais elle était prise au piège et ils l'entraînèrent de force vers un box libre. Sylvia se dirigea vers le comptoir où elle se fit verser un verre de champagne en attendant que quelqu'un s'intéresse à son cas. Derrière les cris de Mathilde se firent entendre.

Kyle l'avait forcée à se plier en deux et elle était en train de le sucer les larmes aux yeux. Sylvia avait mal pour elle car elle savait que les deux frères n'allaient pas l'épargner. Déjà Lyle la forçait à écarter les jambes pour la pénétrer en levrette. Sylvia se souvint de son expérience avec ces deux -- là et elle frissonna. Elle détourna le regard et tenta de penser à autre chose. 

- Il n'y a pas grand monde ce soir, lança -- t -- elle au barman.

- Si comme d'habitude et même un peu plus, répondit -- il.

Elle se retourna alors vers la salle pour ne voir que quelques couples enlacés dans les box et, pire, quelques filles seules au comptoir comme elle. Elle se retourna vers le barman.

- Mais où sont -- ils alors?

Il lui indiqua la petite pièce attenante du doigt sans rien rajouter. Elle se leva bien trop contente de s'éloigner du spectacle de la première passe de Mathilde. 

Elle entra dans la pièce sombre et ce qu'elle y vit la laissa sans voix. 

Une jeune fille à peine plus vieille que Sylvia se trouvait au centre entourée d'une dizaine d'hommes. L'un d'entre eux était allongé sous elle, son pénis figé dans sa chatte. Un second la sodomisait pendant qu'elle en suçait alternativement deux autres. Sylvia avait déjà assisté à des scènes de gang bang mais ce qui la choquait dans ce spectacle était l'énergie déployée par la participante. Alors qu'elle aurait dû être la plus passive possible pour limiter la douleur provoquée par la double pénétration, au contraire elle se démenait pour donner à ses partenaires le maximum de plaisir tout en tirant elle -- même le summum de jouissance. Elle comprit alors qu'il ne s'agissait pas d'une professionnelle mais bien d'une amatrice de sensations extrêmes. Ce genre de femmes était très rare même dans ces soirées particulières et c'était ce qui expliquait qu'elle aimantait ainsi la majorité des invités. En plus des hommes qui attentaient leur tour, il y avait des couples qui se délectaient de la scène et la pièce n'était que le lieu d'une immense partouze. A ce moment, Sylvia réalisa le risque qu'elle courait en restant ainsi en ce lieu : elle finirait forcément par tomber dans les griffes d'un mâle excité par ce spectacle. Et dans ces circonstances, elle ne savait pas où pouvait se terminer compte tenu de l'exemple montré par cette folle. Elle décida de quitter immédiatement ce lieu.

Malheureusement, le contact d'un corps dans son dos lui indiqua qu'elle avait réagi avec un temps de retard. Un homme s'était glissé derrière elle et commençait déjà à remonter sa robe pour profiter de son intimité qu'il savait non protégée puisqu'en cet endroit aucune femme n'avait le droit de porter de culotte. 

- Mais c'est ma chère Sylvia, fit une voix qui lui glaça le sang. 

Elle tourna la tête mais elle savait déjà ce qu'elle allait voir : rien. Un masque rouge sombre cachait l'essentiel du visage de l'homme qui s'était emparé d'elle et l'on distinguait que sa bouche. Il était un habitué de ce genre de soirée. Cependant il restait un mystère. Tout ce que l'on savait de lui était qu'il était immensément riche et faisait souvent appel aux filles de joie. Sylvia avait d'ailleurs travaillé pour lui mais en gardait un souvenir détestable en dépit du fait qu'elle se soit fait en une seule nuit l'équivalent de ce qu'elle gagnait en une semaine. D'ailleurs, même dans cet environnement sécurisé par la présence d'autres personnes, il la terrorisait. 

- Fabuleux spectacle, n'est -- ce pas? lui susurra -- t -- il en évoquant la jeune femme se trouvant au milieu de la pièce. Très stimulant.

Mais elle n'avait pas besoin de parole pour comprendre son excitation car elle sentait la force de son érection contre ses reins. Il la fit se cambrer légèrement et, en bonne professionnelle, elle écarta les jambes. Il la pénétra alors avec efficacité. Elle savait qu'il pouvait s'il le voulait se montrer un amant efficace, il était l'un de ses très rares clients à l'avoir menée jusqu'à l'orgasme mais ce n'était rien par rapport à la violence dont il avait fait preuve par ailleurs et qui semblait être son moteur. Heureusement pour elle, ce soir, assister à l'humiliation de cette jeune femme paraissait suffire à le satisfaire et elle ne risquait pas d'autres mésaventures que d'être baisée par un amant fougueux. Leur coït dura quelques instants puis sans explication, il la força à pivoter. Elle perdit ainsi de vue la jeune fille aux partenaires multiples pour se retrouver à l'entrée de la grande salle. Des mains, il lui fit tourner la tête de manière à ce que Mathilde revint dans son champs de vision. 

La jeune étudiante avait droit à une première expérience de prostitution particulièrement dure. Les deux frères Smith la prenaient désormais en sandwich. Lyle se trouvait en dessous d'elle allongé sur le canapé du box pendant que, affalé sur son dos, Kyle la sodomisait. Sylvia savait qu'elle n'était plus vierge de l'anus - Yvon s'était chargé de la déflorer de cet orifice peu de temps auparavant -- mais la douleur qu'elle devait ressentir en se retrouvant pénétrée des deux côtés devait être affreuse pour elle qui n'avait jamais connu qu'un seul partenaire. D'ailleurs, même éloignée, Sylvia pouvait entendre ses cris et distinguait parfaitement sa tête qui dodelinait dans tout les sens pour signifier à quel point elle trouvait ce moment désagréable. L'homme au masque trouva cela tout aussi stimulant que la prestation de la jeune femme ; il accéléra son rythme et elle dut serrer les dents pour résister au début de plaisir qui montait en elle. Elle ne voulait pas succomber à un orgasme en assistant à la déchéance de son amie. 

- Parle -- moi d'elle, ordonna alors l'homme au masque en lui indiquant Mathilde. 

- C'est une escort comme moi.

- Ne me mens pas, la coupa -- t --il en mettant sa main droite autour de son cou. Je vois bien que contrairement à toi, elle n'est pas ici par sa propre volonté. 

Il resserra sa poigne autour de son cou pour lui ôter toute velléité de duplicité et la terreur l'envahit. Elle lui raconta toute l'histoire de Mathilde sans rien omettre et elle sentit le sourire qui se dessina sur son visage masqué. 

