Mercredi 29 avril
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Théodora Lupa descendait de sa voiture pour rejoindre son immeuble quand Thierry l'accosta. Il fut étonné de constater
qu'une femme aussi riche se déplaçait seule.
- Madame Lupa, lui dit -- il. Je souhaiterais vous parler. Je suis détective privé et j'ai question à vous poser au
sujet d'une de vos employées.
- Je dirige de nombreuses entreprises, répondit -- elle en évitant son regard, j'ai beaucoup
d'employés.
- Celle dont je vous parle a travaillé directement sous vos ordres dans votre boutique d'antiquités, elle se
nommait...
- Je n'ai pas le temps de vous parler.
Elle voulut se dérober mais, décidé à ne pas lâcher prise, il lui agrippa le bras. Elle leva la tête et il croisa son
regard. Il fut terrassé par l'expression de résignation qu'il y lut.
- Madame Lupa, tenta -- t -- il alors, est -- ce que je me trompe si je dis que vous avez une marque au fer rouge sur
la fesse droite?
- Mais... Que..., balbutia -- t -- elle. Partez ou j'appelle à l'aide!
- Madame Lupa. Qui qu'ils soient, ils ne sont pas aussi puissants qu'ils veulent bien vous le faire croire. Faîtes --
moi confiance et je vous aiderais.
- Laissez -- moi tranquille!!!!
Elle le repoussa alors et s'enfuit en direction de son immeuble. Il ne tenta pas de la poursuivre, il savait que
c'était inutile. Il se dirigea vers sa voiture sans avoir conscience qu'au même moment deux hommes étaient en train de le prendre en photo.
- Suis -- le, dit -- l'un d'entre eux à l'autre. Je passe cette photo au fichier central et je préviens le commissaire
Marius. Jennifer était assise sur la paillasse de sa cellule d'isolement à ressasser sa rage. Elle
maudissait Anne -- Marie, Christine, les flics et, en fait, le monde entier. Elle n'attendait qu'une chose que la porte s'ouvre pour se jeter sur l'inconscient qui tenterait de venir la
raisonner.
Justement, la porte s'ouvrit mais l'homme qui entra n'avait rien de raisonnable, bien au contraire. David Angel
pénétra dans l'antre du fauve avec l'assurance du dompteur. Jennifer se redressa quand elle le vit la défier du regard et pendant un instant elle garda sa rage enfouie, attendant le bon moment
pour lui arracher les yeux. Sûr de lui, Angel s'avança encore d'un pas.- Tu ne me connais pas, dit -- il, mais
tu dois savoir que si tu en es là c'est par ma seule volonté et que désormais je suis le seul capable de t'en sortir. Je tiens ton destin entre mes mains. D'un geste je peux te faire disparaître
dans les bas fonds de l'administration pénitentiaire ou au contraire de faire sortir libre de cette cellule.
Jennifer ne comprenait rien à ce que racontait cet abruti. Tout ce qu'elle voyait c'était qu'il n'était qu'à quelques
pas d'elle et qu'il lui suffisait d'un bond pour arriver à sa hauteur. Elle cherchait quel endroit de son cou, elle allait pouvoir attraper pour l'étrangler comme elle l'avait fait de son ancien
petit ami quand celui-ci avait tenté de s'enfuir avec ses affaires ; bien sûr personne n'était au courant de cette histoire.
Angel se figea soudainement et la regarda l'air indécis.
- Ca suffit maintenant! Je vois que tu ne m'écoute pas. Tu veux du sang alors viens le prendre!
Il fit un pas de plus offrant plus de prise qu'elle n'en aurait rêvé et elle bondit comme un lion. En une seconde,
elle était sur lui ses mains sur son cou, prête à l'étouffer. Et la seconde suivante, elle était visage par terre, le bras retourné dans une prise d'immobilisation, le genou d'Angel figé entre
ses côtes.
- Tant d'énergie, estima -- t -- il comme s'était devant un étalon fougueux. Tant de volonté de mort mais si peu de
maîtrise. Voilà pourquoi, tu es en dessous et moi au dessous. Voilà pourquoi tu vas devenir une esclave et que je serais ton maître.
Il tira sur son bras, ses os s'étirèrent dans un bruit sec et pour la première fois depuis plusieurs heures sa rage se
dissipa un peu pour laisser la place à un sentiment nouveau : la douleur. Il tira à nouveau et il réussit à la faire crier. Ce cri était un mélange de douleur et de rage mais il savait qu'il
venait de remporter une première victoire. Il la fit se redresser la força se pencher sur paillasse. Il tira encore plus fort sur son bras et un nouveau bruit indiqua que son bras était au bord
de la rupture.
- Tu veux sauver ton bras? demanda -- t --il. Alors relève ta jupe.
Elle resta immobile, résistant toujours. Il tira encore plus fort. L'articulation entre le radius et l'humérus grinça
mais tint... d'un fil. Jennifer utilisa alors son bras libre pour relever sa jupe dévoilant un string léopard.
- Un léopard pour tigresse, lança Angel.
Il la libéra alors mais avant qu'elle n'ait pu se redresser, il la plaqua contre sa paillasse et écarta son string
révélant son intimité. Sans lui laisser le temps de réagir, il la pénétra brutalement comme à son habitude, l'emprisonnant sous le poids de son corps. Elle cria, vociféra des torrents d'insultes
pendant qu'il la violait mais restait incapable de faire le moindre mouvement pour l'empêcher de continuer.
Il prit son temps, semblant apprécier sa rage aussi intense qu'inutile. Finalement dans un dernier râle, il jouit en
elle avant de s'affaler de tout son corps sur elle.
Alors qu'il se relevait, elle lui lança.
