Non catégorisé

Lundi 9 mars 1 09 /03 /Mars 10:32

Nous sommes dans une ville imaginaire nommée Lilleland, un groupe de 4 hommes riches et puissants a fondé un club très secret avec pour objectifs d'écraser toute la région sous leurs bottes. Afin de sceller leur alliance, ils décident d'asservir des jeunes femmes de différents milieux dont le seul défaut semble être d'avoir croisé leur chemin.

Les membres du club :

David Angel, 35 ans, riche homme d'affaire blasé qui débarque dans la région. Son arrivée semble être l'élément fondateur du club.

Le juge de Saint Servier, 65 ans, juge puissant, il est surtout l'homme politique le plus influent de toute la région. C'est surtout le produit d'une éducation chrétienne stricte qui l'a frustrée pendant toute sa vie et dont il s'est totalement libéré grâce au club.

Guillermo Diaz, 45 ans, c'est un ancien émigré espagnol devenu millionnaire en fondant des sociétés spécialisées dans les services. Il a décidé de diversifier ses affaires en achetant un bar plus que particulier où il fait travailler ses victimes. 

Guillaume Uron, 29 ans, c'est un riche héritier aux tendances psychopathes.

Les victimes du club :

Amandine Blenon, 37 ans, c'est la femme d'un notable reconnu qui s'est compromis dans de sales affaires d'escroqueries. Abandonnée par son mari et ses amis, elle est tombée entre les griffes d'Angel qui s'est emparé de tous ses biens et s'est installé chez elle, la transformant en esclave. 

Laura Blenon, 18 ans, c'est la fille d'Amandine et elle est devenue l'esclave d'Angel pour les même raisons que sa mère. 

Christine Veron, 31 ans, éducatrice spécialisée dans un centre d'hébergement pour sans abri, victime d'un chantage de la part d'Angel, elle se retrouve obligée de céder à tous ses désirs.

Madeleine Bonnet, 18 ans, lycéenne, jeune fille manipulée de manière odieuse par son petit ami Jérôme, un voyou à la petite semaine, elle est devenu l'esclave sexuelle du juge de Saint Servier.

Sarah Bonnet, 17 ans et demi, lycéenne, elle est la jeune sœur de Madeleine et la dernière cible du juge. Comme pour sa sœur, elle a été manipulée par Jérôme pour devenir l'esclave du juge mais ce dernier s'est aussi servi d'elle pour éliminer le jeune homme qui devenait trop indépendant.

Théodora Lupa, 40 ans, commerçante et femme politique, elle a dû tout accepter du juge pour éviter de se retrouver condamner à une longue peine de prison au Mexique.

Muriel Guri, 20 ans, serveuse. Fille aînée d'un homme d'affaire, elle doit désormais se plier totalement à la volonté de Diaz et de son âme damnée Humberto pour rembourser les dettes de son père. 

Delphine Rugol, 27 ans, fonctionnaire. Elle a perdu une énorme somme d'argent en jouant avec Diaz qui désormais l'oblige à travailler dans son bar en extra et en profite pour abuser d'elle quand il le désire.

Caroline Georges, 32 ans, ingénieure et responsable de projet au conseil régional. Diaz a découvert qu'elle est en réalité un imposteur et il se sert de ce secret pour la faire chanter.

******************CHAPITRE 1*********************

L'hôtel Excelsior était le siège d'une intense activité. Le plus grand établissement de luxe de la ville de Lilleland était sur le point de rouvrir ses portes après 6 mois de fermeture pour des rénovations en profondeur. Pour Angelica et Harmony cette réouverture était un événement. Employées déjà du temps du précédent propriétaire, le célèbre Sabato Orso, elles allaient rencontrer le nouveau maître des lieux et pour tout dire, la différence de style était flagrante. Sabato Orso fut en son temps la plus grande fortune de la région mais c'était surtout un vieillard autoritaire et parfois malsain dans sa manière de diriger. Par contre Guillaume Uron était au contraire un jeune homme d'une trentaine d'année au visage séduisant qui les avaient accueillies toutes les deux avec un sourire charmeur. A aucun moment, elles ne pouvaient imaginer avoir affaire à un véritable prédateur qui était sur le point de refermer sur elles son piège mortel. 

Il les pria de s'assoir en face de lui devant un grand bureau en chêne blanc qu'il avait fait importer spécialement d'Europe. 

- Enchanté que vous ayez pu vous libérer de vos obligations, lança -- t --il faussement poli et parfaitement conscient qu'il lui suffisait de siffler pour les faire rappliquer. Nous devons parler de choses essentielles avant la réouverture de l'Excelsior. 

- Nous sommes prêtes pour cet événement, affirma Angelica. Nous sommes en poste depuis déjà un certain temps et nous connaissons parfaitement les tâches qui nous incombent. 

- Justement, reprit Uron, les choses ont changé. Comme vous avez pu en rendre compte j'ai investi des sommes importantes pour transformer cet hôtel qui était déjà réputé en un cinq étoiles luxe. Vous savez ce que cela signifie : nous allons nous retrouver confrontés à une clientèle bien plus exigeante qui ne se contentera pas d'un service approximatif et en temps que superviseuses vous serez aux premières loges. 

- Nous sommes prêtes à assumer.

- Ce n'est pas aussi simple. Comme je vous l'ai dit, j'ai investi des sommes importantes et je ne veux pas prendre de risques inutiles. C'est pourquoi, j'ai déjà pris une décision importante : je compte renouveler le personnel pour moitié afin de remplacer les partants par des employés formés au service dans des hôtels de ce standing. Tous les postes sont concernés... y compris le votre. En bref, dans un mois, je licencierais l'une d'entre vous. 

Il se tue pour juger de l'effet de cette annonce sur chacune d'elles et il ne fut pas déçu. Elles lui apparurent terrassées. Ils savaient que l'une comme l'autre avaient un besoin vital de cet emploi. Angelica, 26 ans, était un jeune brune aux cheveux longs et aux yeux bleus. Parfois trop froide avec les clients, elle était cependant d'une efficacité redoutable dans la gestion du personnel et des comptes. Uron savait surtout qu'elle était la mère célibataire d'un petit garçon de six ans et que le seul loyer de son appartement en centre ville lui coûtait le tiers de son salaire. Perdre son emploi signifierai pour elle, l'expatriation vers les quartiers périphériques où l'on parquait depuis des années les plus démunis notamment issus de l'ancienne « cour des miracles ». Harmony était d'un autre style. C'était une flamboyante hispanique aux courts cheveux châtains qui fascinaient les clients autant par son physique parfait que son air avenant mais dont l'enthousiasme professionnel était parfois défaillant. C'était surtout une jeune fille de 25 ans qui brûlait la vie par les deux bouts et n'avait jamais fait la moindre économie. Elle se retrouverait rapidement sur la paille si elle devait connaître une période de chômage prolongée surtout en connaissant le confort de l'appartement qu'elle occupait en plein cœur des quartiers rénovés, les plus chers de la ville. Uron n'avait jamais compris comment Orso avait pu avoir l'inconséquence de confier des postes aussi important que ceux de superviseurs à d'aussi jeunes femmes et il se dit que la rumeur qui faisait du vieux bouc un satyre devait être vraie. Dans tous les cas, la situation l'arrangeait puisqu'elle lui permettait de faire d'une pierre deux coups. 

- Mais notre contrat..., commença Angelica qui refusait cette situation. 

- Est caduc, la contra Uron. Il vous liait à la société de votre ancien employeur que j'ai liquidé en rachetant l'Excelsior. Tous les employés de l'hôtel recommencent à zéro désormais au sein d'une nouvelle structure et sont en période d'essai. Certains ont refusé ce fait et ont déjà été licenciés. Ils vont tenter leur chance devant les tribunaux mais je leur souhaite bonne chance car ce n'est pas la première reprise que je réalise et je n'ai jamais perdu la moindre procédure de ce genre. Tout est parfaitement légal.

- Comment allez-vous choisir? Demanda Harmony qui posait enfin la bonne question.

- C'est simple. Vous êtes les superviseurs c'est-à-dire que vous êtes les garants du bien être des clients. Pendant le mois qui va venir chacune d'entre vous va chapeauter une équipe et sera responsable d'une aile de l'hôtel. A chaque départ, il sera demandé aux clients y ayant résidé de remplir un petit questionnaire concernant la qualité du service. Chaque questionnaire rempli donnera lieu à une note et finalement je conserverais celle qui aura eu la note moyenne la plus élevée. 

Le visage d'Harmony s'éclaira alors ; la relation clientèle était le domaine où elle excellait contrairement à Angelica. Uron quant à lui se força à rester impassible car il savait qu'il n'avait pas choisi ce mode de sélection par hasard. 

*********************CHAPITRE 2******************

Angelica quitta le bureau toujours sous le choc de la nouvelle qu'elle venait d'apprendre. Elle risquait de se voir congédiée après des années de bons et loyaux services passés auprès de ce porc d'Orso. Elle avait déjà dû supporter de voir son autorité contestée par cette garce d'Harmony juste au titre que son cul excitait le vieillard libidineux mais là c'était le pompon. Elle dut s'assoir pour retrouver son calme et pouvoir enfin avoir une pensée censée. Elle réussit enfin à se convaincre que tout n'était pas perdu. Harmony avait toujours joué sur son physique avantageux pour faire oublier ses qualités professionnelles défaillantes mais là, elle allait atteindre ses limites. Il ne suffisait pas d'avoir une grosse poitrine pour satisfaire de riches clients habitués à évoluer au milieu de mannequins sortis de magazines de mode, il fallait être une professionnelle presque une artiste du service et là, c'était son domaine. Elle regonfla son moral et prit la liste donnée par Uron. Il s'agissait des noms des membres de son équipe. Elle allait devoir réorganiser cette bande de j'm'enfoutistes en une équipe de vainqueurs pour qu'ils lui permettent d'assurer son avenir. 