- Alors c'est un esclave de ce pantin d'Yvon, lança -- t -- il une fois qu'elle eut fini. C'est très intéressant.

Il ne rajouta rien. Sur le canapé, les frères Smith s'en donnaient à cœur joie et les cris de Mathilde redoublaient. Kyle fut le premier à jouir et Lyle ne fut pas long à le suivre. Ils se retirèrent et Sylvia constata sans surprise que tout deux portaient des préservatifs comme le voulait la règle dans ce genre de soirée. Quelques instants plus tard, elle sentit l'homme au masque se raidir et elle comprit qu'il avait jouis. Comme il portait une capote lui aussi, elle ne ressentit l'écoulement d'aucun liquide en elle. Il n'en avait cependant pas fini avec elle. Il la força à s'agenouiller et, retournant le préservatif qu'il portait, il l'obligea à boire le sperme qu'il contenait. C'était une pratique à laquelle était habituée mais elle suffoqua quand même car il avait produit une quantité impressionnante de semence sous l'effet de l'excitation. Il la libéra enfin et s'éloigna. Elle pria alors le ciel qu'il l'oublia pour le restant de la soirée. 

================CHAPITRE 02================

Mathilde n'était pas facile à consoler. Elle avait du mal à assumer cette première passe, même en se souvenant qu'elle avait déjà connu l'expérience d'une première nuit avec Yvon qui l'avait traitée comme une chienne. Cependant, elle devait se reprendre car la soirée ne faisait que commencer et Sylvia le savait, d'autres hommes finiraient bien par venir les solliciter car la jeune femme de l'autre pièce allait rapidement s'épuiser au vue de la fougue qu'elle démontrait. En attendant, Sylvia la tenait serrée contre elle en tentant de lui remonter le moral en lui promettant que la prochaine fois serait moins difficile. Elle espérait ne pas lui mentir.

- Quelle scène touchante, fit la voix de l'homme au masque et Sylvia se crispa.

Elle se tourna vers lui, tremblante à l'idée de devoir passer toute la soirée en sa compagnie. Elle ne voulait même imaginer ce qu'il pouvait leur faire subir à toutes les deux. Cependant, il s'immobilisa à trois mètres d'elles et les dévisagea pendant quelques instants.

- Je m'en vais, indiqua -- t --il. J'en ai eu assez pour ce soir.

Sylvia tenta de ne pas montrer son soulagement.

- Mais nous n'allons pas tarder à nous revoir très rapidement, ajouta -- t --il immédiatement en s'adressant à Mathilde.

La jeune femme le considéra sans comprendre et Sylvia ne dit rien, elle ne voulait pas effrayer encore plus son amie à un moment où elle était déjà très fragile. L'homme au masque se contenta de cette affirmation et fit demi -- tour et ce fut à ce moment que Sylvia remarqua qu'une personne le suivait. Elle n'eut aucun mal à reconnaître cette personne. Il s'agissait tout simplement de la jeune femme qui avait aimanté la quasi -- totalité des hommes de la soirée peu de temps auparavant. Sylvia put enfin la détailler. Petite, 1 mètre 65 tout au plus, brune aux cheveux longs retenus par une queue de cheval, elle emboîtait docilement les pas de l'homme au masque en baissant les yeux. Bien qu'habillée désormais, on distinguait des traces de spermes encore humide sur son visage et le haut de son corps dénudé, preuves des rapports multiples qu'elle venait d'avoir. Sylvia comprit que sa fougue affichée auparavant n'était que le témoignage de sa soumission à cet homme si terrible et elle se demanda quel genre de femme pouvait accepter une telle vie. Puis une question s'imposa à elle : avait -- elle vraiment eu le choix? 

================CHAPITRE 03================

Caserne de Lilleland, les commandos marins étaient alignés au garde à vous pour la revue du jour. Leur officier commandant ne plaisantant pas avec la discipline, ils tenaient tous à être irréprochables. Quand le lieutenant colonel Bella Cathy arriva finalement après les avoir fait patienter pendant plus de 10 minutes en position fixe, ils se raidirent encore plus. 

Bella Cathy ne ressemblait pas du tout au stéréotype du commando. Assez grande, 1M75, c'était surtout une très belle blonde aux yeux bleus dont la plastique irréprochable pouvait induire en erreur ceux qui ne la connaissait pas. 

Elle passa devant ses hommes, s'attardant sur chacun pour s'assurer de leur tenue irréprochable. A un moment, elle s'arrêta plus longuement devant l'un d'entre eux.

- Sergent Lonel, finit -- elle par lâcher. Vos bottes sont dégueulasses. Vous serez privé de permission pour ce relâchement.

Le sergent Lonel, un sous -- officier bourru d'une quarantaine d'année, soit plus âgé que Bella de 10 ans, accusa le coup mais ne dit rien en face d'elle. Quand elle reprit sa progression, il murmura.

- Va crever, salope.

Bella s'immobilisa immédiatement et fit demi -- tour pour à nouveau se fixer en face de Lonel.

- Je n'ai pas bien entendu, Sergent, dit -- elle en le fixant droit dans les yeux.

Le militaire expérimenté se liquéfia littéralement en réalisant les conséquences de sa bêtise.

- Il me semble que vous m'avez traité de salope, reprit -- elle devant le silence de son homme. Je prends votre silence comme une confirmation. Lieutenant Iorta! Le caporal Lonel est condamné à trois semaines de consigne.

Lonel accusa le coup de la double sanction en silence mais cette fois resta parfaitement silencieux, conscient qu'il pouvait très bien se retrouver rayer des cadres d'une simple décision de cette femme de fer. 

Par lina
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Mercredi 11 mars 3 11 /03 /Mars 10:36

Elle arriva devant l'entrée sécurisée de ce grand immeuble sombre et sonna à l'interphone. Une voix féminine répondit et elle présenta sa situation. Elle sut attendrir cette femme puisqu'elle lui ouvrit la porte. 

Elle se retrouva donc dans un bureau impersonnel en présence d'une jeune femme brune d'une trentaine d'année affichant un sourire de circonstance. Elle tenta de la réconforter pendant qu'elle lui racontait son histoire.

- Rassurez -- vous, mademoiselle, fit cette jeune femme qui s'était présentée sous le nom de Christine Veron. Nous allons vous trouver une solution, pouvez -- vous me donner votre nom?

- Harmony Vega.

Etrangement, le visage de la jeune femme se referma soudainement. Elle se mit à écrire nerveusement sur son calepin laissant s'installer un silence malsain. 

- Malheureusement, lâcha -- t -- elle finalement, nous n'avons plus de place au sein de notre foyer mais je vais contacter un abri pour sans abris qui pourra vous accueillir.

