Non catégorisé

Mercredi 8 avril 3 08 /04 /Avr 14:06

- Vous pouvez entrer, mademoiselle Ordoz, lui lança la secrétaire. 

Sonia se leva et entra dans le bureau, déterminée à vendre chèrement sa peau et elle ne se doutait pas que c'était justement ce qu'elle allait être amenée à faire. 

****************CHAPITRE 05*****************

Le laboratoire scientifique de la police de Lilleland était désert. On était à l'orée du week-end et la quasi -- totalité des chercheurs étaient déjà rentré chez eux. Franco Ribisi était l'un des rares à faire des heures sup. Il était assis sur une paillasse à relire ses rapports. Concentré sur son travail, il n'entendit pas l'homme qui s'était glissé dans l'obscurité du laboratoire.

- Vous êtes consciencieux, fit l'intrus le faisant sursauter.

Franco porta son regard vers l'homme qui venait de parler et vit le commissaire divisionnaire Antonin Marius, rien de moins que le chef de la police du secteur de Lilleland. Il fut surpris de voir le flic le plus puissant de la ville venir dans son labo et se demanda s'il n'avait pas foiré une de ses affaires sensibles.

- Monsieur le commissaire? s'inquiéta -- t -- il. Que se passe -- t -- il?

- Rien de grave, le rassura Marius. J'aime passer voir mes subalternes les plus efficaces. J'ai toujours travaillé comme ça.

Franco réfléchit une seconde. Marius n'était en place que depuis très peu de temps, suite au décès accidentel de son prédécesseur mais il arrivait avec une réputation flatteuse de policier efficace et redoutable. Cependant, les anciens cadres avaient eu la surprise de le voir débarquer avec ses hommes de confiance qui désormais occupaient bon nombre de postes clés. Marius avait nettoyé la police de Lilleland et compte tenu de son passé, ça n'avait pas été un mal. 

Marius s'avança dans la lumière et se pencha sur une paillasse.

- La science m'a toujours fasciné, déclara -- t -- il, mais je dois avouer que je suis un flic de la vieille école qui pense que rien ne remplacera le travail de terrain.

- Sans doute, monsieur le commissaire, concéda Franco, mais le monde évolue.

- Je le reconnais. Cependant pour que la police soit efficace, il faut que chacun sache rester à sa place. Ce qui veut dire que je ne mets pas mes mains dans vos éprouvettes et vous vous ne fouillez pas dans les dossiers de mes enquêteurs.

Franco comprit enfin le but de la visite de Marius. Quelqu'un avait remarqué son petit jeu et cela avait fait suffisamment de tintamarre pour provoquer le dérangement du chef de la police. Il sentait qu'il allait devoir mesurer chacune de ses paroles. 

- Je ne comprends pas de quoi vous parlez, mentit -- il. 

- Ne me prenez pas pour un idiot. Si je suis ici c'est parce vous avez posé des questions sur un commissaire principal des plus influents. Le genre de questions qui font supposer que ce commissaire ne serait pas aussi honnête qu'il devrait l'être. Qu'elles sont les raisons qui vous ont conduit à un comportement aussi imprudent?

Franco marqua un nouveau temps de silence. Etait -- ce possible que Marius ne fut pas au courant de l'affaire? Il réalisa alors que Marius pouvait s'inquiéter de l'éventuelle corruption d'un commissaire principal.

- Je vous ai posé une question, s'impatienta Marius. Je voudrais connaître vos raisons et savoir si j'ai bien fait d'avertir la police des polices. 

- C'est... prématuré. Je n'ai que des présomptions pour l'instant.

- Oui mais je ne peux pas me permettre de laisser la gangrène s'installer dans mon administration. Alors pourquoi pensez -- vous que le commissaire Giroud est corrompu?

- C'est plus complexe que ça. En fait, je pense qu'il a tout fait pour étouffer un meurtre.

Antonin Marius s'approcha alors de Franco et ce dernier put lire l'appréhension sur son visage.

- Ce sont des accusations graves que vous lancez là. Vous avez des preuves?

- J'en ai peur.

- Expliquez -- moi ça.

- Tout cela est lié à la mort de la jeune Opale Apolline.

****************CHAPITRE 06*****************

- Le problème d'Anne -- Marie est qu'elle est incapable de faire abstraction, expliqua Christine. 

- Explique -- moi donc? demanda Angel en lui caressant les fesses. 

- Dans notre métier, nous rencontrons de nombreux cas et la plupart sont difficiles voire désespérés. Les bons travailleurs sociaux se battent de tous leurs corps pour redresser les personnes mal parties dans la vie tout en sachant que beaucoup d'entre eux ne remonteront jamais à la surface. Il faut alors être capable d'oublier les personnes que nous n'avons pas pu aider suffisamment, de laisser le boulot à la porte de notre vie privée sinon il nous dévorera. Anne -- Marie en est incapable.

- Comme toi, c'est d'ailleurs à cause de ça que tu m'appartiens désormais.

- Ca n'a rien à voir, s'emporta -- t -- elle lassée de ses interruption.

Elle vit alors son regard devenir plus dur et elle comprit qu'elle l'avait froissé ce qui, avec un tel homme, voulait dire qu'elle s'exposait à une atroce punition. Elle baissa les yeux et se lova contre lui comme une chatte en chaleur en signe de soumission. Elle se maudit pour sa veulerie mais elle savait que quand elle était entre ses mains, le courage n'avait aucune valeur. Il parut satisfait de ces témoignages d'allégeance et elle put reprendre son explication.

- Dans mon cas, je suis aller trop loin pour sauver une personne qui me tenait à cœur mais qui était toujours sous ma responsabilité, si je n'avais pas retrouvé Natacha ce jour-là, je l'aurais rangé dans un coin de ma mémoire et je serais passé à autre chose.

Elle faillit se mordre les lèvres en pensant qu'elle aurait pu échapper à l'enfer qu'elle subissait. Elle n'avait bien entendu pas conscience d'avoir été piégée de A à Z par l'homme qui désormais abusait d'elle à chaque fois qu'il le désirait. 

- Anne -- Marie elle garde toujours en mémoire ses échecs en s'accusant personnellement. On ne peut pas vivre avec autant de remords, la conclusion est toujours la même, on a recours à des dérivatifs pour pouvoir supporter sa vie. 

- Et quels sont les dérivatifs d'Anne -- Marie?

- Les antidouleurs. Elle a commencé à en prendre après une blessure à la jambe mais j'ai découvert que désormais elle a toujours des boîtes sur elle. Je voulais en parler avec elle avant qu'elle ne sombre totalement mais c'était avant...

- Avant de me rencontrer.

- Oui. 

« Il était difficile de penser aux autres quand on se faisait prendre par tous les orifices par des étrangers des deux sexes à longueur de journée » pensa -- t -- elle mais bien sûr, elle se dispensa de lui en faire la remarque. 

- Bref je pense que depuis son problème n'a pas dû s'arranger et chaque nouveau cas perdu doit la faire plonger un peu plus dans la dépendance. Qui sait se qui se passera si son cas le plus attachant la lâche.

- Et comment s'appelle sa Natacha?

- Jennifer Guillot.

Angel sourit et elle comprit qu'il avait déjà dû s'intéresser au dossier de cette jeune fille. Elle n'osa même pas imaginer quel plan horrible pouvait germer dans son esprit malade.

- Tu vas m'écouter soigneusement, ordonna -- t -- il. Je vais te dire comment faire pour sauver ton illusion de vie idéale. 

Elle ferma les yeux pendant qu'il lui expliquait comment envoyer en enfer non pas une mais deux jeunes femmes innocentes. 

****************CHAPITRE 07*****************

Sonia s'assit en face du directeur Laroquette. Elle considéra ce vieillard qui devait avoir presque 60 ans pendant qu'il feuilletait ses dossiers. C'était un homme puissant mais seulement dans le cadre de son académie car en dehors les notables de la ville le méprisaient. Elle se souvenait du ton condescendant qu'utilisait son père en parlant de lui. Il le traitait d'arriviste et de hasard du destin, le jugeant indigne de son prédécesseur. Sonia ne savait pas chose du directeur Trautmann si ce n'était qu'il avait trouvé la mort dans les conditions tragiques qui avaient vu la disparition jamais élucidée de deux élèves de l'école voici un peu plus de 10 ans. Laroquette était son adjoint et avait repris les rênes depuis cette époque avec efficacité mais il n'était pas du sérail et cela lui serait toujours reproché. 

Il quitta ses dossiers des yeux et enleva ses lunettes à double foyer pour la fixer du regard. Elle se sentit mal à l'aise.

- J'ai pris connaissance du rapport du professeur Carter, lui affirma -- t -- il. Il est accablant. Vous êtes une honte pour cet établissement, mademoiselle Ordoz. J'aurais cru qu'à 20 ans et presque 10 ans passées parmi nous vous auriez appris à respecter nos règles. La seule punition envisageable est le renvoi à effet immédiat.

- Mais..., balbutia -- t -- elle consciente qu'elle jouait son avenir. Vous ne pouvez pas faire ça. Je ne mérite pas une telle sanction pour une épreuve qui aurait dû être secondaire.

- Voilà un argument bien ridicule. Je suis celui qui a décidé que l'anglais serait obligatoire cette année. Remettez -- vous en cause mes décisions? Suis -- je un imbécile selon vous?

- Aucunement, monsieur mais ... mon père est un généreux donateur de votre institution. Il serait affreusement déçu de mon renvoi.

- Je l'attendais celle -- là. La réponse de tous les enfants gâtés de cette ville : se réfugier derrière papa. Je ne me suis jamais laissé impressionné par ces menaces surtout quand elles provenaient d'une gamine pourrie qui se croit tout permis.

- Je ne vous permets pas...

- Vous ne me permettez pas quoi, jeune fille?!? Vous voulez me donner des ordres dans mon bureau? C'est le pompon. J'ai déjà signé votre avis d'exclusion et je suis persuadé que votre père sera ravi de le recevoir. Vous saviez que Mattéo avait été élève dans notre école?

Mattéo, son frère aîné renié. Il avait donc parfaitement conscience du sort qui l'attendait en la mettant dehors et n'en avait cure. Elle se mit à pleurer.

- Je vous en prie, fit -- elle oubliant toute bienséance. Vous me condamnez.

- Mais vous vous êtes condamnée toute seule. Sortez!

Elle fut incapable de se lever terrassée par l'idée de devoir affronter la colère de son père et surtout ses conséquences. Le directeur posa son regard dur sur elle et elle sentit qu'il ne lui accorderait aucune pitié. Elle trouva enfin la force de quitter ce bureau. Elle se dirigea vers la porte à pas lourd.

- Jeune fille! lui lança Laroquette alors qu'elle posait les mains sur la poignée de la porte. Attendez!

Elle se retourna en se demandant ce qu'il voulait encore d'elle. 

- J'ai réfléchi et je pourrais peut -- être revoir ma position.

Son cœur bondit dans sa poitrine. Il lui indiqua le siège et elle se pressa de retourner s'assoir. Il se leva alors.

- Vous me faîtes pitié et je pense que nous pouvons trouver une punition intermédiaire où vous conserveriez votre place. De plus la punition resterait confidentielle, vos parents ne seraient jamais mis au courant. 

- Monsieur, je ne sais pas comment vous remercier.

- Moi je sais comment tu peux le faire, tu n'as qu'à me tailler une pipe.

- Pardon? faillit -- elle s'étouffer.

- C'est simple si tu veux conserver ta place dans cette académie et accessoirement ne pas te retrouver à la rue sans un sou comme ton abruti de frère, il faut me sucer la queue. 

Il s'était assis sur le rebord du bureau à moins d'un mètre d'elle et avait baissé la braguette de son pantalon. En le voyant sortir son pénis et le tenir à pleine main, elle sut qu'il ne plaisantait aucunement et faillit s'enfuir du bureau en courant puis une petit voix lui rappela que ce salopard avait tout à fait raison et elle ne pouvait pas accepter l'idée de renoncer aux largesses de son père ni à son avenir doré. Elle quitta alors son siège et ouvrit la bouche pour prendre ce pénis ridé dans la bouche. Laroquette lui attrapa alors les oreilles pour l'obliger à engloutir la totalité de son membre et elle manqua s'étouffer. Il lui imposa son rythme en lui tirant sur les oreilles et elle entendait ses remarques salaces sur l'agilité de sa langue. Elle dut continuer cet acte odieux jusqu'à ce qu'il jouisse. Les mains toujours plaquées sur ses oreilles, il la força à avaler sa semence qui s'écoula dans sa bouche. Quand il la relâcha, elle se mit à toussoter, crachant des petits jets de salive et de spermes sur le sol du bureau. Le directeur grogna alors.

- Mais quelle souillon, l'insulta -- t -- il. Tu crois que les femmes de ménage sont payées pour ramasser tes merdes. Tu vas me nettoyer ça.