********************CHAPITRE 3********************

Les semaines qui suivirent furent une véritable course contre la montre. Elle dut réunir son équipe. Elle connaissait la plupart de ces personnes depuis des années mais elle se montra inflexible avec eux. Il fallait être irréprochable : nettoyage des chambres en profondeur chaque jour, massages et autres services secondaires. Elle se livra aussi à un énorme travail en amont, se renseignant sur chaque personne dont elle devait s'occuper, trouvant ses passions, ses goûts personnels afin de devancer des désirs. Ses journées étaient interminables, ses nuits affreusement courtes mais elle pouvait se vanter de ramener sans cesse des évaluations très élevées qui, le pensaient -- elles, suffiraient à la sauver du désastre. Elle se trompait. 

Elle comprit son erreur seulement la veille de la fin de cette horrible épreuve. Elle avait un document important à remettre à Uron et n'avait pas de temps à perdre. Ce fut pour cela qu'elle entra dans son bureau alors qu'après avoir tapé sans obtenir de réponse, elle avait compris qu'il n'y était pas. Elle avait décidé de poser les documents sur son bureau et de repartir immédiatement. Cependant, son regard fut attiré par l'écran de l'ordinateur qui était resté allumé et elle se rendit compte qu'il affichait une série de chiffres qui n'étaient rien de moins que le résumé des évaluations pour le test qui l'opposait à Harmony. Ce qu'elle vit alors lui glaça les veines ; en dépit de ce qu'elle croyait, elle était en train de perdre. La moyenne des notes obtenue par Harmony était supérieure à la sienne, légèrement certes mais suffisamment à seulement un jour de la fin de leur test. Cette découverte l'anéantit.

Elle ressortit du bureau, assommée par la certitude que tout était fini et qu'elle allait devoir recommencer à chercher du boulot. En dépit de son expérience, elle savait qu'un emploi de cette qualité serait difficile voire impossible à trouver. Elle comprenait parfaitement les implications de cette situation : même si elle retrouvait un emploi similaire à celui qu'elle occupait avant celui --ci, elle ne pourrait jamais conserver son appartement en centre ville et retourner vivre dans les quartiers extérieurs au milieu de la délinquance, la drogue et la violence ; tout ce qu'elle avait réussi fuir et ce qu'elle avait réussi à épargner jusqu'à présent à son jeune fils. Il commençait à avoir un âge où il subissait les influences et elle ne voulait le voir suivre le chemin emprunté par son père, mort à l'âge de 20 ans dans un braquage sanglant. Au bord du désespoir, elle regagna son petit bureau et s'installa devant son ordinateur. A ce moment, une idée lui vint. Elle tapota son code d'accès sur son clavier et accéda au fichier des entrées -- sorties programmées de clients. Elle constata alors que plus aucun client d'Harmony ne devait quitter l'hôtel avant deux jours. Son adversaire avait donc joué toutes ses cartes ce qui n'était pas son cas. Il lui restait un client qui devait quitter l'hôtel le lendemain même. Elle avait toujours en tête les deux moyennes et elle savait que si elle convainquait ce client de remplir le questionnaire de façon à qu'elle obtienne la note maximale, elle coifferait Harmony sur le poteau pour quelques centièmes de points. Le procédé n'était pas très glorieux et même honteux moralement mais dans ces circonstances, elle était tout à fait prête à s'assoir sur la morale. Elle fixa le nom de ce client qui tenait son avenir entre ses mains, il s'appelait Guillermo Diaz. 

********************CHAPITRE 4********************

Le lendemain, Angelica arriva à l'Excelsior très tôt. Elle avait mal dormi, cherchant le bon angle d'approche pour convaincre ce Guillermo Diaz de faire ce dont elle avait besoin. Elle passa devant les femmes de ménage en plein préparatif. Elles la regardèrent, étonnées de la voir si matinale mais aucune ne fit de remarque. 

Diaz occupait une des chambres du deuxième étage depuis trois jours. Angelica se souvenait parfaitement de lui, c'était un géant au visage peu agréable qui, selon les grooms, était très généreux en pourboire mais laissait une impression très désagréable aux femmes de ménages et agents d'étage féminines. Angelica s'arrêta devant la porte, prit une respiration et tapa. Une minute plus tard, elle s'ouvrit et la masse imposante de Guillermo Diaz envahit l'encadrement. Elle ne put s'empêcher de reculer d'un pas. Vêtu d'un pyjama de soie mauve, le géant au teint mat eut un sourire étrange en la voyant.

- Bonjour, mademoiselle, dit -- il mais son ton lui parut étrangement gênant. Que puis-je pour vous?

- Bonjour monsieur. Je m'appelle Angelica Rubicosa, je suis la responsable de secteur de l'hôtel et je souhaiterais vous entretenir d'un détail important.

- Bien entendu, accepta -- t --il en se poussant pour la laisser entrer. 

Elle pénétra donc dans sa chambre, l'une des plus luxueuses de l'hôtel. Elle constata rapidement que ses valises étaient déjà prêtes et que comme elle s'en doutait, il comptait quitter l'Excelsior dans la journée. Il était donc bien sa dernière chance de sauver son emploi. Il avait fermé la porte derrière eux et se tenait désormais debout à quelques pas d'elle la dévisageant toujours en souriant. Elle ne pouvait pas s'empêcher d'être mal à l'aise. 

- Quelle est donc cette chose si importante dont vous vouliez m'entretenir? 

- Je ne sais pas si vous avez été renseigné de l'intérêt que la direction de notre établissement prenait au bien être de ses client, commença -- t -- elle hésitante. 

- Je ne vois pas très bien où vous voulez en venir, la coupa Diaz qui semblait s'amuser de ses difficultés. 

- Nous..., nous voulons nous améliorer et nous demandons à nos clients de laisser leurs impressions sur la qualité du service qui leur a été rendu durant leur séjour parmi nous.

- Ah je vois. Vous devez parler de ce questionnaire.

Il lui indiqua la petite feuille de papier posée sur la commode prés du lit. Elle resta immobile n'osant pas s'approcher de ce document si essentiel pour elle et ne voulant pas montrer ses réelles motivations.

- Vous voulez le lire? demanda Diaz qui avait parfaitement lu en elle. Ne vous gênez pas. 

Lentement, elle prit la feuille et la lut. Elle fut paralysée par les appréciations et la note qui en découlait. Elle était loin d'être suffisante. 

- Vous... vous semblez déçu, fit -- elle. 

- Un peu. Il faut dire que j'ai fréquenté de nombreux hôtel de luxe ces dernières années et votre personnel manque encore d'expérience dans de nombreux domaines malheureusement.

Elle ne pouvait s'empêcher de trembler et il s'en rendit compte.

- Cela semble très important pour vous.

- C'est que je joue mon avenir, avoua -- t -- elle consciente qu'elle n'avait plus rien à perdre. J'ai besoin que vous donniez une évaluation excellente. C'est vital.

Le sourire de Diaz se transforma alors et le malaise d'Angelica s'accentua. 

- Je pourrais éventuellement changer mes appréciations, concéda -- t -- il, mais qu'aurais -- je en échange? 

Angelica resta sans réaction. En réalité, elle avait espéré convaincre cet homme de la même façon dont elle obtenait tout ce qu'elle voulait du vieil Orso. Elle comprenait maintenant son erreur, ce Diaz avait parfaitement saisi l'ascendant qu'il avait sur elle et il comptait en tirer profit.

- Je pourrais m'arranger pour que vous bénéficiiez de tous les avantages de l'hôtel gratuitement... à vie, avança -- t -- elle. 

- Ne vous moquez pas de moi, tonna le géant. C'est peanut's pour moi, tu dois pouvoir faire bien mieux.

Il fit plusieurs pas dans sa direction et elle recula pour conserver une distance de sécurité. Cependant, elle finit par se cogner le dos contre un mur. Il plaqua ses mains de chaque coté de son visage et elle sentit souffle chaud contre son visage. 

- Alors tu es prête à faire ce qu'il faut pour sauver ton emploi? 

- Non, pas ça, supplia -- t -- elle consciente de s'être jetée entre les griffes d'un véritable prédateur.

- Trop tard!