- Un abri pour SDF? 

Elle faillit manquer de souffle. Elle connaissait ce genre d'endroits par leur réputation et elle savait ce qui l'attendait si jamais elle acceptait d'y mettre les pieds. Elle ne pouvait pas croire qu'en une seule journée, elle allait tomber si bas. 

Christine passa un coup fil au responsable de l'abri qui lui indiqua qu'il lui restait une place et elle donna l'adresse à Harmony qui dut quitter le foyer le cœur lourd. En sortant, elle ne vit pas Christine qui décrochait sont téléphone.

- Maître, souffla l'éducatrice, une des femmes dont vous m'aviez parlé est passée. J'ai respecté vos consignes.

*******************CHAPITRE 12********************

La nuit que passa Harmony à l'abri fut une véritable horreur. Elle fut obligée de partager une chambre salle avec trois autres femmes qui devaient avoir le double de son âge et qui puaient toutes l'alcool. Elle ne dormit que très peu en réalité tant le sommeil des autres fut agité. Par ailleurs, des bruits étranges émanaient des autres chambres et il y eut même une bagarre au fond du couloir qui nécessita l'intervention de la police. 

Au petit matin, quand elle quitta son lit et se rendit compte qu'on lui avait volé son téléphone portable. Quand elle osa questionner ses camarades de chambre sur la question ce fut de délire. La plus ancienne des trois se jeta sur elle et la frappa au visage en l'insultant. Prise au dépourvu, Harmony fut tout juste capable de mettre ses mains en opposition pour se protéger des coups. Quand finalement l'agression se calma, elle ne put que s'enfuir sous la vindicte de l'ancienne qui lui hurlait que si jamais elle la revoyait, elle la tuerait. 

Elle se retrouva donc à nouveau seule dans la rue, sachant pertinemment qu'elle n'aurait jamais le courage de remettre les pieds dans cet endroit horrible. Elle était vraiment désespérée. Elle se remit à errer dans les rues de la ville. Ses vêtements sales commençaient à sentir mauvais et elle savait que les gens la regardaient. Elle finit par s'assoir sur un banc et se mit à pleurer. 

Il lui fallut de longs instants pour retrouver un semblant de calme. A ce moment, elle comprit qu'elle n'avait plus qu'une seule solution pour éviter de sombrer encore plus. Elle entra dans une cabine téléphonique et, utilisant le peu d'argent qui lui restait, composa un numéro de téléphone. 

- Hôtel Excelsior, fit la voix de la réceptionniste. Que puis -- je pour vous?

- Bonjour, répondit -- elle la gorge nouée. Je voudrais parler à monsieur Uron.

- De la part de qui?

- Harmony Vega.

- Attendez une minute.

Une musique d'ambiance remplaça la voix sans intonation de la réceptionniste et Harmony se retrouva à attendre le cœur battant. Elle ne savait pas si elle devait espérer ou craindre que son ancien employeur accepte de prendre son appel. Elle était parfaitement consciente qu'en le contactant elle se mettait en position d'accepter l'horrible proposition qu'il lui avait fait juste avant qu'elle ne quitte l'Excelsior mais à ce moment là même l'idée de travailler dans un bordel lui paraissait moins terrible que de passer une nouvelle nuit comme celle qu'elle venait de subir. 

Son attente s'éternisa puis la musique s'arrêta enfin.

- Mademoiselle Vega, fit la voix de Uron. Je suis surpris de vous entendre. Dois -- je en conclure que vous avez réfléchi à ma proposition?

- Vous concluez bien.

- C'est que ce n'est pas aussi simple. Je ne suis pas quelqu'un de patient et entretemps j'ai trouvé quelqu'un pour occuper le poste que je vous réservais. Les places sont chères même au Chat Brulant. 

Aussi incroyable que cela puisse paraître, cette nouvelle brisa Harmony à telle point qu'elle en aurait pleuré si elle avait encore des larmes en réserve. 

- Cependant, reprit -- il après avoir bien pris soin de ménager ses effets. Je pourrais reconsidérer ma position si vous vous montrez convaincante. 

- Que dois -- je faire? réagit -- elle comme si sa vie en dépendait, et de fait c'était le cas.

- Cet enthousiasme me comble de joie. Maintenant je ne veux plus une employée, je veux plus. Tu feras tout ce que je te dirais sans hésiter et tu retrouveras la vie que tu connaissais. Je te redonnerais un appartement encore plus beau que le précédent, je m'arrangerais pour que tu retrouves toutes tes affaires et personne ne sauras que tu travailles dans un bordel. En échange, tu seras toute à moi à chaque fois que je le voudrais. C'est ça ou je raccroche et je te laisse à ton bel avenir de SDF. Tu as une seconde pour répondre.

- J'accepte, répondit -- elle sans même réfléchir mais avait -- elle vraiment le choix?

- Parfait alors je vais te donner l'adresse exacte du Chat Brulant. La gérante s'occupera de te briefer et tu commenceras dès ce soir. Ensuite, elle te remettra les clés de ton nouveau chez toi. 

*********************CHAPITRE 13******************

Le Chat Brulant se trouvait dans une petite rue à proximité des quais. Comme tous les établissements de ce genre, il se faisait discret. Une seule petite porte en chêne brun permettait d'y accéder. 

Totalement défaite, Harmony tapa à cette porte et un homme de taille imposante lui ouvrit. Il fit une mine dégoûté en constatant son état. 

- Je m'appelle Harmony Vega, bafouilla -- t -- elle toute à la honte de devoir venir dans un tel endroit. On m'a dit de venir ici.

Le visage de l'homme ne se radoucit pas mais il se poussa et la laissa entrer. Derrière lui, une femme d'une cinquantaine d'année et qui devait peser prés de 100 kilos s'approcha d'elle.

- Harmony? fit -- elle. Je m'appelle Mona, je suis la responsable de cet endroit. Enchantée de te rencontrer. Suis -- moi.

Elle suivit cette femme obèse, traversa une pièce sombre passant devant plusieurs pièces tout juste séparées par de petites parois fines. Dans la pénombre, elle ne put discerner rien de ce qui se passait dans ces endroits mais les râles qui en émanaient ne laissaient aucun doute sur les activités auxquelles les personnes qui s'y trouvaient se livraient. 

Mona la conduisit jusqu'à un escalier. Elles grimpèrent d'un étage pour arriver à un endroit bien plus lumineux. Il y avait plusieurs chambres, certainement celles des résidentes de cet endroit mais elles ne s'y attardèrent pas. Elles terminèrent dans une grande salle de bain. La gérante lui indiqua alors la douche.