Il lui tira le haut de la chevelure, la faisant crier et l'obligea à se pencher jusqu'à presque se coucher. Son visage toucha le sol et sa joue trempa dans une petite flaque qu'elle avait crachée. 

- Lèche, commanda -- t -- il.

Il pressa un peu plus sur sa tête et elle sentit qu'il ne relâcherait pas la pression avant qu'elle ait cédé. Elle sortit sa langue et lapa ce mélange de crachat et de semence. 

Il l'obligea ainsi à lécher quatre petites flaques avant de lui permettre de se relever. Elle se sentait souillée par ce comportement mais se dit qu'elle avait réussi à éviter le pire mais elle ne se doutait pas qu'il n'en avait pas fini avec elle.

- Je vous mets en période probatoire, lui expliqua -- t -- il. 

Elle se redressa de sa chaise, cela voulait dire qu'il pouvait l'exclure à n'importe quel moment.

- Mais c'est injuste, s'énerva -- t -- elle.

- Asseyez -- vous tout de suite! la tança -- t -- il. Asseyez -- vous ou je vous renvoie immédiatement.

- Combien de temps durera cette probation? demanda -- t -- elle en se rasseyant.

- Tout le temps de vos études parmi nous.

Mon dieu, se dit -- elle. Je vais passer les 5 prochaines années avec une épée de Damoclès sur la tête.

- Cette probation a de nombreuses conditions. La première étant que vous soyez irréprochable en cours.

- Aucun problème, fit -- elle.

- La seconde étant que désormais vous devrait obéir à toutes mes volontés.

- Mais... , j'ai déjà...

- Je ne veux pas de discussion si vous n'êtes pas d'accord vous pouvez toujours quitter cette pièce tout de suite. Vos parents recevront votre avis d'exclusion dès demain.

Elle baissa les yeux. Elle venait d'accepter de devenir la maîtresse de ce salaud pour les 5 prochaines années. 

- Au fait, à ce que je sais, vous avez un bel appartement en ville à ce que je sais.

- Oui, mes parents vivent en banlieue et ils voulaient que je sois la plus prés possible de l'école.

- Vous allez le rendre. Une nouvelle aile de l'école vient d'être ouvrir, elle accueillera les élèves méritants et vous en serez la première résidente. Vous verrez, votre chambre est parfaite : spacieuse, fonctionnelle et surtout elle communique directement avec la mienne. 

Elle resta sans voix. Il sourit alors.

- Nous allons passer de fabuleux moments ensemble. 

Et il lui fallut toute sa volonté pour ne pas vomir sur ses chaussures. 

****************CHAPITRE 08*****************

- Opale Apolline est une jeune fille que j'ai connue, expliqua Franco. Plus exactement, j'ai bien connu sa mère, Jasmine. Elle est née comme moi dans la « cour des miracles ». Quand j'ai appris la mort de la jeune fille, je n'ai pas pu m'empêcher de jeter un œil sur le dossier et j'ai découvert que la conclusion officielle de la mort était qu'il s'agissait d'une prostituée qui tapinait sur la route et, fuyant un client violent, a été victime d'un tragique accident. J'ai trouvé cela inconcevable.

- Et pourquoi donc? demanda Marius.

- Voyez -- vous, Jasmine était une prostituée, c'était malheureusement le sort de bien des femmes de part chez nous mais elle a tout fait pour sa fille échappe à ce sort. Opale a promis à sa mère sur son lit de mort de ne jamais sombrer dans cet univers et je sais qu'elle aurait préféré mourir que de renier sa parole. 

- Les paroles ne sont que des mots qui ne pèsent pas lourds devant la dure réalité.

- Peut -- être mais je me suis intéressé au dossier, j'ai fureté et j'ai alors relevé un nombre incroyable d'incohérences. Tout d'abord le lieu où Jade est morte n'est en aucun cas un coin à tapin mais au contraire un quartier résidentiel. Si des putes y avaient exercé, vous pouvez être certains que les riverains auraient immédiatement averti la police. Or, il n'y aucune trace de plaintes de ce genre. 

- Peut -- être débutait -- elle dans ce coin en se disant qu'elle y serait plus tranquille.

- Alors elle aurait eu très peu de chance de trouver des clients mais ce n'est pas tout. Le rapport d'autopsie a été bâclé. Pas de toxicologie demandée ni d'examens profonds mais le médecin légiste est un ami et il m'a parlé de ses impression et remis quelques photos.

Franco sortit alors une petite pochette qu'il ouvrit sur sa paillasse. Le premier document était la photo d'une jeune femme, nue posée sur une table.

- Opale était nue au moment de l'accident. Une pute de tapin ne se met jamais entièrement nue. Ensuite, le médecin a relevé la présence de sperme dans ses orifices (les trois) alors qu'une pute utilise des capotes normalement. La quantité était telle qu'elle n'a pas pu avoir qu'un seul partenaire mais plusieurs peut-être même une dizaine et sans doute simultanément mais comment savoir puisqu'aucun examen de ce sperme n'a été demandé. Elle porte aussi de nombreuses traces de violences compatibles avec un viol : le rapport final n'en fait aucunement référence. Et puis il y a ce symbole sur sa fesse gauche.

Marius se pencha pour regarder ce que Franco lui montrait.

- Mais c'est, commença -- t -- il.

- Gravé au fer rouge oui et très récemment. Pas très orthodoxe quand même. 

- Et cela signifie quoi?

- Un loup surmonté d'une lune? Je n'en ai aucune idée. 

- Tout cela est troublant en effet mais en quoi cela concerne le commissaire Giroud.

- Parce que c'est lui qui a dirigé l'enquête tout simplement. Une enquête bâclée visiblement orientée. Et c'est d'autant plus surprenant que le dit commissaire ne travaille plus sur ce genre d'affaire depuis des années. 

- En effet à ce que je sais il est désormais l'enquêteur privilégié de plusieurs juges d'instruction parmi les plus influents. C'est un homme puissant contre lequel même moi n'ai pas beaucoup de moyens de pression. 

- En réalité, il travaille essentiellement pour le juge de Saint Servier qui est l'un des hommes les plus puissants de la région et je pense que ce n'est pas un hasard.

- Vous pensez qu'il était en service commandé.

- Tout à fait. Comme je vous l'ai dit, le quartier où Opale a été retrouvée est résidentiel. On retrouve des dizaines de villas de notables. J'ai vérifié, le juge n'y habite pas mais il doit certainement y avoir des amis. Alors j'ai supposé qu'un de ces amis a organisé une « fête » où des jeunes filles pauvres étaient livrées en pâture. Opale devait faire partie du lot mais elle a refusé son sort et s'est enfuie, finissant renversée. 

- Et vous avez une idée de l'identité de cet ami?

- Je ne suis qu'un expert scientifique enquêtant sur la mort d'une amie, je n'ai pas les moyens de trouver ce genre d'informations surtout qu'elles sont sensibles. Le juge de Saint Servier est un homme puissant et donc dangereux. 

- Mais moi, j'ai les moyens qui vous manquent. Je vais relancer cette enquête. Je ne tolérerais pas que l'on viole et assassine impunément des jeunes femmes sur mon territoire. Avez -- vous d'autres informations qui pourraient me servir?

- Oui tout est dans ce dossier.

- Parfait vous me montrerez ça dans un endroit plus tranquille. Dîtes -- moi. Avez -- vous parlé de tout cela à quelqu'un d'autre?

Franco fronça les sourcils visiblement surpris par cette question.

- Vous l'avez dit vous-même, reprit Marius, c'est un dossier sensible et ce sont des hommes dangereux auxquels nous allons nous attaquer, je ne voudrais pas qu'ils découvrent que nous sommes sur leur piste avant que je ne l'ai décidé.

- Je comprends, reconnut Franco qui sembla cependant encore hésiter une seconde. Non, je n'en ai parlé à personne d'autre. Qui s'intéresserait à la mort d'une pute de la « cour des miracles » d'ailleurs. 

Par lina
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Mardi 7 avril 2 07 /04 /Avr 13:03

Nous sommes dans une ville imaginaire nommée Lilleland, un groupe de 4 hommes riches et puissants a fondé un club très secret avec pour objectifs d'écraser toute la région sous leurs bottes. Afin de sceller leur alliance, ils décident d'asservir des jeunes femmes de différents milieux dont le seul défaut semble être d'avoir croisé leur chemin.

Les membres du club :

David Angel, 35 ans, riche homme d'affaire blasé qui débarque dans la région. Son arrivée semble être l'élément fondateur du club.

Le juge de Saint Servier, 65 ans, juge puissant, il est surtout l'homme politique le plus influent de toute la région. C'est surtout le produit d'une éducation chrétienne stricte qui l'a frustrée pendant toute sa vie et dont il s'est totalement libéré grâce au club.

Guillermo Diaz, 45 ans, c'est un ancien émigré espagnol devenu millionnaire en fondant des sociétés spécialisées dans les services. Il a décidé de diversifier ses affaires en achetant un bar plus que particulier où il fait travailler ses victimes. 

Guillaume Uron, 29 ans, c'est un riche héritier aux tendances psychopathes. Il a participé à la ruine de Sabato Orso, l'un des hommes les plus puissants de la ville et s'est notamment emparé d'Excelsior, son hôtel de luxe. Il est aussi le propriétaire d'un bar à pute dans un quartier borgne. 

Jean Laroquette, 58 ans, directeur de l'école Oscar Bono, c'est le responsable de l'académie où sont scolarisés tous les enfants de la haute société de Lilleland mais aussi un pervers de la pire espèce. 

Les victimes du club :

Amandine Blenon, 37 ans, c'est la femme d'un notable reconnu qui s'est compromis dans de sales affaires d'escroqueries. Abandonnée par son mari et ses amis, elle est tombée entre les griffes d'Angel qui s'est emparé de tous ses biens et s'est installé chez elle, la transformant en esclave entraînant sa fille Laura, 18 ans, avec elle. 

Christine Veron, 31 ans, éducatrice spécialisée dans un centre d'hébergement pour sans abri, victime d'un chantage de la part d'Angel, elle se retrouve obligée de céder à tous ses désirs.

Madeleine et Sarah Bonnet, 19 ans et 18 ans, lycéennes, manipulées toutes les deux par le juge avec l'aide d'un voyou nommé Jérôme (par la suite assassiné par le juge), elles sont désormais les esclaves sexuelles du vieillard lubrique.

Théodora Lupa, 40 ans, commerçante et femme politique, elle a dû tout accepter du juge pour éviter de se retrouver condamner à une longue peine de prison au Mexique.

Muriel Guri, 20 ans, serveuse. Fille aînée d'un homme d'affaire, elle doit désormais se plier totalement à la volonté de Diaz et de son âme damnée Humberto pour rembourser les dettes de son père. 

Delphine Rugol, 27 ans, fonctionnaire. Elle a perdu une énorme somme d'argent en jouant avec Diaz qui désormais l'oblige à travailler dans son bar en extra et en profite pour abuser d'elle quand il le désire.

Caroline Georges, 32 ans, ingénieure et responsable de projet au conseil régional. Diaz a découvert qu'elle est en réalité un imposteur et il se sert de ce secret pour la faire chanter.

Harmony Vega, 22 ans, ancienne responsable d'accueil d'hôtel, Uron l'a jetée à la rue et contrainte à finir par travailler comme prostituée dans son bar pour survivre. 

Angelica Rubicosa, 23 ans, superviseuse à l'hôtel Excelsior. Pour sauver sa situation, cette jeune feme a d'abord dû se vendre à Diaz avant de devenir l'esclave d'Uron. 

Bella Cathy, 32 ans, Lieutenant -- colonel de l'armée. Uron a découvert un secret dans son passé et réussit à soumettre cette femme forte.

****************CHAPITRE 01*****************

La scène était irréelle. Depuis qu'il était devenu le chef de la mafia de Fortlud à la suite du glorieux « Caïd », Yvon Parini s'était habitué a recevoir des quémandeurs de toutes sortes. Les requêtes qu'on lui demandait d'exaucer étaient variables mais ce qui ne changeait jamais était la crainte que tous ressentaient en sa présence. Cette fois, il voyait bien que l'homme venu le voir n'avait aucunement peur de lui et cela le déroutait.

L'homme au masque se tenait au milieu de la grande salle de la forteresse entouré de tous les comparses du clan et pourtant et il trônait comme s'il était le maître des lieux. Yvon n'aimait pas ça surtout qu'il ne savait rien de ce personnage sinon qu'il était affreusement riche et qu'il participait activement aux soirées mondaines et dépravées de la ville. C'était peu et l'inconnu le terrorisait. 

- Que voulez -- vous donc mon cher... au fait comment dois -- je vous appeler?

- Monsieur sera parfait, répondit l'homme au masque. 

Plusieurs de ses hommes tiquèrent devant cette audace mais il balaya la salle de son regard bleu intense et étrangement le silence s'imposa. Décidément, Yvon détestait cet homme. 

- Alors que voulez -- vous? insista -- t --il en prenant bien soin d'oublier le « monsieur ».