- SALAUD!! Je te crèverais les yeux!
- Pardon? demanda -- t- il en appuyant sa main puissante sur son cou.
Il lui enfonça le visage dans les draps de la paillasse et elle commença à s'étouffer, les bras battant l'air dans un
geste désespéré. Il appuya encore plus et ses gestes devinrent plus lents. Il relâcha la pression et elle put respirer.
- Je n'ai pas compris, tu disais?
- Salaud...
Il réappuya et elle étouffa à nouveau. Il prolongea son asphyxie un peu plus longtemps.
- Alors, on dit quoi au monsieur qui t'as donné du plaisir?
- Merci, lâcha -- t -- elle les yeux pleins de larmes de rage.
- Merci qui?
- Merci ... monsieur.
Il relâcha définitivement sa pression et elle avala une grande bouffée d'air. Il la laissa faire en lui caressant
presque affectueusement la crinière.
- Brave petit animal sauvage, dit -- il, je vais te dresser!Enfermée dans une salle sombre, attachée à plat ventre, totalement nue, les jambes écartées et la tête prise dans un étau, Bethany
était obligée de voir défiler des centaines d'images stroboscopiques. Elle commençait à se perdre sous l'effet de tous ces messages contradictoires qu'on lui envoyait en permanence et cette
torture mentale n'était pas la seule tourmente qu'on lui infligeait.
Depuis qu'elle s'était réveillée dans cette salle, elle ne comptait plus le nombre de fois où on l'avait violée. La
première fois, le contact dur d'un pénis inconnu dans son vagin l'avait tirée de son inconscience. Encore sous le coup de la drogue, elle avait eu l'épouvantable sensation de vivre un cauchemar
éveillé. A aucun moment, elle n'avait pu identifier l'homme qui abusait d'elle sans vergogne. Il ne parla pas et dans sa position allongée, elle ne pouvait pas voir son visage ni aucune autre
partie de son corps. Il était d'une vigueur effarante et elle dut supporter ses assauts durant un temps incroyable mais ce ne fut pas le pire. Le pire fut qu'une fois qu'il ait terminé et joui
dans le préservatif qu'il portait, un autre prit sa relève puis un autre et un autre encore. Ce défilé dura un temps qu'elle ne put définir et à la fin, elle perdit le compte du nombre d'hommes
qui l'avaient possédée.
Quand enfin ils cessèrent de l'harceler, cela ne signifia pas la fin de son cauchemar. Les images commencèrent à
défiler ; tellement puissantes que même les yeux fermés, elle continuait à les voir. En réalité, elle avait l'impression qu'il ne s'agissait que la succession de formes rendues trop floues par le
fond lumineux. Même avec sa formation, elle ne pouvait pas comprendre qu'il s'agissait en fait d'images subliminales qui étaient en train de détruire son esprit.
Ce qu'elle ignorait aussi était le nombre réel de ses violeurs. Il n'y en avait que deux qui s'étaient relayé durant
des heures utilisant des godes quand ils n'avaient plus eu la force physique de la violer par eux -- mêmes et ils ne comptaient en rester là. Ils l'avaient laissée sous le supplice lumineux
pendant quelques heures ce qui était suffisant pour affaiblir sa volonté pour ce qu'ils lui réservaient.
Ils coupèrent les effets lumineux au moment où ils entrèrent dans la pièce. Bethany poussa un soupir de soulagement
mais son répit ne fut que de courte durée. Sa table se plia en son milieu et elle se retrouva cambrée. Elle sentit deux mains invasives qui écartaient ses fesses et en dépit de l'état
d'épuisement dans lequel elle se trouvait, elle se mit à se débattre. Les liens qui la tenaient résistèrent et elle vit alors apparaître le visage d'un homme dans son champ de
vision.
- Résister est inutile, affirma -- t -- il. A partir de maintenant, tu nous appartiens totalement, accepte -- le et
tout ce que tu subiras te paraîtras bien moins pénible.
Elle sentit que l'autre homme lui évasait le goulot anal avec ses doigts et elle cria. Celui qui se trouvait en face
d'elle lui caressa alors le haut du crâne comme il l'aurait fait avec un petit chien.
- Allons! Allons! Relaxe -- toi et tout se passera mieux, conseilla -- t -- il. Quoi que tu feras nous t'enculerons,
ce sera simplement plus ou moins douloureux pour toi.
Elle sentit une pression sur son anus et elle sut qu'il s'agissait du gland d'un pénis. Elle ferma les yeux mais ne
put retenir un hurlement quand l'homme enfonça son sexe dans sa cavité encore inexplorée. Celui qui se trouvait devant elle continuait à la caresser doucement mais son sourire sadique montrait
qu'il prenait plaisir à la voir souffrir. La douleur envahissait doucement ses intestins au fur et à mesure de la progression du membre en elle. Quand finalement il s'immobilisa, elle reprit son
souffle, consciente que son calvaire n'était pas terminée.
En effet, il commença un mouvement de va et vient qui se mit qui lui explosa littéralement le ventre. En dépit des
conseils de l'autre homme, elle était incapable de se détendre et son anus vierge manquait d'élasticité pour un tel acte. La sodomie qu'elle subissait la ravageait totalement. Heureusement pour
elle, elle ne dura pas aussi longtemps que les viols précédents et de nouveau l'homme jouit en elle dans un préservatif. Il se retira sans ménagement, lui arrachant un nouveau
cri.
- C'est pas si mal pour une première fois, la félicita l'autre homme en continuant à lui flatter la chevelure. Tu as
besoin d'entraînement et nous allons te le donner.
Il se leva et disparut dans son dos. Quelques secondes plus tard, elle sentit le contact d'une nouvelle queue faisant
pression sur son anus.