- Lave -- toi et n'oublie rien surtout. Nos clients n'apprécieraient pas que tu ne sois pas d'une hygiène irréprochable. Quand tu auras fini, tu trouveras des vêtements propres rangés sur la commode à côté. Je t'attends dans le couloir. Prends ton temps. 

Mona sortit et Harmony enleva ses vêtements qui empestaient pour se jeter littéralement sous la douche et profiter enfin d'un jet chaud et purifiant. Elle resta de longues minutes sous l'eau profitant au maximum de ces instants revigorants puis le son des tapotements de Mona à la porte lui indiqua que le « prends ton temps » avait ses limites et elle décida de ne pas tester la patience de cette femme. Elle coupa l'eau et sortit de la douche. 

Les vêtements qu'elle devait endosser étaient d'une vulgarité sans nom. Il s'agissait d'un petit top noir qui s'arrêtait au nombril, d'un string blanc et d'une mini jupe noire. Mona tapa de nouveau à la porte et elle voulut sortir mais ce fut la matrone qui entra. 

- Attends ma belle, lui expliqua -- t -- elle. Il faut te maquiller maintenant. 

Mona lui passa un rouge à lèvres très billant sur les lèvres afin de les rendre encore plus pulpeuses et surligna ses yeux avec un fard à paupières des plus vulgaires. Même ses joues furent grossies pour lui donner l'air plus provocante. Quand ce travail fut fini, elle ne ressemblait plus à la jeune femme raffinée qu'elle était encore la veille mais belle et bien à la prostituée qu'elle se préparait à devenir. 

- Tu es parfaite, affirma une Mona visiblement satisfaite de son travail. Maintenant descendons. Je suis sûr que plusieurs de nos clients seront heureux de faire ta connaissance.

Le cœur serrée, Harmony suivit de nouveau son nouvel employeur.

*******************CHAPITRE 14********************

Mona conduisit Harmony jusqu'au comptoir qui se trouvait au fond de la salle à l'opposé des pièces isolées. Plusieurs jeunes femmes s'y trouvaient déjà en compagnies d'hommes. D'autres allaient et venaient en direction des pièces. Harmony s'installa au comptoir et attendit. Il ne lui fallut pas longtemps pour qu'un homme vienne à elle. Dans la pénombre, elle ne le discerna pas facilement. Il n'était pas très jeune, la quarantaine, petit de taille et assez grassouillet. Il se mit à lui parler lui demandant son nom. Elle lui mentit en lui disant s'appeler Eden. Il lui répondit des banalités avant finalement de passer au vif du sujet. Il se tourna vers le barman et sortit deux billets qu'il posa sur le comptoir. L'homme se contenta de hocher la tête sans dire le moindre mot et ramassa les billets. Il se tourna vers elle et d'un geste lui indiqua l'une des pièces du fond. Elle frissonna mais elle savait qu'elle ne pouvait plus reculer. Le client la prit par le bras et le fut obligée de le suivre.

L'endroit était sordide. Il était seulement éclairé par une petite lampe qui donnait une ambiance que certains diraient tamisée mais Harmony l'estimait obscure. On y avait installé une petite table basse ronde autour de laquelle étaient disposées des canapés en velours noirs. Sur la table, une serveuse avait posé une bouteille de champagne et deux coupelles. 

Le client s'assit sur l'un des canapés et, la tenant toujours par le bras, l'amena contre lui. Il la dévisagea et elle comprit qu'il attendait qu'elle lui verse un verre. Toujours aussi inquiète, elle se plia à son diktat muet et remplit les deux verres. Il se mit alors à parler tout en commença à la peloter. Sentir les mains boudinés de cet homme auquel elle n'aurait même pas accordé un regard deux jours auparavant sur son corps lui fit monter un haut le cœur qu'elle ne retint qu'à grande peine. Le client se rendit compte de sa gêne et elle se força à sourire. Mona lui avait bien signifié quelles répercutions auraient sur son avenir les plaintes de clients mécontents. Sa main s'insinua dans sa robe tirant sur l'élastique de son string qui se défit immédiatement. Il n'était pas fait pour résister bien longtemps. Et elle sentit alors le contact chaud des doigts de ce personnage sur son clitoris. Son autre main était remonté jusqu'à sa poitrine et, remontant son top, commençait à jouer avec son téton droit. Dans cette position, leurs deux visages se touchaient presque. Elle pouvait sentir son haleine imbibée d'alcool et elle tremblait à l'idée qu'il veuille l'embrasser. Mona lui avait expliqué que cela ne faisait pas partie des services qu'elle était obligée d'offrir mais elle savait que s'il lui forçait la main, elle ne pourrait pas résister au moins au début. Heureusement, il ne fit rien dans ce sens mais ce fut une bien maigre consolation car une fois la séance de pelotage terminée, il s'installa bien confortablement dans le canapé et défit sa ceinture et sa braguette. 

- Suce -- moi, ordonna -- t -- il en sortant sa queue de son caleçon. 

Elle hésita une seconde mais il la prit par le cou l'entraînant vers son entrejambe. Prise de court, elle n'ouvrit pas la bouche mais il la maintint dans cette position. Elle s'avoua vaincue et finit par prendre son pénis en bouche. Elle entama sa fellation et l'entendit haleter au dessus d'elle. Entre son excitation et son état ébriété, elle comprit que si elle jouait bien le jeu, elle pourrait le faire jouir assez vite pour éviter le pire. Elle prit son membre en main et accéléra le rythme tout en lui léchant parfois les testicules au passage. Elle savait qu'elle avait un certain talent dans ce domaine mais avant elle s'en servait surtout pour exciter ses partenaires avant l'acte. Pas cette fois. Elle sentait son membre qui gonflait dans sa bouche et elle sut qu'il était tout prés de jouir et elle ne dut qu'à un réflexe salvateur de ne pas avoir le visage inondé de son sperme. Il poussa un râle de plaisir et s'affala encore un peu plus dans le canapé sans se soucier du fait que désormais son pantalon était maculé de sa propre semence. Harmony de son côté dut cracher les gouttes qu'elle avait absorbé durant son acte et s'essuya comme elle le pouvait. Elle réajusta ses vêtements et attendit quelques instants, craignant qu'il ne fut capable de repartir pour un second round. Heureusement, il se releva, réajusta son pantalon, indiqua qu'il en avait assez. En la quittant, il lui glissa un billet supplémentaire en pourboire et elle rejoignit le comptoir assez satisfaite de cette prestation qui lui avait permis d'éviter le pire. Elle se dit que finalement elle pourrait s'en sortir à bon compte. Elle se trompait et elle ne savait pas à quel point.