- Je suis venu vous proposer une affaire, expliqua l'homme au masque sans sembler remarquer son impolitesse. Une affaire très juteuse.

- Me proposer une affaire? Laquelle?

- Je sais que vous avez récemment agrandi votre cheptel avec une nouvelle acquisition, une dénommée Mathilde. 

- Mathilde? En effet, vous voudriez peut -- être avoir recours à ses services?

Bien entendu, comprit -- il, tu payes mes putes très cher mais tu es constamment obligé d'en trouver de nouvelles parce que dès qu'elles ont passé une seule nuit avec toi, elles refusent de recommencer sauf si je les menace de mort et encore. 

- Dans ce cas, ce n'était pas la peine de vous déranger, il suffisait d'avoir recours à la voie habituelle...

- Vous n'avez pas compris, le coupa -- t --il. Je ne la veux pas pour nuit. Je sais qu'elle travaille pour vous parce qu'elle vous doit une grosse somme d'argent et je souhaiterais tout simplement vous racheter sa dette... le double de sa valeur. 

Voilà qui était intéressant, l'homme au masque voulait sa petite poupée personnelle. Mathilde lui devait une somme suffisante pour faire d'elle sa débitrice pour au moins les trois prochaines années et il savait très bien que par la suite, il pouvait prolonger ce bail encore plus mais l'offre de l'homme au masque était tentante.

- C'est intéressant en effet mais si moi je vous disais que je suis attaché à cette jeune femme et que je ne veux pas perdre... sauf si vous me proposiez le quadruple. Que me répondriez -- vous?

- De ne pas me prendre pour un pigeon car tous ceux qui ont essayé ne sont plus de ce monde pour s'en vanter.

Yvon manqua s'étouffer devant son culot. Il reprit son souffle alors qu'un murmure traversait le groupe de ses hommes. Il savait que sa position exigeait qu'il massacre cet homme qui avait osé le menacer et pourtant il hésita. S'il avait réussi à survivre aux purges du « Caïd » alors que toute sa famille se faisait massacrer et s'il se maintenait au pouvoir depuis maintenant presque 10 ans c'était en partie parce qu'il était doté d'un 6e sens qui lui indiquait quand il se trouvait en présence d'un danger. En ce moment justement, ce 6e sens ne cessait de lui crier de faire très attention. De plus cette écervelée de Mathilde n'en valait vraiment pas la peine. C'était vraiment une mauvaise gagneuse qui montrait en permanence aux clients le dégoût qu'elle ressentait d'être en leur présence. Si elle n'avait pas eu un joli petit cul par lequel il aimait passer de temps en temps, il était plus que probable qu'il l'aurait déjà revendu à une bande de manouches juste pour être sûr de rentrer dans ses frais. Elle ne valait sa copine Sylvia qu'il rêvait toujours de piéger dans ses filets un de ces jours.

Un silence s'était installé. Chacun attendant la réponse de l'autre. Yvon dissipa le malaise en éclatant de rire.

- Voilà une blague très drôle, fit -- il en voulant cacher son malaise. Bon je serais bon prince et j'accepte votre proposition. Dès que l'argent sera viré sur mon compte, vous pourrez venir prendre livraison de la marchandise.

- Autre chose, ajouta -- t --il. Je sais qu'un homme très connu dans la ville est actuellement à la recherche d'une jeune fille disparue. Il ne serait pas très bienvenu pour nos affaires s'il retrouvait sa trace. 

Yvon comprit le message. Il ne savait pas très bien quel pouvait être le lien entre cet homme et Thierry Diomandé mais en tout cas, il se dit qu'il préférait largement duper un privé à la petite semaine que ce fantôme de l'opéra. 

- Cela risque de coûter plus cher, tenta Yvon qui ne pouvait pas se permettre de trop lâcher en si peu de temps. 

- Je paierais une rallonge significative pour qu'il fasse choux blanc et pour que vous restiez discrets.

En son for intérieur, Yvon fut rassuré. Il avait réussi à ménager la susceptibilité de cet homme qui l'inquiétait tout en sauvant la face devant ses hommes. 

L'homme au masque sembla satisfait lui-aussi, un sourire se dessina sur la seule partie de son visage visible.

- J'attends votre paiement, reprit Yvon. Ensuite vous pourrez prendre possession de votre petite poupée.

- Cela me convient. 

L'homme au masque quitta la grande salle sans se départir de son sourire satisfait. Une fois dans la rue, il sortit son portable et envoya un message à son agent personnel afin de s'assurer qu'il quitte sa position dissimulée. Yvon ne saura jamais que durant toute leur conversation sa vie ne tenait qu'à un fil. Il fallait dire que même le maître actuel de Fortlud ne connaissait pas aussi bien la forteresse que lui. Dans l'ensemble, la mort d'Yvon ne l'arrangeait pas. Le temps du chaos à Fortlud n'était pas encore venu, il devait encore patienter ; celui qu'il attendait depuis tellement longtemps n'avait pas encore décidé de sortir de sa cachette. 

****************CHAPITRE 02*****************

- Mademoiselle Ordoz, tonna le Bethany Carter. Ouvrez votre veste!

Sonia tourna un regard de défi en direction de son professeur d'Anglais. Elle tenta d'intimider cette jeune femme qui finalement ne devait avoir que quelques années de plus qu'elle. Cependant, Bethany n'était pas du genre à s'en laisser compter par ses étudiants et elle répéta son ordre avec fermeté.

- Ouvrez votre veste ou je vous exclus immédiatement de l'examen!

Prise au piège, Sonia dut se plier au diktat de son professeur. Elle écarta le pan de sa veste en lin gris et le PDA apparut alors au grand jour. Bethany resta impassible devant la révélation de cet objet qui était la preuve que la jeune fille tentait tout simplement de tricher. 

- Je ne m'en suis pas servi, se défendit la jeune fille. Je peux tout simplement le jeter et on oublie tout cela. Vous pouvez aussi me donner un malus...

- Vous croyez que c'est aussi simple, l'interrompit Bethany. Vous avez triché et c'est suffisant pour être exclue de cette épreuve et ce n'est qu'un début. Soyez sûre que je ferais remonter cette information au directeur. Vous pouvez déjà préparer vos valises, vos jours au sein de notre école sont comptés. 

Sonia resta immobile quelques instants, tétanisée par cette nouvelle. Elle était au bord des larmes. Bethany continuait à la fixer de son regard accusateur et elle comprit qu'elle n'obtiendrait rien d'elle. Elle ramassa ses affaires et sortit de la pièce. Son dernier espoir reposait sur le directeur mais Jean Laroquette était connu pour être encore plus inflexible que ses enseignants. 

****************CHAPITRE 03*****************

La maison des Blenon était devenue la demeure du diable dans l'esprit de Christine. Depuis qu'elle était tombée sous la coupe d'Angel, elle ne cessait d'aller de déchéances en déchéances en ce lieu. Pourtant, elle ne pouvait rien faire d'autre que de répondre à chacun de ses appels. Cette fois, elle avait même dû abandonner son le foyer en pleine journée, annulant tous ses rendez -- vous.

Elle passa la guérite de sécurité sans aucun problème et affronter les regards moqueurs des gardes pour remonter la grande allée de la propriété jusqu'au parking. Elle longea le nouveau mur en construction qui, une fois terminé, transformerait la villa en une véritable base fortifiée d'où l'on ne pourrait pas s'échapper. Elle gara sa voiture dans le parking presque vide, il n'y avait que la grande voiture d'Angel ; les soubrettes qui vivaient avec lui n'en possédaient bien entendu aucune. Elle se réconforta en se disant que cela voulait dire aussi qu'Angel était seul et qu'elle n'aurait pas à subir les assauts de ses complices comme lors de l'horrible soirée qui s'était déroulée quelques semaines auparavant et dont elle portait désormais la trace indélébile. 

Elle tapa à la porte et Laura lui ouvrit. La jeune fille avec laquelle elle avait malheureusement eu des ébats lesbiens portait toujours son tablier obscène. Elle lui fit signe de le suivre et, contrairement aux habitudes, elle ne la conduisit pas au salon, lieu des orgies, mais à l'étage. Elles croisèrent Amandine qui faisait le ménage. La mère de Laura affichait une expression de lassitude effrayante. Christine comprit facilement qu'Angel ne devait lui laisser aucun répit. Laura continua son chemin sans un regard pour sa mère. 

Elles arrivèrent finalement dans la chambre d'Angel. Le maître des lieux était assis à son bureau en train de travailler sur son ordinateur portable. Elle savait qu'il dirigeait l'essentiel de ses affaires depuis ce lieu. 

Il abandonna son travail pour reporter son attention sur les deux jeunes femmes. 

- Très bien, dit -- il, tu es ponctuelle. Laisse -- nous, Laura.

Laura les quitta sans demander son reste. L'obéissance était devenue une seconde nature chez elle. Christine resta donc seule avec cet homme qu'elle haïssait. 

- Approche, ordonna -- t -- il en utilisant ce ton calme qui, elle le savait très bien, cachait toujours une menace. 

Elle ne tenta pas de le défier et vint se placer à quelques pas de lui. Il lui tendit alors un dossier. Elle se pencha pour lire le nom écrit sur la couverture : Anne -- Marie Leo. Elle se raidit. Anne -- Marie était une assistante sociale qui travaillait au foyer sous ses ordres depuis quelques années. Agée de 25 ans, cette fille de bonne famille était l'un de ses meilleurs éléments et aussi quelqu'un qu'elle respectait. 

- Je la veux, déclara Angel.

Elle avait déjà compris ses intentions mais son esprit s'y refusait. Elle avait déjà accepté de vendre les jeunes filles placées sous sa responsabilité et cela avait conduit au drame de la mort de la malheureuse Opale mais là c'en était trop. Il exigeait qu'elle trahisse une amie. 

- NON, hurla -- t -- elle. Pas elle, pas mes employées.

Angel se leva alors elle réalisa mais trop tard qu'elle avait réveillé la bête. Elle voulut s'échapper mais il l'attrapa par le bras et la ramena à lui. 

- Il est vraiment temps que tu comprennes que ton avis n'a aucune importance pour moi. Tu n'es rien d'autre qu'une chienne dévouée à mon seul service. 

Elle continuait à secouer la tête, refusant de céder. Il lui tordit le bras en lui arrachant un cri de douleur. Il l'obligea à se pencher contre le lit. Elle posa sa seule main libre sur les draps de soie pour ne pas s'effondrer. Il lui souleva la robe et abaissa sa culotte jusqu'à ses chevilles. Elle sentit alors son sexe qui se frottait contre les lèvres de son vagin. D'instinct, elle écarta les jambes pour rendre la relation la moins douloureuse possible mais il n'avait jamais eu l'intention d'utiliser cet orifice. Une fois suffisamment excité par ce frottement, il remonta son pénis vers sa raie culière et elle sut qu'il allait la sodomiser. Ce n'était pas la première fois qu'il passait par ce chemin mais avec son membre aux dimensions supérieures à la moyenne et sa brutalité habituelle, cela continuait à être un calvaire pour elle. Elle commença à crier quand il la pourfendit presque de moitié et quand il accéléra sa progression, la douleur devint affreuse. Il avait lâché son bras pour agripper ses hanches et elle en profita pour s'accrocher aux draps comme si cela pouvait amoindrir la douleur qui lui ravageait les entrailles. Quand il commença à la pistonner, elle se cambra encore plus pour enfouir son visage afin de couvrir ses hurlements. Angel n'avait cure de sa douleur affichée, ne se souciant que de son seul plaisir. Il finit par jouir en elle comme il le faisait à chaque fois et elle accueillit cette sensation de chaleur humiliante comme une libération. 

Un peu plus tard, ils étaient couchés dans l'immense lit. Il l'avait enlacée comme un amant posant sa main sur sa fesse droite. Un étranger qui voyait cette scène n'aurait jamais deviné qu'il venait de la violer tant elle acceptait docilement son étreinte. Elle réalisa à quel point, il pouvait avoir emprise sur elle dans certaines circonstances et cela la terrorisait. 

- Reprenons, lui murmura -- t -- il à l'oreille. Nous parlions d'Anne -- Marie. 

Elle voulut secouer la tête à nouveau mais elle sentit alors sa main arracher le patche qui dissimulait la marque au fer rouge incrustée dans sa peau. Il posa une main sur cette marque et enserra son cou avec l'autre.

- Dois -- je te rappeler ce que tu es? la -- menaça -- t -- elle. Ce signe est pourtant là pour ça. Tu nous appartiens, esclave. Je ne suis pas comblé : deux chiennes à demeure ce n'est pas assez, j'en veux plus et j'ai perdu ton dernier petit cadeau. Alors tu as le choix où tu m'aides à trouver une nouvelle locataire ou tu deviens cette locataire. 