Il se plaqua contre elle et lui arracha un baiser qui lui provoqua automatiquement des nausées. Il n'en eut cure car il la souleva du sol sans ménagement pour la projeter sur le lit. Il s'allongea immédiatement sur elle, lui clouant les bras au dessus de la tête avec une seule main. De son autre main, il commença à dégrafer les boutons de son tablier. Désespérée, elle secouait la tête mais elle était incapable de prononcer la moindre parole. Il fit apparaître son soutien -- gorge qu'il fit immédiatement glisser pour libérer sa jeune poitrine laiteuse. Il lui mordit alors le mamelon droit lui arrachant un cri de douleur. Les bras emprisonnés et le corps piégé sous le poids du sien, elle ne pouvait cependant plus s'échapper et il en était parfaitement conscient. Il déboutonna alors le ceinturon de sa robe et la fit glisser jusqu'à ses genoux. Elle portait un string qu'il lui arracha sans difficulté. Sa main s'aventura dans son intimité mais sans douceur. Il s'évertua à lui écarter les lèvres intimes du vagin afin de la préparer à la pénétration. Il se souleva afin de se placer de manière idéale et elle le sentit se glisser entre ses jambes. Une fois correctement installé, il fit glisser le pantalon de son pyjama ; il ne portait rien en dessous. Elle sentit la force de son érection qui se pressait contre sa cavité vaginale. Une seconde plus tard, il était en elle. Elle se plia sous le choc de cette pénétration brutale. N'ayant cure de sa réaction, Diaz entama alors son pistonnage. Angelica se cabrait à chaque va et vient et ses cris traduisait la douleur que le membre introduit en elle lui procurait. Diaz était d'une dureté qu'elle n'avait jamais connue avec aucun de ses amants. Il semblait même que son plaisir s'accentuait avec la souffrance qu'il lui infligeait. Cet acte horrible qu'il lui avait imposé dura de longues minutes et finalement, il se retira et, comble de l'humiliation, éjacula sur elle, maculant son ventre et sa poitrine de son sperme dans un cri de jouissance bestiale. 

Par lina
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Jeudi 5 mars 4 05 /03 /Mars 10:31

La normalité de la journée lui donna une impression presque d'irréalité après les horreurs subies la veille mais cela ne dura malheureusement pas car au milieu de l'après midi, sa secrétaire lui annonça l'arrivée d'un certain Adriano Silva. Elle envisagea un instant de le renvoyer à son maître mais bien entendu, elle se ravisa ; elle était allé trop loin pour reculer maintenant. 

Sa secrétaire, visiblement mal à l'aise introduisit donc ce Silva dans son bureau. Il fallait dire que le personnage en plus d'être d'un physiquement peu avenant ne se gênait pas pour reluquer ses formes. 

Caroline ne put s'empêcher de froncer les sourcils devant cet être étrange. De petite taille, il avait la démarche arquée et surtout un visage très mal proportionné avec un menton très long et un nez pointu. L'un de ses yeux semblait plus bas que l'autre et quand il lui sourit sa dentition lui parut composée de bien plus de canines que la normale. Il s'assit en face d'elle sans attendre d'y être invité, sans se départir de son sourire déplaisant. 

- C'est un honneur de vous rencontrer mademoiselle Georges, la complimenta -- t - il. Je suis très heureux de venir travailler avec vous.

- Je suis heureuse aussi d'après ce que m'a dit monsieur Diaz vous êtes quelqu'un de compétent.

- Soyez -- en sûr, monsieur Diaz ne s'entoure que de gens de qualité et fidèles.

Son sourire s'effaça alors soudainement.

- Assez de simagrées, pétasse, reprit -- il sur un ton bien moins aimable. Ton seigneur t'as fixé les règles. Désormais tu ne prendras pas une décision concernant ce projet sans m'en parler avant, je serais constamment en ta compagnie à chacune de tes sorties sur le terrain et je devrais avoir un exemplaire de chaque document officiel.

« Je suis en prison et voici mon maton », réalisa Caroline. Silva se leva alors et se dirigea vers la porte du bureau. Un instant, elle crut qu'il allait sortir mais au contraire, il la verrouilla.

- Comme ça nous ne serons pas dérangé pendant notre « conversation importante », expliqua -- t -- il en dévoilant son sourire malsain. Montre-moi ton cul!

« Tu devras lui obéir aussi docilement que s'il était moi » l'ordre de Diaz prit alors une nouvelle dimension dans l'esprit de Caroline. 

Silva revenais vers elle, l'air énervé. 

- Alors ça viens?!? s'emporta --t -- il et elle comprit qu'elle n'avait pas d'échappatoire. 

Elle se leva comme un automate et défit le ceinturon de son jean, le faisant glisser le long de ses cuisses. Pour la seconde fois, elle dévoila une petite culotte en soie blanche (elle devait reconnaître qu'elle manquait d'inventivité en matière d'érotisme). Silva grogna de mécontentement et elle fit glisser la culotte. Elle dut alors dévoiler son intimité à cet inconnu mais visiblement sa chatte ne l'intéressait pas vraiment puisqu'il fit le tour du bureau pour se placer dans son dos.

- Quel beau cul, annonça -- t -- il volontairement vulgaire. 

Il commença alors à lui malaxer les fesses et elle retint sa respiration craignant l'issue de ce petit jeu de mains. En effet, il ne tarda à insinuer ses doigt entre sa raie culière jusqu'à son anus qu'il commença à évaser sans ménagement. Elle serra les dents en dépit de la douleur qui commençait à poindre. Elle entendit le bruit significatif d'une braguette que l'on descendait. Juste après, il écarta ses fesses avec ses mains et elle sentit son gland qui pressait contre son anus, il allait la sodomiser. Elle était vierge de cet orifice et elle savait qu'il n'allait montrer aucune douceur envers elle. Elle s'agrippa au bureau alors que les premiers spasmes de douleurs arrivaient quand il força la résistance de son sphincter. Il marqua un temps d'arrêt comme s'il peinait à avancer mais ne renonça pas. La douleur fut terrible mais comme la veille, elle serra les dents et refusa de crier. Quand son sexe la pénétra tout en longueur, elle sentit des larmes couler contre sa volonté mais ses dents restèrent serrer. Il se pencha alors vers elle.

- On y est arrivé finalement, lui murmura -- t -- il à l'oreille. Passons aux choses sérieuses. 

Il se mit à la pistonner, doucement pour commencer puis de plus en plus vite. Elle se cambra sous l'effet de la souffrance qu'il lui infligeait et son visage s'empourpra, les larmes qu'elles tentaient de retenir lui piquaient les yeux. Chacun de ses coups de rein était un véritable calvaire qui la rapprochait du moment où elle finirait par craquer mais elle se raccrochait à sa volonté de ne pas crier ; son dernier îlot de dignité dans un océan d'humiliation. Silva n'avait cure de ses intentions, il accélérait sans cesse son rythme augmentant d'autant l'intensité de la douleur qu'il lui infligeait. Dans cet affrontement de volonté, finalement ce fut lui qui craqua en premier, il jouit en elle, inonda son intestin de son sperme chaud et dégoûtant. L'esprit de Caroline était envahi par des sentiments contradictoires entre la joie de la délivrance et l'horreur de cette nouvelle souillure. Silva se retira puis il lui remonta sa culotte et son jeans. Le sperme qui se trouvait en elle s'écoulait alors et imbiba ces vêtements. Elle réalisa alors qu'elle allait devoir passer le restant de la journée avec ses vêtements maculés de ce liquide immonde. 

Epuisée, elle s'était penchée en avant sur son bureau pour reprendre son souffle. Il se pencha sur elle.

- Félicitation pour cette petite victoire, lui dit -- il, mais ne t'en vante pas trop ton cul va souvent rencontrer ma bite crois -- moi. J'aurais donc souvent l'occasion de te faire hurler à plein poumons. Cependant si je ne suffis pas à combler tes ardeurs masochistes, monsieur Diaz prépare un endroit bien particulier où il compte bien vous faire découvrir le vrai sens du mot douleur. 

Il la tira alors par les cheveux et la força à prendre sa queue en bouche pour nettoyer le mélange de son sperme et de son propre sang résultant de la sodomie barbare qu'elle avait subi. Elle accepta cette nouvelle avanie en ce disant qu'elle permettait au rêve de Christian de prendre vie. Elle ne se doutait pas qu'en ce moment même Diaz et ses amis préparaient leur plan pour détourner totalement « centre paradis » de son but initial.

Par lina
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Mercredi 4 mars 3 04 /03 /Mars 10:31

Caroline bouillait intérieurement depuis qu'elle avait reçu le premier rapport de la commission. Depuis qu'elle avait reçu l'avis favorable du conseil régional pour le lancement de son projet désormais baptisé : « le centre Paradis » elle y consacrait l'essentiel de son temps et elle savait que les premiers mois étaient essentiels. Il fallait lancer les appels d'offre pour attribuer les marchés aux entrepreneurs afin de pouvoir lancer les chantiers au plus vite mais aussi pour pouvoir respecter au mieux les budgets. Pourtant depuis qu'elle participait aux différentes commissions d'attribution de marché, une étrange impression s'était emparée d'elle : les dés semblaient pipés. Les entreprises les mieux disantes et les plus réputées voyaient leurs dossiers sans cesse retoqués pour des raisons purement techniques, ralentissant la procédure. Pire, elle fut rapidement persuadée que les instances politiques voulaient favoriser une entreprise nommée l'AngDiaz, pourtant nouvelle venue dans le domaine de l'immobilier et présentant peu de garantie. En réalité, elle découvrit rapidement, qu'on ne savait pas grand-chose sur cette entreprise puisque même le nom de ses propriétaires était inconnu et que ceux qui la dirigeaient se cachaient derrière de vagues assistants aux pouvoirs limités. Tout cela inquiéta au plus haut point Caroline. Bénéficiant de son statut de chef de projet et de certains soutiens, elle avait apposé son véto à certaines décisions totalement fantaisistes mais elle ne savait combien de temps cela allait encore durer. Le parti de droite avait cessé de la soutenir et votait constamment contre elle et elle devait se battre pied à pied pour obtenir ce qu'elle désirait à tel point que ça en devenait désespérant. Le pire fut quand elle apprit que l'essentiel des marchés seraient attribués en un seul lot et que, bien entendu, l'entreprise favorite pour l'obtenir était l'AngDiaz. C'en était trop, elle lança alors ses assistants à la traque aux renseignements sur cette étrange entreprise surgie de nulle part. Elle devait la mettre hors d'état de nuire avant de se retrouver en face d'un seul vis-à-vis monopolistique qui risquait de lui voler le contrôle de son projet. 