*******************CHAPITRE 15********************

Dès qu'elle arriva au comptoir, elle vit les deux hommes qui se tenaient accoudés à quelques mètres du barman. L'un d'entre eux se tourna vers lui qui de nouveau hocha la tête et elle comprit qu'ils l'attendaient. Ils s'approchèrent d'elle et elle eut un horrible sentiment de malaise. Ils se ressemblaient et elle se dit qu'ils devaient être des frères. 

- Tu dois être Eden, la nouvelle, dit celui qui paraissait être le plus vieux. Je m'appelle Kyle et voici mon frère Lyle. Nous allons faire connaissance tous les trois, viens. 

Ils l'encadrèrent et l'entraînèrent vers une nouvelle pièce sombre, différence de la précédente mais organisée exactement de la même façon. Une nouvelle bouteille y avait été posée et Kyle remplit les verres.

- Bois, lui ordonna -- t -- il en lui en tendant un. 

Elle le prit mais comme précédemment ne le but pas.

- J'ai dit bois! s'énerva Kyle. 

Elle sursauta et croisa son regard dur et effrayant. Elle but une gorgée mais elle comprit qu'il ne serait satisfait qu'une fois qu'elle aurait vidé le verre entier. Une froide certitude en elle lui indiquait qu'elle avait affaire à des hommes très dangereux et elle s'exécuta. A ce moment, Lyle, placé derrière elle, lui saisit la poitrine au travers de son top. Ce petit pelotage ne dura cependant pas très longtemps car il l'obligea à se tourner et pour la seconde fois de la soirée, elle fut contrainte à une fellation. Elle tenta de l'expédier de la même façon que la précédente mais elle sentit une poigne puissante qui lui imposa de ralentir son rythme, Lyle ne semblait pas enclin à lui laisser le contrôle de la situation et ce n'était pas le pire. Elle sentit les mains de Kyle qui remontait sa jupe au dessus de ses hanches. Il défit le nœud de son string qui tomba sur le sol. Elle se retrouva alors cul nul bien tendu ; une véritable offrande pour Kyle qui ne fit pas prier. Il la pénétra sans attendre. Elle redressa la tête quand le pénis lui transperça le vagin mais de nouveau la main ferme de Lyle l'obligea à reprendre son membre en bouche. Elle se retrouva ainsi prise de deux côtés par ces deux hommes qui ne la ménageaient pas. Kyle la besognait avec force en la tenant par les hanches pour lui imposer son rythme qu'il voulait rapide pendant que Lyle lui empêchait toute velléité de le faire jouir trop vite avec sa bouche. Ce petit jeu dura de longues minutes puis Kyle se retira et elle crut qu'il allait jouir mais elle se trompait lourdement. La tenant toujours fermement par les hanches, il se glissa entre ses fesses et elle voulut protester mais la queue qu'elle avait dans la bouche l'en empêcha. Elle n'était pas vierge de cet orifice mais le manque de douceur de Kyle n'avait aucune mesure avec la mesure de ses partenaires précédents. Ce fut un véritable supplice qui sembla durer une éternité. Finalement Kyle jouit en elle mais elle ne ressentit aucunement l'écoulement du liquide dans ses intestins et elle comprit que, comme le règlement de l'établissement le lui imposait, il avait mis une capote. Quelques instants après son frère, Lyle éjacula à son tour mais contrairement à la fois précédente, il retint fermement la tête d'Harmony qui fut obligée d'avaler le flot de sperme. Quand il la lâcha enfin, elle détourna la tête et recracha tout ce qu'elle put mais elle en avait ingurgité une bonne partie et fut prise d'une nausée horrible. 

Elle restait allongée sur le ventre, reprenant son souffle après le traitement qu'ils lui avaient fait subir. Kyle et Lyle s'étaient assis et s'étaient versé un verre. Ils la pelotaient encore en plaisantant sur ses qualités. Finalement, Kyle lui tapa sur les fesses en lui ordonnant de se relever. Et elle put se rhabiller et les quitter en titubant en laissant derrière elle ses illusions d'éviter les pires outrages. 

******************CHAPITRE 16*********************

La soirée dura encore plusieurs heures mais parurent des jours. En tant que nouvelle et compte tenu de ses atours plus qu'avenants, Harmony en fut l'attraction principale. En plus de ses deux premières expériences, elle dut suivre trois autres clients qui se montrèrent tout aussi grossiers. Elle fut de nouveau pénétrée à chaque fois et sodomisée à deux reprises. Sa bouche lui faisait mal à force de réaliser des fellations et le goût du sperme lui acidifia le fond de la gorge. Quand finalement, le Chat Brulant ferma ses portes, elle était éreintée. Elle restait allongée nue sur un canapé de l'une des pièces isolées, soufflant difficilement. Ce fut à peine si elle remarqua les deux personnes qui entrèrent et s'installèrent en face d'elle. Elle trouva à peine la force de tourner la tête pour voir avec horreur le visage de l'homme responsable de l'enfer qu'elle vivait. 

- Je vois que tu as connu une soirée pleine d'expériences enrichissantes, dit Uron avec un sourire sadique. Rassure -- toi ce n'est qu'un début. 

Elle ne sut que répondre surtout à la vue de la personne qui l'accompagnait. Voir Angelica assise docilement à côté du propriétaire de l'Excelsior, vêtue elle aussi dans une tenue des plus provocante, lui fit comprendre que les dés avaient été pipés dès le début. Elles étaient condamnées à finir dans cet endroit dès le moment où elles avaient posés les pieds dans le bureau de salaud.

Par lina
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Mardi 10 mars 2 10 /03 /Mars 10:34

********************CHAPITRE 5********************

Il fallut presque une demi -- heure à Angelica pour se remettre de son coït brutal avec Diaz. Ce dernier s'était écarté immédiatement d'elle après avoir joui pour aller s'assoir au bureau de la chambre. Il s'était mis à griffonner un mot. Quand à elle, elle était restée de longues minutes, allongée sur le lit, incapable du moindre geste. Finalement, elle trouva la force de se redresser et de rejoindre la salle de bain pour purifier son corps de toute trace de la semence de cette brute. Elle se glissa sous la douche et y resta un temps affreusement long, se frottant au point de s'irriter la peau. A un moment donné, elle fut prise de nausée et vomit tripes et boyaux. 