Elle écarquilla les yeux devant cette menace et réfléchit s'il était capable de la forcer à venir s'enfermer en ce lieu de débauche. Sa raison lui disait qu'elle était trop forte pour céder mais une voix au fond d'elle affirmait qu'il finirait par la faire céder comme il y arrivait toujours. Elle perdrait alors son emploi mais surtout sa famille tout cela pour devenir comme les deux fantômes qu'elle croisait chaque fois qu'elle venait. Elle refusait de tomber si bas.

- Que voulez -- vous? abandonna -- t -- elle dégoûtée par sa lâcheté. 

- Tout ce qui n'est pas dans ce dossier. Révèle -- moi les secrets inavouables d'Anne -- Marie Leo.

****************CHAPITRE 04*****************

Sonia attendait assise dans le couloir devant la porte du bureau du directeur Laroquette. L'anxiété la rendait folle et maudissait sa bêtise. Tous les efforts qu'elle avait produits depuis des années pour se faire accepter dans la très sélective filière d'étude scientifique supérieure de l'école Oscar Bono. Après 6 années de longues études, tous les diplômés étaient assurés d'obtenir des emplois très rémunérateurs au sein des plus grands laboratoires privés du pays pour les meilleurs ou des postes d'enseignants dans des universités pour les autres. Elle avait dû trimer pendant un an dans une classe préparatoire après son bac pour obtenir le droit d'y entrer et son père, homme d'affaire réputé, avait dû payer des fortunes pour lui permettre de réussir autant que pour s'acquitter des droits d'inscription qui étaient astronomiques. 

Elle avait mis tout ça en périls à cause d'une matière secondaire et par la faute de la volonté du directeur qui avait soudainement décidé que tout bon scientifique se devait de parler couramment au moins deux langues étrangères. Les langues étrangères étaient donc passées de module facultatif à obligatoire ce qui voulait dire qu'une note en dessous de la moyenne aurait fortement compromis ses chances de passage. Elle avait alors pris la décision ridicule de tricher pour éviter de planter son année à cause de l'anglais mais cette salope de Carter l'avait prise la main dans le sac et maintenant le renvoi semblait inéluctable. Son père n'allait pas lui pardonner. C'était un homme dur qui ne laisser pas passer les échecs, elle se souvenait toujours du sort de son frère aîné mis à la porte du jour au lendemain pour avoir refusé de travailler dans l'entreprise familiale. Elle ne voulait pas connaître un tel sort. 

La porte du bureau s'ouvrit et le professeur Carter en sortit. Sonia la dévisagea mais l'enseignante passa devant elle fière. Sonia serra les poings, comment cette connasse d'étrangère issue d'un milieu modeste pouvait se permettre de la prendre de haut et penser que sa seule volonté pouvait décider de son sort. 

Par lina
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Mercredi 1 avril 3 01 /04 /Avr 10:36

- C'est très bien pour un début, affirma Uron bien plus satisfait d'entendre leurs cris que leurs râles de plaisir. Passons à un voltage plus élevé. 

Harmony qui avait connu la douleur électrique n'était pas en reste. Elle ne connaissait pas Jasper, le chef de projet d'Angel. Ce dernier avait sorti un martinet aux lanières de cuir et, après avoir attaché la pauvre fille sur une table, s'amusait à la fouetter de toutes ses forces toute en la traitant de tous les noms. 

- Jasper, lui lança alors Angel qui tirait toujours Opale par le bras. Calme -- toi un peu. Uron serait bien déçu si tu lui cassais un de ses jolis petits jouets.

Jasper se retourna et hocha la tête mais il revint rapidement à son œuvre malsaine et les cris d'Harmony redoublèrent. Angel haussa les épaules. Il avait bien mieux à faire. Il attrapa Caroline par les cheveux. Il ne connaissait pas l'ingénieure personnellement mais il avait été attiré par ses fesses bien rebondies et comme Bella Cathy, la fille de ce salaud de général, était déjà accaparée par Diaz, il allait se contenter de celle -- là ; un lot de consolation bien suffisant en fait. Surtout si on considérait qu'il allait l'associer à la jeune Opale. 

Il obligea la jeune soubrette à s'allonger sur le dos, jambes écartées. Après le traitement subi dans sa chambre, la jeune fille avait décidé de ne pas résister à la volonté du maître des lieux, du moins pour l'instant. Il traîna Caroline jusqu'à l'intimité d'Opale. L'ingénieure voulut résister, consciente de l'horrible œuvre à laquelle il voulait l'astreindre. 

- Je te préviens, petite pute que si tu ne fais ce que je veux, la glissa -- il à l'oreille en indiquant Harmony qui continuait à se faire fouetter, tu te retrouveras à sa place. Je suis sûre qu'en ce moment, elle vendrait son âme pour avoir une occasion d'échanger sa place. 

Caroline écarquilla les yeux, réfléchissant un instant si elle serait capable de résister à un tel traitement. Sur la table, la pauvre jeune femme n'avait pas sa fierté ; elle hurlait à pleine poumon alors que le cuir du martinet commençait à entailler sa peau de toutes parts. Elle conclut qu'il valait encore mieux devenir provisoirement lesbienne que d'offrir un tel spectacle au yeux de tous les convives de cette orgie. Elle se mit à quatre pattes et enfouit sa tête dans la forêt intime de la jeune Opale. Elle n'avait aucune expérience dans ces jeux lesbiens mais Angel se fit un devoir de la guider et elle dut se livrer à d'horribles caresses avec sa langue. Après un long moment, elle sentit qu'un gland se pressait contre l'entrée de son vagin. Excité par le spectacle, Angel se décidait à la prendre. Elle redressa la tête quand il la pénétra totalement puis commença à la pistonner avec la fougue à laquelle il était habitué. Angel posa une main sur sa nuque et l'obligea à retourner à son jeu de langue. 

Plus loin des cris surpassèrent ceux d'Harmony. Il s'agissait de ceux d'Amandine. Elle avait perdu piteusement son combat contre Théodora et cette dernière lui tenait désormais les bras pendant que Kono s'escrimait désormais à la sodomiser avec sa détermination rituelle. Bien que son anus ne fut plus vierge depuis un certain temps, l'ancienne maîtresse de maison connaissait un nouvel enfer qui provoqua immédiatement la jouissance de Diaz dont la semence envahit le vagin de Bella qui se plia sous l'effet de la douleur. Bien qu'elle prenne la pilule, le fait de se faire ainsi inséminer par un inconnu la révulsait au plus haut point.

Diaz fut le premier homme à jouir mais pas le dernier, loin de là. Les coïts se multiplièrent durant des heures et les pauvres femmes forcées de participer à cette horrible partouze virent toutes leurs cavités et leurs corps maculés du sperme de multiples partenaires jusqu'à ce que tous les mâles présents fussent rassasiés, les laissant totalement épuisées. Cependant, si elles avaient cru que cela marquait la fin de leur calvaire, elles se trompaient fortement. 

***************CHAPITRE 11****************

Totalement comblé par plusieurs relations avec plusieurs esclaves différentes, Angel tapa alors dans les mains pour attirer l'attention de tous les hommes présents et marquer la fin provisoires des festivités. 

- Mes chers, annonça -- t -- il. Je pense qu'il est temps de passer à la dernière étape de notre soirée. 

Tous opinèrent du chef. Les victimes encore suffisamment conscientes pour réfléchir se regardèrent, l'air affolé, en se demandant quelle nouvelle invention perverse allait sortir de l'esprit de cet homme. 

- Avant tout, prenons place!

Chacun des quatre membres du club s'installèrent dans un canapé faisant face à la cheminée. Les deux gardes conduisirent à chacun leurs esclaves respectives. Des entraves avaient été installées et elles furent tous enchaînées par le sol. Les chaînes étaient tellement courtes qu'elles n'avaient pas d'autre choix que de rester à quatre pattes au pied de leur maître. 

- Ainsi, vous resterez bien sages, expliqua Angel. Ce qui va se passer maintenant pourrait en rendre certaines un peu... nerveuses. 

Jasper se tenait prés de la cheminée. Il avait enfilé une cagoule affreuse qui faisait penser à celle d'un bourreau qui renforça encore l'appréhension des femmes. Quand Angel hocha la tête, il retira le drap qui recouvrait le meuble inconnu posé à un mètre de lui. Des hoquets d'horreur échappèrent à certaines esclaves. Il s'agissait d'une table de torture horriblement haute. Sa partie arrière était plus élevée que la partie avant qui était bien plus allongée. De nombreuses sangles étaient placées en divers endroits afin visiblement de faire en sorte que la personne emprisonnée sur cette table ne puisse plus du tout bouger. Jasper se tourna alors vers la cheminée et sortit du feu ce qui de prime abord semblait être un tisonnier. La réalité était bien plus affreuse. Il s'agissait d'un fer de marquage comme ceux qu'on utilisait sur le bétail. Sortant du feu, il était rouge et prêt à servir. 

- Tout est prêt, confirma Angel. Alors dans quel ordre allons -- nous procéder?

- Suivons l'ordre chronologique tout simplement, proposa le juge. Commençons par la première à nous avoir rejoins. 

- Bonne idée, accepta Angel. Dans ce cas, il s'agit de Laura puisque je l'ai baisée un peu avant sa mère. 

Il se tourna alors vers ses deux gardes dont la présence prenait soudainement toute sa signification. Ils empoignèrent et libérèrent la jeune femme qui se débattit à peine. Réalisait -- elle le sort qui l'attendait? Ils la conduisirent vers la table de torture où elle fut placée, ventre contre le bois. Avec la forme particulière de la table, ses fesses se retrouvèrent rehaussées par rapport au reste de son corps. Ils lui étirent les bras jusqu'au bout de la table et lui entravèrent les mains, le cou, les hanches et les jambes. Elle n'était plus capable du moindre mouvement, sa forte poitrine étant comprimée par le poids de son propre corps. Un silence pesant s'installa alors que Jasper retirait le fer du feu pour l'approcher de la fesse droite de la jeune femme. Quand il l'appliqua, une odeur de chair brûlée envahit la pièce. Laura sortit enfin de son apparente catatonie et se mit à hurler comme elle ne s'en serait jamais crue capable et voulut se libérer de ses entraves mais le piège était trop bien tendu. Jasper ne se souciait pas de ses cris et maintint le fer sur sa peau aussi longtemps qu'il le jugea nécessaire. Laura pleura et finit même par uriner tant la douleur fut insupportable mais visiblement cette éventualité avec été envisagée car l'urine ne se déversa pas n'importe où mais au contraire s'écoula dans un conduit en plastique vers un récipient qui se trouvait en dessous de la table. Les esclaves qui assistaient au marquage se mirent à hurler, certaines se débattirent, tentant de se libérer des chaînes qui les rattachaient au sol mais elles étaient encore plus solides que celles de la table. Celle qui se montra la plus véhémente fut Bella et Uron, excédé par ses hurlements, se tourna vers elle et la gifla à plusieurs reprises jusqu'à ce que, le visage couvert de bleus et de larmes, elle s'effondra sur le sol en pleurnichant. 

Jasper retira finalement le fer de la fesse de Laura et les cris de cette dernière se calmèrent un peu. Ils purent alors admirer le motif désormais inscrit à jamais dans les chairs de la jeune femme. Il s'agissait d'un loup surmonté d'une lune. Diaz se pencha en avant l'air surpris et dévisagea alors Angel mais il ne dit rien. 

- Voilà le sigle du club, expliqua Angel. Vous êtes toutes la propriété du club et cela doit se savoir. C'est pour cela que vous allez toutes être marquées afin que vous n'oubliiez jamais votre statut d'esclaves. 

Laura fut libérée de ses entraves et reconduites à son ancien emplacement. Totalement éreintée, elle s'effondra sur le sol, soufflant fortement. Angel se tourna vers Amandine qui commençait déjà à se débattre en voyant les gardes s'approcher d'elle. 

- Si tu résistes, lui dit -- il, je les renvoie vers Laura et nous marquerons sa seconde fesse.

Amandine dévisagea Angel consciente qu'il ne bluffait pas. Elle se leva toute seule quand les gardes la libérèrent et se laissa conduire sans résistance vers la table. Elle fut placée dans la même position que sa fille quelques instants auparavant. Jasper avait replacé le fer dans le feu et attendit quelques instants pour laisser le temps au métal de bien rougir. L'horreur de l'attente pouvait se lire sur les traits du visage d'Amandine mais ceux -- ci se déformèrent encore plus quand elle sentit la peau de ses fesses devenir une fournaise et elle hurla à son tour. Elle ne vit pas Laura qui levait vers elle son regard épuisé et plein de larmes. 

Christine ne montra pas la même docilité que les femmes Blenon. Dès qu'elle vit qu'on reposait Amandine aux pieds d'Angel, elle sut qu'elle allait être la suivante et commença à se débattre comme une démente en répétant « pas ça, il va le voir, mon mari va le voir ». Malheureusement pour elle, les deux gardes étaient deux vraies forces de la nature qui l'arrachèrent littéralement du sol pour la traîner vers la table. En dépit de sa rage, elle ne réussit pas à les empêcher de l'attacher comme les deux esclaves précédentes. Elle continuait à se tortiller dans l'espoir de se libérer mais désormais ses fesses étaient totalement exposées et elle ne pouvait plus échapper au marquage. Jasper appliqua le fer sur sa fesse avec la même dureté que les fois précédentes et elle hurla avec la même intensité. Détruite, elle fut ramenée vers Angel qui sortit alors un étrange cercle couleur chair de sa poche. 