Deux jours plus tard, elle reçut une demande d'entretien d'un certain Guillermo Diaz qui se présenta comme le PDG de l'AngDiaz et comprit qu'ils avaient eux aussi saisi le danger qu'elle représentait et décidé de se dévoiler. Elle décida d'accepter de rencontrer ce Diaz sans savoir qu'elle faisait entrer le loup dans la bergerie. 

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Guillermo Diaz était un homme étrange voire malsain. De forte corpulence, il la salua avec politesse mais elle décela immédiatement l'hypocrisie de son comportement. Il s'assit sans attend d'être invité. Il lui souriait mais ne lança pas la conversation préférant laisser planer un silence gênant, surtout pour elle. Cet affrontement psychologique dura quelques secondes et finalement elle perdit patience.

- Je suis heureuse de rencontrer enfin un responsable de la si puissante AngDiaz, déclara -- t -- elle avec un pointe d'ironie.

- Puissante, répéta -- t -- il visiblement peu choqué par le ton abrupt de son approche. Vous n'avez pas idée. 

- Je pense avoir saisi l'essentiel. Je ne sais pas où vous avez acquis votre pouvoir mais votre expérience dans le domaine de l'immobilier et du BTP est ridicule et je ne pense pas que vous méritiez de travailler sur autant de chantier sur le projet du « centre Paradis ».

- Malheureusement pour vous, il semblerait que nous soyons en pole position pour obtenir les meilleurs lots au contraire. Après tout, c'est en forgeant que l'on devient forgeron. 

L'arrogance de cet homme la rendait folle. Elle voulait lui faire ravaler son caquet. 

- Vous avez peut -- être réussi à convaincre les membres de la commission d'attribution mais je vais m'opposer à ce que vous obteniez les marchés principaux et comme je suis le chef de projet, j'ai le droit de blocage sur de telles décisions. S'il le faut, je stopperais le projet jusqu'à obtenir que l'attribution aille à des maître d'œuvre qualifié et honnêtes.

Diaz ne sembla pas du tout impressionné par ses menaces. Bien au contraire, il se mit à sourire comme le ferait un adulte devant un enfant entêté. 

- Nous savons tous les deux que vous ne ferez jamais ça, ce projet est bien trop important pour vous pour que vous risquiez de le voir prendre trop de retard au point de compromettre son avenir. Je sais que c'est son existence même qui a motivé votre venue dans notre belle région et j'en connais même les raisons profondes.

Elle resta sans voix devant une telle assurance mais Diaz ne semblait pas attendre de réponse et il reprit.

- En me recevant, vous avez commis une grossière erreur qui montre qu'en dépit de toutes vos qualités indéniables, vous n'êtes pas une habitués ni de la politique ni des affaires. Vous ne savez rien de moi : ce qui fait que vous n'avez aucune arme dont vous pouvez vous servir pour me faire abandonner. Par contre, moi je sais tout de vous parce que j'ai préparé cette rencontre depuis des semaines. Je connais tous vos petits secrets inavouables et aussi les plus graves. Et c'est pour cela qu'après cette discussion, non seulement vous ne vous opposerez plus à ce que nous travaillons avec vous mais au contraire vous soutiendrez sans condition la candidature de d'AngDiaz. 

- C'est une blague?

- Non ce n'est pas une parce que dans le cas contraire, je détruis le « centre paradis » avant même qu'il ne soit sorti de terre. Et pour cela, je n'aurais besoin de rien d'autre que de vous. 

De nouveau, elle resta sans voix devant l'impudence de cet homme. Elle voulut ouvrit la bouche pour répliquer mais il la devança. 

- Cela fait maintenant un mois que le projet est lancé et vous vous êtes impliquée totalement dans ce projet, ce qui a rassuré la totalité des intervenants qui vous considèrent comme un ingénieur extrêmement compétent. Aucun ne sait qu'en réalité vous êtes un imposteur. 

Le cœur de Caroline cessa de battre pendant une seconde.

- Arrêtez vos simagrées, se défendit -- elle. Ce sont les accusations les plus ridicules que j'ai entendu depuis...

- Officiellement, vous avez eu votre diplôme à la prestigieuse école de Unistad, continua Diaz comme s'il n'avait pas entendu sa réplique. Il y a 10 ans... non en fait 8 ans et demi. En fait en plein milieu d'année en fait. Etrange, non? Surtout quand on songe que c'est presque deux ans après la date normale à laquelle vous auriez dû l'obtenir. Cela a intrigué mes enquêteurs et ils ont donc poussé leurs investigations plus en avant et je n'ai pas été déçu de leurs découvertes. 

Caroline l'écoutait en serrant les poings, elle ne savait que trop bien où il comptait en venir mais elle voulait comprendre jusqu'à quel point il avait percé ses secrets. 

- Mes hommes m'ont rapporté deux événements. L'un d'entre eux étaient que vous aviez tout simplement disparue de la circulation voici 10 ans à seulement un mois de vos partiels finaux qui, selon tous les observateurs, ne devaient que valider votre diplôme compte tenu de vos évaluations tout au cours de l'année. Intrigant tout cela mais visiblement lié à l'autre événement qui est la mort tragique d'un certain Christian Païn. 

Caroline se figea et le sourire de Diaz se fit plus carnassier.

- Il s'agissait de votre petit ami de l'époque n'est -- ce -- pas? Il est né ici à Lilleland dans la tristement célèbre « cour des miracles » et réputé pour être un ingénieur de talent presque un génie. Je me souviens de lui, il est revenu dans la région voici une dizaine d'années avec un projet fou : transformer son quartier de naissance en un ensemble de logements neufs à loyers modérés. Un projet pharaonique dont l'objectif affiché était de transformer la « cour des miracles » en noyau de modernité destiné aux classes modestes de la population en plein cœur de la ville de Lilleland... Cela me rappelle quelque chose, pas à vous? Malheureusement pour, il fut victime d'une horrible agression qui lui coûta la vie avant de pouvoir présenter son projet alors qu'il avait obtenu des soutiens notables. Un gâchis pour certains, le début de profits conséquents pour d'autres mais ce n'est pas le sujet. 

Il marqua de nouveau un moment de silence pour considérer l'effet de laïus sur elle mais il reprit la parole avant de lui laisser le temps de se reprendre.

- Vous deviez l'aimer ce fou utopiste car sa mort semble vous avoir choquée. Comme je l'ai dit mes enquêteurs ont noté que vous aviez disparue de la circulation peu de temps après la mort de ce pauvre Païn. Mais ce sont des hommes efficaces et ils ont retrouvé votre trace... dans une maison de repos. La dépression est une dangereuse amante et elle vous a entraîné bien bas pendant plus d'un an. Mais vous êtes une battante et vous êtes finalement revenue avec la volonté de poursuivre les rêves d'un autre. Et c'est là que se situe l'astuce. Vous obtenez donc, selon vous, votre diplôme d'ingénieur et vous avez fourni tous les documents pour le prouver sauf que nous savons tous les deux que ce sont des faux. Vous n'avez jamais passé les examens de fin d'années à cause de votre dépression et surtout vous avez laissé passer le délai d'un an qui vous aurait permis de reprendre votre dernière année et donc perdu le gain de vos quatre années précédentes. La vie est cruelle, tout est une question de timing si votre ami était mort quelques semaines plus tard, si vous aviez remonté la pente quelques mois plus tôt alors nous n'aurions pas cette discussion.

- C'est de la science fiction, se défendit Caroline mais le ton de sa voix trahissait son trouble. 

- Ne me sous -- estimez pas. J'ai retrouvé les professeurs qui officiaient à Unistad l'année où vous affirmez avoir passé votre diplôme et ils témoigneront qu'aucun candidat retardataire n'a été autorisé à passer les examens terminaux et j'ai bien mieux, j'ai retrouvé Loretta Opertolo. 

Ce nom frappa Caroline comme une gifle et elle sut qu'il savait tout.

- C'était très habile de convaincre la responsable de secteur bientôt retraitée d'office et en contentieux avec sa hiérarchie de falsifier les documents officiels pour vous. Elle a dû vous coûter très cher... En fait, je le sais puisqu'elle me la dit. Voyez- vous le problème des personnes vénales est qu'on ne peut pas leur faire confiance et qu'elles vous trahissent toujours au pire moment. Comme je vous avais dit : toujours connaître les faiblesses de ses adversaires avant de les affronter, ceci est ma première leçon.

Caroline avait l'impression que le sol s'ouvrait sous ses pieds, elle avait accepté de rencontrer cet inconnu et elle se retrouvait désormais en position de faiblesse.

- Alors désormais vous savez que vous ne devez plus vous opposer à moi car je peux mener le « centre paradis » à l'échafaud d'un claquement doigt et le plus drôle c'est que ce sera de votre faute.

- Ma faute?