Quand elle trouva la force de sortir de la salle de bain, elle retrouva Diaz assis sur le fauteuil de son bureau. Il l'avait tourné vers la porte de la salle de bain et semblait attendre son retour. Dès qu'elle apparut il lui tendit deux enveloppes. L'une d'entre elle était grande et fine. Elle comprit qu'elle contenait cette maudite évaluation qui désormais la dégoûtait. La seconde était une petite enveloppe beaucoup plus épaisse. Elle l'ouvrit et y trouva une dizaine de billets de 100. Elle voulut lui jeter cet argent à la figure mais son regard noir et le souvenir de son comportement brutal la fit se raviser. 

- Eh bien, dit -- il visiblement surpris. On ne dit pas merci?

Elle le dévisagea alors terrassée par son culot et quitta la chambre en courant, mettant la distance la plus grande entre elle et cet être méprisable.

Après quelques minutes à courir, elle s'arrêta enfin et ouvrit la grande enveloppe qu'il lui avait donnée. L'évaluation était parfaite. Elle savait désormais qu'elle allait obtenir une note suffisante pour sauver son emploi et ainsi conserver à la fois son cadre de vie et surtout l'avenir de son enfant mais le prix qu'elle avait dû payer pour cela avait été considérable. 

********************CHAPITRE 6********************

La journée n'avait commencé que depuis une heure quand Uron convoqua Harmony dans son bureau. Cette dernière ne savait pas quelle conclusion elle devait en tirer. Elle essayait de se rassurer en se disant que c'était bon signe mais elle avait compris depuis déjà longtemps que cet Uron était totalement imprévisible. 

- Je vais être clair, dit -- il sitôt qu'elle fut assise, mademoiselle Vega. Vous avez perdu. 

Elle resta bouche bée devant le manque de tact de cet homme qui venait de lui annoncer sans fioritures qu'il venait de la licencier. 

- Mais..., commença -- t -- elle. J'ai fait du bon boulot durant des deux semaines.

- Je ne dirais pas ça comme ça, lui rétorqua -- t -- il d'un ton sec. Vos évaluations ont été de trois points inférieures à celle de votre collègue, il n'y a pas eu photo. Faire bander les hommes ne suffit pas dans un hôtel de luxe surtout à un poste aussi important que celui de superviseur. 

De nouveau, il avait cherché les paroles les plus choquantes possibles.

- Mais je ne pourrais jamais retrouver un emploi équivalent, fit -- elle en faisant fi de son comportement de goujat.

- Je m'en doute mais ce n'est pas mon problème. 

Elle se rendit compte que son charme qui avait tellement réussit avec Sabato Orso était totalement inopérant sur cet homme. Vaincue et un peu désemparée à l'idée de devoir se relancer à la recherche d'un emploi, elle se dirigea vers la porte. Au moment où elle l'ouvrit, Uron la rappela.

- Attendez mademoiselle! 

Il vint à sa hauteur et lui tendit une carte.

- Vous n'avez pas les qualités pour travailler au sein de l'équipe de l'Excelsior, lui expliqua -- t --il, mais je viens de racheter un autre établissement où je pense que vous auriez bien plus votre place. Le salaire est très intéressant, vous verrez. 

Elle s'empara de la carte et la lut.

- Le Chat Brûlant?!? faillit -- elle s'étouffer. C'est une blague?!?

Le Chat Brulant était un bar à pute très réputé du quartier des docks, l'un des derniers quartiers mal famés de la ville. Ce fut l'insulte de trop. Elle ne put l'accepter et le gifla. Le bruit de la claque résonna dans le couloir attirant l'attention de tous les employés et clients qui se trouvaient dans les environs. Le plus incroyable fut que le sourire affiché par Uron après cette gifle. 

- Ce n'est pas grave, affirma -- t -- il. N'hésitez pas à me rappeler si vous changer d'avis.

*********************CHAPITRE 7*******************

Angelica avait assisté incrédule à la réaction nerveuse d'Harmony.

- Elle l'a giflée parce qu'il vient de la virer, pensa -- t -- elle alors. Elle n'a pas idée des conséquences. 

Harmony en tout cas, traversa le hall de l'Excelsior d'un pas énervé sans adresser la parole à quiconque et disparut dans la rue. 

- Mademoiselle Rubicosa! l'interpela alors Uron. 

Malgré elle, elle se crispa comme une enfant prise en faute. Si elle doutait encore, la réaction d'Harmony confirmait qu'elle avait gagné leur compétition funeste mais elle ne pouvait s'empêcher de ressentir un affreux malaise quand elle pensait comment elle avait obtenu cette victoire.

Elle entra dans le bureau et Uron l'invita à s'assoir.

- Félicitations, mademoiselle. Vous êtes notre nouvel superviseur. 

- J'en suis heureuse, sourit -- elle.

Si elle avait su le piège que s'apprêtait à lui tendre son patron, elle n'aurait certainement pas souri aussi largement. 

********************CHAPITRE 8********************

Pendant la semaine qui suivit la signature de son nouveau contrat, Angelica ne chôma pas. Ses journées duraient prés de 10 heures et ce ne fut pas la nouvelle superviseuse, une polonaise qu'Uron avait débauchée dans un palace de Londres qui allégeait sa masse de travail puisque ce dernier l'avait chargé de fonctions totalement différentes. En ajoutant sa responsabilité de mère, elle se sentait affreusement épuisée surtout qu'elle dormait très mal, ses nuits restant hantées par le souvenir du traitement que lui avait fait subir ce client qui lui avait permis de conserver son emploi. Elle pensait qu'avec le temps et une fois son équipe rodée, elle réussirait à se ménager enfin du temps libre mais elle ne s'attendait à l'horrible surprise que lui préparait son employeur. 

Elle fut convoquée dans son bureau. Stressée, elle s'attendait à être rappelée à l'ordre suite aux approximations de certains des employés placés sous sa responsabilité. Elle savait que la nouvelle superviseuse avait déjà être réprimandée à plusieurs reprises. Après l'avoir fait s'assoir, Uron se mit à donner des ordres au téléphone, donnant l'impression d'avoir oublié sa présence. Elle eut l'horrible sentiment qu'il voulait jouer avec ses nerfs. 

Finalement, il raccrocha le combiné et reporta son attention sur elle. Son visage se fit plus grave. 

- Je ne vais pas y aller par 4 chemins, lui annonça -- t -- il péremptoire, je vais devoir mettre fin à votre contrat. 

Le cœur d'Angelica cessa de battre. Elle se reposa sur son siège sous le choc de cette décision qui la prenait totalement au dépourvu.

- Je ne comprends pas, réussit -- elle à articuler finalement. Je sais que nous avons commis des erreurs mais je ne pense pas mériter une telle sanction. 

- Laissez votre travail en dehors de cela, il n'y est pour rien. Si j'ai décidé de me séparer de vous c'est pour une autre raison. Je ne peux tout simplement pas me permettre de conserver des putes dans mon staff. 