- Tiens, lui fit -- il. Tu n'auras qu'à poser ça sur le sigle quand tu te feras baiser par ton cocu de mari. Il donnera l'impression que ta peau est toujours intacte mais tu devras juste faire en sorte que ses mains ne s'aventurent pas trop dans cette zone. Bien sûr, tu ne dois plus beaucoup coucher avec lui maintenant que nous t'avons montré en quoi le vrai plaisir consistait. 

Bien entendu, elle ne releva pas la dernière remarque d'Angel mais elle s'empara du cercle de chair et le serra contre sa poitrine nue en pleurant comme si sa vie en dépendait. Angel se mit à rire devant ce spectacle bientôt imité par tous les hommes présents.

La scène du marquage se répéta ainsi 9 fois encore. Certaines esclaves comme Bella se débattirent horriblement pendant que d'autres comme Sarah ou Madeleine se montrèrent d'une servilité totale, conscientes de l'inéluctabilité de l'issue. Dans tous les cas, elles finirent par hurler comme des perdues. Toutes, y compris Caroline, qui cette fois fut totalement incapable de retenir ses cris devant la douleur mais aussi l'horreur de la situation. Ce marquage signifiait qu'elle se retrouvait définitivement réduite à l'état d'objet. Diaz explosa en constatant qu'il avait enfin brisé l'une des dernières résistances de son excitante esclave et cela lui redonna immédiatement une vigueur toute neuve. Il obligea Delphine, toute juste marquée, à pivoter sur elle -- même, et commença à la prendre. Cette soirée était décidément un vrai ravissement pour les membres du club...jusqu'à ce que le tour d'Opale arrivât.

***************CHAPITRE 12****************

Opale étant la dernière victime du club, elle fut donc la dernière à subir le rite du marquage. La jeune femme, encore sous le choc des multiples viols qu'elle avait subi (les quatre membres du club l'avaient baisée au cours de la soirée), offrit une résistance toute symbolique. Jasper approcha donc le fer de sa fesse droite avec la même assurance que précédemment sauf que cette fois, tout dérapa. La douleur la réveilla et elle se mit à se débattre comme une folle. Les liens qui lui retenaient les mains, certainement mal fixés, lâchèrent et elle montra une vélocité incroyable pour défaire les autres alors que les deux gardes montraient un manque de réactivité flagrant. Elle se mit à courir dans le salon en hurlant, slalomant entre les canapés et échappant aux hommes qui tentaient de la saisir. Lee réussit finalement à lui couper la route mais de nouveau elle eut une réaction imprévue. Elle le percuta de plein fouet. Comme elle était bien plus petite que lui, son épaule droite enfonça le plexus du garde lui coupant le souffle et tous les deux basculèrent vers la baie vitrée. Si elle avait été seule, elle se serait assommée contre le double vitrage mais avec l'impulsion de sa course et surtout la masse imposante du garde, ils la pulvérisèrent pour se retrouver dans la cour de la villa. Lee était entaillé de partout par les éclats de verre alors qu'Opale, presque pas blessée grâce au corps protecteur de l'asiatique, se releva et partit en courant en direction des arbres qui bordaient la propriété. 

***************CHAPITRE 13****************

- IMBECILE! grondait Angel en giflant Jasper. INCAPABLE!!!

Il était littéralement hors de lui. Cette petite pute avait réussi à fuir de manière impensable alors qu'elle était entravée sous leurs yeux. Jasper baissait les yeux, conscient qu'il avait certainement fait preuve de suffisance et se demandait s'il aurait encore un emploi demain. Quand il eut enfin le courage de croiser le regard de son employeur, il en vint même à craindre pour sa vie. 

Cependant Angel ne s'intéressait pas à lui pour l'instant, il se concentrait sur la fuyarde. Elle en savait trop et ne devait pas atteindre Lilleland. Par talkie, Il dirigeait ses hommes qui la traquaient dans les bois. Ils étaient des hommes entrainés à la poursuite d'une femme seule et nue, il était inconcevable qu'elle leur échappe. A ce moment pourtant, Angel se dit qu'il était plus que temps qu'il règle le cas de ses voisins et commence enfin à construire ce mur qui l'isolerait totalement et le protègerait autant d'éventuels agresseurs que d'autres tentatives d'évasion de ce genre. 

- Où en êtes -- vous Gonzalo, demanda -- t -- il à son chef de la sécurité.

- Elle a pris à l'Ouest, répondit Gonzalo dans le combiné, ce qui n'est pas bon. Elle fonce tout droit vers la route.

Pas bon! La soirée tournait au vinaigre. 

***************CHAPITRE 14****************

Opale courrait sans se soucier de rien. Ni du froid qui la transperçait, ni des cailloux qui lui arrachaient la plante des pieds ou des branches qui lui vrillaient parfois le visage. Tout ce qui importait était de s'éloigner le plus loin possible de cette maison maudite où on avait fait d'elle pire qu'une pute. Elle n'était pas une pute, pas elle non. Elle s'était juré de mourir plutôt que de le devenir et ne les laisserait pas la ramener. 

Elle courait tout droit sans but sans avoir conscience que dans son malheur, le hasard lui souriait et qu'elle se dirigeait directement vers la route. Son seul espoir. 

En se retournant parfois, elle voyait les lumières dans le noir. Elle savait qu'il s'agissait des hommes de ce salopard qui la chassait et cela lui donnait la force de ne pas ralentir. Elle courait encore quand elle déboucha enfin sur la route et ce fut à ce moment que sa chance l'abandonna. 

Juste au moment où elle posait les pieds sur le goudron de la chaussée, les phares d'une voiture l'aveuglèrent et ni elle ni le chauffeur ne furent en mesure d'éviter le choc, frontal.

***************CHAPITRE 15****************

Frank Posto sortit de sa voiture, l'air halluciné et le portable déjà à l'oreille pour appeler les secours. Il semblait vivre un véritable cauchemar. Il rentrait chez lui tranquillement quand une femme, nue qui plus était, avait déboulé sous ses roues. 

- Je l'ai tuée, se dit -- il. Mon Dieu, j'ai tué une femme.

Une seconde, il envisagea la possibilité de raccrocher son téléphone et de disparaître dans la nuit mais il se ravisa et, sans le savoir, cette décision honnête lui sauva la vie.

Car dans les bois à quelques mètres de lui, les hommes d'Angel avaient assisté à l'accident. Ils étaient arrivés une minute trop tard et si cette voiture n'avait surgi à ce moment précis, ils auraient remis le grappin sur la fuyarde. Maintenant, le chauffeur était en communication avec la police et ils ne pourraient jamais l'éliminer lui et toutes les traces de l'accident avant l'arrivée des flics. 

- On se replie, ordonna Gonzalo. On ne peut plus rien faire.

Et déjà il appréhendait la réaction du patron. Il savait que des têtes allaient tomber et pas qu'au figuré. 

***************CHAPITRE 16****************

Angel avait été averti du désastre. Morte ou vivante, Opale allait désormais conduire la police vers eux, c'était inéluctable. Les membres du club qui s'étaient à nouveau réuni dans le bureau de Jérôme Blenon en avaient tous conscience.

- Rien n'est perdu, affirma le juge, laissez -- moi faire. 

Il décrocha son téléphone et appela la dernière personne qui pouvait encore les sauver. 

***************CHAPITRE 17****************

Daniel Salin était encore mal réveillé mais il ne regrettait pas d'avoir quitté la douceur de son bureau où il assurait la permanence de nuit. Ce n'était pas tous les jours qu'on voyait une jeune fille d'une vingtaine d'année entièrement nue se faire renverser par une voiture, même à Lilleland qui en avait déjà vu des belles. Il était persuadé d'être sur une belle affaire. 

- Inspecteur, dit l'un des bleus qui sécurisaient le périmètre, quelqu'un veut vous parler.

- Un témoin, avança -- t -- il. Non, pas du tout.

- Commissaire principal Giroud, se présenta alors un type d'une cinquantaine d'année moustachu et dégarni. Merci de votre travail, inspecteur mais je reprends l'affaire.

Salin connaissait le gaillard et savait parfaitement que normalement il ne frayait pas avec les enquêtes de terrain. Il était depuis des années l'enquêteur privilégié de plusieurs juges influents. Il se demanda alors ce qu'un type comme ça pouvait bien faire dans un tel lieu à une telle heure. Le problème était que Giroud était son supérieur de 4 grades et qu'il ne pouvait pas s'opposer à ce qu'il reprenne l'affaire. Il se dit cependant que ce devait être bien sensible pour déranger un tel ponte en pleine nuit. 

***************CHAPITRE 18****************

- Voilà c'est réglé, affirma le juge. Giroud a repris l'affaire au nez et à la barbe des équipes de nuit. Ce sera difficile à expliquer mais dès demain nous aurons pondu un scénario de l'accident d'une pute de tapin victime d'un accident affreusement bête et les questions s'éteindront d'elles -- mêmes.

- Qui se soucie du sort d'une pute? philosopha Uron.

- Nous avons eu chaud, reconnut Diaz. Je propose de mettre fin à notre soirée qui dans l'ensemble aura été fructueuse quand même.

Ils opinèrent tous du chef. Angel ne dit rien, il ne supportait pas d'avoir affiché ainsi l'incompétence de ses hommes à la vue de ses alliés. Dès demain, il ferait le tri dans ses effectifs et plusieurs personnes paieraient le prix de leur incurie. 

De plus, il songea au fait qu'il venait de perdre une esclave prometteuse mais il se rassura en pensant à la pile de dossiers ramenés par Christine. Un nom s'imposait déjà à lui pour remplacer Opale, Anne -- Marie Leo, assistante sociale. 

Ils se quittèrent donc ramenant avec eux leurs esclaves définitivement marquées de leur sceau, persuadés qu'ils ne risquaient plus rien. Ils ne savaient pas encore que ce drame allaient attirer sur eux le regard de plusieurs personnes dangereuses parmi lesquelles le nouveau chef de la police de Lilleland, un certain Antonin Marius surnommé l'incorruptible.

Par lina
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Mardi 31 mars 2 31 /03 /Mars 10:35

- Eh bien feignasse, lança de Saint Servier à l'intention de Théodora. Tu comptes rester longtemps les bras ballants? Ramène ton cul par là. 

Résignée, elle se laissa glisser sur le plancher de la voiture pour prendre la place laissée vacante par Sarah et elle commença à sucer le gland ridé du juge pendant que la voiture du juge partait en direction de la villa des Blenon ; directement cette fois. 

***************CHAPITRE 07****************

Jour de la grande soirée, 20h, villa d'Angel.

Christine se retrouvait réduite au rang de simple objet sexuel. Arrivée à 18h conformément aux consignes d'Angel, elle avait été contrainte d'enfiler une de ces tenues de soubrettes qui étaient devenues les seuls vêtements que connaissaient les femmes Blenon. Elle se retrouvait les fesses à l'air et le reste du corps seulement protégé par un petit bout de tissu qu'elle savait si simple à arracher. A dessein, Angel lui avait assigné la tache d'accueillir les invités et ainsi, elle connut l'horrible désagrément de se voir tripotée alors qu'elle les guidait vers le salon. Elle fut hallucinée par le nombre de personnes présentes pour cette soirée. Elle put compter pas moins de 11 femmes en plus d'elle -- même et 11 hommes si elle comptait les deux agents de sécurité d'Angel et son étrange intendant nommé Jasper.

Tous se retrouvèrent dans le grand salon au milieu duquel on avait installé une immense table de banquet mais aussi une bonne douzaine de canapés dont la fonction future ne faisait aucun doute. Un meuble inconnu était dissimulé sous un drap prés de la cheminée qui était allumée en dépit de la température agréable de la nuit. Laura et Amandine Blenon étaient affectées au service. Elles se déplaçaient d'un groupe de personnes à l'autre avec leur plateau ; l'une et l'autre étaient sans cesse la proie de tapes sur les fesses mais les autres femmes n'étaient pas en reste en ce qui concernait les petites humiliations de ce genre. Christine comprit que la soirée allait durer affreusement longtemps. 

Angel tapa dans ses mains pour attirer l'attention des convives.

- Messieurs, dit -- il oubliant volontairement de s'adresser aux femmes qui ne valaient rien pour lui. Je suis très heureux de votre présence ce soir pour cette petite soirée entre amis mais avant que les festivités ne commencent veuillez nous excuser mais nous avons à faire.

Et il se dirigea vers une autre pièce accompagné du vieillard qui avait violé Christine lors de la précédente soirée en ce lieu et de deux autres hommes qu'elle ne connaissait pas encore. 