- Eh oui. Depuis que la commission donné son aval à votre projet, vous avez donné votre caution technique à tous les dossiers. Tous les documents portent votre signature et nous savons tous les deux que ce sont des faux éhontés. Il suffirait que je révèle ce que je sais dans la presse pour créer un scandale phénoménal qui provoquerait votre chute et celle du « centre paradis ». C'est simple, soit vous acceptez toute mes conditions soit c'est la fin pour vous. 

Caroline fixa Diaz dans les yeux pour estimer s'il bluffait. Elle savait que si « Centre paradis » était abandonné, le conseil régional reviendrait au projet initial faisant appel à des investissements privés c'est-à-dire celui de ses concurrents. Il pouvait lui aussi perdre beaucoup dans cette histoire et elle voulait estimer s'il était prêt à transiger. Il lui rendit son regard et elle ne vit que calme et détermination. Elle comprit alors qu'il ne lâcherait pas prise et elle baissa les yeux. 

Diaz se leva visiblement satisfait. Il avait remporté la bataille et il le savait. Cependant, il n'en avait pas fini avec elle. Il sortit un objet de sa poche et le jeta devant elle. Il s'agissait de la clé d'une chambre d'hôtel. Elle la fixa l'air bête. 

- Ce soir à 21h, expliqua -- t -- il. Soyez à l'heure. L'hôtel est l'Excelsior. Il est fermé pour rénovation pour l'instant mais le propriétaire est un ami et il me permet d'occuper une des chambres même dans ces circonstances.

- Vous n'êtes pas sérieux, fit -- elle comprenant enfin où il voulait en venir.

- J'en ai assez de devoir sans cesse me répéter. J'ai pourtant fixé les règles, j'ordonne et tu obéis. Libre à toi de ne pas les suivre mais ensuite tu pourras toujours admirer les superbes immeubles de grands standings qui seront bâtis à la place de ton beau « centre paradis » si tant est que tu puisses encore poser les pieds sur le sol de Lilleland après le scandale que la révélation de ton imposture ne manquera de lever. 

Il marqua un nouveau temps de pause pour lui laisser le temps de digérer cette nouvelle réalité.

- Ce soir 21h si tu veux avoir encore un avenir. 

*********************************************

L'hôtel Excelsior était lugubre. Totalement désert la nuit, l'immense immeuble en rénovation depuis son rachat suite à la faillite de son précédent propriétaire donnait une impression d'horreur à Caroline qui savait ce qu'elle acceptait en y entrant. 

Durant toute la journée, elle n'avait pu se concentrer sur rien d'autre que sur l'affreux dilemme proposé par Guillermo Diaz. Elle devait choisir entre son intégrité et le projet auquel elle avait consacré chaque heure de son existence depuis la mort de Christian. Elle savait que si elle refusait de céder et que son secret était révélé tout serait fini et que jamais personne n'oserait plus prendre la défense des bannis de la « cour des miracles ». Christian l'avait fait et il en était mort. Même le juge Molanta n'aurait pas assez de pouvoir pour s'opposer aux promoteurs qui se jetteraient sur les terrains à fort pouvoir spéculatif réservés pour le « centre paradis ». Elle se souvint des grands discours de Christian quand il lui parlait de ses rêves pour son quartier de naissance alors ravagé par tous les maux de la terre : misère, trafics, drogues, prostitution, ... Elle se souvint de sa volonté de tout changer alors même qu'il apprenait que certains de ses amis venaient de mourir dans la guerre fratricide. Lorsqu'il la quitta, tout juste diplômé, c'était pour mener à bien ses projets. Elle savait que Christian n'était pas mort accidentellement mais qu'il avait été éliminé par les défenseurs du grand projet de rénovation du centre historique. S'il avait été capable de donner sa vie, elle pourrait en faire autant avec son corps. 

La chambre correspondant à la clé donnée par Diaz se trouvait au deuxième étage. L'ascenseur étant toujours hors service, elle dut utiliser les escaliers. Le silence et l'obscurité étaient oppressant mais pas autant que ce qui l'attendait à l'arrivée.

Elle atteignit sa destination et prit une grande respiration avant de glisser la clé dans la fente électronique. Un voyant vert s'alluma et la porte s'ouvrit. A ce moment, une masse énorme surgit de l'obscurité et s'empara d'elle, l'entraînant de force dans la chambre. Elle se mit à crier mais dans ce lieu désert c'était peine perdue. Le géant était bien plus fort qu'elle et il la souleva du sol comme un fétu de paille, déchirant son gilet au passage.

- Ta gueule, connasse, tonna la voix brutale de Guillermo Diaz dans son dos. Personne ne peut t'entendre de toute façon. 

Il lui tordit le bras dans le dos lui arrachant un cri de surprise et de douleur. Elle ne comprenait pas la signification de tout cela. Elle avait accepté de se livrer à lui alors pourquoi cette violence? Il la plaqua contre un mur prenant soin de lui cogner le visage contre le béton froid. Il semblait désirer lui faire le plus mal possible. Sous l'effet du choc, elle se mordit la langue et elle sentit un filet de sang s'écouler à l'intérieur de sa bouche. Elle serra les dents pour ne plus crier inutilement. Il s'était collé à elle, la forçant à rester plaquée au mur. Il était tellement grand et puissant qu'elle avait l'impression d'être emprisonnée entre deux parois de béton. Il la tira soudainement par les cheveux et elle put voir son regard brun et mauvais qui la dévisageait. A ce moment, elle eut l'impression qu'il allait la tuer et elle se mit à se débattre. 

Ce regain de résistance réveilla les ardeurs de Diaz. Il lui tordit le bras encore plus fort et elle serra les dents encore plus. Il s'appuya encore un peu plus sur elle et elle se retrouva oppressée presque étouffée. Il lâcha enfin ses cheveux et sa main descendit vers sa jupe qu'il souleva. Elle tenta de lui résister de sa main libre.

- Laisse -- toi faire, ordonna -- t -- il. Laisse -- toi faire si tu veux vivre.

Elle ne savait pas s'il était sérieux ou s'il jouait un jeu mais son sang se glaça dans ses veines à ces mots et son bras s'effondra presque contre sa volonté. Il la troussa totalement dévoilant sa petite culotte de soie blanche. Il la baissa quasiment immédiatement et la força à soulever sa jambe droite tellement haut qu'elle en eut mal. Elle était totalement offerte. Il se plaça alors de façon à lover son entrejambe entre ses cuisses. Il lâcha enfin son bras afin de libérer son sexe de son pantalon et il la pénétra alors. Elle était totalement sèche, ce petit jeu n'ayant rien d'excitant pour elle, et la pénétration de ce sexe imposant lui irrita totalement le conduit vaginal. Il n'en eut cure et commença à la ramoner dans cette position horriblement douloureuse pour elle. Chacun de ses coups de rein, lui faisait presque quitter le sol et elle sentait ses grognements presque d'animal dans son cou. Ce coït obscène dura un temps bien trop long puis soudainement, il se retira et lui reprit les cheveux, la tira vers le bas. Elle se retrouva alors à genoux, le visage au niveau de sa queue juste au moment où celle -- ci déversait son flot de liquide séminal. Elle eut à peine le temps de fermer les yeux mais son visage tout entier fut inondé ainsi que tout le haut de son corps. Il la repoussa alors sans douceur comme une poupée de chiffon et elle se retrouva agenouillée contre le mur. 

Il se dirigea vers le lit et s'y assit. Elle sentit le poids de son regard sur elle mais elle n'en avait cure, elle avait besoin de ces quelques instants pour rassembler ses esprits. 

- Relève -- toi, ordonna -- t -- il finalement. 

Elle resta quelques instants sans réaction puis se redressa doucement, elle fit redescendre sa jupe ; sa culotte avait disparu dans un recoin sombre de la chambre et elle savait qu'elle ne la reverrait jamais. Elle referma son gilet déchiré sur son pull et elle eut l'impression de retrouver un peu de la dignité qu'elle avait avant de glisser cette maudite clé dans la fente électronique. 

- Avant de reprendre, parlons affaire, déclara -- t -- il. Dès demain, tu vas engager un nouvel assistant. Il s'appelle Adriano Silva. Officiellement, il sera chargé de te seconder dans ta fonction de direction de projet et tu vas voir, c'est quelqu'un de très capable. C'est un ingénieur compétent et diplômé, il cosignera tout les dossiers que superviseras afin d'éviter qu'ils ne puissent être attaqués à l'avenir. En privé, tu devras lui obéir aussi docilement que s'il était moi. Tu as bien compris?

Toujours sous le choc de ce qu'elle venait de subir, elle se contenta de hocher la tête en silence et il s'en contenta. 

- Très bien alors maintenant ramène ton joli cul par là... pour le second round.

Le cœur battant, elle lâcha les pans de son gilet et s'approcha de ce géant qui désormais avait tout pouvoir sur elle. 

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Le réveil avait été difficile pour Caroline tant la nuit que lui avait fait vivre Diaz avait été éprouvante. Son viol contre le mur n'avait été que le premier d'une longue série qui s'était éternisé jusqu'à l'aube et c'était totalement percluse de douleur qu'elle avait regagné son appartement pour ne dormir que quelques heures avant de retourner à son bureau où une masse impressionnante de travail l'attendait. 

Par lina
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Mardi 3 mars 2 03 /03 /Mars 10:30

Nous sommes dans une ville imaginaire nommée Lilleland, un groupe de 4 hommes riches et puissants a fondé un club très secret avec pour objectifs d'écraser toute la région sous leurs bottes. Afin de sceller leur alliance, ils décident d'asservir des jeunes femmes de différents milieux dont le seul défaut semble être d'avoir croisé leur chemin.