Ce mot l'assomma presque aussi sûrement que s'il l'avait frappé d'un coup de poing. Elle ouvrit la bouche pour se défendre mais il la devança.

- J'ai reçu la visite d'un de nos clients, un certain Guillermo Diaz et il m'a fait un résumé très détaillé des services très spéciaux que vous lui avez prodigué. Comprenez que ces accusations sont très graves surtout dans un établissement du standing de l'Excelsior.

- Mais c'est faux! s'emporta -- t -- elle. 

- Assez! la coupa -- t -- il sec. Croyez -- vous que j'ai pris cette décision à la légère. Je n'ai pas que les allégations de ce client. Il se trouve que cette personne a des goûts sexuels très particuliers et il semble aimer notamment filmer ses ébats sexuels. Il m'a fourni une vidéo très explicite à la fin de laquelle il vous remet une enveloppe dont on distingue parfaitement le contenu.

Elle écarquilla les yeux. L'argent que Diaz lui avait donné et qu'elle n'avait pas osé refuser se retournait maintenant contre elle. Et dire que, comble de l'ironie, elle avait été totalement incapable de garder cette argent, symbole de l'humiliation qu'elle avait subie. Elle voulut le lui dire mais elle sentait que ce serait inutile, il s'était forgé sa conviction et n'en démordrait pas. Elle allait tout perdre après avoir tant sacrifié. 

- Je vous en prie, sanglota -- t -- elle. J'ai absolument besoin de cet emploi et j'ai travaillé très dur ces dernières semaines pour faire de cet hôtel le palace que vous voulez qu'il devienne. 

- Oui et votre vénalité risque de tout faire détruire, répliqua -- t -- il sans pitié. Je ne peux l'accepter. 

- Je vous en supplie, explosa -- t -- elle abandonnant toute fierté. Je ferais tout ce que vous voulez pour faire oublier cette erreur. 

Un sourire mauvais se dessina alors sur le visage d'Uron. Il se leva et se dirigea vers la porte du bureau qu'il ferma à clé. 

- C'est exactement ce que je voulais entendre. Tu peux peut -- être encore sauver ta tête.

Elle le dévisagea alors qu'il s'approchait d'elle avec cette expression malsaine qui lui rappela celle qu'elle avait lue sur le visage de Diaz.

- Il n'y a pas de raison qu'il n'y ait que Diaz qui profite de tes qualités cachées. Après tout, je suis le patron ici, je suis prioritaire. Fous -- toi à poil!

Elle resta interdite devant cet ordre totalement incroyable et elle voulut crier mais avant qu'elle ne put prononcer le moindre son, elle fut cueillie par un direct du droit à la mâchoire. Une horrible douleur emplit toute la moitié de son visage. 

- Je déteste attendre et encore plus me répéter. A poils!

Encore groggy sous l'effet de son coup, elle resta sans réaction et il serra de nouveau le poing. La simple vue de cette main serrée la tira de sa léthargie. Elle se redressa en cherchant du regard une échappatoire mais elle réalisa rapidement qu'elle était de nouveau prise au piège et cette fois pour de bon. Le cœur pris dans un étau, elle fut donc obligée de céder et se livrer à un odieux strip-tease pour terminer finalement totalement nue sous le regard satisfait d'Uron. Ce dernier s'approcha alors d'elle et l'obligea à placer ses bras bien parallèle au corps. Ses mains se baladèrent alors sur son corps, sans aucune douceur. Il lui tripota la poitrine puis son intimité sans jamais chercher à lui procurer la moindre sensation de plaisir. Durant tout le temps que durèrent ces palpations, son regard ne quitta pas le sien comme s'il cherchait à profiter au maximum du tourment qu'il provoquait chez elle. Quand il fut lassé de ce petit jeu de mains, il la repoussa violemment contre le bureau et elle se retrouva allongée sur le dos, les jambes écartées dans un réflexe malheureux. Uron n'en demandait pas tant. Il s'insinua dans son entrejambe et elle sentit de nouveau le contact de sa main invasive dans son vagin toujours aussi sec. De ses doigts il commença à la pistonner, elle releva vers lui un regard implorant, espérant peut -- être infléchir son dessein. 

Mais rien ne pouvait plus arrêter le viol qui se préparait, le second qu'elle allait devoir subir en moins d'une semaine. Comble de l'horreur, Uron sortit un gode de plus de 10 cm de diamètre et l'inséra dans son vagin sans aucune préparation. Prise par surprise, elle fut totalement déchirée par ce membre de plastique qui la pénétra dans toute sa longueur, son vagin s'élargissant d'un coup sous cette pression si violente. Etant totalement sèche, la douleur qu'elle ressentit fut horrible et elle ne put s'empêcher de hurler. Le sourire d'Uron s'élargit alors.

- Crie ma belle, lui lança -- t -- il alors qu'il accélérait le rythme des va et vient avec son gode. Ne te gêne pas, la pièce est totalement insonorisée, personne ne peut t'entendre. 

Son ventre n'était plus que douleur et elle en vint à espérer qu'Uron la pénétrât pour mettre fin à cette souffrance mais visiblement le propriétaire ne semblait pas décidé d'arrêter ainsi ce petit jeu sadique. Au contraire, il faisait tourner le gode à l'intérieur d'elle augmentant encore la pression sur les parois de son vagin. Elle ne saurait dire combien de temps ce calvaire dura car elle finit par perdre la notion du temps mais finalement, il sortit le membre de plastique de son intimité. Il le renifla alors.

- Mais ma parole, il est tout chaud et humide, déclara -- t -- il, tu as aimé ça.

Elle aurait voulu hurler des dénégations mais elle n'en avait plus la force et elle se contenta de rester allongée sur le dos en tentant de reprendre son souffle à attendre qu'il la viole. Cependant, il la saisit par le bras et l'obligea à se retourner et à se cambrer. Comme une poupée, elle se pliait à sa volonté jusqu'à ce qu'elle comprenne où il voulait en venir. De ses deux mains il lui écarta les fesses et cracha sur sa cavité anale pour lui donner un simulacre de lubrification. Le contact chaud de la salive lui fit comprendre qu'il se préparait à la sodomiser et cela lui redonna de l'énergie mais il était trop tard. Il la tenait fermement et déjà il faisait peser le gland du gode sur son œillet anal. La douleur qui lui stria les reins fut la plus terrible de son existence. Elle hurla de plus belle pendant que l'objet la détruisait littéralement. Sans faillir le monstre qui s'était fait passé pour son employeur continua à la martyriser jusqu'à ce qu'elle s'effondre, éreintée. Il retira alors le gode, souillé de son sang et La força à se redresser. Elle poussa un râle désespéré. Il lui inséra le gode dans la bouche et elle dut lécher un mélange immonde de cyprine, de déjections et de sang tous issus de son corps maltraité. Quand elle eut finit, il parut enfin satisfait et il la lâcha enfin pour aller s'assoir à son fauteuil. Elle comprit que son calvaire était fini ; à aucun moment il ne l'avait pénétrée. 