***************CHAPITRE 08****************

- Mes amis, déclara Angel en levant son verre au ciel. Au club!

- Au club! répondirent les trois autres en cœur. 

Ils s'étaient installés dans ce qui avait été naguère le bureau de Jérôme Blenon et qui désormais servait de salle de repos à Angel. De fait, c'était la première fois qu'ils étaient réunis tous les 4 ensemble depuis le jour où ils avaient signé l'acte fondateur du club et condamné à l'esclavage les 12 femmes qui se trouvaient dans la pièce d'à côté. Ils avaient tous rempli les obligations fixées par les autres et s'étaient donc montré dignes de leur association hors norme. Cette occasion était donc la naissance officielle du club et ce n'était qu'un début. Déjà, ils avaient gangréné une grande partie des instances régionales et locales, il restait encore des îlots de résistance comme la police locale mais ce n'était qu'une question de temps.

Ils burent leurs verres en savourant leur victoire.

- Dîtes -- moi, mon cher juge, intervint Diaz. Qui est donc votre invité surprise? 

- Le directeur Laroquette, répondit le juge. C'est une personne très intéressante.

- Je n'en doute pas, le coupa Diaz, mais ce n'est pas un initié. Vous oubliez que le club doit avant tout rester secret et que personne ne doit connaître Nos buts réels. Même mes agents ne savent pas tout sur le club.

- Oui bien sûr mais justement, le directeur est je pense un candidat parfait à l'intégration dans notre club. C'est un érudit reconnu dans le monde des notable et surtout c'est le directeur de la grande école Bono qui vous ne le savez peut -- être pas possède de plus en plus de section d'école préparatoire.

- Que les héritiers des grandes familles de Lilleland préfèrent largement à l'université classique, comprit Angel. C'est vrai que cela peut -- être intéressant mais est -- il vraiment comme nous?

- Oh oui, affirma le juge. 

- Alors nous le testerons, décréta Angel. S'il réussit le même test que nous, il nous rejoindra mais s'il échoue...

- Il mourra, termina Uron.

- Parfait, reprit Angel satisfait d'être sur la même longueur d'onde que ses alliés. Maintenant que les choses sont claires, retournons à la fête.

- Attendez! tempéra Diaz. Il reste un dernier détail. Il y a une chose qu'Angel a oublié de préciser. Il ne possède pas 3 mais 4 esclaves. 

Les deux autres se tournèrent vers Angel, l'air interrogateur.

- Je sais que la dénommée Opale Apolline est retenue chez vous depuis trois jours. 

- Dois -- je comprendre que vous m'espionnez mon cher? s'offusqua Angel sur la défensive. 

- Alors c'est vrai? renchérit Uron. Pourquoi n'est -- elle pas dans le salon avec les autres?

- Opale est dans sa chambre, le contra Angel. Elle ne faisait pas partie du contrat de départ. Il ne stipulait que Christine Veron et les deux Blenon. 

- Mais vous oubliez la seconde règle du club, insista le juge. La fille d'un membre est la propriété du club dans sa totalité. Nous ne contestons pas votre priorité sur cette jeune femme mais dans ce genre de soirée, elle doit être présente. Il ne peut y avoir aucun sentiment de préférence, c'est dangereux pour nous. C'est vous-même qui avez fixé cette règle. 

- Je le sais et je ne renie pas cette règle et je n'ai nullement caché Opale. Seulement, elle est entre mes mains depuis trop peu de temps, je n'ai pas encore eu le temps de la briser. C'est une soirée très spéciale, toutes les femmes présentes ce soir on déjà subi bien des sévices pour en arriver là ; ce n'est pas son cas. Elle n'est pas prête.

- Ne vous cachez pas derrière une si piètre excuse, lui rétorqua Uron, Bella Cathy ou Caroline Georges sont avilies depuis bien peu de temps elles aussi. 

Angel resta un instant sans voix cherchant de nouveaux arguments mais il comprit qu'il avait ses trois complices contre lui et que cela faisait trop. Il devait céder même s'il était persuadé qu'ils commettaient là une erreur. 

***************CHAPITRE 09****************

Opale restait assise sur son lit à écouter les bruits de la soirée qui se déroulait juste en dessous de sa chambre. Elle était horrifiée par le tournant qu'avait pris sa vie en si peu de temps. Elle, une enfant de la « cour des miracles » qui avait refusé de s'exiler vers les quartiers de la périphérie pour ne pas connaître le sort misérable de sa mère, avait finalement échoué au foyer d'insertion. Les éducateurs l'avaient alors aidé pour qu'elle puisse trouver un emploi décent et un appartement et elle avait cru que cela avait réussi quand Christine Veron lui avait transmis la proposition d'une certaine Théodora Lupa. Elle devait travailler comme vendeuse qualifiée dans son magasin d'antiquité. Un bon emploi et un logement en sus, son rêve qui devenait réalité sauf que le rêve est devenu cauchemar. Au bout de seulement deux semaines de travail, elle s'était retrouvée accusée de vol et un certain Angel, son dossier social sous le bras, s'en est servie pour la faire chanter sous peine de l'envoyer en prison pour de longues années. Et elle s'était retrouvée contrainte de le suivre en ce lieu sans savoir qu'il allait la violer chaque jour et l'enfermer dans une chambre qui avait tout d'une cellule. Maintenant, elle entendait des cris et des paroles qui laissaient penser qu'elle n'était pas la seule dans ce cas.

La porte de sa chambre -- cellule s'ouvrit et Angel entra. Il lui jeta une housse plastique contenant des vêtements qu'elle ne reconnut que trop bien. Il s'agissait de la tenue obscène que les femmes qui vivaient avec eux dans ce lieu infernal portaient en permanence.

- Enfile -- ça, ordonna -- t -- il, et suis -- moi.

- Non, cria -- t -- elle en comprenant qu'il voulait qu'elle descende rejoindre les autres, pas ça!

Son regard se fit plus dur et il s'approcha d'elle. Il lui expédia une paire de claques qui la firent tomber de son lit. Il l'attrapa par ses cheveux bruns bouclés pourtant courts et la força à se plier sur le ventre sur le lit. Il lui arracha sa petite jupe, dernier vestige de sa vie d'avant cet enfer, et la sodomisa brutalement. Ce n'était pas la première fois qu'il tentait de la violer par cet orifice. La fois précédente, il n'avait pas réussi à mener l'acte jusqu'au bout mais elle avait incapable de s'assoir correctement pendant toute une journée. Cette fois, il infiltra presque la moitié de son membre dès le premier mouvement lui arrachant le cri le plus strident qu'elle était capable de produire. Il donna un second coup de rein et ses cris montèrent encore dans les aigus. Il fit mine de donner un nouveau coup de rein mais c'en fut trop pour elle.

- Assez! capitula -- t -- elle! Pitié, je ferais ce que vous voulez.

- Alors enfile -- moi ces frusques tout de suite!

Il se retira immédiatement lui arrachant un nouveau cri, moins douloureux. La tête pleine d'étoile, elle réussit à se relever et retira son tee -- shirt et déchira le plastique protecteur de la housse. Elle revêtit ce tablier blanc qui lui recouvrait l'avant du corps. Ses seins menus étaient bien protégés mais son intimité se trouvait juste à la limite basse du tablier. L'arrière, par contre, était totalement nu et elle dut se faire à l'idée de devoir évoluer cul nu au milieu d'étrangers. Elle chaussa les escarpins et le petit bonnet. 

Angel sourit et la prit par le poignet. 

- En route, je n'ai pas que ça à faire. 

La démarche arquée, conséquence de la douleur qu'elle ressentait dans son fondement, elle le suivit avec l'horrible sensation qu'un drame se préparait.

***************CHAPITRE 10****************

Angel amena Opale au milieu d'une véritable horde déchaînée. Le retour des membres du club avait marqué le déclenchement d'une véritable orgie où les jeunes femmes n'étaient plus que des morceaux de viande à la merci des mâles en rut. Sur tous les canapés, des couples ou des trios étaient en pleine action. Une véritable folie. 

Le juge avait agrippé Delphine par la queue de cheval et l'avait plaqué face contre le cuir du canapé. Il la forçait à se cambrer au maximum pendant qu'il baissait sa jupe. 

- Tu vois ma belle, lui dit -- il, je vais tenir ma promesse. Ce soir je vais t'arrondir la rondelle. J'espère que tu ne t'es pas encore fait agrandir le cul, ce serait dommage. 

Prise au piège, Delphine tentait de se débattre pour échapper au sort horrible qui l'attendait. Depuis quelques jours, Diaz avait autorisé Humberto à user d'elle comme il le faisait déjà avec Muriel mais ce dernier n'était pas plus un amateur de la sodomie que son employeur ce qui faisait qu'elle était toujours vierge de l'anus. Elle savait qu'elle allait perdre cette virginité et elle gardait en souvenir l'horrible expérience vécue par sa collègue Muriel qui était restée prostrée pendant de longues heures après son viol anal par ce vieillard priapique. Malheureusement, elle ne pouvait pas lui échapper ni même éviter de camber les fesses. Dans ce canapé en cuir mou, relever les fesses était la seule chose qui l'empêchait d'étouffer. Le juge, conscient de l'inéluctabilité de sa victoire, décida de jouer avec elle. Il faisait presser son gland sur l'œillet anal de sa victime avant de le retirer au dernier moment. A chaque fois, on entendait Delphine pousser de petits cris d'animal effrayé mais qui n'avaient rien à voir avec ceux qu'elle poussa quand, finalement, le sexe du vieillard força sa dernière virginité. Elle n'eut plus ensuite comme recours que de mordre le cuir du canapé pendant qu'elle se faisait pistonner avec force par un homme qui avait l'âge d'être son grand-père. Les filles du juge n'étaient pas en reste. Le professeur Laroquette avait décidé de continuer ce qu'il avait commencé dans la voiture avec la pauvre Sarah. De nouveau obligée à satisfaire la libido d'un vieillard, elle se retrouvait à genoux la tête entre les cuisses du directeur d'école. La jeune fille qui vivait dans la hantise permanente de subir une nouvelle sodomie, se montrait fabuleusement docile avec ce nouveau partenaire dans l'espoir qu'il se montre plus doux que le juge. Tout à son excitation, Laroquette la saisit par le bras, lui fit passer sa robe par-dessus la tête pour la déshabiller totalement avant de la coucher sur de dos. Il la prit alors jusqu'à la garde en la forçant à le regarder bien en face.

- N'est -- ce pas que je suis fort? répétait -- il. Et je suis aussi très beau? Dis le moi, petite pute!

- Oui vous êtes beau et fort, faisait une Sarah qui avait bien compris qu'elle devait se plier aux caprices de ce vieillard pour éviter un sort encore pire.

Un sort du genre de celui de sa sœur aînée qui était tombée entre les mains des deux gardes d'Angel. Le premier, Lee, un colosse asiatique avait jeté son dévolu sur elle dès son arrivée à la soirée et maintenant il explorait son anus avec gourmandise. Il avait découvert que la jeune fille était une habituée, à son corps défendant mais il n'avait aucun intérêt pour ces considérations, de cette pratique. Il en profita donc pour la sodomiser sans préparation. L'anus entraînée, notamment après son horrible expérience avec Kono, de Madeleine s'écarta aisément devant la pénétration brute du pénis de l'asiatique qui ne manqua pas de remarquer ce fait.

- Regarde Igor, lança -- t -- il à l'intention de son camarade, cette petite salope à un cul aussi large qu'une piste d'atterrissage pour boeing. 

- Je vois cela, répondit son comparse l'œil plein de perversité, elle doit être chaude comme la braise. Nous allons lui en donner pour son argent.

Lee éclata de rire et bascula en arrière entraînant la jeune fille avec lui. Elle se retrouva donc dans une posture horriblement désagréable avec les cuisses écartées. Igor en profita immédiatement. Il place le gland de son pénis à l'entrée de sa cavité vaginale. Il la pénétra soudainement et elle ne put s'empêcher de hurler. Il s'agissait de sa première expérience avec deux partenaires simultanée et elle eut l'impression de se faire transpercer en deux. Les deux colosses n'eurent cure de ses cris et se laissèrent aller à fond. 

Dans un autre coin de la pièce, Diaz avait entraîné Théodora Lupa et Amandine Blenon vers Kono, le colosse serviteur du juge. Les deux femmes furent contraintes de faire bander le membre impressionnant de l'africain. Dans le même temps, il agrippa la crinière blonde de Bella et s'assit dans un des canapés. Il prit le visage trop maquillé de la jeune femme entre les mains et l'amena à quelques centimètres du sien. 

- Je suis heureux de vous rencontrer mon colonel, affirma -- t -- il avec son sourire cynique. Vous êtes tellement excitante dans cette tenue. Je pense que vous seriez intéressée par le fait de savoir que si vous êtes dans cette inconfortable situation c'est uniquement par mon seul désir. 