Les membres du club :

David Angel, 35 ans, riche homme d'affaire blasé qui débarque dans la région. Son arrivée semble être l'élément fondateur du club.

Le juge de Saint Servier, 65 ans, juge puissant, il est surtout l'homme politique le plus influent de toute la région. C'est surtout le produit d'une éducation chrétienne stricte qui l'a frustrée pendant toute sa vie et dont il s'est totalement libéré grâce au club.

Guillermo Diaz, 45 ans, c'est un ancien émigré espagnol devenu millionnaire en fondant des sociétés spécialisées dans les services. Il a décidé de diversifié ses affaires en achetant un bar plus que particulier où il fait travailler ses victimes.

Guillaume Uron, 29 ans, c'est un riche héritier aux tendances psychopathes.

Les victimes du club :

Amandine Blenon, 37 ans, c'est la femme d'un notable reconnu qui s'est compromis dans de sales affaires d'escroqueries. Abandonnée par son mari et ses amis, elle est tombée entre les griffes d'Angel qui s'est emparé de tous ses biens et s'est installé chez elle, la transformant en esclave. 

Laura Blenon, 18 ans, c'est la fille d'Amandine et elle est devenue l'esclave d'Angel pour les même raisons que sa mère. 

Christine Veron, 31 ans, éducatrice spécialisée dans un centre d'hébergement pour sans abri, victime d'un chantage de la part d'Angel, elle se retrouve obligée de céder à tous ses désirs.

Madeleine Bonnet, 18 ans, lycéenne, jeune fille manipulée de manière odieuse par son petit ami Jérôme, un voyou à la petite semaine, elle est devenu l'esclave sexuelle du juge de Saint Servier.

Sarah Bonnet, 17 ans et demi, lycéenne, elle est la jeune sœur de Madeleine et la dernière cible du juge. Comme pour sa sœur, elle a été manipulée par Jérôme pour devenir l'esclave du juge mais ce dernier s'est aussi servi d'elle pour éliminer le jeune homme qui devenait trop indépendant.

Théodora Lupa, 40 ans, commerçante et femme politique, elle a dû tout accepter du juge pour éviter de se retrouver condamner à une longue peine de prison au Mexique.

Muriel Guri, 20 ans, serveuse. Fille aînée d'un homme d'affaire, elle doit désormais se plier totalement à la volonté de Diaz et de son âme damnée Humberto pour rembourser les dettes de son père. 

Delphine Rugol, 27 ans, fonctionnaire. Elle a perdu une énorme somme d'argent en jouant avec Diaz qui désormais l'oblige à travailler dans son bar en extra et en profite pour abuser d'elle quand il le désire. 

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Depuis l'immense baie vitrée de son bureau, Caroline Georges observait un cargo qui quittait le port de Lilleland en écoutant d'une oreille distraite le compte rendu de John Meritt, son assistant. 

- Les derniers travaux de réhabilitations du centre ville seront terminés à la fin du mois, lui expliquait -- il. C'est un miracle, cela fait dix ans que la ville attend cela et c'est grâce à vous.

« La réhabilitation du centre ville » était l'appellation officielle de la transformation des quartiers populaires que tous appelaient naguère la « cours des miracles » en un centre résidentiel réservé à une population aisée. 

Voici une dizaine d'année, les familles plus riches de la ville avaient décidé, suite à une sombre affaire s'y étant déroulée et ayant coûtée la vie à des dizaines de personnes, de détruire de ce quartier historique qui était devenu au fil des temps un véritable état dans l'état. Caroline ne connaissait pas tous les détails de cette histoire que les locaux dénommaient « la guerre des deux frères » puisqu'elle était arrivé des années après sa conclusion sanglante mais elle savait que cette affaire avait aussi permis à de nombreux spéculateurs immobiliers de s'enrichir en expulsant la population modeste qui vivait en centre ville pour revendre leurs logements rénovés à prix d'or. Une fois les bonnes affaires réalisées, les premières années, les projets annexes s'étaient retrouvés bloqués victimes de l'incompétence et de la corruption. Elle y avait mis bon ordre et désormais la « cours des miracles » n'était plus qu'un souvenir.

Cependant, elle ne se souciait pas vraiment de tous ces projets. Si elle avait obtenu ce poste de responsable de la direction régionale des travaux public, un véritable exploit à l'âge de 32 ans, c'était pour un projet bien plus grand que celui d'offrir des parcs et des centres de loisirs à de riches bobos. Elle poursuivait un rêve depuis presque 10 ans. 

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Caroline arriva dans le hall de la tour du conseil régional où elle devait rencontrer la commission. Elle attendait devant la porte de l'ascenseur quand le juge Constanza Molanta se porta à sa hauteur. Caroline sourit à celle qui était son soutien le plus solide. Le juge Molanta était une femme de 41 ans qui était surtout l'une des femmes les plus influentes de la région. Les deux femmes entrèrent dans l'ascenseur qui devait les mener à la salle de réunion. 

- Cette réunion est très importante, affirma la juge Molanta. 

- Je sais, reconnut Caroline, je suis préparée.

- C'est loin d'être gagné. Je vous soutiendrais quoi qu'il arrive mais comme vous le savez je suis minoritaire au conseil régional depuis les dernières élections et la plupart des élus sont les mêmes que ceux qui ont porté le projet de rénovation du centre ville. Pour eux, la seule idée s'occuper des classes populaires est totalement saugrenue. 

- Si seulement Francis Veron était encore de ce monde, il pourrait nous aider. Lui qui a créé les centre d'accueil pour sans abri ne pouvait que soutenir un tel plan. 

Le juge Molanta eut alors une expression étrange mais n'ajouta rien.

- Vous bénéficiez d'une grande crédibilité après avoir enfin réussi à terminer les travaux commencés voici 10 ans mais cela risque de ne pas être suffisant. Le parti de droite est majoritaire à la commission et il vous faudra les convaincre pour obtenir le droit de construire un immense complexe de logement à loyers modérés qui permettraient aux classes modestes de revenir dans le cœur de la ville de Lilleland. Le projet est séduisant pour nous mais rebutant pour eux qui ont tout fait pour détruire la « cours des miracles ». 

Caroline hocha la tête. Elle serra le dossier qu'elle avait apporté avec elle alors que la porte de l'ascenseur s'ouvrit devant elle et qui contenait tous les arguments qu'elle comptait développer pour convaincre la commission. Elle laissa la juge prendre un peu d'avance et entra dans la grande salle en affichant son expression la plus déterminée. 

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Caroline ressortit de la réunion sous coup de son déroulement. Contrairement à ce qu'elle avait craint, elle avait vite compris que la commission n'était pas réfractaire à ses propositions, bien au contraire. Elle n'avait quasiment eu aucune question contradictoire et le vote s'était révélé une formalité puisque le bloc des élus de droite avait voté comme un seul homme en sa faveur à la surprise visible du juge Molanta. Caroline n'en avait cure, elle n'avait qu'une idée en tête : elle avait réussi à faire passer son projet et bientôt il serait lancé.

Elle reprit l'ascenseur, la tête dans les nuages et une vague de souvenirs l'envahit. L'image du seul homme qu'elle n'avait jamais vraiment aimé s'imposa à elle.

- C'est pour toi, Christian, se dit -- elle, c'est pour toi, mon amour. 

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Humberto ouvrit la porte du « Fundo » au juge de Saint Servier. Nous étions en plein milieu de l'après midi et le bar si particuliers de Guillermo Diaz était presque désert. Le propriétaire des lieux était bien présent et attendait son prestigieux complice. Le juge s'assit en jetant un regard intéressé vers le comptoir où deux jeunes femmes s'activaient en préparation de la soirée. Les deux hommes se serrèrent la main.

- Que prendrez -- vous mon cher? demanda Diaz. 

- Un Martini sec. 

Diaz se tourna vers le comptoir et lança la commande. Quand il revint vers lui, le juge entama la conversation.

- Les membres de mon parti ont soutenu le projet du complexe de la routourne mais je ne comprends toujours pas l'intérêt de la manœuvre. Après tout, nous sommes bien mieux depuis que les grandes familles ont chassé la mauvaise graine du cœur de Lilleland. 

- Mon cher juge, en dépit de toutes vos qualités parfois vous continuez à réfléchir comme un notable et pire comme un politicien local. Je ne nie pas que le projet immobilier de grand complexe commercial et hôtelier défendu par certains aurait été économiquement viable pour la ville et pour les classes les plus aisées qui soutiennent votre parti mais nous devons nous poser les bonnes questions : quel est l'intérêt du club? Si vous aviez vendu les terrains à des capitaux privés, nous aurions été totalement exclus du jeu alors que dans cette configuration, c'est la commission, c'est-à-dire vous, qui va décider des de l'attribution des marchés. Il se trouve qu'Angel et moi venons de créer une entreprise de BTP. Pour l'instant elle est minuscule mais quand vous lui aurez fait bâtir cet immense complexe grâce aux finances régionales, elle nous aura seulement fait gagner des fortunes mais aussi mis sur la paille plusieurs de nos concurrents locaux et sera devenue incontournable. C'est le charme de la fonction publique mon cher. 

- Vous oubliez cette Caroline Georges, ce projet est son bébé et elle risque de gêner vos beaux projets. 

- Sauf que maintenant elle n'a jamais été aussi vulnérable. 