*******************CHAPITRE 9*********************

Angelica était toujours allongée sur le bureau d'Uron. Il l'avait réduite en miettes et elle n'arrivait plus à retrouver la force de se relever. Le propriétaire de l'Excelsior restait quant à lui immobile et silencieux à l'observer dans cette pathétique position, il semblait goûter à cette situation. 

Il se décida finalement à parler et quand il le fit ce fut pour utiliser un ton calme et posé. Rien chez lui n'indiquait la brute qu'il était en réalité.

- Tu conserveras ton emploi aussi longtemps que tu resteras aussi docile, assura -- t -- il. Mieux, dès demain je paierais les frais d'inscription de fils à la prestigieuse école de « San Mattéo », je sais que tu rêves de l'y inscrire depuis qu'il est en âge. J'ai déjà fait faire un double des clés de ton appartement afin de pouvoir passer te voir quand je le désirais. De plus, tu trouveras un téléphone dans ton casier. Je suis le seul à avoir ce numéro et cela doit rester ainsi. Quand je t'appellerais, tu devras tout abandonner pour exécuter mes ordres. Si jamais un jour je ne suis pas satisfait de ton obéissance, ce sera la soupe populaire pour toi et les foyers sociaux pour ton fils. Allez maintenant rhabille -- toi et retourne travailler, tu as un hôtel à faire tourner. Frankzika ne va pas tout faire toute seule. 

Sous le choc, Angelica se redressa sans un mot. Elle fixa Uron un instant mais ne trouva que dureté dans le regard qu'il lui rendit. Prise de terreur, elle empoigna ses vêtements et disparut aussi vite qu'elle le put. Uron sourit.

- Et d'une, dit -- il. A l'autre maintenant. 

********************CHAPITRE 10*******************

Alors qu'Angelica connaissait le début de son asservissement, le quotidien d'Harmony n'était guère plus reluisant. La première semaine après son renvoi, elle vit ses premiers CV lui revenir avec toujours les mêmes réponses négatives. Pire, la situation se perpétua dans le temps alors qu'elle avait cru que son expérience à l'Excelsior serait suffisante pour lui ouvrir de nombreuses portes. Ses indemnités chômage ayant déjà été consommées durant la période de rénovation de l'hôtel, elle se retrouvait sans revenus. Elle se retrouva donc incapable de payer le loyer hebdomadaire son bel appartement des quartiers rénovés et ses amis, tous des fils de riches snobs, devinrent soudainement injoignables. Elle savait qu'elle devait trouver un emploi au plus vite et un emploi de la qualité de celui qu'elle occupait juste avant mais l'un des rares recruteurs à accepter de la recevoir lui enleva ses dernières illusions.

- Le poste de superviseur demande de grandes qualités, lui avait -- il expliqué sous entendant qu'elle ne possédait pas. De plus, il est délicat d'embaucher une personne reconnue pour avoir un caractère difficile.

- Un caractère difficile? S'était -- elle étonnée.

- Nous sommes tous au courant que vous avez agressé votre ancien employeur alors qu'il venait de vous renvoyer en dépit du fait qu'il tentait de vous proposer une solution de reclassement.

Elle manqua s'étouffer devant cette affirmation. Ce salaud d'Uron avait détourné la vérité pour faire d'elle une harpie et compromettre son avenir professionnel.

Une semaine passa encore. De plus en plus isolée dans sa vie personnelle, elle passait ses journées à aller d'hôtel en hôtel faisant descendre de plus en plus ses exigences mais elle se heurtait toujours au même mur de refus. Elle finit par se dire qu'elle allait devoir se résoudre à retourner à son ancienne profession de serveuse quand le ciel lui tomba sur la tête. 

Elle rentrait chez elle après une longue journée de démarchages infructueux, elle n'avait plus qu'une idée en tête : se reposer. Cependant, elle eut l'horrible de constater que sa clé ne réussissait plus à ouvrir la serrure de sa porte. Elle resta figée un instant puis descendit en courant vers la loge du concierge pour qu'il lui explique cette situation. L'homme sortit et ne parut pas une seconde surpris de la voir.

- Ma clé ne fonctionne plus, lui dit -- t -- elle espérant encore qu'il lui trouve une explication à cette situation. 

- Je sais, répondit -- il aussi froid que la mort. J'ai changé les serrures sur ordre du propriétaire. Cela fait trois semaines que vous ne payez plus le loyer.

- Mais... Il fallait me prévenir.

- Je l'ai fait et vous avez même reçu une lettre recommandée la semaine dernière. Les appartements de cette qualité sont trop demandés pour que nous nous permettions d'attendre trop longtemps.

- Mais mes affaires?

- Elles sont saisies. Payez ce que vous nous devez et nous vous les rendrons!

Il lui claqua alors la porte au nez sans lui laisser le temps de lui répondre quoi que ce soit. 

*******************CHAPITRE 11********************

Harmony se retrouva donc à la rue alors que la nuit était sur le point de tomber sans aucune affaire pour se changer et, le porte--feuille vide, elle n'avait pas les moyens de se payer l'hôtel. Elle tenta bien de contacter ses amis mais elle ne trouva aucune oreille compatissante. Tous ceux qui répondaient présents pour leurs soirées de fête quand tout allaient bien ne voulaient désormais plus avoir affaire à elle. Elle avait voulu frayer avec des gens d'un milieu social bien différent du sien et ça lui coutait cher. Elle commença alors à errer dans la ville. Nous étions au début de l'hiver et le froid l'attaqua sans pitié. Les circonstances faisaient qu'elle n'était pas vêtue pour supporter de telles conditions. Elle passa quelques heures dans un bar de nuit devant un café où elle fut accostée par plusieurs hommes. Même dans son état lamentable, elle restait une belle femme mais tous ces hommes étaient tout aussi pathétiques qu'elle et elle n'était pas tombée assez bas pour se laisser embarquer avec des épaves de ce genre. Finalement, ce fut le serveur qui lui offrit une solution de dernière chance. Il lui donna l'adresse du foyer social pour adultes qui, même en pleine nuit, pouvait lui l'accueillir.

Par lina
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