Il pressa sur ses tempes et elle cria de douleurs. Satisfait, il relâcha sa pression pour la laisser redescendre entre ses cuisses et la contraindre à une fellation pendant qu'il reportait son attention sur le spectacle des deux bourgeoises suçant le pénis d'un domestique noir. 

Humberto avait jeté son dévolu sur Angelica qu'il avait totalement déshabillée et il vint s'assoir à côté de son patron. Angelica fut contrainte elle aussi de se mettre à genoux pour réaliser une fellation. Diaz se tourna alors vers son employé.

- Ces deux salopes semblent fascinées par la queue de notre ami de couleur, ricana Diaz en indiquant Amandine et Théodora.

- Oui, confirma Humberto, mais comment faire? Un seul pénis pour deux putes en chaleur?

Diaz fit mine de réfléchir une seconde.

- Je sais.

Il se leva en écartant Bella sans ménagement et attrapa les deux femmes par la nuque.

- Alors écoutez moi mes belles. Notre ami Kono ne pourra s'occuper que d'une seule d'entre vous alors vous allez vous battre pour lui. Tous les coups sont permis, la gagnante sera celle qui réussira à plaquer l'autre par terre. La perdante aura l'honneur de se faire enculer par notre ami.

Il vit alors le visage des deux femmes se décomposer. Il les fit se relever et les mit face à face avant de retourner s'assoir. 

- Allez mes belles! Cria -- t -- il. Que le combat commence!

Les deux femmes hésitèrent. Diaz se redressa alors et hurla.

- Si vous me faîtes attendre, je trouverais bien un moyen pour que Kono vous enculent toutes les deux. Alors choisissez!

Lupa sursauta devant cette nouvelle menace. Le souvenir de son dépucelage anal par le chauffeur du juge revint à sa mémoire. Elle voulait plus que tout éviter de connaître à nouveau cette horrible expérience. Elle bondit alors sur Amandine en jetant définitivement à la poubelle les dernières reliques de leur amitié. Amandine, comprenant alors qu'elle risquait de se retrouver prise au piège, décida de défendre sa peau chèrement. Elle frappa son ancienne amie au visage pour la repousser et ce fut un véritable combat qui débuta sous le regard plus qu'excité des deux hommes. Diaz, comblé, attrapa Bella et la força à s'empaler sur son pénis en érection. Il commença à violer la militaire tout en continuant à surveiller le déroulement de l'affrontement entre les deux bourgeoises par-dessus son épaule. 

Adriano Silva n'était pas resté avec ses habituels complices préférant fureter à la recherche d'une victime idéale qu'il trouva en la personne de Laura. Comme à son habitude, le repoussant personnage n'avait qu'une seule idée en tête, sodomiser. Cependant, il fut un peu déçu de constater que l'anus de la fille Blenon était d'une élasticité consternante, résultat des multiples passages du pénis d'Angel qui était d'une taille conséquente. Il en profita cependant pour baiser la jeune fille à couilles rabattues. Possédant une énorme expérience dans le domaine de la soumission en dépit de son jeune âge, Laura se contenta de se cambrer le plus possible et d'accompagner le mouvement du personnage désagréable qui abusait d'elle en grognant. 

La troisième des soubrettes d'Angel tomba entre les griffes d'Uron. Le jeune homme d'affaire l'attrapa par le bras alors qu'elle tentait de se cacher dans la cohue. 

- A ce que je sais, lui lança -- t -- il. Tu es une véritable chienne avec des goûts particuliers et je vais les combler jusqu'à un point dont tu n'as jamais rêvé. 

Il tourna la tête. Elle vit alors arriver la jeune Muriel et elle comprit alors que de nouveau, elle allait être soumise à une séance de lesbianisme. Avec le temps, elle avait appris à ne plus résister à ses propres penchants et à se laisser emporter par son attirance pour les jeunes filles. Immédiatement, elle eut envie d'embrasser le corps vifs de cette enfants qui devait avoir à peine plus de 20 ans mais quand elle fit mine de s'approcher d'elle, Uron la retint fermement. 

- Oh non, nia -- t -- il. Ce n'est pas comme ça que ça va se faire.

Et ce fut à ce moment qu'elle vit que Muriel avait été affublée d'un instrument sexuel : un gode ceinture. Elle réalisa avec horreur qu'Uron voulait que la jeune fille la baise. Elle voulut se dérober mais l'hôtelier la tenait fermement et lui imposa de s'allonger sur le dos. Muriel, obéissante, força la résistance de ses jambes croisées pour infiltrer son gode entre les lèvres de son vagin. La froideur du plastique enfoncé dans son vagin contrastait avec la chaleur du corps qui se lovait contre le sien et elle ne put résister à la tentation de le peloter. Uron sembla totalement enragé à l'idée de la voir prendre du plaisir. Muriel lui obéissait avec tellement de zèle qu'elle commençait à procurer un vrai plaisir vaginal à sa compagne qui ne boudait la jouissance de leur contact lesbien. L'hôtelier sortit alors un interrupteur. Le gode -- ceinture était équipé du même système électrique que celui dont il s'était servi pour torturer Harmony quelques heures auparavant. Il appuya sur le bouton et le courant électrique traversa les deux femmes qui se tordirent alors sous l'effet de la douleur. En quelques secondes, tout notion de plaisir venait de les abandonner toutes les deux.

Par lina
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Lundi 30 mars 1 30 /03 /Mars 10:34

Nous sommes dans une ville imaginaire nommée Lilleland, un groupe de 4 hommes riches et puissants a fondé un club très secret avec pour objectifs d'écraser toute la région sous leurs bottes. Afin de sceller leur alliance, ils décident d'asservir des jeunes femmes de différents milieux dont le seul défaut semble être d'avoir croisé leur chemin.

Les membres du club :

David Angel, 35 ans, riche homme d'affaire blasé qui débarque dans la région. Son arrivée semble être l'élément fondateur du club.

Le juge de Saint Servier, 65 ans, juge puissant, il est surtout l'homme politique le plus influent de toute la région. C'est surtout le produit d'une éducation chrétienne stricte qui l'a frustrée pendant toute sa vie et dont il s'est totalement libéré grâce au club.

Guillermo Diaz, 45 ans, c'est un ancien émigré espagnol devenu millionnaire en fondant des sociétés spécialisées dans les services. Il a décidé de diversifier ses affaires en achetant un bar plus que particulier où il fait travailler ses victimes. 

Guillaume Uron, 29 ans, c'est un riche héritier aux tendances psychopathes. Il a participé à la ruine de Sabato Orso, l'un des hommes les plus puissants de la ville et s'est notamment emparé d'Excelsior, son hôtel de luxe. Il est aussi le propriétaire d'un bar à pute dans un quartier borgne. 

Les victimes du club :

Amandine Blenon, 37 ans, c'est la femme d'un notable reconnu qui s'est compromis dans de sales affaires d'escroqueries. Abandonnée par son mari et ses amis, elle est tombée entre les griffes d'Angel qui s'est emparé de tous ses biens et s'est installé chez elle, la transformant en esclave entraînant sa fille Laura, 18 ans, avec elle. 

Christine Veron, 31 ans, éducatrice spécialisée dans un centre d'hébergement pour sans abri, victime d'un chantage de la part d'Angel, elle se retrouve obligée de céder à tous ses désirs.

Madeleine et Sarah Bonnet, 18 ans et 17,5 ans, lycéennes, manipulées toutes les deux par le juge avec l'aide d'un voyou nommé Jérôme (par la suite assassiné par le juge), elles sont désormais les esclaves sexuelles du vieillard lubrique.

Théodora Lupa, 40 ans, commerçante et femme politique, elle a dû tout accepter du juge pour éviter de se retrouver condamner à une longue peine de prison au Mexique.

Muriel Guri, 20 ans, serveuse. Fille aînée d'un homme d'affaire, elle doit désormais se plier totalement à la volonté de Diaz et de son âme damnée Humberto pour rembourser les dettes de son père. 

Delphine Rugol, 27 ans, fonctionnaire. Elle a perdu une énorme somme d'argent en jouant avec Diaz qui désormais l'oblige à travailler dans son bar en extra et en profite pour abuser d'elle quand il le désire.

Caroline Georges, 32 ans, ingénieure et responsable de projet au conseil régional. Diaz a découvert qu'elle est en réalité un imposteur et il se sert de ce secret pour la faire chanter.

Harmony Vega, 22 ans, ancienne responsable d'accueil d'hôtel, Uron l'a jetée à la rue et contrainte à finir par travailler comme prostituée dans son bar pour survivre. 

Angelica Rubicosa, 23 ans, superviseuse à l'hôtel Excelsior. Pour sauver sa situation, cette jeune feme a d'abord dû se vendre à Diaz avant de devenir l'esclave d'Uron. 

Bella Cathy, 32 ans, Lieutenant -- colonel de l'armée. Uron a découvert un secret dans son passé et réussit à soumettre cette femme forte.

***************CHAPITRE 01****************

Christine tremblait en écoutant les directives d'Angel au bout du combiné. Depuis qu'elle était tombée sous la coupe de ce salopard, il lui arrivait de rester plusieurs semaines sans avoir de ses nouvelles mais cette fois elle avait aussi appris à saisir quand il comptait exiger d'elle une nouvelle déchéance. La dernière fois, elle avait dû sacrifier une de ses protégées et elle savait déjà que cette fois ce serait encore pire. 

- Mes amis et moi préparons une grande soirée, expliquait -- il. Rien à voir avec la précédente, elle sera bien plus amusante et ta présence est obligatoire. Après demain à 18 heures! Ne sois pas en retard comme la dernière fois!

Il raccrocha sans lui laisser le temps de répondre. Elle savait qu'elle n'avait pas le choix, elle était déjà allée trop loin pour reculer maintenant. 

***************CHAPITRE 02****************

L'endroit était calme et reposant. Une petite maison perdue au milieu des montagnes à mi chemin entre Lilleland et Fortlud. C'est surtout le refuge de l'ancien homme fort de Lilleland, Sabato Orso, depuis le jour où un certain Guillaume Uron l'a ruiné. Bien que possédant encore une petite fortune, Orso n'est plus que l'ombre de lui -- même. Quand on a passé toute sa vie à dominer les autres, il est difficile d'accepter de devoir tomber de son piédestal. Désormais, c'était un homme aigri et ayant vieilli de 20 ans en peu de temps qui partageait sa vie entre la lecture des quotidiens économiques et de longues balades dans la campagne où il ressassait sa rancœur en rêvant qu'un jour quelqu'un viendrait lui offrir une occasion de se venger. Hélas pour lui, les notables de Lilleland oubliaient vite ceux qui perdaient leur statut. Cependant, un jour, il eut une visite.

Il rentrait de sa balade quand son majordome lui annonça qu'un homme l'attendait.

- Comment se nomme -- t -- il? demanda Orso toujours aussi impérieux avec son personnel qu'à sa grande époque. 

- Il n'a pas voulu me dire son nom, monsieur, répondit le majordome visiblement gêné. Et il est...

- Eh bien, James? Qui a -- t -- il?

- C'est que cet homme est étrange. Il porte un masque rouge.

Intrigué par cette annonce, Orso faillit ordonner de faire partir cet inconnu puis il se ravisa et décida de le rencontrer. Quand le monde vous avait oublié, même la visite d'un dingue restait une visite. 

Il reçut donc l'homme dans son bureau et il ne fut pas déçu par son apparence. Si l'inconnu portait effectivement un masque rouge qui recouvrait l'essentiel de son visage, le reste de ses vêtements étaient eux relativement classiques : un ensemble gris de marque et une chemise elle aussi d'un grand couturier. L'homme qui semblait avoir entre 30 et 40 ans, possédaient de grands moyens. Orso fit mine de ne pas se laisser impressionner et lui indiqua de s'assoir. L'homme sourit et resta debout.

- Sabato Orso, déclara -- t -- il. Si on vous avait dit que vous finiriez ainsi vous ne l'auriez pas cru.

- A qui ai -- je l'honneur? demanda Orso sans relever l'insulte flagrante. 

- Alors tu ne me reconnais pas? J'aurais cru que tu reconnaîtrais plus facilement ceux qui tu as conduit à la mort. Ecoute ma voix et pense à Lorelei Sarius. 

Le sang de Sabato Orso se glaça dans ses veines. 

- Toi, cria -- t -- il en se levant. Mais..., tu...

- Ce ne sont que des détails, reprit l'homme au masque. Ce qui ne l'est pas c'est l'homme pathétique que tu es et que tu seras toujours. 

Il glissa sa main dans sa poche et Orso se recula comme s'il allait en sortir une arme mais en réalité, il lui jeta une petite enveloppe. Elle s'ouvrit en touchant la surface du bureau et des photos se déversèrent. Comme hypnotisé, Orso s'approcha et les regarda. Ce qu'il vit faillit le tuer. Certaines photos représentaient Harmony Vega vêtue comme une prostituée dans un endroit sombre en train de se faire prendre par des hommes tous différents. D'autres montraient Angelica Rubicosa habillée de manière à peine plus décente, visiblement dans le même endroit, s'enfiler des godes et autres objets obscènes sous le regard de ce maudit Guillaume Uron. La dernière fut la plus terrible, elle dévoilait les deux jeunes femmes enlacées, se livrant à des caresses contre nature. Orso s'écroula sur son fauteuil, anéanti. 