Le juge voulut poser une nouvelle question mais il fut interrompu par l'arrivée des deux jeunes serveuses dans leurs tenues qui faisaient la réputation de l'établissement. Avec leurs vestes de majorettes et leurs culs nuls, elles constituaient un savoureux mélange de pureté adolescente et de perversité. Il les dévisagea alors qu'elles se penchaient pour poser les verres sur la table. L'une devait avoir 20 ans, petite et châtain brun. L'autre était un peu plus vieille mais plus aussi plus grande et avait noué ses longs cheveux bruns en une queue de cheval. 

- Comment trouvez -- vous mes serveuses? Demanda Diaz.

- Charmantes, commenta le juge avec gourmandise. 

La plus âgée des deux fit mine de s'évader après avoir déposé son verre mais Diaz l'attrapa par le bras pour la forcer à rester en place.

- Que diriez -- vous de pimenter un peu votre cocktail? proposa Diaz tournant un regard cynique en direction des deux jeunes filles qui attendaient tremblantes leur bon vouloir. Normalement, les clients n'ont le droit de ne mettre que les mains mais vous n'êtes pas quelqu'un comme les autres. 

Le juge considéra les deux jeunes filles. D'habitude, il préférait toujours les filles jeunes mais le comportement de la fille brune indiquait qu'il restait encore chez elle de la volonté et il adorait ce genre de résistance. Diaz saisit l'insistance de son regard. 

- Delphine? Parfait. Vous verrez, elle sait se servir de sa bouche. 

Il tira sur le bras de la brune, Delphine, lui arrachant un cri. Elle disparut sous la table et une seconde plus tard, le juge sentit le contact de ses doigts qui tiraient sur sa braguette et sortaient son pénis. Elle engloutit le membre dans sa bouche sans autre forme de procès et il ne put que reconnaître que Diaz avait raison et qu'elle connaissait son affaire. Il s'affaissa sur sa chaise pour profiter encore plus des sensations qui montaient en lui. En face, l'autre jeune fille gratifiait Diaz de la même prestation et celui-ci semblait en tirer la même satisfaction. Cependant, il n'en oubliait pas le but de la visite de son invité. 

- Vous savez pourquoi j'ai décidé d'installer mon établissement dans ce quartier? reprit -- il. 

- Non, reconnut le juge qui ne s'était jamais posé la question.

- C'est à cause de sa proximité avec l'ancienne « cour des miracles ». Nous ne sommes pas comme Angel, nous avons connu l'époque de la guerre des deux frères. J'ai voulu m'installer ici parce que je veux toujours me souvenir des erreurs commises par le « caïd » pour ne pas les répéter.

Le juge se souvint alors de la sombre époque que tous les habitants de Lilleland appelaient « la guerre des deux frères ». A cette époque, il n'était pas aussi puissant loin de là. Contrairement à la quasi -- totalité de ses confrères qui avaient suivi soient le « caïd » soit le « frère », il avait compris le caractère destructeur de la lutte que se livraient ces deux frères et était resté en retrait de telle façon qu'il n'avait pas été éclaboussé à son dénouement tragique. C'était ce choix qui lui avait permis de devenir l'homme influent qu'il était. 

Ces souvenirs furent chassés soudainement par une vague montante de plaisir. La langue agile de Delphine et son rythme rapide étaient en train de porter leurs fruits : il était au bord de la jouissance. Il posa les mains sur la crinière brune de sa fellatrice pour l'empêcher de se détourner en ce moment fatidique et il figea sa queue dans le fond de sa bouche. Il éjacula alors en plusieurs jets abondants et Delphine dut avaler ce liquide visqueux sous peine de s'étouffer. Quelques instants plus tard, Diaz imita son comparse et inonda la cavité buccale de Muriel de son sperme. Cette dernière recracha bruyamment, se maculant tout le visage et souillant sa veste. 

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Muriel avait été surprise de la réaction douce du seigneur après qu'elle ait ostensiblement refusé d'avaler sa semence. Il l'avait envoyé prendre une douche, ordonnant à Delphine de faire le ménage. Elle s'était attendu à une punition pour cette révolte mais elle ne se faisait pas d'illusion : elle finirait par venir. Si Diaz ne s'en chargeait pas lui-même c'était sans doute parce qu'il comptait la confier à Humberto et dans ce cas, comme ce dernier vivait quasiment avec elle, elle pouvait durer toute la nuit. Elle frissonna en pensant à ce que l'horrible cuisinier qui la violait en permanence pouvait bien lui réserver et elle réalisa que cela devait faire partie du plan. 

Soudain, l'eau s'arrêta de couler sans explication et elle se rendit qu'elle n'était plus seule dans la salle de douche. Le vieillard invité par le seigneur se trouvait avec elle, il avait enlevé son le bas de ses vêtement affichant une érection très prononcée. Elle comprit mais trop tard que c'était l'explication de l'étonnante mansuétude de Diaz. Il s'approcha d'elle d'un pas décidé. Elle voulut s'échapper mais dans la pièce était trop étroite et il la bloqua sans problème. Il refoula dans un coin et se colla à elle, commençant à la peloter. Ses mains se baladèrent sur son corps, cherchant un contact toujours plus intime, plus humiliant pour elle. Il plongea sa main droite dans son vagin et entama un savant mouvement qui, chose horrible, fit monter en elle une chaleur qu'elle n'avait plus ressenti depuis des semaines et le jour où elle était tombée sous la coupe de Diaz. Ce vieillard était un expert dans ce genre de caresses intimes et elle vit aux regards qu'il lui jetait qu'il prenait une joie immense à la honte que faisait naître en elle ce plaisir que sa main lui procurait. Il en profita pour l'embrasser goulument. Quand il la relâcha, elle mit quelques secondes pour reprendre son souffle. Il profita de son désarroi pour la saisir par les épaules et la retourner. Il la fit se cambrer brusquement. Il posa une main ferme sur son cou, lui interdisant tout mouvement et de l'autre il commença à lui triturer doucement l'anus pour lui évaser l'œillet. Elle se mit à crier, comprenant ses intentions. Ni Diaz ni Humberto n'avaient jamais utilisé cet orifice et elle n'avait jamais envisagé subir cet outrage, avant ce soir. Elle dodelina ses fesses dans l'espoir d'échapper à cette horreur mais il la frappa violement au niveau des reins. Elle se plia presque en deux sous l'effet de la douleur. 

- Arrête de bouger, petite conne, ordonna -- t -- il.

En pleurs, autant sous l'effet de la peur que de la douleur, elle comprit qu'il pouvait lui faire affreusement mal. Il la força à reprendre sa position cambrée et elle sentit son gland qui pressait sur son œillet anal et, vaincue, elle se contenta de serrer les dents en fermant les yeux. 

Elle dut cependant les rouvrir quand il la pénétra sans ménagement entraînant une vague de douleur bien pire que celle qu'elle avait ressentie lors de son premier viol subi par Diaz ni même quand Humberto se livrait à ses jeux pervers sur elle. Il entama alors de la limer, lui arrachant des cris à chaque aller retour. En dépit de son âge, il semblait encore plus viril que ses deux partenaires réguliers et son enfer sembla durer une éternité d'autant plus qu'il prenait plaisir à jouer avec elle, ressortant parfois totalement de sa cavité anale pour y replonger immédiatement après. Au bout d'un certain de ce traitement, elle atteint un cap de non retour et elle plaqua ses mains contre la paroi de douche, se concentrant seulement sur sa douleur. A ce moment, elle n'était plus qu'un anus en feu attendant la libération. C'était visiblement, ce moment que le juge attendait. Il se figea soudainement en elle et il jouit au fond de ses entrailles. La sensation de chaleur qu'elle ressentit ne lui apporta bien entendu aucun réconfort et quand il la relâcha, elle s'effondra pour se recroqueviller dans le coin de la douche ; un endroit que malheureusement pour elle, elle ne connaissait que trop bien. 

*********************************************

Comblé, le juge quitta la gamine de Diaz la laissant totalement anéanti. Comme il s'y était attendu, elle était toujours vierge de l'anus, Diaz détestant la sodomie contrairement à Angel et lui-même mais il appréciait bien d'autres pratiques qu'elle allait bientôt découvrir et qui lui ferait penser à cette soirée avec nostalgie. 

En sortant de la salle des douches, il trouva l'autre chienne du tenancier collée derrière la paroi, l'air horrifiée. Il ne fut pas du tout étonné de la trouver là. Après le départ de la gamine, elle avait dû de nouveau reprendre la queue du juge en bouche afin de faire renaître une érection suffisante pour la suite des opérations et Diaz lui avait intimé l'ordre d'assister au spectacle. Le juge ne doutait pas une seconde que le maître des lieux n'allait pas se gêner pour expliquer à la gamine le rôle joué par la plus âgée dans son humiliation, histoire de renforcer encore l'inimitié entre les deux. Un jour, il ordonnerait à l'une de faire mal à l'autre et il les conditionnait pour qu'à ce moment --là, elles n'aient aucun remord. Cependant ce n'était pas le problème du juge et il voulait encore tirer un peu de plaisir de cette belle soirée. Il plaqua Delphine face contre mur, elle se mit à pleurer comme une enfant, certainement encore sous le choc de la scène à laquelle elle avait assisté. Il se colla à elle et planta un doigt dans son anus, ses sanglots redoublèrent.

- La prochaine fois, promit -- il, ce sera ton tour. 

Il lui lécha le cou, remontant jusqu'à sa joue droite, son doigt jouant avec son œillet anal mais il savait qu'il n'avait plus la force de la pénétrer. Il la libéra alors, la laissant s'échapper en pleurs, satisfait de son effet. 

En quittant le « Fundo », une question le taraudait cependant. Diaz ne lui avait pas expliqué comment il comptait asservir Caroline Georges qui était quand même une femme d'un autre gabarit que les cibles habituelles qu'ils avaient chassées jusqu'à présent. Même cette Delphine n'était en réalité qu'une fonctionnaire municipale subalterne qui avait obtenu son poste par la grâce de sa mère pas un ingénieur de haute volée responsable de projets qui avait su s'imposer dans les hautes instances régionales. De toutes leurs cibles, il n'y avait que Bella Cathy, l'une des cibles d'Uron qui pouvait lui être comparé. 

Par lina
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Mardi 24 février 2 24 /02 /Fév 14:07

-Je..., balbutia -- t -- elle, je viens pour le service. 

-A oui, répondit -- il avec un sourire narquois. Le vestiaire est là, rajouta -- t -- il en indiquant l'endroit d'où il arrivait. Ta tenue t'y attend.

Delphine resta figée, incapable de bouger. Elle sentait le regard de cet homme posé sur elle et ce fut ce qui lui donna la force de se diriger vers le vestiaire. 

Le vestiaire était une petite pièce sombre où l'on avait aligné des casiers en fer. Sur le côté, se trouvait un couloir de douche et l'attention de Delphine fut attirée par le bruit de sanglots. Elle se dirigea vers cette pièce et elle y trouva Muriel, la serveuse qu'elle avait rencontrée la semaine précédente, assise dans un coin, nue, les genoux remontés contre son ventre et sa tête appuyée contre eux. Gênée d'assister à ce spectacle dont elle comprenait facilement la raison, Delphine ne savait pas comment réagir quand la jeune fille releva vers elle son regard nimbée de larmes. Soudain, toute trace de souffrance disparut pour laisser la place à une expression dure comme si elle lui reprochait sa présence.

-Quoi? Lui lança - t -- elle alors. Tu te crois peut -- être meilleure que moi. 

Complètement désarçonnée par la réaction de la jeune fille, Delphine resta sans voix. Muriel se releva alors sans la quitter des yeux.

-Suis -- moi, lui ordonna -- t -- elle.

Elle quitta alors les douches et Delphine lui emboîta le pas sans rien ajouter. Elle ne voulait pas augmenter encore la nervosité de la jeune fille qui subissait des sévices sans noms. 

Muriel ouvrit un des casiers et en sortit une veste mauve comme celle que Delphine avait vu sur elle la semaine dernière.

-Voici ta tenue de travail, lui expliqua -- t -- elle. Quand tu viendras ici, tu rangeras tes vêtements dans ce casier et tu ne mettras que ça. Pendant la soirée, les clients pourront mettre les mains partout où ils le voudront mais seulement les mains. Pour le reste, seul monsieur Diaz peut disposer de nous.

-Je n'ai pas accepté d'aller plus loin, répliqua Delphine qui eut droit alors à un sourire ironique de son interlocutrice. 

Muriel lui tendit alors la clé du casier et s'en écarta pour s'approcher d'un autre qu'elle ouvrit pour en sortir une autre tenue mauve qu'elle s'empressa d'endosser. Delphine quant à elle resta de longues secondes à fixer ce vêtement horrible qu'elle était condamnée à porter pour toute la soirée. 

-Magne -- toi! grogna Muriel. Nous avons la mise en place à réaliser. 

Delphine sursauta et commença à se déshabiller.

Θ

Les premiers clients arrivèrent dès l'ouverture des portes. Uniquement des hommes comme c'était prévisible. Delphine estima à leur tenue qu'ils appartenaient à la classe aisée. Diaz les accueillaient en souriant et semblaient en connaître la grande majorité. Cependant, elle ne put pas vraiment déterminer si elle les connaissait à cause la faible luminosité de la salle. D'un certain côté, cette situation la rassurait car ainsi elle ne pouvait pas non plus être reconnue par une personne qui la connaissait. 

Humberto dirigeait la manœuvre depuis sa cuisine pendant que Muriel et elle devaient faire le service en salle et ce fut un véritable enfer. Montée sur des talons inconfortables, Delphine circulait entre les tables bien garnies. Son entrejambe et ses fesses nues constituaient des cibles de choix pour les mains exploratrices des clients qui n'avaient aucunes retenues. Quand elle s'immobilisait pour prendre une commande, les plus audacieux n'hésitaient pas à enfoncer leurs doigts dans sa fente ou à triturer son clitoris ; si jamais elle devait se pencher pour ramasser des verres vides, c'était son anus qui subissait le même genre d'exploration. Certains clients poussaient la perversion jusqu'à glisser des pourboires dans son intimité mais le pire fut qu'après un certain temps passé à subir un tel traitement, elle constata avec horreur que son entrejambe était humide. Quand les clients s'en rendirent compte, ce fut la curée, ils redoublèrent d'activité et les commentaires scabreux firent leur apparition. Elle fut traitée de « fontaine », de « petite salope » et de tant d'autres termes qu'elle tenta d'oublier sitôt entendus. 

Le « Fundo » ne ferma qu'à 4 heures du matin et Delphine termina son service littéralement épuisée autant physiquement que psychologiquement. Elle n'avait plus qu'une envie : rentrer au plus vite chez elle mais elle ne savait pas Diaz n'en avait pas encore fini avec elle. 

Θ

Elle nettoyait l'une des tables, toujours seulement vêtue de sa seule veste de majorette mauve quand elle sentit soudainement une présence massive dans son dos. Elle voulut se retourner mais elle n'en eut pas le temps. Les mains puissantes de Diaz la plaquèrent violemment contre la table. Elle se débattit de toute son énergie contre lui mais il était bien trop fort pour elle. Il se colla contre ses reins nus et elle sentit alors la force son érection comprenant ce qu'il lui réservait.

-NON!!! Hurla -- t -- elle. JE NE VEUX PAS!!! CE N'EST PAS CE QUI ETAIT PREVU!!!

-Ta gueule, salope, répondit -- il. Je décide de ce qui était prévu dans le contrat et ton cul en fait partie. 

Epuisée par sa soirée et en dépit de l'horreur qui l'attendait, elle manquait de force pour résister à la volonté de cette force de la nature. Il la maintint dans sa position de dominée de sa main droite et fit glisser sa main gauche jusque à sa chatte. Une nouvelle fois, elle fut manipulée dans son intimité mais elle savait que cette fois, il ne se contenterait pas cela ; ce n'était que les préliminaires à son viol. Contre sa volonté, elle sentit les muscles de son vagin qui se détendaient et son intimité s'humidifier une nouvelle fois. La main de Diaz se retira alors pour diriger son pénis de la meilleure des façons. Il la pénétra alors brutalement en lui arrachant un cri de douleur et d'affliction. Il ne lui fallut que deux coups de rein pour l'embrocher jusqu'à la garde puis entama alors un mouvement de va et vient. 

Totalement mortifiée, Delphine renonça à résister, pliant sous le poids de l'homme qui s'appuyait sur son dos tout en la besognant sans pitié. Il continua son acte pendant de longues minutes, déchirant littéralement son vagin par la violence de ses saccades. Puis soudainement, il se retira et dans un râle de plaisir, il éjacula sur le dos de sa victime. Des jets de foutre inondèrent ses reins nus mais aussi sa tunique et sa nuque. Il essuya sa queue dans sa chevelure brune et s'éloigna en la laissant toujours allongée sur la table. 

-Va te changer, ordonna -- t -- il, tu es dégueulasse. Et ensuite tu rentreras chez toi.

Une lumière s'illumina dans l'esprit ravagé de Delphine. Elle rassembla ses dernières forces et se releva pour rejoindre les vestiaires. Elle se rua sous les douches pour éliminer toute trace du sperme qui maculait son corps. Après quelques minutes, elle rangea sa tunique souillée de la semence de Diaz et se rhabilla pour s'enfuir de cet endroit. 

Θ

Quand elle ressortit des vestiaires, Diaz était assis à une table et lisait un document. Delphine vit avec dépit que Muriel se trouvait installée entre ses jambes en train de lui prodiguer une fellation. Elle voulut se contenter de passer devant lui sans rien dire mais il ne comptait pas en rester là.

-Tu prends la pilule? Demanda -- t -- il.

Elle se fixa outrée par cette question.

-Je suis un homme marié et il n'est pas question que je fasse des bâtards avec toutes les putes qui passent, rajouta -- t -- il, alors dans deux jours quand tu reviendras bosser, n'oublie pas de prendre ta pilule.

Delphine s'enfuit alors mais elle était bien consciente qu'elle ne pouvait pas échapper à ce monstre.

Θ

-Suce mieux que ça, tonna Diaz à l'intention de Muriel en appuyant la main sur sa tête.

La jeune fille leva un regard apeuré dans sa direction et il la sentit redoubler d'ardeur. 

Au bord de l'orgasme, il reporta une dernière fois son attention sur les documents qu'il lisait et qui traitaient de sa prochaine cible, encore plus consistante et tentante que Delphine.

-Caroline Georges, me voilà, grogna -- t -- il alors qu'il éjaculait au fond de la gorge de Muriel qui avala docilement tout le liquide.

Par lina
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