- Pour la seconde fois, vous les avez abandonnées, déclara l'homme au masque. Toujours aussi égoïste et pathétique. 

Pris de folie, Orso ouvrit un de ses tiroirs et sortit le révolver qui s'y trouvait. Il braqua alors l'arme sur son interlocuteur qui éclata de rire. 

- Vas -- y! Tire donc! le défia -- t -- il. Montre -- moi que cette fois tu auras le courage de faire le sale boulot, toi -- même. 

En dépit de toute sa rage, la main d'Orso trembla. Et l'homme au masque dans un dernier défi lui tourna le dos pour quitter la pièce. Quand il ferma la porte derrière lui, une détonation retentit. Sabato Orso, anciennement l'homme le plus puissant de Lilleland venait de mettre fin à des jours. 

***************CHAPITRE 03****************

Jour de la grande soirée 17h, appartement du juge. Nue comme toujours, Madeleine était allongée dans son lit. A quelques mètres d'elle, les cris de Sarah résonnaient dans la salle de bain. La plus jeune des sœurs Bonnet était en train de prendre une douche avec le juge ce qui signifiait bien entendu que le vieux pervers la sodomisait sans vergogne. Depuis qu'elle avait rejoint son aînée dans sa prison, Sarah avait subi de multiple viols dans son anus et pourtant elle n'avait jamais réussi à passer outre et chaque séance sous la douche était un calvaire encore pire que le précédent. Depuis son lit, Madeleine tentait d'oublier les hurlements de sa jeune sœur tout en sachant que dès qu'ils cesseront, le vieillard s'intéresserait à elle. 

Finalement le juge sortit de la douche. Nu comme un ver, il se pâmait fier comme un paon et s'approcha d'elle. Elle savait que si elle ne devançait pas ses désir, elle s'exposait à des brimades encore pire que celle qu'il allait lui faire subir. Elle se redressa en ouvrant la bouche pour accueillir son pénis. Pourtant, il la repoussa sans violence, l'incitant à s'allonger sur le dos. Il lui tendit alors une petite gélule. 

- Tiens ma petite, voilà pour toi.

Elle considéra le médicament et réalisa qu'il s'agissait de sa pilule contraceptive. Cela faisait plusieurs jours qu'il lui permettait de la réutiliser alors qu'il lui avait interdite depuis qu'elle était devenue son esclave. De la même façon, Sarah avait eu droit à la sienne alors qu'elle n'en avait jamais eu auparavant. Madeleine n'était pas dupe, il ne fallait pas voir en ce geste la moindre compassion. S'il les autorisait à suivre à nouveau un programme contraceptif, cela signifiait simplement qu'il comptait les offrir toutes les deux à d'autres hommes et qu'il ne voulait pas risquer de les voir tomber enceintes d'eux. Il continuait à caresser l'espoir de les engrosser toutes les deux. Cependant son esprit de plus en plus dominé par celui du juge était déjà loin de ces considérations. Elle ne pensait qu'à une chose : survivre un jour de plus. Elle avala la pilule sans rechigner sous le regard satisfait de son geôlier.

Il se releva et se retourna. Sarah, les traits encore déformés par la souffrance qu'il venait de lui infliger, s'était assise sur son lit. Il se tourna alors vers les armoires où se trouvaient les seuls vêtements de cette chambre. Elles étaient verrouillées et lui seul en possédait la clé. Il se baissa pour ramasser sa robe de chambre et en sortit son trousseau de clés afin d'ouvrir les armoires. 

- Ce soir mes petites vous allez vous faire belles, ordonna -- t -- il. Nous avons un grand événement!

***************CHAPITRE 04****************

Jour de la grande soirée, 18h, bar « Le Fundo ». L'établissement était exceptionnellement fermé pour la soirée. Cela ne voulait pas dire qu'il était vide bien au contraire. 

Assis sur l'un des sièges, Delphine entre ses jambes en train de lui prodiguer une fellation, Diaz assistait à un spectacle qui le ravissait. 

Sur une grande table, Caroline était en train de découvrir les joies de l'amour à trois. Humberto était allongé en -- dessous d'elle lui pelotant allègrement la poitrine pendant qu'Adriano Silva comme à son habitude depuis qu'il était devenu officiellement son assistant la sodomisait. Alors que les deux hommes coordonnaient leurs mouvements de va et vient pour augmenter leur plaisir, elle serrait les dents afin de ne pas craquer et de ne pas offrir à ces monstres le plaisir de la voir pleurer ou hurler. 

De plus en plus passionné par la résistance de l'ingénieure, Diaz suivait ses efforts pour ne pas craquer avec excitation en se demandant jusqu'à quand elle serait capable de tenir en sachant que le jour où elle abandonnerait, elle sombrerait alors définitivement. Pourtant ce ne serait pas pour ce soir car Humberto poussa un râle de plaisir et déversa sa semence dans le conduit vaginal de la jeune femme qui se tordit sous l'effet de la rage. Quelques secondes plus tard, Silva imita son comparse et ce furent les intestins de Caroline qui à leur tour dégoulinèrent de sperme. 

Diaz appuya alors sur la tête de Delphine pour lui ordonner d'accélérer le rythme et elle se plia à sa volonté sans rechigner. Il ne fallut alors que quelques instants pour qu'elle fut obligée d'avaler d'abondantes rasades du liquide séminal de celui qu'elle devait appeler son seigneur. Satisfait, Diaz la repoussa sans ménagement. Elle s'écroula à genoux contre l'un des fauteuils. Il s'approcha du trio qui était resté entremêlé sur la grande table. Il tapa sur l'épaule d'Adriano Silva qui se retira alors.

- Décidemment tu es une excellente acquisition, murmura -- t -- il à l'oreille de l'ingénieure. Tu verras, ce soir nous aurons plus d'une occasion de mettre tes grandes résolutions à l'épreuve. 

Il se tourna. Delphine était restée agenouillée à l'endroit où il l'avait laissée et Muriel se tenait sagement derrière le comptoir, craignant qu'en l'on s'intéresse à elle. 

- Allez -- vous habiller toutes les trois, ordonna -- t -- il. Nous partons bientôt. 

***************CHAPITRE 05****************

Jour de la grande soirée, 19h, hôtel Excelsior. Les cris d'Harmony résonnaient dans la chambre pendant qu'Angelica terminait de se maquiller. Uron s'amusait avec la jeune hispanique. Il lui avait enfoncé un gode électrique dans le vagin et ne cessait d'augmenter le voltage. Le courant électrique qui traversait son corps au travers de son vagin la faisait se plier en deux. Les yeux pleins de larmes, elle le suppliait de s'arrêter mais Angelica savait d'amère expérience que cela ne servait à rien avec cet homme. Elle porta les dernières touches à son maquillage et se tourna vers lui en espérant qu'il fut satisfait. Si Harmony se trouvait dans cette posture c'était officiellement parce qu'il n'avait pas apprécié son travail devant la glace. Uron abandonna l'interrupteur du gode électrique pour estimer le déguisement d'Angelica. 

Elle portait un tablier rose très court aux manches dénudées ; elle ne portait aucun sous - vêtement. Elle avait dénoués ses cheveux et surtout s'était maquillé de manière très ostentatoire avec des fards à paupières violets, un rouge à lèvre rouge vif et un blush rose. Elle était d'un vulgaire qui l'horrifiait mais le sourire qu'affichait Uron montrait qu'il était satisfait du résultat. Il se tourna vers Harmony qui profitait du répit qui lui était accordé pour reprendre son souffle. Elle était vêtue une jupe de cuir noir tellement courte que l'on voyait son string en dentelle. Au dessus, sa poitrine généreuse n'était protégée que par un simple maillot de bain orange. Le maquillage qu'elle avait tenté de se constituer avait complètement coulé tant elle avait pleuré. Uron la fit se relever et l'assit à la place d'Angelica. Il prit le pinceau à blush.

- Nous allons reprendre ton maquillage, dit -- il. Ce soir, tu vas te faire baiser dans tous les sens alors je veux que tu aies l'air de ce que tu es : la dernière des putes. 

Complètement sonnée, la jeune femme se laissait manipuler comme une poupée. A ce moment, la porte communicante avec la chambre voisine s'ouvrit et Bella Cathy entra dans une tenue tout aussi ridicule que les deux autres jeunes femmes. Il s'agissait d'un uniforme bleu militaire sauf que la jupe avait été raccourcie au maximum de telle façon que son intimité non protégée était parfaitement visible lorsqu'elle écartait les jambes pour marcher. Elle avait déboutonné les deux premiers boutons de sa chemise afin de se composer un décolleté plongeant renforcé par sa poitrine généreuse. Elle aussi était maquillée comme une voiture volée lui donnant l'air d'être une stripteaseuse sur le point de faire son numéro. Personne ne penserait qu'elle était lieutenant colonel de l'armée de la nation. Comblé par l'apparition de Bella, Uron continua à tartiner le visage d'Harmony afin que toutes ses filles soient prêtes pour la petite soirée. 

***************CHAPITRE 06****************

Jour de la grande soirée, 19h30, voiture du juge en route dans les rues de Lilleland.

Confortablement installé dans le siège de sa grande voiture, le juge profitait du travail de fellation conjoint des deux sœurs Bonnet. Madeleine et Sarah se relayant pour maintenir son érection. Avec le temps, la plus jeune des deux était devenue aussi capable que l'aînée à ce petit jeu. Le juge avait retroussé leurs robes jusqu'au dessus de leur tailles et en profitait pour titiller l'anus de chacune. Dans une robe sexy Théodora Lupa était assise en face jambes écartées afin d'exhiber son intimité dénudée. Voir ces deux filles, presque des enfants, s'avilir ainsi pour donner du plaisir à ce vieillard lui donnait la nausée presque autant que l'idée d'avoir à le faire elle -- même. Elle savait que la voiture se dirigeait vers la villa des Blenon qui désormais appartenait à Angel. Elle ne connaissait que trop bien cet endroit car depuis des mois, elle appartenait autant à ce dernier qu'au juge. Profitant de sa position d'associé, Angel avait totalement ruiné son ex -- mari et se servait désormais d'elle comme prête -- nom officiel dans certaines affaires afin de ne pas trop attirer l'attention. Elle était devenue une femme de paille mais aussi une poupée de luxe que les deux hommes se repassaient selon leur bon plaisir bien qu'il semblerait que le plaisir soit plus du côté d'Angel que de celui du juge. 

Etrangement la voiture, conduite par ce monstre noir qui l'avait dépucelée de l'anus dans des conditions qui la laisseront traumatisée à vie, ne prenait pas le chemin le plus direct pour rejoindre la villa. Au contraire, elle serpentait dans les rues de la ville pour finalement s'arrêter devant un vieux bâtiment que Théodora mit un certain temps à reconnaître. Il s'agissait du lycée Oscar Bono, l'un des établissements scolaires les plus sélects de la ville. 

Le chauffeur descendit et ouvrit la porte à un homme qui entra. Les trois femmes affichèrent une mine horrifiée en réalisant le spectacle qu'elles offraient à cet étranger. L'homme qui devait avoir au bas mot la cinquantaine avec ses cheveux blancs clairsemés, ses lunettes à double foyers et son visage ridé, ne sembla pas s'en offusquer et s'installa à côté de Théodora. Son regard plongea vers son entrejambe dévoilé et elle vit un sourire carnassier se dessiner sur son visage. Elle comprit qu'elle avait affaire à un autre monstre de la même nature que de Saint Servier. 

- Mes enfants! déclara le juge à l'intention de Sarah et Madeleine. Je vous présente le professeur Jean Laroquette, c'est le directeur de l'académie Oscar Bono, la plus grande école de notre bonne ville. L'une des obligations de la tutelle veut que vous continuiez à suivre un enseignement et je ne peux décemment pas vous envoyer dans une école classique. Salopes comme vous êtes, vous provoqueriez des émeutes. Le professeur a accepté de prodiguer l'enseignement dont vous avez besoin à domicile. L'objectif étant que vous ayez le bac toutes les deux ce qui veut dire que Madeleine ne devrait le fréquenter que quelques mois. Par contre, vous risquez d'avoir énormément de travail avec Sarah.

- Mais je suis prêt à m'investir à fond, répondit le professeur Laroquette. 

- Tu entends ça ma petite, fit le juge en tirant Sarah par la queue de cheval. Une telle dévotion ne mérite -- t -- elle pas une reconnaissance?

- Oui, monsieur, répondit docilement Sarah qui avait malheureusement compris où le juge voulait en venir. 

Elle se détourna d'un vieillard pour se diriger vers un autre à peine plus jeune. Elle déboutonna son pantalon et sortit sa queue de son caleçon pour recommencer une fellation sur un nouveau membre.

Par lina
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